10 films français qui pourraient créer la surprise cette année

Posté par kristofy, le 21 mars 2015

Le cinéma français est depuis quelques années porté par quelques films qui sont des succès immenses au box-office presque chaque année comme Bienvenue chez les Ch'tis, Intouchables, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, et désormais La famille Bélier avec 7 millions de spectateurs, sans compter les films de Luc Besson champions à l’international comme Taken 2, Lucy, et Taken 3 sur la même voie. En 2014 le film le plus rentable (nombre de spectateurs/budget) a été la comédie Babysitting : la suite se tourne déjà en ce moment au Brésil avec la même équipe (moins Gérard Jugnot, mais avec Christian Claivier) pour une date de sortie calée pour le 2 décembre.

Cette année 2015 sera ponctuée de rendez-vous réguliers entre comédies et drames de cinéastes déjà bien connus, pour en citer une quinzaine : Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud (le 25 février), Erran de Jacques Audiard, La tête haute d'Emmanuelle Bercot, Nos futurs de Rémi Bezançon, La Belle saison de Catherine Corsini, Nos Arcadies d'Arnaud Desplechin, L'ombre des femmes de Philippe Garrel, Une histoire de fou de Robert Guédiguian, Le Journal d'une femme de chambre de Benoît Jacquot (1er avril), Jamais de la vie de Pierre Jolivet (8 avril), Floride de Philippe Le Guay, Mon roi de Maïwenn, The Valley of love de Guillaume Nicloux, Belles familles de Jean-Paul Rappeneau (13 mai), La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Joann Sfar (22 avril)…

Cette bonne santé du cinéma français est à relativiser avec une baisse du nombre de films produits et aussi une baisse du devis moyen (en recul au niveau de 2010), et surtout des difficultés croissantes de distribution avec toujours des sorties en salles hebdomadaires toujours encombrées et la baisse du marché dvd/bluray.

Comme d’habitude, il y aura une grande disparité entre les gros films qui occuperont plus de 500 écrans pendant plusieurs semaines, et ceux qui seront vus dans moins d’une cinquantaine de villes et qui ne resteront à l’affiche que quelques jours avant d’être remplacés par une autre nouveauté…

C'est pourquoi nous vous proposons d'ores et déjà une sélection de 10 films français à attendre cette année 2015, en espérant la plus large exposition en salles possible pour eux. Il s’agit de premiers (ou seconds) long-métrages fragiles pour la plupart, avec souvent des acteurs qui ne sont pas forcément tête d’affiche bankable. On espère y voir d’aussi beaux films que Les combattants ou Party Girl, d’ailleurs certains seront à découvrir à Cannes… :

Les Ogres, réalisé par Léa Fehner : Son premier film Qu'un seul tienne et les autres suivront avait été à Venise avant de recevoir le prix Louis Delluc du meilleur premier film en 2009. Voici enfin son second film, avec Adèle Haenel, Marc Barbé et Lola Dueñas. On y verra les aventures d’une troupe théâtrale itinérante, inspirée en partie par celle fondé par le père de Léa Fehner.

Evolution, réalisé par Lucile Hadzihalilovic : Cela fait dix ans que l’on attend de revoir ses images dans un cinéma depuis Innocence. Elle a choisi d’ailleurs des actrices que l’on voudrait aussi revoir plus souvent : Julie-Marie Parmentier et Roxane Duran. On découvrira un village en bord de mer où le seul centre d'activité est l'hôpital. Là, tous les garçons du village font l'objet d'étranges expérimentations médicales qui cherchent à renverser les étapes de l'évolution...

Bang Gang, réalisé par Éva Husson : Premier long-métrage, après avoir été remarquée au Festival du moyen-métrage de Brive en 2013 avec Those For Whom It’s Always Complicated et la romance perturbée d’un trio dans le désert. Il sera question de découvertes adolescentes à Biarritz où la bombe du lycée, 16 ans, pour attirer l’attention d’un garçon va lancer un jeu collectif où bientôt tout les élèves vont découvrir, tester et repousser les limites de leur sexualité. Au milieu des scandales, des amours et de l'écroulement de leur système de valeurs, chacun gère cette période intense de manière radicalement différente. Au casting on retrouve la belle débutante Marilyn Lima, la jeune Daisy Broom (qui a grandi depuis Tel père, telle fille avec Vincent Elbaz) et Finnegan Oldfield (révélé par le court Ce n’est pas un film de cow-boys et qui depuis enchaine les tournages).

Demain, réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion : Un documentaire filmé dans plusieurs pays (la France et l'île de la Réunion, le Danemark, la Finlande, l'Inde, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Suisse, la Suède et l'Islande…) alors que l’humanité est menacée par l’effondrement des écosystèmes, pour découvrir des expériences les plus abouties dans tous les domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie...) pour inspirer d’autres personnes pour le futur. Le film abordera les problématiques  de se nourrir, la transition énergétique, la monnaie, l’éducation… Une thématique écologiste qui est déjà soutenue par le public puisque une collecte de crowfunding a déjà apporté plus de 400 000 euros de soutien à la production du film.

