Bernadette Lafont rejoint sa fille Pauline (1938-2013)

Posté par vincy, le 25 juillet 2013

Elle n'arrêtait plus de tourner, et son dernier film, Paulette, qu'elle portait littéralement sur les épaules, avait été un succès inattendu cet hiver. Bernadette Lafont, hospitalisée lundi après un malaise alors qu'elle se trouvait au centre hélio-marin du Grau-du-Roi, est décédée aujourd'hui à l'âge de 74 ans.

inspecteur lavardin laffont poiretFort Chabrol

Égérie de la Nouvelle Vague, Bernadette Lafont, la "Vamp villageoise" comme on la surnommait, reconnaissable à sa voix légèrement gouailleuse et son physique pulpeux, avait débuté en 1958 avec un court-métrage de François Truffaut, Les Mistons (qui la réenrôlera dans Une belle fille comme moi en 1972) et le premier long-métrage sublime de Claude Chabrol, Le beau Serge (Prix Jean Vigo). Cette aventureuse a tourné sans interruption depuis 55 ans, pour le cinéma comme pour la télévision. Chabrol lui offrira quelques uns de ses plus beaux rôles : Les bonnes femmes en 1960, avec Stéphane Audran, Les Godelureaux en 1961, Violette Nozière en 1978, Inspecteur Lavardin face à Jean Poiret, en 1986 et Masques en 1987.

Le jeu de Lafont, assez naturaliste, s'adaptait à la perfection à un certain cinéma français. Premier ou second rôle, elle tourne ainsi avec Jacques Doniol-Valcroze (L'eau à la bouche), Edouard Molinaro (La chasse à l'homme, Costa-Gavras (le grandiose Compartiment tueurs), Louis Malle (Le voleur) ou encore Philippe Garrel (Le révélateur). Touchant à différents genres, elle s'impose comme une comédienne tout-terrain dans les années 60.

la maman et la putain léaud lafontFiancée éternelle, Maman idéale

En 1969, elle devient La fiancée du pirate, le film de Nelly Kaplan, où elle incarne dans ce film insolant et drôle (si on aime l'humour noir) une orpheline décidée à se venger d'un village dont la pensée rance rappelle une certaine France. La satire sociale est réussie et Lafont impose son talent avec un personnage aussi glamour qu'insoumis.

Sans jamais avoir été une "star" (d'ailleurs Laszlo Szabo lui donnera un personnage de "starlette" dans Les gants blancs du diable), elle aura été une vedette populaire et surtout aura eu du flair pour choisir quelques-uns des films les plus marquants du cinéma à cette période là. Au sommet de cette filmographie, il y a bien entendu La maman et la putain, de Jean Eustache (1973). Avec Jean-Pierre Léaud, elle crée l'un des plus grands couples du 7e art. Grande réflexion sur la femme, en plein activisme féministe, et sur l'infidélité, avec un texte qui pourrait être à lui seul un roman, le film a reçu le Grand prix au Festival de Cannes.

l'effrontée gainsbourg lafontEffrontée

Elle fut fidèle à certains réalisateurs comme Laszlo ou Nadine Trintignant. S'égara dans des comédies de séries B (Le Roi des cons, Retour en force, ...). Elle interpréta une Reine (Gwendoline, une pharmacienne, une infirmière, une concierge.... Après La maman et la putain, les choix étaient moins glorieux, disons-le. Mais les années 80 allaient la faire revenir sur le devant de l'écran. Chez Chabrol, déjà. Mais aussi chez Jean-Pierre Mocky, au sommet de sa carrière, avec Le Pactole et Les saisons du plaisir ; chez Claude Miller surtout, dans L'effrontée, prix Louis-Delluc : Bernadette fut récompensé par un César du meilleur second-rôle féminin amplement mérité.

A l'instar des Bébel, Noiret et autres grandes gueules du cinéma français, elle s'installe, comme Annie Girardot, dans la mémoire collective des spectateurs, entre films populaires et oeuvres de grands auteurs, grands rôles et personnages secondaires qu'on aime affectueusement.

