Cannes 2019 : Qui est Leyna Bloom ?

Posté par wyzman, le 22 mai 2019

Première femme transgenre et de couleur en tête d’affiche d’un film sélectionné au Festival de Cannes, Leyna Bloom va marquer la section Un certain regard autant qu’elle a marqué Port Authority de Danielle Lessovitz.

Des ballrooms aux catwalks

Née en 1994 d’une mère philippine et d’un père afro-américain, Leyna Bloom a très tôt su qu’elle était une femme. Si l'expulsion de sa mère vers son pays d'origine a marqué son enfance, elle a pu compter sur un père favorable à sa transition. Bien évidemment, celle-ci aura lieu des années plus tard, après que Leyna Bloom se soit formée à la danse. Très polyvalente, elle maîtrise aussi bien le ballet que le hip-hop, le moderne jazz que les claquettes, la danse lyrique que le voguing.

A l’adolescence, elle abandonne la Chicago Academy for the Arts parce que celle-ci ne lui permet pas de danser (et donc de s’exprimer) en tant que femme. Pas de problème ! La jeune femme coriace qu’elle est en train de devenir embarque pour New York et ses aventures. Ces dernières seront nombreuses et loin d’être toujours plaisantes. Sans abri pendant un temps, c’est dans les ballrooms que Leyna Bloom enchaîne les trophées et gagne sa croûte. Son corps mue, sa beauté intérieure se révèle au grand jour, à l’instar de son talent. Mère de la maison new-yorkaise Miyake-Mugler, Leyna Bloom est communément appelée « la princesse polynésienne ». Mais c’est en 2014 qu’elle fait son coming-out. En couverture du magazine Candy, elle apparaît plus heureuse et féminine que jamais aux côtés de Laverne Cox (Orange Is the New Black) et Janet Mock (Pose).

Reconvertie au mannequinat, elle ne manque pas de se faire un nom, étant l’une des rares femmes ouvertement transgenres dans le milieu à l’époque. Fin 2017, elle devient d'ailleurs la première femme transgenre à poser pour le Vogue indien. Une consécration qui donne une idée à cette militante dans l’âme : devenir un ange Victoria’s Secret. Si la marque de lingerie opère à ce moment-là quelques changements dans sa politique socio-culturelle (moins de mannequins blanches, plus de diversité), rien n’y fait. La société qui a employé Tyra Banks, Laetitia Casta ou encore Heidi Klum n’est pas prête. Peu s’en faut, Leyna Bloom décroche un gros contrat chez H&M. Une occasion en or d’être vue partout dans le monde – et aux côtés d’it girl telles que Gigi Hadid et Stella Maxwell.

Des catwalks aux red carpet

Cette année, en plus d’être la seule femme transgenre et de couleur à défiler pour la collection automne-hiver de "Tommy Hilfiger x Zendaya", Leyna Bloom devrait faire sensation sur la Croisette. En effet, dans Port Authority, le premier film de Danielle Lessovitz, l’actrice de 25 ans incarnera Wye, une vogueuse qui évolue connue des ballrooms new-yorkaises et qui tombe amoureuse de Paul (Fionn Whitehead), un jeune homme venu du Midwest et qui devra se confronter à sa propre identité.

Chargé du casting du film, Damian Bao se félicite de l'avoir trouvée : "C'est vraiment une histoire d'amour entre deux cultures différentes, et deux scènes différentes qui s'affrontent. [Avec Kate Antognini] nous avons choisi Leyna parce que nous voulions faire le casting le plus authentique possible, et nous voulions honorer la culture des ballrooms. Il n'y a rien de plus authentique que de rendre hommage à quelqu'un de cette communauté et elle incarne l'esprit du personnage." Voilà qui est dit.

César 2016: Le top chic et le top moche

Posté par cynthia, le 27 février 2016

michel fau louane juliette binoche michael douglas

Comme tous les ans, les César réunissent tout le gratin du cinéma français en une soirée. Qui dit gratin, dit tenu vestimentaire au prix de mon salaire annuel (non je ne demande pas une augmentation afin de fouler le tapis rouge de la cérémonie l'année prochaine en robe Dior).