Après la bataille, réalisé par Simon Leclère : Premier long-métrage prévu pour juin 2015 qui réunit deux des plus prometteuses révélations : Paul Bartel (vu dans Les geants, et nominé en 2014 pour le César du meilleur espoir masculin pour Les petits-princes) et Solène Rigot (vue dans 17 filles, et en 2014 dans les films Lulu femme nue, Tonnerre, La belle vie, et qui aurait mérité cette année un César du meilleur espoir féminin si le formidable Puppy Love déjà sorti en Belgique était aussi sorti en France…). Le jeune Pavel 18 ans travaille chez l'industriel local d’un village des bords de Loire, comme son père et son grand-père avant lui. Il en est convaincu qu’il épousera un jour Anja, son amie d'enfance, sa presque-soeur. Mais simultanément, il perd son travail à l'usine et voit Anja qui rêve d'émancipation s'éloigner peu à peu. Pavel va préférer s’effacer tout en s’impliquant dans une lutte sociale à l’usine…

L'Année prochaine, réalisé par Vania Leturcq : Un premier film dont la sortie est prévue pour le 24 juin, mais il a déjà été remarqué au Festivals de de Namur, à celui de Angers, et récompensé à Montréal. Clotilde rêve de quitter son village de province, et entraîne son amie de toujours, Aude. Leur amitié fusionnelle se fissurera dans Paris… Les deux héroïnes  Constance Rousseau (découverte dans Tout est pardonné) et Jena Thiam (passé de la série Les revenants à Claude Lelouch et Cédric Kahn) sont entourées de Kévin Azaïs (Les combattants), Julien Boisselier et Anouk Grinberg.

Love, réalisé par Gaspar Noé : Enter the Void en 2007 avait été un évènement resté plutôt confidentiel avec trop peu de spectateurs en salles. Love "célébrera le sexe de manière joyeuse, et donnera aux garçons la gaule et aux filles, l'envie de pleurer" avec l’histoire d'un garçon, d'une fille et d'une autre fille… Soit un excitant mélodrame sexuel attendu au prochain Festival de Cannes.

Antigang (The Squad), réalisé par Benjamin Rocher : Il a co-réalisé les films de genre la Horde et Goal of the dead, cette fois c’est seul derrière la caméra pour redonner ses lettres d’or au film policier. Il s’agit d’une relecture du polar anglais The Sweeney avec Ray Winstone où des flics ont des méthodes hors du cadre de la loi. Le héros sera Jean Reno, avec Alban Lenoir, Caterina Murino et Thierry Neuvic : sortie prévue le 19 août.

Maryland, réalisé par Alice Winocour : Après Augustine (Semaine de la critique Cannes en 2012), pour son second film elle réunit Matthias Schoenaerts, Diane Kruger et Paul Hamy. C’est l’histoire d’un ancien soldat souffrant d'un syndrome de stress post-traumatique et qui se retrouve chargé de la protection de la femme et de l'enfant d'un riche homme d'affaires libanais durant son absence...

La fille du patron, réalisé par Olivier Loustau : Premier film d’un acteur que l’on a pu voir dans différents seconds-rôles, cette fois il sera à la fois derrière la caméra comme réalisateur et co-scénariste et aussi devant dans un rôle principal. Avec lui il y aura Christa Théret et Florence Thomassin, et dans des seconds-rôles Lola Dueñas, Patrick Descamps, Stéphane Rideau, Vincent Martinez, Moussa Maaskri. Un chef d'atelier dans une usine textile est choisi comme ‘cobaye’ pour une jeune femme de 25 ans venue réaliser une étude ergonomique dans l'entreprise de son père, sous couvert d'anonymat. La fille du patron va tomber sous le charme de cet ouvrier discret amateur de rugby qui semble rêver d'une autre vie. Un soir, ils s'échappent tous les deux à moto…

Abdellatif Kechiche condamné à verser 180K€ à MK2

Posté par vincy, le 20 mars 2015

kechiche cannes 2013Avouons-le, avec les polémiques sur les conditions de travail sur La Vie d'Adèle, Palme d'or au Festival de Cannes en 2013, on avait oublié que le réalisateur Abdellatif Kechiche était en litige contre MK2, distributeur et producteur de son film Vénus noire.

Selon le site BFMTV.com, la justice a condamné le réalisateur à verser 180 000 euros à MK2, jugeant qu'il n'avait pas respecté ses engagements envers le producteur. Abdellatif Kechiche s'était engagé "à proposer en exclusivité à la société MK2 (...) ses trois prochains films dont Vénus noire, en cours de réalisation", contre une rémunération de 270 000 euros. Le Tribunal de grand instance de Paris considère que "MK2 a subit un préjudice et le défendeur devra l'indemniser en remboursant la somme de 180 000 euros (soit la somme totale payée par MK2, de 270 000 euros, déduction de la part de 90 000 euros, affectée au film Vénus noire), au titre des deuxième et troisième projets de films."