Bernadette Lafont PauletteRetraitée active

On la revoit ainsi chez Raoul Ruiz, aux côtés de Deneuve, dans Généalogies d'un crime, Pascal Bonitzer dans Rien sur Robert, Claude Zidi dans Les Ripoux 3... que de grands écarts. Elle retrouve le chemin du succès avec Prête-moi ta main, où de nouveau elle donne la réplique à une Charlotte Gainsbourg moins effrontée mais bien plus grande, se permet quelques jolies participations où son jeu fait souvent la différence dans une scène. Les spectateurs l'apprécient ainsi dans La première étoile, Le skylab, et surtout Paulette, film à petit budget qui devint millionnaire en début d'année. La tête haute, elle part ainsi dans nos têtes avec l'image d'une mamie rebelle, dealeuse et drôle.

Il restera à la voir dans Attila Marcel, de Sylvain Chomet. César d'honneur en 2003, prix spécial d'interprétation à Locarno en 1994 (Personne ne m'aime) elle était un peu à la marge du système tout en étant l'une de ses valeurs patrimoniales les plus sûres.

La fêlure et l'envie

On pourrait aussi pleurer la comédienne de théâtre, celle qui a joué du Copi, du Guitry, du Daudet, du Pagnol et même du Ruquier. Sa dernière prestation fut à l'Opéra Comique avec l'immense Michel Fau, dans Ciboulette, en mère Pingret. Toujours prête à des expériences novatrices, rajeunissantes. Elle a aussi écrit : La fiancée du cinéma, Mes enfants de la balle et Le roman de ma vie.

Née le 26 octobre 1938 à Nîmes, sa mère l'appelait Bernard parce qu'elle voulait un garçon. Après de la danse classique, elle avait commencé sans apprendre à jouer, tout en rêvant d'être comédienne, improvisant devant les caméras de jeunes cinéastes qui aimait sa fraîcheur, ses yeux splendidement tragiques et son humour. Pétillante et piquante, en rien calculatrice, toujours prête à servir de jeunes talents, à s'entourer de comédiens qui pouvaient être ses enfants et même petits-enfants, Bernadette Lafont était comme ces mamans qui couvent leurs progénitures : rassurante et protectrice. Effondrée par la disparition tragique de sa fille Pauline, il y a 25 ans, un 11 août.

lafont brialy le beau sergeLa fiancée idéale, la maman rêvée et au final une comédienne qui, sans artifices esthétiques, avait vieillit comme un grand vin. 120 films au compteur, ce n'est pas anodin. "Je n'ai jamais voulu être cataloguée, ni avoir d'étiquette" disait-elle.

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Filmographie en quelques photos sur notre Tumblr

[Hayao Miyazaki / Ghibli] Avec ses projets, le Studio Ghibli entretient ses légendes

Posté par vincy, le 25 juillet 2013

kaze tachinu
Deux films des Studios Ghibli, qui célèbrent leur 25e anniversaire, sortent en salles au Japon cette année. La semaine dernière, Hayao Miyazaki a ouvert le bal avec Kaze Tachinu (The Wind Rises). Et cet automne, Isao Takahata proposera Kaguya-hime no Monogatari (L'histoire de la princesse Kaguya).

Pour Miyazaki, Kaze Tachinu ne constitue en rien son dernier film. De son propre aveu dans des récentes interviews, ce n'est pas son oeuvre testamentaire, puisqu'il pense encore vivre un peu de temps... Certes on ne sait rien du prochain film du Maître, mais après tout Kaze Tachinu était au départ une simple suite à Porco Rosso!

Pour preuve de son activité, le Studio Ghibli est bien décidé à entretenir sa légende.

kiki la petite sorciereMême si le Studio n'en est pas le producteur, une version "en prises de vues réelles" de Kiki la petite sorcière est actuellement en tournage. Avec Totoro, Kiki et son chat sont les figurines et produits dérivés les plus vendus au Japon. Le film est réalisé par Takashi Shimizu et l'héroïne incarnée par Fuuka Koshiba. Il doit sortir au Japon au printemps prochain.