Qui cette année nous a fait rêver ou pas? Voici le top chic et moche de la 41ème cérémonie des César.

Le top Chic:

5) Mélanie Laurent, la petite princesse aux yeux de braise
La belle est venue vêtue d'une robe Armani entièrement noire et fendue sur la jambe. On a adoré! L'actrice, à la réputation narcissique, aurait très bien pu se la raconter hier soir tant elle était jolie à souhait. D'autant plus qu'elle n'est pas repartie les mains vides, puisqu'elle a emporté  le César du meilleur film documentaire. Dédicace à toutes les bitches anti-Mel!
4) Juliette Binoche, le rayon de soleil de la cérémonie
En robe longue blanche et zébrée de doré Roberto Cavalli, la magnifique Juliette Binoche (qu'on ne présente plus) a illuminé la cérémonie. Dommage, il a fallu attendre la fin de la cérémonie pour l'apercevoir... Elle remettait le César du meilleur film. On aurait bien voulu l'avoir devant les yeux pendant trois heures en siène blanche et élégante.
3) Michael Douglas, la classe à l'américaine
D'accord, il a l'âge d'être notre père (et même grand-père pour certain), cependant Michael, gentleman, dégage toujours autant de sex-appeal en costume tiré à quatre épingles. Même Florence Foresti (maîtresse de cérémonie) n'en pouvait plus: "oh j'ai envie de vous étrangler et de vous faire l'amour en même temps"!
2) Soria Zeroual, la magnifique femme traditionnelle qui a dû en faire hurler certains

L'actrice vedette du film Fatima, qui a emporté le César du meilleur film, est arrivée en tenue traditionnelle algérienne et voilée. Brillante de mille feux tel un conte des mille et une nuit, Soria a montré que la beauté pouvait être dans toutes les origines et que notre pays est plus ouvert d'esprit que certains pourraient croire.
1) Raphael Personnaz ou l'homme qui pourrait faire ce qu'il veut de notre corps
Et tel un orgasme que l'on attendait plus, l'acteur Raphael Personnaz est arrivé afin de remettre le César du meilleur second rôle féminin. On peut le dire, il nous a bien réveillés (on s’assoupissait un peu à ce moment là, il faut l'avouer). En costume/cravate, Raphael dégageait plus d'aphrodisiaque qu'un kilo de viagra. Dans notre for intérieur on ne désirait qu'une chose: qu'il nous attache et qu'il joue à Cinquante nuances de cuir avec nous!

Le top Moche:

5) Lou Roy-Collinet en champs de pâquerette
L'actrice nommée aux César est arrivée avec une robe de petite fifille. Candy n'avait qu'à bien se tenir! Bon, elle est jeune me direz-vous... pourtant lorsque l'on regarde les tenues de l'actrice Emma Watson à son âge, le level était déjà bien plus haut. Prends exemple Lou, d'autant que tu es belle comme une Bardot!
4) Diane Rouxel presque seins nus
Samedi soir: vous sortez avec les copines à la chasse à un Jules. Génial votre meilleure copine S connaît un restaurant où le serveur est plutôt sexy. Du coup vous sortez le grand jeu, costard féminin et talons hauts. Mais voilà au moment de partir vous tâchez votre chemise avec une crème au chocolat (oui, vous êtes une grosse gourmande!). Malédiction votre copine vous attend en bas... tant pis vous en filer la veste par-dessus vos seins nus et c'est parti!!!!!
Voilà ce qui a dû arriver à Diane Rouxel en cette 41ème cérémonie des César. Sauf si elle avait prévu un strip-tease au Fouquet's en after?
3) Michel Fau et la peau du raton laveur
Le meilleur allié face au froid c'est le manteau. Le génial et fantasque Michel sait de quoi on parle puisqu'il est carrément parti à la chasse au raton laveur afin de confectionner son manteau pour les César!
Tayooooooooo!!!! Pour la classe on repassera! Et sinon on a d'excellent shampoings bio à lui conseiller...
2) Audrey Lamy au saut du lit
Vendredi soir: vous vous envoyez en l'air tendrement avec votre Jules (le Jules que vous avez réussi à pécho dans le restaurant avec votre costume boobs à l'air libre) lorsque votre téléphone sonne...
"C, c'est moi je suis en bas!" Oh le merdier!! Vous avez oublié votre soirée country avec votre best... pas le temps de prendre une douche... pas le temps de vous habiller...tant pis! Vous jetez votre Jules du lit, arracher les draps et et vous vous enroulez dedans!
Parfait... prête à aller danser à la mode d'Audrey Lamy (qui quand même a su chanter un hymne inspiré aux ingénieurs du son) aux César 2016 ;)
1) Louane en robe licorne/oiseaux et talons trop hauts
Lorsque Louane est arrivée sur scène, nous avons d'abord rigolé grâce à sa sublime démarche! Ma chériiiiiiie lorsque l'on ne sait pas marcher avec des talons, on porte des baskets!!! Tu avais la démarche de la Linéa (pour ceux qui ne connaissent pas, lien: ici)! Ta robe quant à elle, nous a filé la nausée au point que l'on a repeint notre sol! La robe licorne/oiseaux....d'accord, j'adore les licornes (surtout celle de Vanessa Paradis) mais une robe pareille voyons...tu voulais nous faire faire un AVC c'est ça? Pour couronner le tout tu t'es mise à chercher le micro qui était devant toi (BLOOOOOOOONDE) et à parler d'une manière lente et chiante!!!