Le cinéaste réclamait de son côté 6,5 millions d'euros "en réparation du préjudice matériel, artistique et professionnel", a été débouté de ses demandes, considérées comme "infondées" et "irrecevables". Il estimait notamment que lorsqu'il était en contrat avec MK2, la pression exercée par la société l'avait empêché de travailler durant quatre ans.

Infidélité

Dans sa décision, rendue le 16 janvier et mise en ligne sur le site BFMTV.com, le tribunal en a jugé autrement et a estimé que le réalisateur avait "commis des manquements à ses obligations" dans le contrat le liant à la société MK2.

Selon les juges, le réalisateur "n'a pas respecté le droit de premier regard qu'il avait accordé à MK2 et n'a proposé à MK2 qu'un seul synopsis", Le Ministre, refusé par MK2. Il a en outre proposé, "sans l'évoquer préalablement avec MK2, de nouveaux projets de films à d'autres producteurs", selon le jugement, qui cite La petite Reine et Quat'sous films.

"Il a également réalisé La vie d'Adèle sans que le synopsis du film n'ait été proposé à MK2, en violation flagrante du texte et de l'esprit du contrat". Le film a finalement été produit par Wild Bunch et Quat'sous films, a remporté la Palme d'or à Cannes en 2013.

Divorce

Après la sortie du film Vénus noire, "les relations entre le cinéaste et le producteur se sont dégradées", note le jugement, évoquant "un désaccord notamment sur sa durée". Le film avait été un fiasco financier, ne séduisant que 220000 spectateurs lors de sa sortie, pour un budget de 12,7 millions d'euros.

Joint par l'AFP, l'avocat d'Abdellatif Kechiche, Me Guillaume Le Lu, a indiqué que "plusieurs synopsis (avaient) été proposés par M. Kechiche à MK2" et qu'ils n'avaient "pas été jugés recevables". "Après Vénus noire, MK2 n'avait en réalité aucune envie de faire un autre film avec M. Kechiche", a-t-il affirmé.

Le cinéaste peut faire appel de la décision. Son prochain film, La blessure, co-écrit avec François Bégaudeau, et interprété par Gérard Depardieu, est produit par Orange Studios.

Pierre Niney dans la peau de Romain Gary

Posté par vincy, le 19 mars 2015

Un César du meilleur acteur et le Prix Patrick-Dewaere à 26 ans, une démission fracassante de la Comédie-Française, et à l'affiche du thriller Un homme idéal, en salles depuis hier: Pierre Niney a vécu un hiver mouvementé. L'acteur a confirmé qu'il allait tourner l'adaptation de La Promesse de l'aube, le roman autobiographique de Romain Gary, qu'il incarnera. A ses côtés, Audrey Tautou interprétera la mère de l'écrivain, Mina Owczynska, russe d'origine juive.

Le tournage de ce film produit par Vendôme Production (Les femmes du 6e étage, Les saveurs du Palais, La Famille Bélier) est prévu pour septembre.

L'écrivain Romain Gary (1914-1980), deux fois Prix Goncourt (en 1956 pour Les racines du ciel et 1975, sous le pseudonyme d'Emile Ajar, pour La vie devant soi), diplomate, Résistant (deux fois Croix de Guerre) a publié une trentaine de romans.

Il est surtout connu pour la mystification littéraire qui le conduisit à signer plusieurs romans sous le nom d’Émile Ajar en les faisant passer pour l'œuvre d'un auteur différent. Ce n'est qu'après sa mort que le public apprit que lui et Ajar étaient une seule et même personne.

Gary est aussi un homme de cinéma, et pas seulement parce qu'il fut marié avec l'actrice Jean Seberg. Plusieurs de ses romans furent adaptés : Les racines du ciel (John Huston), L'homme qui comprend les femmes (Nunnally Johnson), La vie devant Soi (Moshé Mizrahi, Oscar du meilleur film en langue étrangère), Clair de femme (Costa-Gavras), Gros câlin (Jean-Pierre Rawson), ... Il a également réalisé deux films : Les oiseaux vont mourir au Pérou (1968) et Police Magnum (1971).

