« A la folie » de Juliette Armanet en japonais pour la promotion d’Asako I & II

Posté par vincy, le 24 novembre 2018

À l'occasion de la sortie en salles le 2 janvier prochain de Asako I&II de Ryûsuke Hamaguchi, qui était en Compétition Officielle à Cannes en mai dernier, la chanteuse-compositrice et auteure Juliette Armanet a enregistré spécialement pour le film son succès À la folie en japonais !

Cette version nippone d'À la folie, l'un des tubes de son premier album, est divulguée dans la nouvelle bande annonce du film aujourd'hui.

Asako I & II commence avec une rupture: Lorsque son premier grand amour disparaît mystérieusement, la jeune Asako est désemparée. Deux ans plus tard, elle rencontre le double parfait de son ex. Troublée par cette étrange ressemblance, elle se laisse séduire mais découvre peu à peu un jeune homme avec une toute autre personnalité. Bien plus tard, quand leur amour s'est installé, son ancien compagnon réapparait.

Le réalisateur de Senses, maîtrise parfaitement cette empathie pour ses personnages, fondamentale dans son cinéma, et qui "transcende l’apparente simplicité de son sujet".

En ce sens, les paroles de la chanson de Juliette Armanet, et sa délicate mélodie, vont très bien avec le récit qui ne finit ni avec une défaite ni avec une fête, dans cette impossible danse entre deux amours.

3 bonnes raisons de voir ou revoir Le Départ de Jerzy Skolimowski

Posté par wyzman, le 21 novembre 2018

A nouveau visible dans les salles obscures en version restaurée, Le Départ est un film qui mérite que l’on s’y attarde. Voici pourquoi.

  1. L’histoire est géniale. Le spectateur suit les péripéties de Marc, un garçon coiffeur de 19 ans. Fan de voitures et désireux de participer au départ d’un rallye qui a lieu dans deux jours, il fait de son mieux pour trouver une solution à son énorme problème : il n’a pas de voiture. Présenté au dernier Festival de Cannes côté Cannes Classics, Le Départ ravit par la quête à laquelle on assiste. Car ici, peu importe de savoir si Marc finira la course premier. Ce qui passionne c’est bien évidemment tous les efforts et stratagèmes qu’il met en place pendant deux jours pour se dénicher une voiture ou gagner l’argent qui lui permettra de s’en acheter une. En somme, Le Départ illustre parfaitement la phrase de Penelope Riley : « Le plus important, ce n’est pas la destination, mais les mésaventures et les souvenirs que l’on crée le long du chemin. »
  2. La jeunesse est célébrée. Film belge réalisé par un cinéaste polonais avec une équipe majoritairement française, Le Départ aurait pu finir sa course dans l’esprit de quelques cinéphiles l’ayant vu au moment de sortie, en 1967. Mais c’était sans compter sur la ténacité de l’éditeur Malavida qui a redonné toute sa superbe au film. Plus qu’associé à la Nouvelle vague française, Le Départ impressionne par la fougue de ses deux personnages principaux (Marc et Michèle) qui forment un duo explosif. Le premier est obsédé par son rallye, impulsif et arrogant quand la seconde a le sens du sacrifice et n’hésite pas à se mettre nue pour lui. A la fois opposés et complémentaires, les deux personnages semblent représenter deux aspects importants de la jeunesse : l’envie d’aller vite et de tout faire pour ceux que l’on aime.
  3. Jean-Pierre Léaud est magnifique. Figure majeure de la Nouvelle vague, l’acteur passé par Les Quatre Cents Coups, Pierrot le fou, Masculin féminin et Baisers volés ne lâche rien dans Le Départ. Son regard est magnétique, ses poses puériles et ses injonctions hilarantes. Agaçant et touchant à la fois, le personnage de Marc lui va comme un gant. Outre un coup de poing qui, lui, est resté dans les annales, Jean-Pierre Léaud nous offre tout au long du Départ de véritables fous rires. Entre un travestissement, un goût prononcé pour les dérapages contrôlés et une gouaille sans pareille, on comprend mieux comment l’acteur aujourd’hui âgé de 74 ans pouvait faire chavire les coeurs.