Andrew Haigh et Chris Urch s’unissent pour un biopic sur Alexander McQueen

Posté par vincy, le 22 janvier 2016

Alors que 45 ans sort sur les écrans français mercredi prochain (et vaut à Charlotte Rampling sa première nomination aux Oscars, un an après son prix d'interprétation à Berlin), Andrew Haigh (Week-end) a annoncé qu'il réaliserait un film sur le styliste britannique Alexander McQueen.

Selon Deadline, le scénario de Lee sera écrit par Chris Urch (jeune auteur de 28 ans à qui l'on doit les pièces à succès Land of our Fathers et The Rolling Stone au théâtre). Il s'agit d'une adaptation libre de la biographie inédite en France, Blood Beneath The Skin, d’Andrew Wilson. Le scénariste s'aidera aussi de documents rassemblés lors de ses recherches.

Génie de la mode, Alexander McQueen, né Lee McQueen en mars 1969, est mort, pendu, le 11 février 2010, la veille des obsèques de sa mère, décédée une semaine avant. Surnommé "l'enfant terrible" dans son milieu, provocateur (parfois un peu gore, souvent baroque) et inventif, sa vie est digne d'un scénario hollywoodien avec son ascension et sa fin tragique. Il a commencé à travailler à 16 ans et lance sa première collection à à l'âge de 23 ans. En 1996, il remplace John Galliano chez Givenchy. et finalement, crée sa propre maison de couture (qui s'est déclinée en boutiques). Il a notamment conçu la robe de mariée de Kate Winslet en 1999. Le cinéma avait une forte influence sur ses créations.

Ouvertement homosexuel depuis l'âge de 6 ans, il s'est uni en 2000 à son compagnon, le documentariste George Forsyth. Il a aussi collaboré avec de nombreux artistes comme David Bowie, Rihana, Nicole Kidman, Pénélipe Kruz, Sarah Jessica Parker, Lady Gaga, Björk, ou Céline Dion mais aussi le Prince Charles. Pour le reste, il luttait contre son addiction à différentes drogues et contre une dépression de plus en plus profonde. Cela ne l'avait pas empêché de dessiner une dernière collection pour la Fashion Week de Paris, qui organise un défilé posthume un mois après son décès.

Cinéma et mode : ô mondes cruels !

Posté par wyzman, le 14 juin 2015

Projeté en avant-première lors de la quatrième édition du Champs-Elysées Film Festival, le documentaire Dior et moi de Frédéric Tcheng a soulevé une question : la mode est-il un monde particulièrement cruel ? Et si oui, pourquoi le cinéma le représente mieux que tout art ?

