Un record de 93 films candidats à l’Oscar du meilleur film international

Posté par vincy, le 8 octobre 2019

93 films sont en course pour l'Oscar du meilleur film international (nouvelle dénomination de l'Oscar du meilleur film en langue étrangère). Une liste de semi-finalistes (10 films) sera dévoilée le 16 décembre tandis que les nominations finales  tomberont le 13 janvier 2020. le successeur de Roma sera connu le 9 février.

- Le précédent record datait d'il y a deux ans avec 92 films. L'an dernier, 87 films avaient tenté leur chance. Le Ghana, le Nigéria et l'Ouzbékistan concourent pour la première fois.

- Parmi les favoris, on note la présence de nombreux films cannois comme Parasite, Douleur et Gloire, Les Misérables, It must be Heaven, Atlantique, Les siffleurs, Le traître, La vie invisible d'Euridice Gusmao, And then we danced et Papicha, malgré l' interdiction de projection dans son pays, ce qui aurait du le disqualifier et en fait, finalement, une exception.

- Le Japon présente un film d'animation, une première depuis Princesse Mononoke, et le Royaume Uni ose un film Netflix du comédien Chiwetel Ejiofor.

- Si l'on dénombre aussi pas mal de primo-réalisateurs, on peut aussi remarquer que le truchement des coproductions permet à des pays comme la Belgique, le Luxembourg ou le Royaume-Uni justement de présenter des films qui sont davantage latino-aémricain, israélien ou africain, respectivement.

- De toute cette liste on retiendra aussi que seul Pedro Almodovar a déjà obtenu cet Oscar, pour Tout sur ma mère en 2000.

La liste

Afrique du sud: Knuckle City de Jahmil X.T. Qubeka
Albanie: The Delegation de Bujar Alimani
Algérie: Papicha de Mounia Meddour
Allemagne: System Crasher de Nora Fingscheidt
Arabie Saoudite: The Perfect Candidate de Haifaa Al Mansour
Argentine: Heroic Losers de Sebastián Borensztein
Arménie: Lengthy Night de Edgar Baghdasaryan
Australie: Buoyancy de Rodd Rathjen
Autriche: Joy de Sudabeh Mortezai

Bangladesh: Alpha de Nasiruddin Yousuff
Biélorussie: Debut de Anastasiya Miroshnichenko
Belgique: Nuestra Madres de César Díaz
Bolivie: I Miss You de Rodrigo Bellott
Bosnie-Herzégovine: The Son d'Ines Tanovic
Brésil: La vie invisible d'Euridice Gusmao de Karim Aïnouz
Bulgarie: Ága de Milko Lazarov

Cambodge: In the Life of Music de Caylee So et Sok Visal
Canada: Antigone de Sophie Deraspe
Chilie: Spider de Andrés Wood
Chine: Ne Zha de Yu Yang
Colombie: Monos de Alejandro Lande
Corée du sud: Parasite de Bong Joon Ho
Costa Rica: The Awakening of the Ants de Antonella Sudasassi Furniss
Croatie: Mali de Antonio Nuic
Cuba: A Translator de Rodrigo Barriuso et Sebastián Barriuso
Danemark: Queen of Hearts de May el-Toukhy
République Dominicaine: The Projectionist de José María Cabral

Equateur: The Longest Night de Gabriela Calvache
Egypte: Poisonous Roses de Ahmed Fawzi Saleh
Espagne: Douleur et gloire de Pedro Almodóvar
Estonie: Truth and Justice de Tanel Toom
Ethiopie: Running against the Wind de Jan Philipp Weyl
Finlande: Stupid Young Heart de Selma Vilhunen
France: Les Misérables de Ladj Ly
Géorgie: Shindisi de Dimitri Tsintsadze
Ghana: Azali de Kwabena Gyansah
Grèce: When Tomatoes Met Wagner de Marianna Economou

Honduras: Blood, Passion, and Coffee de Carlos Membreño
Hong Kong: The White Storm 2 Drug Lords de Herman Yau
Hongrie: Those Who Remained de Barnabás Tóth
Islande: A White, White Day de Hlynur Pálmason
Inde: Gully Boy de Zoya Akhtar
Indonésie: Memories of My Body de Garin Nugroho
Iran: Finding Farideh de Azadeh Moussavi et Kourosh Ataee
Irlande: Gaza de Garry Keane et Andrew McConnell
Israël: Incitement de Yaron Zilberman
Italie: Le traître de Marco Bellocchio
Japon: Weathering with You de Makoto Shinkai

