Nos films les plus attendus en 2019 (1/3)

Posté par redaction, le 3 janvier 2019

Première partie
Troisième partie

Le 30 janvier, Si Beale Street pouvait parler, va être l'un de nos films les plus attendus de l'année. Deux ans après l'Oscar du meilleur film pour Moonlight, il s'agit du grand retour de Barry Jenkins, d'après le roman de James Baldwin.

Une semaine avant, ce sera aussi le retour de l'acteur révélé par Moonlight, Mahershala Ali, aux côtés de Viggo Mortensen, avec Green Book, premier film solo et mélo (et chouchou à Toronto) de Peter Farrelly. Dans les deux cas, ces films tenteront s'être oscarisables et oscarisés.

Mais le premier gros coup de semonce hollywoodien sera malgré tout donné par Disney/Universal avec Glass le 16 janvier. M. Night Shyamalan fait un crossover de deux de ses plus gros hits. Box office assuré? Disney comptera aussi dans les premiers mois de l'année sur Dumbo, version non animée de Tim Burton (27 mars) et deux autres adaptations "live action": Aladdin le 22 mai et Le Roi Lion le 17 juillet.

Avec Marvel, il faudra aussi compter sur Captain Marvel, avec l'oscarisée Brie Larson, qui va enfin débarquer sur les écrans le 6 mars, en vue de sauver les Avengers dans Endgame, leur final, le 24 avril. La question est de savoir comment vont revenir à la vie les superhéros, dont Spider-man, dont le prochain opus, Far From Home, est prévu chez Sony le 3 juillet. Et on sait déjà que Chris 'Captain America' Evans tirera sa révérence.

Face à l'Empire, les autres studios contre-attaqueront notamment avec Shazam! en provenance de DC Comics le 3 avril et Alita: Battle Angel, le 13 février, adaptation du manga Gunnm co-scénarisée par James Cameron.

Mais,  pour la SF, c'est peut-être et sans doute Ad Astra de James Gray (22 mai), avec Brad Pitt dans une quête spatiale inattendue, qui nous excite le plus. On le voit mal éviter l'orbite de la Croisette. Parasite signe à la fois le grand retour et le retour aux sources de Bong Joon-ho. On le voit mal échapper à un grand festival.

Car, il y aura aussi tous les films pressentis pour Cannes ou sélectionnés à Berlin d'ailleurs. Le plus emblématique est sans aucun doute Douleur et gloire, le nouvel Almodovar, en salles en Espagne début mars, film quasi autobiographique en lisant le pitch avec Antonio Banderas et Asier Etxeandia. Ou le film de François Ozon, Grâce à Dieu, en compétition à la Berlinale, au cinéma le 20 février, avec un sujet à buzz et trois acteurs "hype" : Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud.

Pas mal de films vus à Cannes, Venise, Toronto l'an dernier ne vont sortir qu'en 2019. A commencer par Un grand voyage vers la nuit, en salles le 30 janvier, film chinois de Bi Gang sélectionné à Un certain regard en mai dernier. Il a récolté 38M$ pour ses premiers jours d'exploitation en Chine. Un exploit pour un film d'auteur.

Sunset, en compétition à Venise: le nouveau film de Laszlo Nemes se déroule dans l'empire austro-hongrois avant la Première guerre mondiale. Sortie le 20 mars. Ou Funan, le film d'animation de Denis Do, prévu le 13 mars, qui a reçu le Grand prix à Annecy. Ou encore C'est ça l'amour, primé à Venise, triomphateur aux Arcs: le film de Claire Burger (Caméra d'or avec Party Girl) est attendu le 27 mars. Et enfin, Les oiseaux de passage, de Ciro Guerra et Maria Camila Arias, qui ont longtemps retardé leur arrivée en provenance de la Quinzaine des réalisateurs, et qui seront en salles le 19 avril.

Ciro Guerra sera peut être doublement dans l'actualité avec son autre film, actuellement en production, Waiting for Barbarians, d'après un roman de J.M. Coetzee et avec Johnny Depp. Autre cinéaste qui passe aux Etats-Unis: le flamand Felix Van Groeningen, avec My beautiful boy, qui réunit Steve Carell et Timothée Chalamet (le 6 février).

Chalamet sera aussi dans le buzz cannois avec l'historique et shakespearien The King, de David Michôd, diffusion Netflix. Netflix mise aussi très gros sur le coûteux The Irishman, de Martin Scorsese avec Joe Pesci, Robert De Niro et Al Pacino. Outre le duo Pacino/De Niro, retrouvez le trio des Affranchis et de Casino est "cinéphiliquement" palpitant.

Des stars, il y en aura beaucoup cette année à l'affiche. Et notamment pas mal d'acteurs et d'actrices qui vont incarner des personnalités existantes ou ayant existé. Kristen Stewart sera Jean Seberg dans All Against Enemies, Christian Bale sera méconnaissable en Dick Cheney dans Vice (13 février), Renee Zellweger sera Judy Garland dans Judy, Jesse Eisenberg sera Marcel "le mime" Marceau dans Resistance, Christian Bale (again) et Matt Damon seront respectivement Ken Miles et Carroll Shelby dans Ford v Ferrari (de James Mangold). La variété débutera dès le 16 janvier avec Keira Knigthley en écrivaine bisexuelle Colette (puis, plus tard dans le calendrier, en lanceuse d'alerte dans Official Secrets). On dansera le rock avec un crocodile de la pop, aka Elton John dans Rocketman, incarné par Taron Egerton (29 mai).

