Pierre Niney chez Yann Gozlan et Jérôme Salle

Posté par cynthia, le 9 avril 2014

Prix Patrick Dewaere cette année, Pierre Niney, en pleine tournée promotionnelle de Yves Saint Laurent, s'est enfin choisi un nouveau projet cinématographique. On savit depuis un mois qu'il jouerait dans un thriller de Yann Gozlan (Captifs), avec Ana Girardot, L'homme de paille.

Il enchaînera ensuite, selon l'entretien qu'il a accordé à Allociné, avec L'Odyssée, le nouveau film de Jérôme Salle, biopic sur le commandant Jacques-Yves Cousteau, vraisemblablement aux côtés de Romain Duris. Jérôme Salle est le réalisateur de Anthony Zimmer, des deux Largo Winch et de Zulu.

Le film  "se tournera aux quatre coins du monde : en Antarctique, au Canada, en Afrique du Sud..." L'acteur est resté tout de même très évasif concernant le projet: "je ne sais pas à quel point j'ai le droit de révéler l'histoire du projet mais ça promet d'être un beau film d'aventures. Il va falloir prendre son mal en patience avant d'en avoir le cœur net."

Pierre Niney joue actuellement dans Un chapeau de paille en Italie à la Comédie-Française.

ÉCU 2014: focus sur la sélection du futur

Posté par emeline, le 9 avril 2014

Le 6 avril, le Festival ÉCU du cinéma indépendant européen a dévoilé le palmarès des meilleurs films diffusés le week-end dernier. La sélection de cette 9e édition s'est révélée riche en surprises, et ce dans chacune des 12 catégories.

Parmi les 85 films diffusés, une tendance se dégage : celle des films futuristes. De Blade Runner (1982) à Her (2014), difficile d'ignorer le potentiel d'un scénario où se mêlent technologie et philosophie. Le film futuriste peut, de plus, revêtir plusieurs formes, celle du blockbuster de science-fiction (Alien, Jurassic Park) comme celle de la dystopie (Bienvenue à Gattaca ou le récent Divergente).

Voici notre sélection des courts-métrages futuristes du Festival :

- Otto Floss: Freelance Watcher, de Arturo Bandinelli et Gevi Dimitrakopoulou. Le court-métrage se veut l'esquisse d'une société où l'individu est invisible à moins d'être vu par quelqu'un d'autre, autrement dit le watcher. C'est le métier d'Otto Floss, observer les gens et les écouter sans leur parler. Pour échapper à la banalité de son quotidien, il essaye de comprendre la déconnexion profonde de chaque être qu'il côtoie et dans sa propre vie. Cette réalité, pas si alternative, renvoie à la nôtre, à l'ère des selfies et réseaux sociaux en tous genres qui répondent à un profond besoin d'identification. Les nuances de gris, l'allure fantomatique des protagonistes, soulignent la nature de ces identités, qui n'existent que par le regard de l'autre.

- The Ballad of Bloom, de Dan Herlihy. On a en déjà parlé, mais ce court-métrage n'en demeure pas moins étonnant autant sur le fond que sur la forme. En filant la métaphore de la connexion (mentale et physique), le réalisateur a voulu démontrer le caractère inexplicable des liens qui nous unissent. L'univers coloré de The Ballad of Bloom se modifie au fur et à mesure que le personnage animé reprend « corps » et rencontre l'Autre. Une façon élégante et poétique d'analyser le phénomène de l'alchimie.

- Distance, de Aimee Long. En 2038, la surface de la Terre sera entièrement polluée, rendant difficile la circulation entre les pays. On n'économise pas de l'argent mais des kilomètres, pour des vacances au soleil ou retrouver des proches après des années d'éloignement forcé. Dans ce court-métrage, un père sacrifie les kilomètres destinés à rejoindre sa fille aux îles Canaries pour financer l'opération de celle-ci, après un tremblement de terre. Déprimant, mais clairvoyant.

- Jiminy, de Arthur Molard (prix du jiminymeilleur réalisateur) Si vous avez vu Her, le nouveau film de Spike Jonze, en voici la version gore. En 2002, des scientifiques de l'université de New York ont intégré dans le cerveau d'un rat une puce électronique capable de recevoir directement des signaux, de sorte qu'ils pouvaient contrôler les mouvements du rongeur au moyen de mécanisme de direction.

