Cannes 2014 : Rebecca Zlotowski, double présidente pour la Semaine de la Critique

Posté par MpM, le 15 avril 2014

RebeccaZlotowskiLa réalisatrice française Rebecca Zlotowski a déjà une belle histoire avec le Festival de Cannes : révélée par la Semaine de la Critique en 2010 avec son premier long métrage Belle épine (qui remporte le prix du Syndicat français de la Critique du meilleur premier film), puis sélectionnée en section Un Certain regard en 2013 avec Grand Central, elle reviendra cette année sur la croisette en tant que présidente.

Et pas n'importe laquelle : la double présidente de deux jurys "tournés vers l’avenir" chargés de juger les courts et les longs métrages en compétition dans cette 53e Semaine de la critique.

Le jury découverte Sony CineAlta, également composé de Tine Fischer (directrice de CPH:DOX au Danemark), Abi Sakamoto (responsable cinéma de l’Institut français du Japon), Benny Drechsel (producteur pour Rohfilm en Allemagne) et Pablo Giorgelli (réalisateur argentin), distinguera l'un des dix courts métrages sélectionnés.

Le jury révélation France 4 réunira quatre jeunes talents critiques venus du monde entier (Louise Riousse pour la France, Sergio Huidobro pour le Mexique, Andrei Rus pour la Roumanie et Guido Segal pour l'Argentine). Il sera chargé de récompenser le meilleur long métrage de la compétition.

Sans mauvais esprit aucun, on ne peut s'empêcher de remarquer qu'il s'agit de la troisième réalisatrice (après Jane Campion et Andrea Arnold) à être appelée à des fonctions de présidente pour cette édition 2014 du Festival de Cannes. Le début d'une nouvelle ère ?

Fatih Akin ne viendra pas à Cannes

Posté par vincy, le 15 avril 2014

fatih akin cannes 2007Le distributeur Pyramide vient d'annoncer que le réalisateur allemand Fatih Akin ne souhaitait pas participer au Festival de Cannes avec son dernier film The Cut, "pour des raisons personnelles". Sans plus de précisions.

The Cut, avec Tahar Rahim, George Georgiou et Akin Gazi, est un film muet qui croise Chaplin et un Western à la Sergio Leone. Ce film annoncé comme philosophique suit un père de famille dans son tour du monde, à la recherche de ses enfants disparus lors de la première guerre mondiale.

On peut imaginer que le réalisateur veuille aller à Venise à la fin de l'été. The Cut est le dernier épisode d'une trilogie - L'amour, La mort, Le mal - commencée en 2004 avec Head On, Ours d'or à Berlin et prolongée en 2007 avec De l'autre côté, prix du scénario à Cannes. A chaque épisode son festival?

Outre De l'autre côté, Akin avait aussi présenté hors compétition à Cannes ses documentaires Crossing the Bridge : The Sound of Istanbul en 2005 et Polluting Paradise en 2012.

BIFFF 2014 : Goal of the Dead par Benjamin Rocher

Posté par kristofy, le 15 avril 2014

goal of the deadL'équipe de football de l’Olympique de Paris va disputer un match contre l'équipe du village de Capelongue... mais une infection semblable à la rage va se propager, et transformer les spectateurs du stade et certains joueurs en créatures ultra-violentes et contagieuses !

Pour Samuel (ancienne gloire de Paris originaire de Capelongue), Idriss (joueur vedette de Paris), Coubert (l’entraîneur), Solène (une journaliste), Cléo (une adolescente du village) et les autres, c’est l’heure de l’affrontement le plus important de leur vie : le foot est un sport collectif, pas la survie...

Le film Goal of the dead est déjà sorti en salle, mais uniquement à Paris, dans une salle, avec une séance hebdomadaire entre le 27 février et le 27 mars. Il s'agit d'un diptyque co-réalisé par Benjamin Rocher et Thierry Poiraud, chacun dirigeant son propre film de 70 minutes, et les deux volets ("première mi-temps",  "seconde mi-temps") forment donc un film de 2h20. L'équipe accompagne le film à chaque séance événementielle pour y rencontrer les spectateurs.

A noter déjà les prochaines projections : 17 avril à Angoulême, 22 et 29 avril à Paris, 21 avril à Lyon, 25 avril à Nice, 29 avril à Dijon, 2 mai à Avignon, 6 mai à Strasbourg, 13 mai à L’Isle Adam, 23 mai à Bordeaux, 28 mai à Nantes, 30 mai à Audincourt.