3 bonnes raisons d’aller voir RBG de Betsy West et Julie Cohen

Posté par wyzman, le 10 octobre 2018

A l'heure où l'Amérique se remet à peine de la nomination de Brett Kavanaugh au poste de juge assesseur de la Cour suprême, Betsy West et Julie Cohen dévoilent leur documentaire enflammé sur la désormais légendaire Ruth Bader Ginsburg. Le lien ? A 85 ans, elle siège encore à la Cour suprême !

1. C'est un film nécessaire. Si Ruth Bader Ginsburg est aujourd'hui une figure majeur de la pop culture, cela n'a pas toujours été le cas. Avant de devenir juge à la Cour suprême des Etats-Unis, elle s'est battue pour l'égalité hommes-femmes et toutes formes de discrimination. Véritable force de la nature, Betsy West et Julie Cohen rappellent à travers leur documentaire comment celle que l'on nomme désormais "Notorious RBG" (en référence au rappeur The Notorious B.I.G.) a construit un précieux et incroyable héritage juridique rempli de cas de de jurisprudence. Plus qu'un témoignage sur le passé d'une figure importante de la justice américaine, RBG fait la part belle à l'intelligence et la timidité d'une femme qui s'est battue pour que les femmes puissent accéder à toutes les institutions, soient payées autant que leurs collègues masculins ou encore que les hommes puissent également toucher une pension en cas de décès de leur épouse pour éduquer leur(s) enfant(s). Alors que Cour suprême se fait de plus en plus conservatrice, Ruth Bader Ginsburg est désormais perçue comme "le dernier rempart anti-Trump".

2. C'est extrêmement instructif. Si pour certains Ruth Bader Ginsburg est la "Simone Veil américaine", force est de constater que RBG ne fait pas que se consacrer à l'incroyable destin de cette femme. RBG présente également les changements qui ont touché voire complètement bouleversé le visage de l'Amérique. Comme le rappelle Betsy West, celle qui a été nommée à la Cour suprême par Bill Clinton est souvent comparée à Thurgood Marshall, l'avocat qui a plaidé pour la cause noire dans l'affaire Brown v. Board of Education, qui a notamment permis la déségrégation dans les écoles publiques. Pendant 98 minutes donc, Ruth Bader Ginsburg mais aussi ses proches et ses supporteurs défendent une idée simple : la Constitution doit tous nous défendre. Et si ce n'est pas le cas, c'est qu'il faut la changer ! Des années d'études de la future juge à Cornell, Harvard puis Columbia jusqu'à ses apparitions "surprises" dans quelques opéras, RBG rend hommage au travail des juristes et démontre le manque d'intelligibilité de certaines lois.

3. C'est rempli d'amour. Figure aujourd'hui adorée par des millions d'Américains qui ne manquent pas d'acheter et de partager mugs, t-shirts et carnets à son effigie, le parcours de Ruth Bader Ginsburg aurait été bien différent si elle n'avait pas croisé la route de Martin G. Ginsburg (Marty pour les intimes). Progressiste et féministe à une époque où c'était à la femme de suivre l'homme au gré de ses promotions, Marty a fait passer sa carrière (voire sa vie) après la carrière brillante de son épouse. Voilà sans doute pourquoi Betsy West et Julie Cohen ont tenu à donner un coup de projecteur à leurs plus de 50 ans de mariage. Naissances, déménagements, promotions, ascension, cancers... RBG ne laisse rien de côté et présente les Ginsburg pour ce qu'ils étaient : un #PowerCouple moderne dont l'Amérique elle-même ne savait pas qu'elle avait besoin.

Bonus : c'est extrêmement drôle ! Des petites phrases de Marty au sketchs du Saturday Night Live consacrés à Ruth Bader Ginsburg en passant par les confessions de ses enfants ainsi que de ses anciennes camarades de classe, RBG nous ferait presque oublier le sérieux de son personnage principal ou le fait que cela fasse plus de 25 ans qu'elle siège à la Coup suprême !