Toujours côté LGBT, on priera pour que le film de Paul Verhoeven, Benedetta, soit le récit d'une nonne sulfureuse italienne d'un autre siècle (Virginie Efira) soit à Cannes. Toujours dans des costumes d'époque, Marie Stuart, Reine d'Écosse (27 février), avec l'affrontement entre Saoirse Ronan et Margot Robbie, promet son lot de "bitcheries. mais sans doute pas autant que dans La favorite, nouvel opus de Yorgos Lanthimos (6 février), avec Olivia Colman, favorite pour un Oscar, Emma Stone et Rachel Weisz. Là encore une histoire de queen, cinq fois nommée aux Golden Globes après un Grand prix et une Coupe Volpi à Venise en septembre.

Première partie
Troisième partie

2018 dans le rétro : la bonne année du cinéma de genre

Posté par kristofy, le 27 décembre 2018

C’était quoi le cinéma de genre en 2018 ?

On avait observé l’année dernière que 2017 avait été symbolique d’un certain glissement vers une reconnaissance du cinéma de genre : certains de ces films dépassent ‘leur public’ et obtiennent un plus large succès auprès du ‘grand public’. Le film de monstre La Forme de l’eau de Guillermo Del Toro, sorti en février, avait reçu le Lion d’or de Venise avant de décrocher 4 Oscars : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleurs décors, et meilleure musique (au français Alexandre Desplat) ; Get Out de Jordan Peele a engrangé 254 millions de dollars de recettes mondiale pour un budget d’environ 5 millions tout en recevant le convoité Oscar du meilleur scénario original ; et en France c’était le film Grave de Julia Ducournau qui avait fait l'évènement pour finir avec le Prix Louis-Delluc et 6 prestigieuses nominations aux Césars.

Ils sont où les films de genre français avec des zombies affamés ou des aliens envahisseurs ? C’est la bonne nouvelle de 2018 : il y a eu plus de films français de ce type distribués en salles, et plusieurs sont des premières œuvres. Parfois l’élément fantastique est central, parfois il réside en périphérie. Il peut prendre la forme d'un polar ou celle d'une introspection intime. En bonus, on y voit aussi quelques noms célèbres sur les affiches.

Une belle diversité

Citons dans ce panorama très diversifié : Burn Out de Yann Gozlan (avec François Civil, Olivier Rabourdin, Manon Azem), Revenge de Coralie Fargeat (l'actrice Matilda Lutz a été retenue dans les 34 révélations pour les prochains Césars), Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico (qui ensuite a reçu le Prix Louis-Delluc du premier film, ex-aequo), La nuit a dévoré le monde de Dominique Rocher (avec Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant), Ghostland de Pascal Laugier, Madame Hyde de Serge Bozon (avec Isabelle Huppert), Dans la brume de Daniel Roby (avec Romain Duris, Olga Kurylenko), Caniba de Verena Paravel & Lucien Castaing-Taylor, Climax de Gaspar Noé, Hostile de Mathieu Turi, High Life de Claire Denis (avec Robert Pattinson et Juliette Binoche), et sur Netflix La Femme la plus assassinée du monde de Franck Ribière (avec Anna Mouglalis). A noter toutefois comme les années précédentes que certains de nos talents doivent chercher un soutien hors de France à l’international pour leurs projets (au Canada, Etats-Unis, Canada, Espagne…), ce qui induit souvent un tournage en langue anglaise (Ghostland, Revenge, Hostile, High Life…).

Le maître du suspens Stephen King a même salué à sa manière le cinéma français avec cette éloge : « Juste quand vous pensiez que les films de zombies ont été épuisés, un film parfaitement remarquable débarque, réalisé par Dominique Rocher, intitulé La Nuit a dévoré le monde. Il va vous laisser bouche bée. »

La France est toujours un peu en retard pour le soutien à ses cinéastes de genre : Xavier Gens à réalisé The Crucifixion et Cold Skin, qui ne sont pas sortis chez nous, Julien Mokrani a vu la production de son projet Les Sentinelles abandonnée… Pourtant les nouveaux talents français sont déjà là et ils sont nombreux : Steeve Calvo, William Laboury, Mael Le Mée, Just Philippot qui ont eu une distribution sur grand écran de leurs courts-métrages en février avec 4 histoires fantastiques. Par ailleurs, les films Tous les dieux du ciel de Quarxx et Girls with balls de Olivier Afonso font le tour des festivals en attendant d’être exploités en salles, tout comme Furie de Olivier Abbou. Combien d’entre eux vont devoir s’exporter ailleurs pour leurs prochains projets ?