Kazakhstan: Kazakh Khanate. The Golden Throne de Rustem Abdrashov
Kenya: Subira de Ravneet Singh (Sippy) Chadha
Kosovo: Zana de Antoneta Kastrati
Kirghizistan: Aurora de Bekzat Pirmatov
Lettonie: The Mover de Davis Simanis
Liban: 1982 de Oualid Mouaness
Lituanie: Bridges of Time de Audrius Stonys et Kristine Briede
Luxembourg: Tel Aviv on Fire de Sameh Zoabi

Macédoine du nord: Honeyland de Ljubo Stefanov et Tamara Kotevska
Malaisie: M for Malaysia de Dian Lee et Ineza Roussille
Maroc: Adam de Maryam Touzani
Mexique: The Chambermaid de Lila Avilés
Mongolie: The Steed de Erdenebileg Ganbold
Monténegro: Neverending Past de Andro Martinovi
Népal: Bulbul de Binod Paudel
Nigéria: Lionheart de Genevieve Nnaji
Norvège: Out Stealing Horses de Hans Petter Moland
Ouzbekistan: Hot Bread de Umid Khamdamov

Pakistan: Laal Kabootar de Kamal Khan
Palestine: It Must Be Heaven de Elia Suleiman
Panama: Everybody Changes de Arturo Montenegro
Pays-Bas: Instinct de Halina Reijn
Pérou: Retablo de Alvaro Delgado Aparicio
Philippines: Verdict de Raymund Ribay Gutierrez
Pologne: Corpus Christi de Jan Komasa
Portugal: The Domain de Tiago Guedes
République Tchèque: The Painted Bird de Václav Marhoul
Roumanie: The Whistlers (Les siffleurs) de Corneliu Porumboiu
Royaume-Uni: Le garçon qui dompta le vent de Chiwetel Ejiofor
Russie: Beanpole de Kantemir Balagov

Sénégal: Atlantique de Mati Diop
Serbie: King Petar the First de Petar Ristovski
Singapour: A Land Imagined de Yeo Siew Hua
Slovaquie: Let There Be Light de Marko Skop
Slovénie: History of Love de Sonja Prosenc
Suède: And Then We Danced de Levan Akin
Suisse: Wolkenbruch’s Wondrous Journey into the Arms of a Shiksa de Michael Steiner
Taïwan: Dear Ex de Mag Hsu et Chih-Yen Hsu
Thaïlande: Krasue: Inhuman Kiss de Sitisiri Mongkolsiri
Tunisie: Mon cher enfant de Mohamed Ben Attia
Turquie: Commitment Asli de Semih Kaplanoglu

Ukraine: Homeward de Nariman Aliev
Uruguay: The Moneychanger de Federico Veiroj
Vénezuela: Being Impossible de Patricia Ortega
Vietnam: Furie de Le Van Kiet

Berlinale 2019: polémiques à cause de la présence de Netflix dans la sélection officielle

Posté par vincy, le 14 février 2019


Désormais, avec une petite musique, c'est un grand N qui s'affiche et non plus la marque au complet, Netflix. La plateforme a récemment fait son entrée parmi les studios en adhérant à la MPAA (Motion Picture Association of America), le puissant comité de censure américain, jusque là club réservé aux six grands studios américains : Paramount Pictures, Sony Pictures Entertainment, Twentieth Century Fox, Universal City Studios, Walt Disney Studios Motion Pictures et Warner Bros. Entertainment.

La MPAA régule la classification des œuvres (G, PG, PG-13, R-Rated, NC-17) et combat le piratage.

Netflix, un studio comme les autres? A Berlin, comme à Cannes et à Venise, la polémique a continué. Si on remarque que les journalistes font moins "bouh" à l'arrivée du logo (il y a même désormais des applaudissements), les exploitants allemands ont critiqué le Festival d'avoir sélectionné des films de la compagnie alors qu'elle se réserve toujours le droit de ne pas les montrer dans les salles de cinéma.

160 exploitants allemands ont adressé une lettre ouverte adressée à la direction de la Berlinale et à la ministre de la Culture, Monika Grütters, pour réclamer le retrait de la compétition du nouveau film d'Isabel Coixet, Elisa y Marcela. Mais personne ne s'est offusqué de la présence hors-compétition, dans le cadre des soirées "Galas" de celle d'un autre film Netflix: The Boy Who Harnessed the Wind (Le garçon qui dompta le vent), premier long métrage du comédien Chiwetel Ejiofor (déjà présenté à Sundance).

Le Festival a répliqué que Elisa y Marcela sortirait en salle en Espagne, ce qui ne contrevient pas au règlement du festival.