Ceci dit, le Studio est intéressé pour produire autre chose que des films animés, notamment des jeux vidéos et des livres, mais aussi des courts métrages. L'an dernier Ghibli a présenté son premier court en prises de vues réelles, A Giant God Warrior Appears In Tokyo, sorte de prequel de Nausicaa qui servait à promouvoir une exposition au Musée d'Art Contemporain de Tokyo. Certains évoquent déjà la possibilité d'un long métrage.

Et puis il y a aussi le prochain film du fils de Miyazaki, Goro, Hôjôki shiki d'après le célèbre roman de Yoshie Hotta.

miyazaki takahataEn attendant, le véritable événement est ailleurs. The Kingdom Of Dreams And Madness sera le premier documentaire sur le Studio Ghibli. Réalisé par Mami Sunada, il explore les coulisses de la société et suit la production des deux films de Miyazaki et Takahata. Au coeur de l'intrigue, trois monstres du cinéma japonais : les deux réalisateurs et le producteur Suzuki. Le film doit sortir dans les salles japonaises cet automne.

Hier : Le « Maître » au coeur d’une polémique politique
Demain : Visite du Musée Ghibli - 1/3

Venise 2013 : une sélection Orizzonti qui mise sur la découverte

Posté par vincy, le 25 juillet 2013

Si l'on veut voir des films sud-américains, asiatiques, et même français, c'est dans la sélection Orizzonti (l'équivalent d'Un certain regard) qu'il faut les chercher cette année. La 70e Mostra de Venise mise ici sur les nouveaux talents. Mais pas seulement.

Ainsi le Kazakh Serik Aprymov, primé à locarno en 2004 pour Okhotnik, cotoiera la productrice et styliste Agnès B. qui réalise son premier film (avec Sylvie Testud en vedette). Le monteur de Laurent Cantet, 9 ans après Les revenants, est de retour avec Eastern Boys. A l'autre bout du spectre, le film hype sera issu du clan Coppola :  la petite fille de Francis Ford et nièce de Sofia et Roman, Gia, réalise elle aussi son premier film. Orizzonti présentera aussi un film iranien de Shahram Mokri ou le 2e film réalisé par le producteur de Full Monty, Uberto Pasolini, Still Life. Le Japon, présent dans toutes les sélections, n'est pas absent avec le film de Shion Sono, remarqué avec ses précédents films à Deauville, Berlin et sélectionné en compétition à Venise il y a deux ans.

Un vaste panorama de la production mondiale, sans forcément de grandes stars. Mais c'est sans doute ici que peuvent se révéler les plus belles surprises...

La sélection complète des longs métrages :

Bauyr (Little Brother) - Serik Aprymov (Kazakhstan)

Il Terzo Tempo - Enrico Maria Artale (Italie)

Je m'appelle Hmmm... - Agnès B. (France)

Eastern Boys - Robin Campillo (France)

Palo Alto - Gia Coppola (USA)

Ruin - Amiel Courtin-Wilson, Michael Cody (Australie)

Mahi va Gorbeth (Fish & Cat) - Shahram Mokri (Iran)

Vi är Bäst (We are the Best!) - Lukas Moodyson (Suède)

Wolfskinder - Rick Ostermann (Allemagne)

La vida después - David Pablos (Mexique)

Algunas Chicas - Santiago Palavecino (Argentine)

Medeas - Andrea Pallaoro (USA/Italie)

Still Life - Uberto Pasolini (Royaume Uni)

La prima neve - Andrea Segre (Italie)

Jigoku de Naze Warui (Why don't you plau in hell?) - Sion Sono (Japon)

The Sacrement - Ti West (USA)

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Venise 2013 : Dolan, Franco, Miyazaki, Gilliam, Frears et Garrel en compétition
Venise 2013 : Albator, Gravity, Kim Ki-Duk et Amazonie hors-compétition
Venise 2013 : les Venice Days accueillent Hiam Abbass, Daniel Radcliffe et Bruce LaBruce
Venise 2013 : La Semaine de la Critique dévoile sa sélection