Les films (documentaires ou de fiction) traitant de la mode sont légion ces temps-ci. De Saint Laurent à Yves Saint Laurent en passant par Mademoiselle C. ou encore L'Amour fou et The September Issue, il est devenu tout à fait normal qu'un réalisateur mette en scène ou explore la vie des grands noms de la mode. Mais la particularité de Dior et moi, et ce qui est sans conteste son meilleur argument de vente, c'est qu'il s'agit cette fois de la maison Dior et de son fondateur, Christian Dior, dont l'aura hante encore les ateliers.

Et contrairement aux autres films mentionnés plus haut, Dior et moi ne fait pas l'éloge d'une personnalité, mais rend hommage à toute une maison, à toute une famille, à toute une équipe. Si dans le film, celle-ci est secouée par le départ de John Galliano et l'arrivée du quasi inconnu Raf Simmons, le documentaire traite comme il se doit les problèmes de communication qui peuvent assombrir un espace de travail, loin de la marque mondiale connue du grand public. Des petites colères du créateur aux anecdotes des couturières, rien ne nous est épargné. Et voilà pourquoi la fin en a choqué plus d'un. Pendant près d'une heure et demi, on assiste, des étoiles dans les yeux, à la mise en place du premier défilé de Raf Simmons. Mais le moment venu, c'est ce dernier et uniquement ce dernier qui est félicité par les créateurs (tels que Donatella Versace et Marc Jacobs) et les people (type Marion Cotillard et Anna Wintour).

Du coup, on se dit que comme au cinéma - et dans bien d'autres domaines -, le manque de reconnaissance de celles qu'on appelle aujourd'hui encore "les petites mains" n'a rien d'étonnant. Au cinéma, il convient de connaître le nom du réalisateur et des acteurs, mais au fond qui se souvient du nom de la maquilleuse du Diable s'habille en Prada ou de la costumière de Coco avant Chanel ? Peu d'entre nous. Avec simplicité et sobriété, Frédéric Tcheng a mis cette aberration en image dans Dior et moi, sans jamais juger ceux qu'ils filment. Son documentaire tend à montrer le monde de la mode tel qu'il est : parfois un peu superficiel, parfois trop rationnel, mais souvent fait de faux-semblants. Et Sophie Dulac, la présidente du Champs-Elysées Film Festival d'ajouter avec pragmatisme : "La mode c'est un peu comme le cinéma : parfois les gens vous félicitent mais n'en pensent pas le moindre mot."

Alors en attendant qu'un film montre avec brio ce qui se trame réellement sur un plateau de tournage et une fois la promo assurée, sachez que le magnifique Dior et moi sort le 8 juillet prochain dans nos salles !

Zoolander 2: Derek et Hansel défilent à Paris

Posté par vincy, le 14 mars 2015

Du 3 au 11 mars, c'était la Fashion Week à Paris. Et Hollywood s'est invité au défilé avec le tournage de la suite de Zoolander. Ben Stiller et Owen Wilson ont ainsi clôturé avec leurs grimaces et mimiques habituelles le défilé Valentino, qui se déroulait aux Tuileries.

Derek Zoolander (Ben Stiller) et Hansel McDonald (Owen Wilson) ont lancé quelques regards de tueurs et ont surpris jusqu'aux plus blasés des amateurs de Prêt-à-porter.

Le défilé Valentino a servi de décor pour l'une des scènes de Zoolander 2, suite de la comédie culte sortie il y a 14 ans, et prévue dans les salles en février 2016.

Zoolander se moquait ouvertement du milieu de la mode, superficiel et grave. A voir le nombre de photos sur Instagram, les Vine et autres selfie car j'y étais, le duo n'a pas perdu de son glamour et a su faire le buzz. Même le diable en Prada, Anna Wintour a posé avec Derek et Hansel!

Scénarisé par Justin Theroux, réalisé par Ben Stiller, le film réunit aussi Will Ferrell, Penélope Cruz, le top model Karlie Kloss.