Le directeur artistique de la Berlinale, Dieter Kosslick, qui fait sa dernière année de mandat, a déclaré que les festivals internationaux devraient emprunter à l'avenir une position commune afin de savoir comment gérer les films de cinéma destinés aux plateformes. Venise a décerné son Lion d'or à un film Netflix (Roma, un des favoris pour l'Oscar du meilleur film). Cannes a du abandonner la sélection de films de la plateforme, puisque son règlement ne permet plus leur place dans la Compétition.

Il y a urgence à faire un choix. Non pas que les films de Netflix soient meilleurs que les autres. Mais la plateforme, qui revendique désormais rien qu'en France 5 millions d'abonnés, a signé quelques uns des prochains projets d'auteurs réputés et primés, à commencer par Martin Scorsese, David Michôd et Noah Baumbach. Netflix, acteur désormais incontournable, s'invite aussi sur les marchés en prenant les droits internationaux de films étrangers (dernier en date: Le chant du loup). Il va être difficile d'ignorer ces films en festivals, surtout quand ces festivals (à l'instar de Berlin) s'offre une sélection dédiée aux séries ... télévisées.

On a souvent regretté qu'en France la chronologie des médias (qui n'est clairement pas en faveur de Netflix, Amazon et Apple) empêche la distribution dans quelques salles d'un film comme Roma, qui méritait amplement une diffusion sur grand écran. Roma, comme d'autres films Netflix, ont pourtant pu être montré en salles durant une courte durée. A défaut de changer les règles, les festivals permettent au moins de profiter pleinement d'une projection grand écran.

La Berlinale a fait ce choix. Festival public plus que critique, il a projeté le nouveau film d'Isabel Coixet et celui de Chiwetel Ejiofor, tous deux inspirés d'une histoire vraie, dans de grandes salles.

Elisa y Marcela est le récit de deux femmes qui s'aiment dans l'Espagne conservatrice et catholique du début du XXe siècle. En noir et blanc, il raconte l'hostilité et l'homophobie qu'elles subissent, jusqu'à ce que l'une d'elles décide de se travestir en homme et de se marier avec sa compagne à l'église. Et ce plus d'un siècle avant la légalisation du mariage pour tous. Isabel Coixet rate complètement son sujet, en le dévitalisant et en frôlant le grotesque à certains moments. Ses bonnes intentions sont bousillées par un scénario répétitif et une mise en scène vaniteuse. Il n'empêche, on aura appris quelque chose : ce mariage lesbien n'a jamais été annulé par l'Eglise, ce qui en fait le premier mariage entre personnes du même sexe de l'histoire.

Netflix ou pas Netflix, ce film n'aurait jamais du être dans une compétition comme celle de Berlin, affaiblissant un peu plus la Berlinale cette année.

En revanche, Le garçon qui dompta le vent a fait forte impression aux spectateurs qui ont applaudit à la fin du film. A juste titre. S'il est très classique dans sa narration et ne révolutionne en rien la réalisation, le film s'avère très efficace et touchant. Entièrement tourné au Malawi, avec le réalisateur Chiwetel Ejiofor et Aïssa Maïga comme seules vedettes, cette histoire s'inspire d'un jeune garçon d'un village africain (aujourd'hui très diplômé y compris aux USA) qui va entreprendre la construction d'une éolienne pour apporter l'électricité à une pompe à eau permettant d'irriguer les champs infertiles pour cause de sècheresse. De l'écologie aux bons sentiments, en passant par les drames familiaux et les personnages réellement attachants, tout y est. Et c'est typiquement le film qui peut trouver son public en salles.

On pourra le voir chez soi, sur Netflix, à compter du 1er mars.

Nos films les plus attendus en 2019 (3/3)

Posté par redaction, le 7 janvier 2019

Première partie
Deuxième partie

Cette année sera aussi sous le signe des femmes. De nombreuses réalisatrices seront au rendez-vous. Céline Sciamma sera-t-elle à Cannes avec son Portrait de la jeune fille en feu, avec Adèle Haenel, Valéria Golino et Noémie Merlant? Greta Gerwig, un an après sa nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur, sera parmi les favorites des palmarès de fin d'année avec sa version de Little Women, incluant Saoirse Ronan, Timothee Chalamet, Florence Pugh, Laura Dern et Meryl Streep. Dee Rees revient avec The Last Thing He Wanted et un trio chic et choc composé d'Anne Hathaway, Willem Dafoe et Ben Affleck. Il y aura aussi Joanna Hogg avec The Souvenir (et Tilda Swinton). Et on retrouvera Gia Coppola, avec Maintsream (et Andrew Garfield en tête d'affiche). On attend aussi les nouveaux films d'Alice Winocour (Proxima, avec Eva Green et Matt Dillon), Kelly Reichardt (First Cow) et le grand retour de Miranda July (avec Evan Rachel Wood). Sans oublier le nouveau Julie Delpy, My Zoe, avec Gemma Arterton, Daniel Brühl et Richard Armitage.