3 bonnes raisons d’aller voir Miracle à Santa-Anna de Spike Lee

Posté par wyzman, le 30 août 2018

Enfin disponible en salle, Miracle à Santa-Anna de Spike Lee vaut le détour. Une semaine après la sortie de BlackKklansman, le réalisateur prouve une fois de plus qu'il est l'un des meilleurs portraitistes que l'Amérique ait connus.

1. C'est un Spike Lee inédit. Tourné à l'automne 2007, Miracle à Santa-Anna n'est sorti qu'hier dans les cinémas français. La raison ? Un désaccord financier entre TF1, Spike Lee et la société de production italienne On My Own. En dépit de leur accord contractuel, TF1 aurait refusé de distribuer le film sur les marchés internationaux, affirmant que Spike Lee a réalisé une oeuvre qui n'était pas celle promise. Il aura fallu plusieurs années et le coup de poker de Splendor Films pour pouvoir enfin savourer cette pépite au cinéma.

2. L'histoire est géniale. De nos jours, aux Etats-Unis, un Noir américain à la veille de sa retraite abat un autre homme avec un pistolet allemand. Durant la fouille de son appartement, la police découvre la tête d'une statue italienne d'une très grande valeur, perdue à Florence durant la Seconde guerre mondiale. Enfermé dans un asile, l'homme en question finit par raconter à un journaliste l'histoire de cette tête ainsi que la sienne. Complexe et profonde, l'histoire de Miracle à Santa-Anna doit toute sa richesse à l'oeuvre dont elle est adaptée, le roman éponyme de James McBride.

3. Le casting est impressionnant. Film de guerre certes, Miracle à Santa-Anna raconte en outre le désespoir qui a gagné des milliers d'hommes lors de la Seconde guerre mondiale. Les historiens ne sont pas d'accord sur certains aspects du film (y avait-il vraiment des collaborateurs à Santa Anna, village de Toscane ?) et au moment de sa sortie américaine, le public a boudé le film car les films de guerre devenaient trop nombreux. Mais par chance, Spike Lee a fait appel à toute une brochette de stars pour porter son projet. De John Turturro, à Joseph Gordon-Levitt en passant par Kerry Washington, Derek Luke et Walton Goggins, tous semblent avoir un rôle à la mesure de leur talent !

5 bonnes raisons d’aller voir Equalizer 2

Posté par wyzman, le 17 août 2018

Quatre ans après le premier Equalizer qui avait ravit la presse et le public, Antoine Fuqua et Denzel Washington rempilent pour une nouvelle et périlleuse mission de Robert McCall. Voici 5 bonnes raisons d'aller voir cette suite sombre et spectaculaire.

1. C'est un bon divertissement d'été. Quatre ans après les événements du premier film, Robert McCall est toujours un agent des services secrets américains à la retraite. Reconverti en chauffeur Lyft (le concurrent d'Uber), McCall est contraint de reprendre les armes après que sa "seule amie" Susan Plummer a été retrouvée morte dan un hôtel de Bruxelles. Elle était sur la piste d'une organisation particulièrement douée pour camoufler des meurtres. Si le pitch ne révolutionne pas le genre du film d'action, force est de reconnaître que l'on apprécie fortement ce récit où les méchants finissent par être punis.

2. Denzel Washington est parfait en chauffeur le jour, justicier la nuit. Les plus réticents diront que notre papy cinématographique préféré tourne en rond dans cette suite mais il n'en est rien. Cette décennie, il a simplement décidé d'enchaîner les blockbusters où il joue les action hero (Le Livre d'Eli, Sécurité rapprochée, Equalizer) et les drames à Oscars (Fences, Flight, L'Affaire Roman J.) Ces contrastes lui réussissent et dans Equalizer 2, il s'avère encore plus convaincant que dans le premier volet. Son personnage pleure toujours la mort de sa femme et le décès de sa vieille amie pourrait bien le faire avancer plus qu'on le pense !