Les Oscars 2015 en 10 styles

Posté par cynthia, le 24 février 2015

Les Oscars, ses prix, ses discours, et surtout l'occasion pour les stars de se revêtir de tenues hors-de-prix. Pour certains ,c'est dans la poche et ils nous ont fait rêver, mais pour d'autres... nous avons bien rigolé! Retour sur les dix tenues qui ont marqué cette 87ème cérémonie des Oscars.

Marion Cotillard, des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Après avoir porté une robe qui faisait penser à un volet de badminton aux César, l'actrice à la voix fluette est venue aux Oscars avec une robe à trou à mi-chemin entre un filet de pêche et un gruyère. Blanche avec plein d'orifices et une bande noire qui marquait le bas de ses fesses, Marion Cotillard prend de plus en plus de risques avec la mode. Mais on préfère encore son t-shirt rose Kiabi dans le film des Dardenne.

Dakota Johnson, plus belle habillée
Nous connaissons son anatomie par cœur grâce au navet Cinquante Nuances de Grey et pourtant c'est avec des vêtements que la fille de Mélanie Griffith a fait sensation. Sa robe rouge sang assymétrique faisait d'elle une princesse de conte de fée(sse)s.

Gwyneth Paltrow, le divorce lui réussit
L'ex de Chris Martin, n'a rien à envier aux différentes conquêtes de ce dernier (la sublime Jennifer Lawrence entre autres). Gwyneth est apparue sur le tapis rouge dans une somptueuse robe signé Ralph et Russo. Sublime confiserie avec cette rose qui soutient une épaule, quand l'autre reste dénudée, il s'agit d'un sans faute pour la belle plante.

Scarlett Johansson la sirène du tapis rouge
Prochainement à l'affiche de la suite d'Avengers, Scarlett Johansson a affiché ses formes vertigineuses dans une robe verte et échancrée. Même John Travolta n'a pas résisté à son charme et lui a volé un baiser sur le tapis rouge. Comme nous le comprenons! En revanche, la coiffure un peu punk gâche un peu l'ensemble...

Jared Leto, In my Umberella ella ella hey hey hey
Jared Leto, toujours plus Jesus Christ que jamais, a fait sensation (pas dans le bon sens du terme) en costume bleu pâle et parapluie! Récapitulons: nous sommes à Los Angeles où le soleil brille... La seule explication que nous trouvons est que l'acteur a dû vouloir faire une dédicace à la chanteuse Rihanna. Et c'est raté!

Channing Tatum, le lubrifiant naturel
L'acteur aux pectoraux d'acier (vous les reverrez prochainement dans la suite de Magic Mike) a une nouvelle fois dissout les culottes et les slips de l'assemblée par son charisme. Le "tuxedo" parfaitement coupé, certes horriblement classique, mais si "James Bondien"... Le tapis rouge étant trempé nous repensons subitement à Jared Leto et son parapluie...

Lupita Nyong'o, allô maman bobo
Lupita a choisi une robe à perles pour revenir aux Oscars après sa consécration de l'année dernière. Excellent choix me direz-vous? Oui (la silhouette est sublimée) mais non! Mettez-vous à la place de ses tétons! Ils ont dû drôlement souffrir.

Julianne Moore, alerte à la perfection
La divine rousse était de toute beauté dans une robe blanche et parsemée de diamants (vrai ou faux, ils étaient étincelants) pour aller chercher son Oscar plus que mérité! C'était sobre, original, et classe. Sans oublier la coiffure qui assagissait sa chevelure rousse habituellement flamboyante.

Sienna Miller, quelqu'un peut lui offrir un Macdo?
Sous alimentée, l'actrice semblait lutter pour se déplacer dans sa robe, pourtant magnifique. Noire et à dentelle au niveau de la traîne, elle aurait fait davantage sensation si nous n'avions pas été captivé par sa maigreur (là, même le noir ne peut rien faire). Les formes de Scarlett, Julianne et Marion nous semblent plus appétissantes...

Lady Gaga, SOS ménage
La chanteuse, venue offrir sa voix pour rendre hommage à La mélodie du bonheur, ne manquait pas de formes (pas facil d'habiller une taille 42 à Hollywood). A moins que ce ne soit la robe qui lui faisait prendre 20 kilos et donnait l'impression d'une petite femme montée sur des échasses. Mais le pire de sa tenue (vous connaissez la Gaga) était ses gants à vaisselle, bien rouges. Lady Gaga a-t-elle nettoyé (les dégâts du sex appeal trop violent de Channing Tatum) à la fin de la soirée?