Des acteurs derrière la caméra, il y en aura quelques-uns, et notamment le retour prometteur d'Edward Norton avec Motherless Brooklyn (en compagnie de Bruce Willis, Willem Dafoe et Gugu Mbatha-Raw), les premiers pas de Chiwetel Ejiofor avec The Boy Who Harnessed The Wind ou de Jonah Hill avec 90's avec Lucas Hedges (24 avril).

Parmi les cinéastes hype de ces dernières années, on a hâte de voir le nouveau film d'Ira Sachs, Frankie (25 septembre), avec Isabelle Huppert, Greg Kinnear, Marisa Tomei et Jérémie Renier. On attend aussi les frères Safdie avec Uncut Gems (et Adam Sandler), J.C. Chandor avec Triple Frontier (et Ben Affleck, encore, Oscar Isaac, Charlie Hunnam; Garret Hedlund). Charlie Hunnam qu'on retrouvera aussi dans le film de Justin Kurzel, True History Of The Kelly Gang, aux côtés de Russell Crowe et Nicholas Hoult. Le réalisateur de Victoria, Sebastian Schipper, revient avec Roads (et un duo inattendu: Stéphane Bak et Fionn Whitehead). Tobias Lindholm réunit Jessica Chastain et Eddie Redmayne dans The Good Nurse (Redmayne qu'on verra aussi dans The Trial Of The Chicago 7, le nouveau film du scénariste Aaron Sorkin). Taiki Waititi sort des blockbusters de super-héros pour l'insolite Jojo Rabbit avec Scarlett Johansson. On est aussi impatient de découvrir ce que nous réserve le réalisateur des Bêtes du sud sauvage, qui n'a rien tourné depuis 7 ans et revient avec le mystérieux Wendy. Et enfin, que va nous proposer Jordan Peele, deux ans après Get Out, en enrôlant Lupita Nyong’o pour Us (20 mars).

Si Ben Whishaw devrait passer l'hiver sur le tournage de James Bond, on le verra aussi dans deux films: The Personal History of David Copperfield d'Armando Ianucci, avec Dev Patel et Tilda Swinton (elle est partout) et Little Joe de l'autrichienne Jessica Hausner. Autre doublé du côté de Steven Soderbergh avec High Flying Bird ET The Laundromat (et un cast rêveur: Zachary Quinto, Kyle MacLachlan, Meryl Streep, Gary Oldman, Antonio Banderas, David Schwimmer, Matthias Schoenaerts...). Autre doublé potentiel, celui de Richard Linlater, avec le certain Where’d You Go Bernadette? (Cate Blanchett en tête) et un projet en cours de tournage dont on ne sait pas grand chose hormis qu'il se déroule en 1969.

Si Will Smith ne sera pas un reboot de Men in Black dans la suite MIB:International (avec Chris Hemsworth, Tessa Thompson et Liam Neeson, le 12 juin), il sera la star de Gemini Man, SF signée Ang Lee (9 octobre). Sans aller aussi loin, on sera déjà pleinement satisfaits si les films de cinéastes que l'on aime bien sont réussis: Ema de Pablo Larrain (avec Gael Garcia Bernal), le musical de Danny Boyle (avec Richard Curtis au scénario), La chute de l'empire américain de Denys Arcand (sorti en 2018 au Québec), Marino Llias (le quatre volets intrigants de La flor), About Endlessness de Roy Andersson ou Sorry We Missed You de Ken Loach (avec Paul Laverty au scénario).

Hollywood fera diversion avec des blockbusters divers. On surveillera Chaos Walking de Doug Liman (avec Tom Holland et Daisy Ridley), Velvet Buzzsaw de Dan Gilroy (avecJake Gyllenhaal et Toni Collette), The Devil All The Time de Antonio Campos (avec encore Tom Holland, mais aussi Chris Evans, Robert Pattinson et Mia Wasikowska) et bien entendu Joker de Todd Phillips avec Joaquin Phoenix et Robert De Niro.