La promesse de l'aube avait déjà été adapté, par Jules Dassin en 1970, avec Melina Mercouri dans le rôle de la mère et Assi dayan dans celui de Romain âgé d'une vingtaine d'années. Dans le livre, Romain Gary raconte son enfance et sa jeunesse, depuis ses premières années passées à Vilnius (en Lituanie, successivement occupée par les russes et les polonais), et l'exode, avec sa mère, vers le sud de la France, avant que le jeune homme se s'engage dans l'aviation de la France libre pour combattre les Allemands.D

Le Pont des Espions, le prochain Spielberg, en salles le 28 octobre

Posté par vincy, le 18 mars 2015

tom hanks steven spielberg le pont des espions

Près d'un an après son lancement en production (lire notre actualité du 26 avril 2014), le prochain film de Steven Spielberg a enfin un titre. Le Pont des Espions (Bridge of Spies) sortira le 28 octobre dans les salles françaises (et le 16 octobre aux Etats-Unis).

Scénarisé par Matt Charman, Ethan Coen et Joel Coen, le film est interprété par Tom Hanks. C'est la quatrième collaboration entre l'acteur et le réalisateur.

La Fox a également révélé le synopsis officiel. Il s'agit de l’histoire de James Donovan (Tom Hanks), un avocat de Brooklyn qui se retrouve plongé au cœur de la guerre froide lorsque la CIA l’envoie accomplir une mission presque impossible : négocier la libération du pilote d’un avion espion américain U-2 qui a été capturé. Les scénaristes  ont intégré cet épisode de la vie de Donovan à une histoire inspirée de faits réels pour dresser le portrait d’un homme qui a accepté de prendre tous les risques.

Au casting, on retrouve Légalement Mark Rylance, dans le rôle de Rudolf Abel, un agent du KGB défendu par Donovan, Scott Shepherd dans le rôle de Hoffman, un agent de la CIA, Amy Ryan,  dans le rôle de la femme de Donovan, Mary, Sebastian Koch dans le rôle de Vogel, un avocat est-allemand  et Alan Alda,  dans le rôle de Thomas Watters, un associé du cabinet juridique de Donovan.

Le Pont des Espions est le premier film de Steven Spielberg depuis Lincoln, sorti en France en janvier 2013. Il sera suivi par la sortie du film Le Bon Gros géant, le 20 juillet 2016.

Divergente: divergences entre l’écrit et l’écran

Posté par cynthia, le 17 mars 2015

insurgent

Cette semaine sort le film Divergente 2: l'insurrection. Considéré par certains comme le successeur à Hunger Games, la saga "Divergente" est aussi tirée d'une trilogie littéraire. Mais qui dit adaptation dit forcément différence. L'écran n'est pas un copié collé du papier, que cela plaise aux fans ou non. Personnages, scènes ou encore situations, petite analyse certifiée sans spoilers sur les différences survenues dans l'adaptation de cette saga prometteuse.

«Ces quatre derniers jours, j'ai affronté quatre peurs. Dans la première simulation, j'étais attachée à un pieu et Peter mettait le feu sous mes pieds. Dans une autre, je me noyais de nouveau, cette fois au milieu de l'océan, tandis que la tempête faisait rage autour de moi. Dans la troisième, ma famille se vidait de son sang sous mes yeux. Et dans la dernière, quelqu'un me visait à bout portant et me forçait à tirer sur mes parents. Je sais ce que c'est que la peur, maintenant.»

Divergente est une dystopie. Non il ne s'agit pas d'un syndrome lié à un problème de vue mais bien d'un style littéraire, celui d'un univers post-apocalyptique avec des histoires d'amour en bonus pour faire rêver les plus ingénues.

Tris, le personnage principal, vit dans un monde post-apocalyptique (une sorte de Chicago après fin du monde) où la société est divisée en cinq factions: Altruiste, Audacieux, Érudit, Sincère et Fraternel. Puis enfin un sixième groupe, qui regroupe toutes les personnes qui ont échoué aux épreuves d'initiation ou qui quittent la société, les «Sans Faction». Tris fait partie d'une autre catégorie, les divergents qui selon le gouvernement seraient une menace à l'équilibre du monde.Sur ce sujet, livre et film sont comme cul et chemise (heureusement!). Afin de voir les différences, car il n'y en a, il faut plonger un peu plus dans l'œuvre et surtout la description des personnages, bien moins synthétique dans les romans.

Après avoir lu le livre, voir le film nous fait ressentir un agacement aigu. Malgré le fait que le film soit fidèle à l'œuvre littéraire, nous ne pouvons que constater l'inexistence de certaines scènes importantes et la modification de quelques personnages.

Dans la version cinématographique, Tris (Shailene Woodley) apparaît comme une victime qui peu à peu trouve du courage. Nous pouvons la voir avec la scène du réveil à l'hôpital où, à la limite de la léthargie après son combat avec Peter, elle décide de courir derrière le train afin de passer l'épreuve du drapeau. Pourtant, dans le livre Tris ne bouge pas d'un iota tant elle souffre jusqu'à ce que son supérieur l'oblige. Une envie de la rendre plus forte aux yeux des spectateurs? Un exemple de femme sûre d'elle pour les jeunes adolescentes en quête d'identité? Et le changement des personnages ne s'arrête pas là. Si Tris et Quatre sont assez représentatifs, nous ne pouvons pas en dire autant des personnages secondaires.