3. Les scènes de combat valent le détour. On ne le dira jamais assez mais une scène de combat n'a d'intérêt que si elle est bien chorégraphiée, utile à l'intrigue globale et parfaitement interprétée. Avec Denzel Washington et la réalisation d'Antoine Fuqua, tous ces critères sont ici réunis. Qu'il s'agisse de venger une amie assassinée de sang froid ou une jeune stagiaire violée, Denzel Washington donne de sa personne et on ne peut qu'apprécier cela. A 63 ans, l'acteur oscarisé pour Glory et Training Day ne saute peut-être pas en parachute comme Tom Cruise dans le dernier Mission : Impossible mais il n'a clairement rien à lui envier.

4. Ashton Sanders est de la partie. A seulement 22 ans, cet acteur américain est déjà une star. On l'a découvert l'an dernier dans le sublime Moonlight et depuis, son visage ne cesse de nous hanter. Absolument parfait en adolescent noir qui tente d'apprivoiser ses désirs et son homosexualité, il nous a plus qu'émus. Dans Equalizer 2, il campe un adolescent aux mauvaises fréquentations mais à la créativité certaine. Un rôle en forme de continuité. En plus d'avoir fait une apparition dans Straight Outta Compton, il sera prochainement à l'affiche de Captive State de Rupert Wyatt, Native Son de Rachid Johnson et All Day and a Night de Joe Robert Cole !

5. L'humour nous donne envie d'un troisième volet. Interviewé par Le Parisien, Denzel Washington a préféré calmer les ardeurs des journalistes concernant une suite. Mais c'est sans doute parce que ce second volet alterne à merveille les moments de réflexion brumeuse et les piques comiques que l'on ne peut s'empêcher d'imaginer un ultime chapitre qui nous montrerait Robert McCall heureux et pas simplement serein après avoir réglé leurs comptes aux méchants. On ne spoilera personne en affirmant que notre réplique préférée demeure : "- Putain mais t'es qui ? - Ton père. Ta mère te l'a juste pas dit !"

Just Kids : Kacey Mottet Klein tourne pour Christophe Blanc

Posté par wyzman, le 14 août 2018

Si l'on en croit les informations de nos confrères du Film français, l'acteur de 19 ans vient d'entamer le tournage de Just Kids, le nouveau film de Christophe Blanc.

Drame adolescent

Après avoir perdu leurs deux parents, Jack (19 ans), Lisa (17 ans) et Mathis (10 ans), vont devoir se débrouiller seuls. Voilà pour le moment le pitch de Just Kids. Troisième long-métrage de Christophe Blanc, le tournage de Just Kids a vraisemblablement débuté le 6 août dernier. Il passera par Grenoble, Marseille, Toulon et l'Espagne.

Produit par Bertrand Gore de Blue Monday Production, Just Kids est d'ores et déjà annoncé chez Rezo Films au moment de sa sortie. Le scénario a été co-écrit par Christophe Blanc et Béryl Peillard, la femme à qui l'on doit Animal Serenade. Dans ce drame, Kacey Mottet Klein, Andrea Magguilli, Anamaria Vartolomei et Angelina Woreth se partagent les rôles principaux.

Doté d'un budget de 2,2M€, Just Kids peut compter sur le soutien de PS Productions (Suisse), de la RTS, de Ciné+, des sofica Cinémage, Cine Cap et Indéfilms, des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que du CNC. Just Kids devrait sortir fin 2019.

Un acteur à suivre de (très) près

Révélé par Ursula Meier dans L'Enfant d'en haut en 2013, le Suisse Kacey Mottet-Klein crevait l'écran en 2015 dans Keeper de Guillaume Senez. Dans ce drame, il jouait Maxime, un ado de 15 ans qui tombe amoureux, rêve de devenir footballeur professionnel mais voit ses plans partir en fumée lorsque sa petite amie Mélanie tombe enceinte.

L'année suivante, il a pris tout le monde de court en acceptant le rôle de Damien, un ado de 17 ans persécuté et attiré en même temps par Tom, son bourreau au lycée. Sa performance dans Quand on a 17 ans d'André Téchiné lui a valu une nomination aux César 2017 dans la catégorie meilleur espoir masculin. Depuis, on a pu le voir L'Echange des princesses de Marc Dugain, Vent du Nord de Walid Mattar et Comme des rois de Xabi Molia.