Venise 2013 : Albator, Gravity, Kim Ki-Duk et Amazonia hors-compétition

Posté par vincy, le 25 juillet 2013

Des docus, des dessins animés (y compris la version cinéma du culte Albator), le Lion d'or de l'an dernier (Kim Ki-duk), Miguel Gomes ou encore une docu-fiction spectaculaire sur l'Amazonie... Hors-compétition, il y en aura pour tous les goûts au 70e Festival de Venise. De Wang Bing (primé dans la sélection Orizzonti l'an dernier avec San Zimei) à Lee Sang-Il (Akunin il y a trois ans et Hula Girls il y a sept ans avaient récolté de nombreux prix), Venise a décidé de jouer la diversité, passant de la science-fiction au dopage dans le cyclisme, en déviant par le thriller du réalisateur de Crazy Joe, avec Tom Hardy dans le rôle principal de Locke.

Gravity - Alfonso Cuaron (USA) - film d'ouverture

Space Pirate Captain Harlock (Albator) - Shinji Aramaki (Japon) - animation

Summer 82 When Zappa Came to Sicily - Salvo Cuccia (Italie) - documentaire

Pine Ridge - Anna Eborn (Danemark)

The Armstrong Lie - Alex Gibney (USA) - documentaire

Redemption - Miguel Gomes (Portugal) - moyen métrage

Ukraine ne Bordel - Kitty Green (Australie)

Moebius - Kim Ki-duk (Corée du sud)

Locke - Steven Knight (Royaume Uni)

Yurusarezaru Mono (Unforgiven) - Lee Sang-il (Japon)

Wolf Creek 2 - Greg McLean (Australie)

Con Il Fiato Sospeso - Costanza Quatriglio (Italie)

Amazonia - Thierry Ragobert (France) - docu-fiction, film de clôture

Die Andere Heimat, Chronik einer Sehnsucht - Edgar Reitz (Allemagne)

O Sole Minnie (Gondole) - Paul Rudish, Aaron Springer, Clay Morrow (USA)

The Canyons - Paul Schrader (USA)

Che strano chiamarsi Federico : Scola raconta Fellini - Ettore Scola (Italie) - documentaire

La voce di Berlinguer - Mario Sesti, Teho Teardo (Italie)

Walesa, Man of Hope - Andrzej Wajda, Ewa Bridzka (Pologne) - documentaire

Feng Ai ('Til Madness do us apart) - Wang Bing (Hong Kong)

At Berkeley - Frederick Wiseman (USA)

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Venise 2013 : Dolan, Franco, Miyazaki, Gilliam, Frears et Garrel en compétition
Venise 2013 : une sélection Orizzonti qui mise sur la découverte
Venise 2013 : les Venice Days accueillent Hiam Abbass, Daniel Radcliffe et Bruce LaBruce
Venise 2013 : La Semaine de la Critique dévoile sa sélection

Venise 2013 : Dolan, Franco, Miyazaki, Gilliam, Frears et Garrel en compétition

Posté par vincy, le 25 juillet 2013

Cette 70e compétition vénitienne est un choc : un seul film français, deux films asiatiques et une énorme présence nord-américaine et anglaise. Rien d'Amérique du Sud, d'Europe de l'Est ou du Nord. Et à peine trois italiens. Voilà pour la surprise. On peut se féliciter de voir deux documentaires et un film d'animation (le Miyazaki tout de même), des grands noms comme Frears et Gilliam, et la nouvelle génération (Dolan, Franco, Reichardt...).
Mais aucun Steve McQueen, ni de Bong Joon-ho, ni de Paul Greengrass... Quant à Kim Ki-duk, pourtant Lion d'or l'an dernier, est hors compétition. Et côté français, c'est l'hécatombe : le Breillat a été refusé par tous les festivals. Et seul Garrel, habitué du lido, est présent.