«Quatre nous a conseillé hier d’exploiter les faiblesses de notre adversaire, mais à part son absence totale de qualités humaines, Peter n’en a pas.»

Peter (Miles Teller) est dans la version cinéma déjà très irritable. Pourtant, si à l'écran nous avons envie de présenter notre batte de baseball à son crâne, il faut savoir que dans la version écrire Peter est encore plus diabolique (oui c'est possible). Tout d'abord, il hante Tris, tel un détraqué, autant en la taquinant dans la vie réelle que dans ses simulations. Effectivement, c'est lui qui allume le feu qui la submerge durant ses cauchemars et non son imagination. «Je n'aurais jamais cru pouvoir haïr à ce point quelqu'un à l'air aussi gentil[...]!» Il passe son temps à la rendre chèvre, en taguant son lit avec de la peinture ou en la matant en train de s'habiller. «Peter est un petit salopard. Quand on était enfants, il s'en prenait toujours à des grands d'autres factions et, quand un adulte intervenait, il se mettait à pleurer en inventant une histoire […] et ça marchait!» De plus, il a accentué le baromètre de la barbarie en poignardant un audacieux à l'œil, le rendant borgne et sans faction. Ce dernier revient d'ailleurs dans le second tome afin de se venger alors que dans les films, ce personnage n'existe pas.

Il faut savoir qu'il n'est pas le seul personnage envoyé au rang des figurants par la vision filmée. Al serait même le grand gagnant des personnages délaissés. Donc le grand perdant. Si vous avez une perte de mémoire sachez qu'il s'agit de celui qui se suicide dans le premier film après avoir essayé de tuer Tris sous la panique. Dans le livre, il est très important puisqu'il s'agit du personnage masculin le plus proche de notre héroïne, au niveau amical. «Il sourit en me donnant un petit coup de coude.» Par ailleurs, plus nous lisons les passages le concernant plus nous nous questionnons sur les véritables sentiments de ce dernier envers elle.
Ce trait de mystère donnait une certaine importance à son personnage, il était en quelque sorte le rival direct de Quatre, le petit ami de Tris. Cela ne vous rappelle rien? Twilight en avait fait sa marque de fabrique, Hunger Games en a fait de même: le triangle amoureux. Ajouter un autre homme ne fait que pimenter le récit et agite les jeunes fans qui commencent à faire des groupes (Team Peeta/Team Edward). Dans le film, il semblerait que les scénaristes aient préféré passer outre, tout en accentuant la tension sexuelle, imaginaire mais néanmoins palpable, entre Peter et Tris.

Pourtant malgré toutes ces différences irritables (surtout pour un fidèle lecteur), le septième art reste le meilleur ami du livre (surtout pour relancer les ventes).

Peu importe les différences, il faut admettre que les films tiennent la route. En 2h20 environ chacun, l'histoire se déroule à un rythme soutenu qui maintient en haleine (une véritable séance de sport).

Dans le premier volet, le réalisateur Neil Burger prend le soin de montrer le monde de Tris pendant près d'une heure avant de lancer l'action. Cela permet à ceux qui n'ont pas lu le livre de comprendre le dénouement à la perfection et de ce fait de pénétrer dans son monde avec une grande facilité. Ce qui nous amène à évoquer la contribution du film à la vente des livres. Ayant questionné certains spectateurs (tranche d'âge de 20-30 ans), nous avons constaté que la plupart des gens se sont mis à lire le livre après avoir vu le film, d'où le fait que la couverture du nouveau tirage soit ornée de l'affiche du film (cela attire davantage l'œil et surtout les affiches de cinéma, omniprésentes lors des lancements, sont facilement identifiables). Divergente n'est cependant pas la première saga à se voir offrir une seconde vie grâce au cinéma. Twilight, Hunger Games, Le Labyrinthe ont tous surfé sur la vague "Jeunes adultes" commencée avec le phénomène Harry Potter. Le cinéma semble aussi de son côté se frotter les mains d'un tel succès. Les studios signent des partenariats exclusifs avec les éditeurs. Les spectateurs en redemandent (même s'il y a quelques gros échecs comme Eragon). Et on constate qu'un bon quart des films en salles sont des adaptations, et ce depuis les débuts du cinéma. Aujourd'hui, le processus est simplement industrialisé. A tel point que toutes les franchises dans le genre s'offre un ultime volet en deux parties. Divergente ne fera pas exception.

Tim Burton veut faire revoler Dumbo

Posté par vincy, le 17 mars 2015

Alors Big Eyes, son dernier film, sort demain sur les écrans français, Tim Burton a confirmé en fin de semaine dernière qu'il réaliserait la version contemporaine de Dumbo, le dessin animé de Disney que le studio avait annoncé parmi ses projets en juillet dernier .