3 bonnes raisons d’aller voir Détective Dee : La légende des Rois Célestes

Posté par kristofy, le 7 août 2018
Une vague de crimes perpétrée par des guerriers masqués terrifie l’Empire de la dynastie des Tang. Alors que l’impératrice Wu est placée sous protection, le Detective Dee part sur les traces de ces mystérieux criminels. Sur le point de découvrir une conspiration sans précédent, Dee et ses compagnons vont se retrouver au cœur d’un conflit mortel où magie et complots s’allient pour faire tomber l’Empire…

C'est le nouveau film de Tsui Hark !
A la fois en tant que producteur que réalisateur le très prolifique Tsui Hark travaille sur plusieurs films par an et alterne les genres entre comédies et polars, et surtout films d'action à base de sabres et de kung-fu. Sa signature devient peu à peu synonyme de débauche d'effets visuels et de surenchère gigantesque : Zu, les guerriers de la montagne magique, la saga Il était une fois en Chine, Green Snake, Dragon Gate: la légende des sabres volants, Journey to the West: The Demons Strike Back... En 2010 Tsui Hark présente Détective Dee: le mystère de la flamme fantôme avec Andy Lau au Festival de Venise et c'est un événemen. Ce succès amène une suite Détective Dee 2: La légende du Dragon des mers en 3D, avec dans le rôle Mark Chao plus jeune puisqu'il s'agit en fait d'un préquelle, qui dépasse plusieurs records au box-office chinois.
Ce 3e opus Détective Dee : La légende des Rois Célestes peut tout à fait être regardé sans avoir vu les deux autres films. Cette sortie dans les salles de cinéma françaises est un double événement ! Cette fois, l'attente est moins longue : on peut le découvrir sur grand écran en même temps que les fans chinois (il vient de sortir là-bas le 27 juillet). Profitons de cette chance. Ensuite Détective Dee : La légende des Rois Célestes sera à l'affiche dans différents formats au choix : en 2D, en 3D et même en 4Dx dans certaines salles.

Des séquences en 3D extravagantes et ludiques.
Depuis quelques années les progrès des techniques d'effets spéciaux (cgi, gyroscopie, 3D...) sont tels que l'imagination n'a guère plus de limite puisque sur l'écran, prises de vue réelles et incrustations numériques fusionnent de plus en plus. Alors que les blockbusters américains bourrés super-héros ne cessent de se ressembler, l'alternative pour le spectaculaire est désormais du côté de l'Asie avec par exemple en Inde le diptyque de La Légende de Baahubali et bien entendu en Chine avec Monster Hunt et sa suite, avec The Thousand Faces of Dunjia de Yuen Woo-Ping ou encore Legend of the Naga pearls.

La dernière fois que l'on a vraiment été époustouflé par un film en 3D, c'était justement par l'incroyable bataille navale de Détective Dee 2 : La légende du Dragon des mers. Pour ce nouveau film, la 3D n'est plus seulement un élément de plaisir visuel, ici les effets 3D sont plus directement des éléments de narration. Ici, différents comploteurs utilisent des subterfuges presque surnaturels pour défier l'empire. Les illusions sont gigantesques et destructrices, les combats virevoltants et les armes voltigent volent en direction des yeux. Oui, Détective Dee : La légende des Rois Célestes 3D est le spectacle le plus dingue de l'année.

Detective Dee, ce héros pas comme les autres...
Bien avant que l'occident (re)découvre les films d'arts-martiaux en costumes en 2000 avec Tigre et Dragon, déjà précurseur en 1983 avec Zu, les guerriers de la montagne magique, Tsui Hark avait pour ambition de mêler culture historique chinoise avec scènes d'actions  spectaculaires. Dans cette même veine, Tsui Hark réalisera la saga Il était une fois en chine avec Jet Li ou plus récemment Seven Swords avec Donnie Yen et La bataille de la Montagne du Tigre avec Tony Leung. Le personnage de cinéma Detective Dee es une figure chinoise très populaire, connue sous plusieurs noms. Sa première aventure en film est en partie inspirée par les romans du Juge Ti d'après un livre du Di Gong An qui traduisait d'autres livres en chinois à propos de Di Renjie...
En fait, il s'agit du vrai juge Di Renjie qui durant le 7e siècle a servi sous le règne de l'impératrice Wu Zetian, 1300 ans avant de devenir ce héros de cinéma Detective Dee. D'ailleurs le point commun des 3 films est justement les différents rapports entre Dee et cette impératrice. Il est selon le moment un allié sur lequel on se repose ou un conseiller dont on se méfie. Son sens de la déduction et son habileté à enquêter en font une sorte de  Sherlock Holmes chinois. Durant le générique de fin de Détective Dee : La légende des Rois Célestes il y a quelques images qui annoncent d'autres événements à suivre : ce sera l'occasion de revoir le premier film Détective Dee: Le mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark, ou même de découvrir ce personnage autrement à travers les romans (disponibles en français) de Robert Van Gulik ou de Frédéric Lenormand...

