Chiwetel Ejiofor tourne son premier film au Malawi

Posté par vincy, le 25 octobre 2017

L'acteur Chiwetel Ejiofor (12 Years A Slave) passe derrière la caméra. Il vient de commencer le tournage de The Boy Who Harnessed the Wind au Malawi. Le primo-réalisateur est également l'un des acteurs du film, adapté du livre de William Kamkwamba et Bryan Mealer. Il s'agit d'un livre autobiographique qui a été publié en France une première fois sous le titre Le garçon qui dompta le vent : témoignage (préfacé par Yann Arthus-Bertrand) en 2010 et une seconde fois sous le titre Une éolienne en Afrique en 2013.

Dans ce livre, William Kamkwamba raconte comment il est contraint d'abandonner ses études parce qu'il doit aider son père aux champs. Mais, alors que la sécheresse frappe sa région, il refuse de renoncer à son rêve d'une vie meilleure. C'est dans une bibliothèque qu'il a l'occasion de lire des livres, en particulier un manuel de sciences qui lui permettra de fabriquer une éolienne capable d'apporter eau et électricité au village. Il décide de construire des éoliennes.

Une actrice française au casting

"Je veux que ce soit un film qui permet aux gens de voir que le Malawi et le reste du monde seront meilleurs pour tout ce que William et ses semblables peuvent apporter quand ils ont les opportunités dont ils ont besoin de toute urgence pour suivre leur propre destinée" explique Chiwetel Ejiofor, qui incarne le père de William dans l'histoire.

Le reste du casting est composé de Maxwell Simba dans le rôle de William, Noma Dumezweni dans celui de la bibliothécaire, Aissa Maiga dans celui de la mère, Joseph Marcell dans le rôle du Chef Wimbe et Lemogang Tsipaqui interprète le professeur.

3 raisons d’aller voir Logan lucky

Posté par wyzman, le 25 octobre 2017

Quatre ans après le décevant Effets secondaires, Steven Soderbergh met sa retraite sur pause pour repasser derrière la caméra, le temps d'un film de casse pas comme les autres - mais un peu quand même.

L'histoire. Les frères Logan ne sont pas très futés mais décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grande course automobile de l'année. Pour ce faire, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang. Malheureusement, celui-ci est en prison… Après Ocean's Eleven Twelve et Thirteen, Steven Soderbergh est donc de retour avec un film de braquage. Plutôt réussi, Logan Lucky a le mérite d'osciller parfaitement entre film de génie et film sur la bêtise humaine. Car en plus d'être un film de casse, Logan Lucky est une comédie tordante, excellente, centrée sur trois énergumènes plus stupides les uns que les autres et dans laquelle on apprend que l'on peut faire des explosifs avec des bonbons en forme d'oursons et du sel (allégé, si possible). Sans vous révéler la fin, force est de reconnaître que l'ensemble plaît par l'envie qu'il suscite de retrouver les personnages pour un second volet encore plus délirant.

Le casting. L'une des forces de Logan Lucky réside bien évidemment dans son casting. Ce n'est pas tous les jours que Channing Tatum se mue en père désespéré, qu'Adam Driver joue un vétéran qui a perdu un bras et que Katie Holmes brille en Américaine white trash. Mais le plus gros tour de force nous vient de Daniel Craig, celui que l'on retrouvera en 2019 pour son cinquième James Bond. Dans Logan Lucky, le Britannique de 49 ans donne vie à Joe Bang, un braqueur franchement cinglé mais qui lui donne l'opportunité de dévoiler un peu plus ses talents comiques. Et l'acteur n'y va pas de main morte car si Channing Tatum a le rôle principal de Logan Lucky, Daniel Craig en est clairement la star. Charismatique et imposant, celui que l'on a découvert dans Lara Croft : Tomb Raider en 2001 donne le "la".

Steven Soderbergh. Après le plutôt mauvais Effet secondaires, le réalisateur américain avait dit qu'il prendrait sa retraite. Celle-ci n'a pas duré si longtemps que ça et c'est tant mieux pour nous. Malgré un joli budget de 29 millions de dollars, Logan Lucky n'en a rapporté que 43 dans le monde. Mais peu importe. A l'instar de Michael Bay avec No Pain No Gain, Steven Soderbergh s'autorise ici un kiff total, un long-métrage avec lequel il se fait plaisir, parvenant même à déjouer les codes du film de casse tout en s'y accrochant comme personne. Sa caméra est fluide, les dialogues percutants et l'action extrêmement rapide. Bien qu'il soit parfois difficile de tout suivre, le final continue de l'asseoir comme l'un des cinéastes les plus talentueux et intrigants de  sa génération.

Enregistrer