Toujours est-il que la compétition sera une succession de stars sur le tapis rouge  : Scarlett Johansson, Nicolas Cage, Zac Efron, Jesse Eisenberg, Lee Kang-sheng, Judi Dench, Christoph Waltz et Matt Damon...

Le festival aura lieu du 28 août au 7 septembre. Le jury est présidé par Bernardo Bertolucci.

Les films en compétition

Es-Stouh (Les terrasses) - Merzak Allouache (Algérie)

L'intrépide - Gianni Amelio (Italie)

Miss Violence - Alexandre Avranas (Grèce)

Tracks - John Curran (Royaume Uni)

Via Castellana Bandiera - Emma Dante (Italie)

Tom à la Ferme - Xavier Dolan (Canada)

Child of God - James Franco (USA)

Philomena - Stephen Frears (Royaume Uni)

La Jalousie - Philippe Garrel (France)

The Zero Theorem - Terry Gilliam (USA)

Ana Arabia - Amos Gitaï (Israël)

Under the Skin - Jonathan Glazer (Royaume Uni)

Joe - David Gordon Green (USA)

Die Frau des Polizisten (La femme de l'officier de police) - Philip Gröning (Allemagne)

Parkland - Peter Landesman (USA)

Kaze Tachinu (The Wind Rises) - Hayao Miyazaki (Japon) - animation

The Unknown Known : The Life and Times of Donald Rumsfeld - Erros Morris (USA) - documentaire

Night Moves - Kelly Reichardt (USA)

Sagro Gra - Gianfranco Risi (Italie) - documentaire

Jiaoyou (Stray Dogs) - Tsai Ming-Liang (Taiwan)

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Venise 2013 : une sélection Orizzonti qui mise sur la découverte
Venise 2013 : Albator, Gravity, Kim Ki-Duk et Amazonie hors-compétition
Venise 2013 : les Venice Days accueillent Hiam Abbass, Daniel Radcliffe et Bruce LaBruce
Venise 2013 : La Semaine de la Critique dévoile sa sélection

Venise 2013 : les Venice Days accueillent Hiam Abbass, Daniel Radcliffe et Bruce LaBruce

Posté par vincy, le 25 juillet 2013

Drôle de casting pour les Venice Days : Harry Potter en la présence de Daniel Radcliffe chez John Krokidas et le canadien Bruce LaBruce, sulfureux cinéaste souvent censuré. Et au milieu de tout ça la divine Hiam Abbass, réalisatrice d'un film sélectionné, mais aussi actrice principale de Cherien Baier.

Les films sélectionnés :

[Women's Tale] Le donne della vucciria - Hiam Abbass (Italie)
Bethlehem - Yuval Adler (Israël)
May in the Summer - Cherien Dabis (USA/Jordanie)
La belle vie - Jean Denizot (France)
[Women's Tale] The Door - Ava Duvernay (Italie)
La mia classe - Daniele Gaglianone (Italie)
Khawana (Traitors) - Sean Gulette (Maroc)
Koksuz (Nobody's Home) - Deniz Akçay Kariksiz (Turquie)
Kill your darlings - John Krokidas (USA)
Gerontophilia - Bruce LaBruce (USA)
Alienation - Milko Lazarov (Bulgarie)
Rigor Mortis - Juno Mak (Hong Kong)
Siddharth - Richie Mehta (Inde)

et aussi :
L'arbitro - Paolo Zucca (Italie) - film de pré-ouverture
Julia - J. Jackie Baier (Allemagne) - séance spéciale
Venezia Salva - Serena Nono (Italie) - séance spéciale
Taratuto - Juan Taratuto (Argentine)- séance spéciale
Tres Bodas de mas - Javier Ruiz Caldera (Espagne) - film de clôture

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Venise 2013 : Dolan, Franco, Miyazaki, Gilliam, Frears et Garrel en compétition
Venise 2013 : Albator, Gravity, Kim Ki-Duk et Amazonie hors-compétition
Venise 2013 : une sélection Orizzonti qui mise sur la découverte
Venise 2013 : La Semaine de la Critique dévoile sa sélection