Eve : Jessica Chastain produira et jouera dans le prochain film de Matthew Newton

Posté par wyzman, le 2 août 2018

Plus productive que jamais, Jessica Chastain a décidé de prendre (plus ou moins) les commandes d'Eve, le prochain film du réalisateur australien Matthew Newton.

Un film fait sur-mesure

Selon les informations recueillies par Deadline, la société de production de Jessica Chastain, Freckle Films, s'est associée à Voltage Pictures pour produire Eve, un film d'action centré sur le rôle-titre, lui-même incarné par l'actrice nommée deux fois aux Oscars. Bien que les détails concernant le script soient encore inconnus, le média américain précise que le scénario sera écrit par son réalisateur, Matthew Newton.

Jessica Chastain et Kelly Carmichael, les fondatrices de Freckle Films, n'ont d'ailleurs pas caché leur excitation au moment d'annoncer ce nouveau projet. "Matthew est merveilleusement apte à façonner des personnages complexes et auxquels on peut s'identifier. Nous sommes fans de son travail et nous sommes ravis de collaborer avec lui et Voltage sur Eve" a déclaré la première. Tout cela avant que la seconde en précise : "Matt Newton a écrit un nouveau personnage merveilleux avec Eve et Jessica Chastain va de nouveau livrer une performance incroyable."

De son côté, le réalisateur de Who Are We Now et From Nowhere est tout aussi impatient à l'idée de commencer à travailler avec l'équipe."J'ai toujours admiré le travail de Jessica Chastain. Alors, quand j'ai écrit Eve, un personnage intelligent, fort et incroyablement compétent, elle a été mon premier choix pour la faire vivre. Je suis humble et ravi de collaborer avec Jessica et Voltage sur le film", a t-il déclaré. Aucune date de début de production n'a été donnée pour le moment mais cela ne saurait tarder.

Star Wars : J.J. Abrams ramène Carrie Fisher à la vie pour l’Episode IX

Posté par wyzman, le 28 juillet 2018

D'après les informations de Deadline, J.J. Abrams continue d'étoffer le casting de l'Episode IX de Star Wars dont le tournage doit débuter le 1er août.

Le grand final

Selon le média américain, le scénariste et réalisateur de l'épisode VII (Le Réveil de la Force) a prévu de terminer sa trilogie sur une excellente note. En effet, en plus des désormais habituels Daisy Ridley, Adam Driver, John Boyega, Oscar Isaac, Lupita Nyong'o, Domhnall Gleeson, Kelly Marie Tran, Joonas Suotamo et Billie Lourd, J.J. Abrams a décidé de ramener Mark Hamill, Anthony Daniels et Billy Dee Williams dans la sage qui les a rendus célèbres !

Mais ce n'est pas tout. Pour permettre d'offrir une fin digne de son nom aux fans de la générale Leia Organa, J.J. Abrams compte utiliser des plans tournés pour Le Réveil de la Force et ramener Carrie Fisher une dernière fois à la vie. Dans l'Episode VIII (Les Derniers Jedi), le personnage se retrouvait doté de nouveaux pouvoirs dont l'origine n'était pas expliquée et qui l'ont empêchée de périr dans un combat spatial.