Burton a sans doute fait ses calculs. Depuis le phénoménal succès d'Alice au pays des merveilles, son box office pâlit (Frankenweenie, Dark Shadows et Big Eyes, respectivement 15e, 11e et 16e de sa filmographie en termes de recettes aux USA).

Le cinéste se lancera dans l'aventure de Dumbo après avoir terminé Peregrine's Home for Peculiars, l'adaptation du roman de Ransom Riggs, avec Kim Dickens, Eva Green, Samuel L. Jackson et Judi Dench. le film est prévu de sortir mondialement en mars 2016.

Dumbo, sorti en 1941 aux Etats-Unis et en 1947 en France, a reçu l'Oscar de la Meilleure partition pour un film musical et le Grand Prix du dessin animé au Festival de Cannes. Son budget modeste (en temps de guerre) et son format assez court (64 minutes!) ne l'empêchèrent pas d'être le premier film d'animation depuis Blanche Neige à être rentabilisé. Et on ne compte pas les multiples re-sorties. Pourtant, ce fut, en nombre de spectateurs, l'un des Disney les moins vus. C'est avec les années qu'il a gagné en popularité. Il est apparu dans plusieurs films, des bandes dessinées et il a même son attraction dans les parcs d'attraction Disney.

La nouvelle version de Dumbo sera un film en prises de vues réelles, avec des images de synthèses (on n'a pas encore trouvé d'éléphanteaux volants), scénarisé par Ehren Kruger (Transformers 2, 3 et 4, c'est dire notre crainte). D'autant que le producteur Justin Springer a dans son CV Tron:Legacy et Oblivion, pas vraiment le genre films animaliers pour les familles.

Disney continue ainsi de puiser dans son patrimoine pour le réinstaller au goût du jour: Alice au pays des merveilles, Maléfique, et Cendrillon qui sort la semaine prochaine, sans oublier La belle et la bête en pré-production actuellement.

« One Day I’ll Fly Away » chantait Nicole Kidman: c’est fait avec Etihad Airways

Posté par vincy, le 16 mars 2015

nicole kidman etihad airways

Après El Corte Inglés, Omega, Chanel (le n°5 évidemmment), Schweppes, Nintendo, Nicole Kidman devient l'égérie (mondiale) de la compagnie émiratie Etihad Airways. Le film, réalisé par Anthony Atanasio et Valérie Martinez en deux formats (30 et 60 secondes), a été lancé ce week-end, avec comme slogan Flying Reimagined.Il est décliné en affichage et en publicité pour la presse écrite et le web.

"Nicole incarne le glamour, la sophistication et l'élégance, des qualités que notre nouvelle vision du voyage aérien représente fièrement. Elle est ainsi parfaite pour interpréter le rôle principal de notre campagne publicitaire internationale" explique le communiqué. "Nicole Kidman, en tant qu’artiste mondialement reconnue, était parfaite pour incarner la voix et le visage de notre histoire, et représente la sophistication, l’intelligence, l’originalité et l’élégance – des valeurs qui constituent les fondements de la marque Etihad" ajoute la compagnie.

Tourné à Abu Dhabi (avec le futur musée de Louvre-Abu Dhabi conçu par Jean Nouvel en décor numérique), Marseille (le Pavillon du Vieux Port) et Prague (où le spot commence dans une des bibliothèques baroques du couvent de Strahov), le spot est une débauche de luxe.

Le film publicitaire est visible ici ainsi qu'une interview de l’actrice. Le cachet n'a pas été divulgué.

Blockbusters: de l’importance du bon son (et de la méfiance à l’égard des B.O.F.)

Posté par wyzman, le 15 mars 2015

insurgent

A l'heure où Divergente 2 s'apprête à envahir nos salles obscures, il semblait nécessaire de revenir sur un phénomène qui a pris une ampleur considérable ces dernières années: la bande originale. Si la musique est aussi vieille que le cinéma, son utilisation en a fait un véritable outil marketing depuis l'avènement des blockbusters. Et à l'heure où certains luttent encore pour faire financer leurs films, d'autres dépensent et gagnent des millions grâce à des morceaux fournis par des majors ou spécialement conçus pour l'occasion. Alors, en attendant que "Holes in the Sky" de M83 et Haim (à écouter sur Deezer) ne deviennent un vrai tube, petit coup de projecteur sur cette chose essentielle qu'est la musique d'un film.

Une recette vieille comme le monde

S'il y a un studio qui a compris toute l'importance de la musique dans la promotion d'un film, c'est bien évidemment Disney, qui a toujours porté un grand soin à ses BOF (souvenez-vous Le Livre de la jungle, Mary Poppins, ou plus récemment Le Roi Lion). L'idée a été poussée jusqu'à faire des films servant de prétextes à de la musique comme High School Musical et Camp Rock. Ces téléfilms musicaux ont marqué toute une génération de jeunes acheteurs qui, bien malgré eux, se vantaient à l'époque de posséder tous les morceaux. Véritable mastodonte de la communication, Disney peut aujourd'hui se vanter d'avoir réussi le plus gros coup de 2014 avec La Reine des Neiges (et en télévision avec Violetta). Près de 1,3 milliard de dollars de recettes dans le monde et une BOF qui vient de dépasser les 8 millions d'exemplaires vendus. Oui, oui, vous avez bien lu : 8 millions d'exemplaires. Alors, qui a parlé de crise du disque ?