Goal of the dead, qui oppose donc footeux et zombies (enragés), était programmé au BIFFF le même jour que la zombie parade, avec quelques zombies présents dans la salle et le réalisateur Benjamin Rocher pour en parler à la fin :

Les projections au cinéma

Benjamin Rocher"Une sélection au BIFFF, c'est la coupe du monde des projections festives, c'est l'ambiance dont on rêvait. J'étais à chacune des projections de Paris avec une partie de l'équipe, il y en a eu pendant 5 semaines puis il y en aura dans d'autres villes en plus, et d'autres pays comme le Japon qui sont déjà à fond.

La chronologie des sorties fait que le film sera disponible en dvd au moment de la coupe du monde de football justement, on compte aussi sur ça pour que le film circule bien. Goal of the dead c'est un film d'exploitation, on veut qu'il soit vu par un maximum de gens au bon moment, on ne vise pas un Oscar."

Le making-of du film

goal of the dead"Je suis à l'origine du projet comme producteur. L'idée première était d'en faire une série télé mais on n'a pas eu le budget adéquat ni le débouché, le côté violence gore ça ne passe pas à 20h50. Il y avait beaucoup de personnages et leurs histoires, et le scénario a été retravaillé pour le film. Certaines choses ont été laissées de côté, comme par exemple l'idée d'une équipe de foot minime avec des enfants de 8 ans qui allaient être aussi infectés, qui comme les autres allaient tuer ou qu'il fallait tuer.

J'avais déjà fait un film de zombie avec La Horde (revoir une discussion en compagnie de Yannick Dahan ici), je ne voulais pas spécialement refaire un film de zombies en fait, mais c'est trop fun. Comme un match de foot avec ses deux mi-temps, le film est donc en deux parties réalisées par deux réalisateurs, moi et Thierry Poiraud."

Le film en 2 parties

goal of the dead"Ce que j'aime dans les films fantastiques, c'est la mise en place, j'adore les débuts des films de John Carpenter par exemple. La deuxième mi-temps c'est beaucoup d'action et de combats, dans la première mi-temps, qui est la mienne, il y a ce côté délicat de mise en place de l'ambiance horreur+comédie avec les personnages à présenter. Faire un film avec deux réalisateurs comme on l'a fait c'est autant une richesse qu'un piège, il ne fallait pas trop de différences de style. Il y en a un peu en fonction de ce que telle ou telle séquence impliquait en terme de mise en scène, dans ma partie il y a des zooms et dans celle de Thierry Poiraud il y a des ralentis.

Thierry était aux répétitions de mon film et j'étais aux répétitions du sien. On était chacun au service d'un projet plus grand que notre film.On a tourné 8 semaines pour les deux films, c'était en mars 2013 avec un climat pourri et froid, il y a eu de la neige sur le stade ce qui nous a fait perdre quelques jours de tournages

. On n'avait clairement pas le budget de World War Z, il a fallu trouver des astuces. Il y a eu un entraînement football pour les acteurs, mais aussi un peu de doublure jambes et 1 ou 2 ballon en images de synthèse, mais chut. On peut dire que c'est autant un hommage au cinéma américain des années 80 qu'à certaines comédies françaises potache de l'époque, c'est une comédie horrifique."

L’affiche du 67e Festival de Cannes enfin dévoilée

Posté par vincy, le 15 avril 2014

poster 67e festival de cannesAvec un peu de retard par rapport aux années précédentes, le 67e Festival de Cannes a enfin révélé son affiche.

Hervé Chigioni et son graphiste Gilles Frappier l'ont conçue et réalisée à partir d’un photogramme tiré de Huit et demi de Federico Fellini, qui fut présenté en Sélection officielle en 1963.

Le communiqué du festival explique : "Avec Marcello Mastroianni et Federico Fellini, c’est un cinéma libre et ouvert au monde que l’on célèbre, c’est redire l’importance artistique du cinéma italien et européen à travers l’une de ses figures les plus solaires."

"Avec ses films, Marcello Mastroianni continue d’incarner ce que le cinéma a de plus innovant, anticonformiste et poétique. En découvrant l’affiche, Chiara Mastroianni, fille de l’acteur, a glissé ces quelques mots : « Je suis très fière et très touchée que Cannes, avec son affiche, ait fait le choix de rendre hommage à mon père. Je la trouve très belle et très moderne. Et je le trouve très beau et très moderne : une douce ironie et la classe du détachement. Tellement lui, quoi ! »" précise le communiqué.

affiche cannes 2014