Au moment d'annoncer la nouvelle aux fans de la saga sur le site officiel, JJ. Abrams a déclaré : "Nous avons désespérément aimé Carrie Fisher. Trouver une conclusion vraiment satisfaisante à la saga Skywalker sans elle nous a échappé. Nous n'allions jamais recaster [le rôle] ou utiliser un personnage numérique. Avec le soutien et la bénédiction de sa fille, Billie [Lourd], nous avons trouvé un moyen d'honorer l'héritage de Carrie et son rôle de Leia dans l'épisode IX en utilisant des images inédites que nous avons filmées ensemble dans l'épisode VII."

Un hommage très apprécié

Dans un communiqué publié suite à l'annonce de l'utilisation d'images inédites de Carrie Fisher, le frère de celle-ci, Todd a assuré qu'il "ne pourrait pas être plus personnellement ravi et heureux que notre Carrie reprenne son rôle de princesse Leia" dans cet ultime volet. Il poursuit : "Parce que nous, sa famille, ainsi que sa famille élargie de fans à travers le monde le croyons, la princesse Leia de Carrie est pour toujours ancrée dans la franchise et sa présence indélébile est fondamentale pour le film".

Conscient des attentes des fans concernant les adieux de Leia Organa et de Carrie Fisher, Todd termine : "J.J. Abrams a compris le rôle emblématique de Carrie, et il a magistralement remanié ce dernier film pour inclure la dernière vidéo inédite de Carrie qui a été prise, sans avoir recours au numérique ou à l'animatronique. Notre famille et ses fans sommes impatients de voir cela ! Sa force sera pour toujours avec nous !"

Fuite en avant ?

Mais parce que la saga centrée sur la famille Skywalker touche bientôt à sa fin, J.J. Abrams commence a sérieusement envisager le futur. Et parce que malgré le semi-échec de Solo : A Star Wars Story, la tendance n'est pas à l'abandon de cet univers, il semble que J.J. Abrams soit bien décidé à créer une fin ouverte aux fans de cette troisième trilogie. Eh oui, Deadline rapporte en outre que Naomi Ackie et Richard E. Grant rejoignent également le casting principal dans des rôles tenus secrets.

A l'heure où l'on sait que Rian Johnson (le réalisateur des Derniers Jedi) réalisera également la prochaine trilogie Star Wars qui n'aura aucun lien avec les Skywalker, il n'est pas étonnant de penser que Naomi Ackie et Richard E. Grant permettront d'assurer la transition auprès des fans. La première a été vue dans The Young Lady et Doctor Who tandis que le second a brillé dans Girls et Downton Abbey.

Pour rappel, l'Episode IX doit sortir le 18 décembre 2019 en France. Le scénario a été écrit par J.J. Abrams et Chris Terrio tandis que John Williams sera de retour pour composer la bande originale d'un volet qui devra faire oublier les écueils des Dernier Jedi et le manque d'intérêt du spin-off centré sur Han Solo !

Comic-Con 2018 : Warner Bros. dégaine la grosse artillerie côté cinéma

Posté par wyzman, le 25 juillet 2018

Une fois n'est pas coutume, c'est ce week-end qu'avait lieu le San Diego Comic-Con International, soit l'événement le plus prisé au monde par les fans de pop culture (cinéma, séries télé, animes, mangas, jouets, jeux vidéo, etc.).

Acte I : Warner Bros. voit grand

Le moins que l'on puisse dire c'est que malgré ses petits 10,5% de parts de marché sur le territoire marché pour cette année, Warner Bros. était le studio qu'il fallait suivre de près au Comic-Con - comme presque toutes les autres années.

Aquaman

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Sans surprise, le panel que personne ne souhaitait rater était celui d'Aquaman. Le film de James Wan est attendu pour le 19 décembre et Jason Momoa était plus que partant pour faire le show face à des fans hystériques. En quelques heures seulement, la bande-annonce a été vue plus de 18 millions de fois, un joli petit record pour Warner Bros. et DC Comics qui se remettent à peine du semi-échec de Justice League et n'ont décidé de sortir qu'Aquaman cette année !

Shazam!