Cannes 2014 – les mots de Cannes : Tenue de soirée

Posté par MpM, le 20 mai 2014

Les invitations aux projections officielles le précisent : tenue de soirée exigée. Autrement dit, les hommes en smoking (nœud papillon obligatoire, à moins de porter une chemise col Mao) et les femmes en robe longue (la tolérance est plus grande sur ce point-là, et sont acceptées d'autres tenues, à partir du moment où elles sont jugées assez élégantes par les appariteurs. Plus subjectif, tu meurs.).

Cannes est connu pour ça, et croiser des nuées d'hommes en smoking et de femmes en robes vaporeuses le long de la croisette à partir de 17h fait partie du folklore. Plus savoureux, les recroiser à 8h en se rendant à la séance du matin, quand eux rentrent se coucher.

Au bout de quelques jours, cela donne l'impression de vivre au milieu d'un bal des débutantes permanent, ou à la cour de Monaco telle qu'elle apparaissait dans le film d'ouverture. Un vrai conte de fées, en parfait contraste avec les sujets souvent tragiques des films.

Mais à Cannes, tout est à l'avenant : on boit du champagne en parlant de films sur la faim dans le monde, on admire les starlettes à paillettes venues contempler des histoires de pédophilie, et à la moindre anicroche, on s'indigne de la mauvaise organisation du Festival qui nous empêche d'assister à la projection de films sur des gens qui, eux, ont de vrais problèmes.

Hunger Games va se décliner en fringues et dans des parcs d’attraction

Posté par vincy, le 10 novembre 2013

jennifer lewrence hunger gamesAprès Star Wars et autres Harry Potter, c'est au tour d'Hunger Games de vouloir devenir une attraction de parcs. Selon Variety, Lionsgate réfléchit actuellement à l'idée d'exploiter la franchise Hunger Games pour des parcs thématiques. Pour l'instant, selon le PDG du studio, deux parcs d'attraction (dans deux pays différents) ont fait une proposition.

Pour Lionsgate, l'objectif est de rentabiliser au maximum cette franchise cinématographique. Alors que le deuxième épisode va déferler sur les écrans du monde entier à partir du 22 novembre, une série de produits dérivés s'apprête à débouler dans les magasins. Parmi eux, Trish Summerville, la costumière du film, a imaginé "Capitol Couture", une collection inspirée des vêtements des héros du second volet de la trilogie. La collection comprend des robes de cocktail façon côte de maille, des pantalons en cuir, des tenues de conquérantes, des bracelets à porter sur le haut du bras.

Rappelons quand même qu'Hunger Games est à l'origine d'une trilogie littéraire écrite par Suzanne Collins, vendue à 26 millions d'exemplaires. Le troisième livre a été divisé en deux films qui sortiront respectivement en novembre 2014 et novembre 2015.

________
Nota bene : ne manquez pas fin novembre notre série : la visite du Warner Bros Studio Tour Harry Potter.

Jamie Dornan : des slips Calvin Klein à Cinquante nuances de Grey

Posté par vincy, le 24 octobre 2013

jamie dornan en calvin kleinChoix étonnant, audacieux, et finalement malin. A la place de Charlie Hunnam, qui a abandonné le projet à quelques jours du tournage, les producteurs de l'adaptation de Cinquante nuances de Grey ont jeté leur dévolu sur un acteur presque néophyte pour incarner le rôle principal masculin. Même le provocateur et exigeant Brett Easton Ellis s'en est félicité sur Twitter, c'est dire...