L'année 2019 sera l'occasion de découvertes, de révélations, de déceptions, d'emballements, de surprises. Elle se finira avec Star Wars: Episode IX le 18 décembre. De quoi faire rebondir la franchise après le semi-échec de Solo. J.J. Abrams sera aux manettes de cette production réécrite et reprise en mains. Il remplace Rian Johnson, qui fera l'événement à la même période avec Knives Out et son générique sans fin : Daniel Craig, Chris Evans, Michael Shannon, Jamie Lee Curtis, Toni Collette, Christopher Plummer, Don Johnson et Lakeith Stanfield.

Première partie
Deuxième partie

Angelina Jolie, Elle Fanning et Michelle Pfeiffer tournent « Maléfique II »

Posté par vincy, le 30 mai 2018

Elle Fanning a posté sur son compte Instagram une photo où elle apparaît avec Angelina Jolie, portant sur la tête les célèbres cornes de "Maléfique". Avec un commentaire ironique: "Amenez votre maman au travail sur le plateau de #Maléfique2".

Le tournage de la suite de Maléfique vient de commencer a annoncé Disney dans le même temps. Le premier film, inspiré des personnages de La Belle au bois-dormant, avait rapporté plus de 750 millions de $ dans le monde en 2014.

Jolie et Fanning reprennent leurs rôles de Maléfique et de la Princesse Aurore. Au générique du premier film, ils sont de nouveau là: Sam Riley dans le rôle de Diaval, Imelda Staunton dans celui de la fée Hortense, Juno Temple en fée Capucine et Lesley Manville en fée Florette.

Mais la suite promet d'être encore plus sexy avec l'arrivée de Michelle Pfeiffer, qui revient en haut de l'affiche après Le crime de l'Orient-Express et bientôt Ant-Man et la Guêpe. Chiwetel Ejiofor (12 Years a Slave, Doctor Strange), Ed Skrein (Deadpool, Game of Thrones) et Robert Lindsay sont aussi parmi les nouveaux membres du casting.

Enfin le jeune Harris Dickinson (la série Trust, Beach Rats) incarnera le Prince Philippe.

Le film est réalisé par le norvégien Joachim Rønning (Bandidas, Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar) à partir d'un scénario coécrit par Linda Woolverton, Micah Fitzerman-Blue et Noah Harpster.

Le premier film montrait pourquoi et comment Maléfique avait jeté un terrible sort à la princesse Aurore. La suite explorera les relations complexes entre la sorcière et la future reine, alors qu’elles nouent d’autres alliances et affrontent de nouveaux adversaires dans leur combat pour protéger leurs terres et les créatures magiques qui les peuplent.

Le film n'a pas de date de sortie mais Disney a trois créneaux de libre dans son agenda: 4 octobre et 8 novembre 2019 ainsi que le 14 février 2020.

Chiwetel Ejiofor tourne son premier film au Malawi

Posté par vincy, le 25 octobre 2017

L'acteur Chiwetel Ejiofor (12 Years A Slave) passe derrière la caméra. Il vient de commencer le tournage de The Boy Who Harnessed the Wind au Malawi. Le primo-réalisateur est également l'un des acteurs du film, adapté du livre de William Kamkwamba et Bryan Mealer. Il s'agit d'un livre autobiographique qui a été publié en France une première fois sous le titre Le garçon qui dompta le vent : témoignage (préfacé par Yann Arthus-Bertrand) en 2010 et une seconde fois sous le titre Une éolienne en Afrique en 2013.

Dans ce livre, William Kamkwamba raconte comment il est contraint d'abandonner ses études parce qu'il doit aider son père aux champs. Mais, alors que la sécheresse frappe sa région, il refuse de renoncer à son rêve d'une vie meilleure. C'est dans une bibliothèque qu'il a l'occasion de lire des livres, en particulier un manuel de sciences qui lui permettra de fabriquer une éolienne capable d'apporter eau et électricité au village. Il décide de construire des éoliennes.

Une actrice française au casting

"Je veux que ce soit un film qui permet aux gens de voir que le Malawi et le reste du monde seront meilleurs pour tout ce que William et ses semblables peuvent apporter quand ils ont les opportunités dont ils ont besoin de toute urgence pour suivre leur propre destinée" explique Chiwetel Ejiofor, qui incarne le père de William dans l'histoire.

Le reste du casting est composé de Maxwell Simba dans le rôle de William, Noma Dumezweni dans celui de la bibliothécaire, Aissa Maiga dans celui de la mère, Joseph Marcell dans le rôle du Chef Wimbe et Lemogang Tsipaqui interprète le professeur.