Le court-métrage s'inspire de ce fait d'actualité en remplaçant la puce par un criquet (« Jiminy », la bonne conscience de Pinocchio). Dans un futur proche, les personnages qui n'ont pas de criquet développent le syndrome de Buridan, ou l'incapacité à choisir entre deux éléments. Glauque et puissant, Jiminy invite à réfléchir sur nos rapports avec la technologie, et particulièrement les enjeux d'une technologie qui, servant de guide à l'aveugle (en mode « automatique », les personnages ont les yeux fermés), fait de la dictature un mode d'existence.

BIFFF 2014 : rendez-vous à Bruxelles jusqu’au 20 avril

Posté par kristofy, le 9 avril 2014

bifff2014Le BIFFF (Bruxelles International Fantastic Film Festival) s'attache chaque année à proposer la cartographie la plus complète de tout ce que le genre fantastique peut proposer, avec à la fois du gore sanguinolent, de l'étrange effrayant, du thriller musclé et même quelques comédies. Cette année, le Festival proposera 100 longs-métrages dont 28 premières œuvres, près d'une quarantaine de films en avant-première internationale ou européenne et 9 films en avant-première mondiale. Soit 130 films en tout, à découvrir entre le 9 et le 20 avril.

Venir au BIFFF, c'est aussi goûter à la chaleureuse ambiance d'un festival unique au monde : les projections sont animées d'une bonne humeur communicative (les commentaires "La porte !", "N'y vas pas !",  "Derrière toi !", "Aaaahh !"... fusent pendant les séances), chaque personnalité participe à une session de questions-réponses avec le public, et diverses animations sont organisées comme le Bal des vampires ou le concours de body-painting.

Les invités...

Plus d'une trentaine de personnalités de tous les horizons sont attendues. Pour l'anniversaire des 40 ans des productions Troma, Lloyd Kaufman viendra présenter sa dernière réalisation Return to Nuke 'em High, volume 1. Terry Gilliam fera découvrir The Zero Theorem, l'iconoclaste Bobcat Goldthwait présentera Willow Creek, Alexandre Bustillo et Julien Maury feront peur avec Aux yeux des vivants, Alex de la Iglesia et son actrice Carolina Bang seront là pour Les sorcières de Zugarramurdi, Jean-Pierre Jeunet se livrera lors d'une master-class...

Les films les plus attendus...

Il y aura en avant-première mondiale le film Let us prey de Brian O'Malley (avec Liam Cunningham et Pollyanna McIntosh), les films Haunter de Vincenzo Natali, Yellow de Nick Cassavetes, Ablations de Arnold De Parscau... Egalement beaucoup de films asiatiques : Young Detective Dee-Rise of the sea dragon de Tsui Hark, Out of Inferno 3D de Danny & Oxide Pang, L'Honneur du Dragon 2 de de Prachya Pinkaew avec Tony Jaa, Killers de Kimo Stamboel & Timo Tjahjanto, The Raid 2-Berandal de Gareth Evans, et aussi The Apostles de Joe Chien en avant-première mondiale. Pour la clôture, il y aura par ailleurs Police Story 2013 (avec Jackie Chan) et Ennemy de Denis Villeneuve (avec Jake Gyllenhaal et Mélanie Laurent).

...mais aussi des films dont on s'est déjà fait l'écho :

Bruxelles découvrira certains films qui viennent tout juste de sortir en France comme Wrong Cops de Quentin Dupieux, Real de Kiyoshi Kurosawa, le dyptique Goal of the dead de Benjamin Rocher & Thierry Poiraud, le film d'animation Albator en 3D. Le BIFFF programme aussi quelques films qui ont déjà été sélectionnés dans d'autres festivals comme par exemple : Moebius de Kim Ki-duk (Venise), Shield of straw de Takashi Miike (Cannes), Monsoon Shootout de Amit Kumar (Cannes), Ugly de Anurag Kashyap (Cannes), The necessary death of Charlie Countryman avec Shia LaBeouf  (Berlin 2013), All cheerleaders die de Lucky McKee & Chris Sivertson (Toronto, Sitges)...

Et pour vous mettre le sang à la bouche, le BIFFF a rassemblé 47 extraits de nouveaux films dans une bande-annonce de 3 minutes :


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Brussels International Fantastic Film Festival
du 9 au 20 avril
Informations et réservations sur le site du Festival