Jamie Dornan, 31 ans, est en effet plus connu pour ses activités de mannequin. Et pas n'importe quel top-model. Son physique athlétique et sa joli gueule rarement bien rasée ont séduit la marque de sous-vêtement Calvin Klein en 2004. Le public l'a donc découvert déjà quasiment à poil (ce qui ira bien avec le personnage de Grey, millionnaire adepte de sado-masochisme). En slip ou en boxer, avec Kate Moss ou Eva Mendes, il a exhibé ses formes sur toutes les affiches publicitaires après avoir faire quelques séances photos pour des grands magazines. A l'époque - il était le petit ami de Keira Knightley durant trois ans au passage -, il ne pense pas au cinéma. On le verra travailler pour des marques comme Nicole Farhi, Massimo Dutti, Hugo Boss, Gap, Armani Jeans, Desigual, Dior...

Il arrive sur le grand écran avec le rôle d'un aristocrate dans Marie Antoinette de Sofia Coppola. On le croise ensuite dans Shadows in the Sun de David Rocksavage. Pas de quoi affoler un cinéphile alors que ses photos semi-dénudées se propagent sur les réseaux sociaux (argument désormais pris en compte par les studios : la notoriété web des personnalités).

C'est en 2011 que Dornan change de carrière, abandonnant progressivement le métier de top-model (où il apparaît comme un vétéran). Il devient Sheriff Graham (Le chasseur) dans la série TV Once Upon Time qui revisite le conte de Blanche Neige. cette année, il apparaît en serial killer dans une autre série TV, The Fall, face à Gillian Anderson. Enfin, il vient de finir le tournage de son premier long métrage en tant que tête d'affiche : Flying Home du cinéaste belge Dominique Deruddere.

Le voici donc propulser par Hollywood en étoile montante avec l'un des personnages les plus convoités de l'année. Aux côtés de Dakota Johnson dans le rôle d'Annastasia Steele, Dornan va devoir endurer la pression médiatique autour du tournage, qui commence très prochainement.

________
Compte Twitter de Jamie Dornan

Cannes 2012 : Qui est Lily Cole ?

Posté par cynthia, le 21 mai 2012

De tous temps les roux et rousses ont été persécutés. Ils dégageraient une odeur nauséabonde, serait plus méchant que les autres à cause de leur couleur de cheveux, pratiqueraient la sorcellerie, bref des mythes, encore des mythes qui ternissent l'image du rouquin. Ce n'est pas la jeune et torride mannequin de 24 ans, Lily Cole qui illustrerait ces sottises.

Égéries des plus grandes marques, elle débute sa carrière de mannequin à 14 ans, après s'être fait remarquer par un recruteur alors qu'elle dégustait un hamburger (oui, oui c'est très ironique pour un mannequin). Elle signe avec l'agence de Kate Moss et enchaîne les contrats. Son nom apparaît de plus en plus dans le show business via les magazines de mode. Elle pose pour les plus grands titres, défile pour les plus grands noms. Même si elle vend de la beauté, elle préfère exploiter sa matière grise et continue simultanément ses études d'histoire de l'art à la prestigieuse université de Cambridge. Très vite son doux petit minois, qui donne à penser à la beauté victorienne des femmes d'antan, séduit le septième art.

Après la comédie britannique déjantée St Trinians, gros triomphe dans son pays, et des petits films sans grand succès pour commencer, avant de s'illustrer au côté de feu Heath Ledger dans le très fantasmagorique L'imaginarium du docteur Parnassus, de Terry Gilliam, présenté à Cannes en 2009. Une entrée dans un cinéma dit "respectable" où elle est très convaincante.Les films suivants ne concrétisent pas son envol. Certes, Rage, de Sally Potter, avec Jude Law, est sélectionné à Berlin. Mais le dernier Roland Joffé, There Be Dragons, est passé inaperçu l'an dernier.

Cette année devrait être la bonne. Avec ses cheveux de feu et son regard de braise, elle est de l'aventure du très attendu Blanche-Neige et le chasseur, en attendant d'incarner le célèbre rôle d'Alice dans Phatasmagoria; the vision of Lewis Caroll de Marilyn Manson, projet retardé depuis deux ans, à cause de l'emploi du temps surchargé du chanteur.

Cette année, elle revient à Cannes, à Un certain regard : Musset version Rock, avec Charlotte Gainsbourg et Pete Doherty. Confessions d'un enfant du siècle est réalisé par la française Sylvie Verheyde.