Nouvel arrivant dans l'univers DC Comics/Warner Bros., Shazam! raconte comment le jeune Billy Batson se retrouve doté de pouvoirs (sagesse, force, endurance, puissance, courage, vitesse) dès lors qu'il dit "SHAZAM". Le film n'a pas encore de date de sortie officielle (bien que le mois d'avril 2019 soit un bon pari) et est réalisé par Savid F. Sandberg (Annabelle 2). Au casting, on retrouve Zachary Levi, Mark Strong ou encore Ross Butler. Perçu comme le Deadpool de DC Comics, le trailer de Shazam a déjà captivé plus de 11 millions de personnes.

Godzilla : King of the Monsters

S'il y a bien une bande annonce qui aura marqué les esprits au Comic-Con 2018, c'est bien celle-ci. Les passionnés ont en effet été incapables de retenir quelques cris en voyant Millie Bobby Brown dès les premières secondes. Absolument impressionnant, le trailer présage de très bonnes choses. Annoncé pour le 20 mai 2019, le film de Michael Dougherty avec Vera Farmiga et Kyle Chandler fait suite à celui de 2014 réalisé par Gareth Edwards.

Les Animaux fantastiques - Les Crimes de Grindelwald

Il semblerait que cette année, J.K. Rowling a officiellement succombé aux sirènes du queerbaiting, cet ensemble de techniques visant à attirer l'attention de l'audience queer. Après avoir annoncé qu'Albus Dumbledore était gay mais sans l'avoir inclus dans la saga Harry Potter, la romancière a déclaré que cette partie de sa vie serait mise en avant dans les films précédent les Harry Potter, c'est-à-dire la saga des Animaux fantastiques. Résultat : la nouvelle bande annonce des Crimes de Grindelwald (qui sort le 14 novembre) n'évoque en rien la sexualité du personnage phare. Plus encore, Jude Law a reconnu n'avoir tourné aucune scène de ce second volet avec Johnny Depp dans Entertainment Weekly. Pourtant, leurs personnages respectifs (Dumbledore et Grindelwald) sont censés être très proches…

Acte II : Fox et Disney voient encore plus grand

Alita : Battle Angel

Robert Rodriguez est de retour par la très grande porte ! Quatre ans après Sin City : J'ai tué pour elle, il s'est associé à son ami de longue date James Cameron pour développer Alita : Battle Angel, l'adaptation en live-action du manga Gunnm de Yukito Kishiro. On y suit le parcours d'Alita, une adolescente cyborg du XXVIe siècle qui lutte dans un monde post-apocalyptique ravagé par la guerre. Le talent combiné des deux hommes promet déjà des scènes d'action révolutionnaires et inédites (comme ont pu l'être celles de Ready Player One plus tôt cette année).

Glass

Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn (l'homme incassable) poursuit sa traque de La Bête (Kevin Crumb) que l'on sait capable d'endosser 23 personnalités différentes. Attendue par des millions de fans sur terre, la bande annonce a généré un véritable buzz sans pour autant faire l'unanimité. Comme cela était déjà le cas avec Incassable puis Split, il faudra attendre d'avoir vu le produit fini  (dès le 16 janvier 2019 en salle) pour avoir une idée précise de ce thriller censé conclure la trilogie. D'ici là, les fans vont pouvoir continuer à fantasmer sur la réunion James McAvoy - Bruce Willis - Samuel L. Jackson - Sarah Paulson !

Acte III : Disney vole la vedette grâce à un scandale Les Gardiens de la galaxie 3

Pas de bande annonce ici mais un véritable bad buzz ! Après que des supporteurs de Trump ont décidé de faire remonter dans les internets des tweets du réalisateur James Gunn, Disney l'a tout simplement renvoyé du tournage des Gardiens de la galaxie 3. Dans ces tweets qui datent parfois de 2008 et que vous pouvez retrouver ici, James Gunn, un provocateur notoire à l'époque, plaisante à propos de la pédophilie, d'atteinte à la pudeur ou encore de l'Holocauste... Le co-scénariste et réalisateur des deux premiers Gardiens de la galaxie a présenté des excuses publiques et une pétition a d'ores et déjà été lancée pour le faire revenir à bord mais pour l'instant rien n'y fait.