Si l'idée de vendre un CD avec un film n'est pas mauvaise, force est de constater que c'est surtout bon pour l'image. Prenons l'exemple de trois films au hasard clairement destinés à un public jeune et à la qualité parfois douteuse : Projet X (à écouter sur Deezer°, Spring Breakers (à écouter sur deezer) et The Bling Ring (à écouter sur Deezer). Le premier a rapporté plus de 100 millions de dollars et fait exploser des artistes tels que Far East Movement et Kid Cudi. Le second, Spring Breakers, a su profiter de l'aura déjantée de Skrillex pour justifier son imagerie clippesque et un film finalement bien creux. Enfin, The Bling Ring a permis à Sofia Coppola et Emma Watson de s'encanailler un (petit) moment sur les meilleurs tubes des rappeurs Rick Ross et Kanye West. De là à parler d'outil de communication, il n'y a qu'un pas que l'on veut bien franchir.

En utilisant des morceaux déjà populaires ou émanant d'artistes sulfureux, ces films ont su jouer avec les codes et les frontières. Ainsi, ce que l'on ne peut pas montrer clairement à l'écran, on le fait passer à travers les paroles des chansons et le tour est joué. Et en choisissant les bons morceaux, les bons artistes ou en ciblant bien son public, on peut très vite faire mouche. Car si le spectateur n'est pas particulièrement intéressé par le film, il sera tenté d'aller y jeter un coup d'œil (en salles de préférence) si la bande originale lui plait.

hunger games 3

Vendre et mentir

Mais si les exemples cités ci-dessus sont honnêtes quant à la marchandise, ce n'est pas le cas de tous. Face à des sagas littéraires telles que Hunger Games ou Divergente, comment résister ? Après le succès d'une saga pour adolescents (mais pas que) telle que Harry Potter, il aurait été stupide de refuser de participer à l'aventure Hunger Games. 26 millions de livres vendus dans le monde et l'assurance d'un joli succès au box office. Quel artiste sensé dédaignerait une proposition de collaboration ? Les faits sont là : les trois premiers films ont rapporté 2,3 milliards de dollars et des artistes tels que Taylor Swift, Maroon 5, Coldplay, Sia, Lorde, Ellie Goulding ou bien Major Lazer ont participé au projet. Et là, vous vous dites : "Ah bon? Ils sont vraiment tous passés dans les films?" Et la réponse est non.

S'ils sont nombreux à figurer sur les CD, rares sont les artistes que l'on entend vraiment dans les Hunger Games. Et c'est bien là tout le problème. A force de rameuter des tas d'artistes sur le CD, l'équipe artistique a carrément oublié (!) de les caser dans le film. Très axé sur la participation de Lorde, Hunger Games : La révolte - 1ère partie est une grosse déception musicale. Un peu mou par rapport au précédent, ce volet avait en effet tout de la supercherie. Les artistes "vendus" ne figuraient pas dans le film ou sur le générique de fin. Colère. Pourtant, la BOF a fait un carton avec une chanson, originale, "The Hanging Tree", interprétée a capella par la star Jennifer Lawrence (en écho à "Moon River" dans Breakfast at Tiffany's par Audrey Hepburn).

Par chance, un peu plus tôt dans l'année, Nos étoiles contraires et Divergente nous ont prouvés qu'un film pour ados pouvait respecter son quota d'artistes intrus. Nos étoiles contraires s'est reposé sur les "Boom Clap" de Charli XCX et "All of the Stars" d'Ed Sheeran. Verdict sans appel : les clips comptent respectivement 161 et 35 millions de vues sur YouTube. Quant à Divergente, le premier volet à user jusqu'à la corde les morceaux d'Ellie Goulding ("Beating Heart", Hanging On") et de Woodkind ("Run Boy Run"). Du coup, gros coup de scalpel dans la bande originale de Divergente 2 : 7 chansons contre 16 pour le premier film. Mais Woodkid a accepté de revenir. C'est déjà pas mal !

