Domhnall Gleeson, Will Poulter et Charlotte Rampling dans une maison hantée

Posté par vincy, le 12 octobre 2017

Le cinéaste irlandais Lenny Abrahamson, révélé au grand public par le film Room, quatre fois nommé aux Oscars et gagnant celui de la meilleure actrice pour Brie Larson, vient de terminer le tournage de son sixième film, The Little Stranger.

Filmé  à Londres et dans Yorkshire, The Little Stranger sera distribué en France par Pathé l'année prochaine. Actuellement entré en post-production, il pourrait être prêt pour Sundance et Berlin. Il s'agit de l'adaptation du roman de Sarah Waters, L'indésirable (Denoël, 2010). Lucinda Coxon (Petits meurtres à l'anglaise, Danish Girl) a écrit le scénario.

Domhnall Gleeson (The Revenant, Barry Seal, Star Wars: Episode VII et Star Wars: Episode VIII), Ruth Wilson (How to Talk to Girls at Parties, Lone Ranger), Will Poulter (Detroit, The Revenant) et Charlotte Rampling (récemment récompensée à Venise pour Hannah) tiennent les rôles principaux. Ils sont entourés de Kate Phillips (The Crown), Josh Dylan (Mamma Mia! Here We Go Again, Alliés) et Lorne MacFadyen (Grantchester).

Un quintuplé unique aux Irish Film & Television Awards

Se déroulant dans l'après guerre, l'histoire est celle du docteur Faraday, qui revient, à l'occasion d'un remplacement à Hundreds Hall, demeure des Ayres, membres de la gentry ayant subi des revers de fortune. Au fil de ses visites dans ce lieu qu'il admirait enfant, des événements étranges et des accidents se produisent. La maison, où sa propre mère a naguère travaillé comme gouvernante, semble hantée par des fantômes.

Outre Room, Lenny Abrahamson a réalisé Adam & Paul, Grand prix et prix de la Critique à Sofia en 2004, Garage, prix de la Cicae à Cannes et coup de cœur à Dinard en 2007, What Richard Did (2012) et Frank, lauréat d'une mention spéciale à Dinard en 2014, où Domhnall Gleeson jouait déjà le rôle principal. Les "César" irlandais, les IFTA Awards lui ont décerné le prix du meilleur réalisateur pour chacun de ses films, un record.

Edito : le cinéma d’animation à la fête

Posté par MpM, le 12 octobre 2017

Alors que la fête du cinéma d'animation bat son plein jusqu'à la fin du mois, avec de très nombreux événements, ateliers et projections à travers le monde, l'animation est aussi à la fête dans les sorties hebdomadaires ! Après Téhéran Tabou d'Ali Soozandeh, Dans la forêt enchantée de Oukybouky de Rasmus A. Sivertsen et Capitaine Superslip de David Soren mercredi dernier, arrivent sur les écrans cette semaine La passion Van Gogh de Dorota Kobiela et Hugh Welchman, le programme Quel Cirque ! distribué par Malavida, LEGO Ninjago : Le Film de Charlie Bean, Paul Fisher et Bob Logan et Un conte peut en cacher un autre de Jakob Schuh, Jan Lachauer et Bin-Han To.

En attendant le magnifique programme Le vent dans les roseaux d'Arnaud Demuynck, Nicolas Liguori et Rémi Durin le 18 octobre, ainsi que Zombillénium d'Arthur de Pins et Alexis Ducord (18/10), Le Monde secret des Emojis de Tony Leondis (18/10), Opération casse-noisettes 2 de Cal Brunker (25/10), Wallace & Gromit : Cœurs à modeler de Nick Park (08/11), L'étoile de Noël de Timothy Reckart (15/11), Ernest et Célestine en hiver de Julien Chheng et Jean-Christophe Roger (22/11), Les Moomins attendent Noël de Jakub Wro?ski et Ira Carpelan (29/11), Paddington 2 de Paul King (06/12), Drôles de petites bêtes d'Arnaud Bouron et Antoon Krings (13/12) ou encore Ferdinand de Carlos Saldanha (20/12).

Si une grosse majorité de ces sorties sont destinées au jeune public, les cinéphiles de tous âges trouvent désormais chaque semaine leur bonheur animé grâce à une large variété de styles, de genres et d'histoires. L'animation dite "adulte" se porte bien, de même que le cinéma "de patrimoine" qui revit peu à peu sur grand écran. Pour couronner cette belle effervescence du cinéma d'animation, la première cérémonie des European Animation Awards se tiendra à Lille le 8 décembre prochain. Y seront remis une vingtaine d' « Émile » (le nom du prix, en hommage à la fois à Émile Reynaud et Émile Cohl, deux pionniers de l’image animée) à des courts et longs métrages d'animation européens. Une première étape pour que l'animation cesse enfin d'être la cousine un peu pestiférée de la grande famille du cinéma.