Pour ados mais pas que

Si les bandes originales de films pour ados se vendent bien, elles ne sont pas les seules. Porté par le single "Young & Beautiful" d'une certaine Lana Del Rey, Gatsby le Magnifique de Baz Lurhmann (à écouter sur Deezer) a rapporté plus de 350 millions de dollars au box office mondial et la BO orchestrée par Jay Z a vite dépassé le million d'unités vendues. L'an dernier, si l'on a beaucoup parlé de La Reine des Neiges (2 Grammy Awards cette année), Marvel n'est pas resté les bras croisés : Les Gardiens de la Galaxie a rapporté plus que Captain America 2 au box office mondiale et la bande originale 100% eighties s'est écoulée à plus d'1,8 million d'exemplaires. Pas mal pour l'adaptation d'un comic que peu d'entre nous connaissait…

Bien utilisée, une BO peut faire beaucoup pour un film mal parti. Et ce ne sont pas les producteurs de Cinquante nuances de Grey qui nous diront le contraire. Si l'on ne peut pas nier les 100 millions de livres vendus à travers le monde, les chansons d'Ellie Goulding, Sia et Annie Lennox ont beaucoup, vraiment beaucoup aidé ! Utilisés dans les teasers et les différentes bandes-annonces, les morceaux (remixés) de Beyoncé ont su faire monter la pression là où le film en était difficilement capable. Un bien pour un mal, dirons-nous.

Si au moment où j'écris ces lignes, la Toile s'intéresse fortement à l'album concept que Rihanna a créé pour le film d'animation En route!, il convient de regarder plus loin et de se poser les bonnes questions. Qui sera en mesure de rivaliser avec Adele ("Skyfall") pour Spectre, le prochain James Bond ? Beyoncé acceptera-t-elle que sa musique soit utilisée pour Cinquante nuances plus sombres ? Enfin, combien de chansons l'équipe artistique va-t-elle réussir à caser dans la suite du "nouveau Hunger Games", j'ai nommé Le Labyrinthe ? Affaire à suivre…

Mais une chose est certaine: les films ne puisent pas seulement leur sujet dans les livres, ils exploitent aussi de plus en plus les vedettes de la musique. Ce n'est pas nouveau. De "Vogue" de Madonna pour Dick Tracy à "Lose Yourself" d'Eminem pour 8 Mile, la chanson est une tête de gondole d'un film pour les radios, télés et maintenant pour le web. C'est surtout une manière pour cette industrie culturelle d'occuper tous les fronts: des librairies aux plateformes de streaming/téléchargements. Peu importe que le chanson ne soit qu'au générique de fin (souvenez-vous Titanic et la bluette d'une certaine Céline Dion) voire inexistante dans le film. Désormais, on peut lancer un film avec l'aide d'un chanteur/une chanteuse (et ses comptes sur les réseaux sociaux). C'est l'économie transversale, entre marketing mensonger et commercialisation habile. Et côté recettes, il semble que tout le monde en profite.

Zoolander 2: Derek et Hansel défilent à Paris

Posté par vincy, le 14 mars 2015

Du 3 au 11 mars, c'était la Fashion Week à Paris. Et Hollywood s'est invité au défilé avec le tournage de la suite de Zoolander. Ben Stiller et Owen Wilson ont ainsi clôturé avec leurs grimaces et mimiques habituelles le défilé Valentino, qui se déroulait aux Tuileries.

Derek Zoolander (Ben Stiller) et Hansel McDonald (Owen Wilson) ont lancé quelques regards de tueurs et ont surpris jusqu'aux plus blasés des amateurs de Prêt-à-porter.

Le défilé Valentino a servi de décor pour l'une des scènes de Zoolander 2, suite de la comédie culte sortie il y a 14 ans, et prévue dans les salles en février 2016.

Zoolander se moquait ouvertement du milieu de la mode, superficiel et grave. A voir le nombre de photos sur Instagram, les Vine et autres selfie car j'y étais, le duo n'a pas perdu de son glamour et a su faire le buzz. Même le diable en Prada, Anna Wintour a posé avec Derek et Hansel!

Scénarisé par Justin Theroux, réalisé par Ben Stiller, le film réunit aussi Will Ferrell, Penélope Cruz, le top model Karlie Kloss.


La Terre brûlée: les premières images de la suite de Labyrinthe

Posté par cynthia, le 14 mars 2015

Alors que le second volet de Divergente s'apprête à sortir , et en attendant le volet final d'Hunger Games, la suite du film à succès Le Labyrinthe, intitulée La Terre Brûlée, vient de nous dévoiler ses premières images.

Nous pouvons y voir nos héros attachés par les pieds ainsi que plusieurs clichés de l'acteur Dylan O'Brien (Thomas) tantôt part terre apeuré, tantôt armé et prêt à défendre la jolie Kaya Scodelario et ses deux amis Ki Hong Lee (Minho) et Thomas Brodie-Sangster (Newt).

Dans ce second volet, Thomas  et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d'obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d'ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d'autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.

Adapté du livre de James Dashner le premier volet avait déjà réuni en France 3 millions de spectateurs en seulement 6 semaines d'exploitation. Il s'agit même du plus gros démarrage d'un premier volet pour une franchise.

La suite sortira le 14 octobre 2015.