Le CNC prend enfin la mesure (tardive) que le film de genre français contribue aussi à faire grandir plusieurs métiers techniques spécialisés (effets spéciaux, maquillages et prothésistes, cascadeurs, décors…) et qu’il faut les soutenir  : « Notre volonté est d’encourager la diversité au cinéma et d’inciter les créateurs à s’engager sur des voies insuffisamment empruntées. En France comme à l’étranger, en particulier au sein de la jeune génération, il y a un réel engouement, pour les films de genre : les créateurs français y ont toute leur place ! ». Trois projets en particulier vont être aidés par une bourse dans leur production : La nuée de Just Philippot, Ogre de Arnaud Malherbe, Else de Thibault Emin (une extrapolation de son court-métrage d’il y a 10 ans, en sortie de Fémis, c’est dire si le chemin est long). Il faudrait désormais que les distributeurs suivent, surtout quand il y a une interdiction aux moins de 16 ans.

Des hits au box office

Cette année dans les salles de cinéma le public a eu beaucoup d’occasion de frissonner. Le surnaturel a fait peur avec Verónica de Paco Plaza, Hérédité de Ari Aster (avec l'excellente Toni Collette), Sans un bruit de John Krasinski (avec la non moins excellente Emily Blunt), L'Exorcisme de Hannah Grace de Diederik Van Rooijen et La Nonne de Corin Hardy (avec Taissa Farmiga et Demian Bichir), qui, avec 1,4 million d'entrées en france se hisse au niveau de Ron Howard et Guillermo del Toro. L’horreur s’est cachée dans Le Secret des Marrowbone de Sergio G. Sánchez (avec Anya Taylor-Joy et Mia Goth), Strangers: Prey at Night de Johannes Roberts (avec Christina Hendricks), American Nightmare 4 : Les Origines, qui est aussi millionnaire en entrées, The Strange Ones de Christopher Radcliff, sans compter quelques frayeurs du côté du monde jurassique ou du labyrinthe post-apocalyptique.. L’Asie dont les multiples pays produisent des dizaines de bons films de genre a été quasiment ignorée cette année 2018, mis à part les sorties trop discrètes de Battleship Island de Ryoo Seung-wan et de Avant que nous disparaissions, d'Invasion de Kiyoshi Kurosawa. De son côté, le japonais Shinsuke Sato a gagné pour la seconde fois le Corbeau d'or au BIFFF avec Inuyashiki, film toujours invisible en France...

Les surprises les plus fortes de l’année en films de genre, de la SF à l'horreur, nous sont venues en fait des plus grands cinéastes : Guillermo del Toro avec La Forme de l'eau, Steven Spielberg avec Ready player one, Lars von Trier avec The House that Jack built, la version en 3D de Détective Dee : La légende des Rois Célestes de Tsui Hark, et Ghostland de Pascal Laugier. 2018 a été aussi l’occasion de redécouvrir le classique de Stanley Kubrick 2001 : l'odyssée de l'espace dans une restauration célébrant son 50ème anniversaire.

Hollywood continue encore de produire/distribuer des suites ou des remakes de grands succès passés: Halloween de David Gordon Green (avec Jamie Lee Curtis), Suspiria de Luca Guadagnino (avec Dakota Johnson et Tilda Swinton), The Predator de Shane Black. Ou s'acharne à écrire de mauvais films dans l'air du temps comme Unfriended, Action ou vérité?, Escape room. Parallèlement, de nombreux titres pourtant de qualité, portés par des sélections en Festivals, sont ignorés (Tigers are not afraid de Issa Lopez) ont n’arrivent qu’en DVD/VàD (comme Muse de Jaume Balagero). Il faut donc aussi désormais évoquer la plateforme Netflix : c’est là qu’il fallait aller pour découvrir Apostle de Gareth Evans, Hold the dark de Jeremy Saulnier, Illang the wolf brigade de Kim Jee-woon, Psychokinesis de Yeon Sang-ho, The night comes for us de Timo Tjahjanto, Annihilation d'Alex Garland, avec Natalie Portman, Bird Box de Susanne Bier, avec Sandra Bullock, et donc aussi La Femme la plus assassinée du monde de Franck Ribière (avec Anna Mouglalis).

Le genre était de genre féminin, assez logiquement. La plupart des films marquants, soit par leur popularité, soit par les louanges reçues, avaient une ou plusieurs héroïnes, victimes ou/et combattantes.

Alors finissons avec une belle promesse (au féminin) pour 2019: Alita: Battle Angel. Réalisé par Robert Rodriguez et coproduit par James Cameron, cette adaptation du manga japonais Gunnm nous transporte le futur... bien au-delà de 2019

Comic-Con 2018 : Warner Bros. dégaine la grosse artillerie côté cinéma

Posté par wyzman, le 25 juillet 2018

Une fois n'est pas coutume, c'est ce week-end qu'avait lieu le San Diego Comic-Con International, soit l'événement le plus prisé au monde par les fans de pop culture (cinéma, séries télé, animes, mangas, jouets, jeux vidéo, etc.).

Acte I : Warner Bros. voit grand

Le moins que l'on puisse dire c'est que malgré ses petits 10,5% de parts de marché sur le territoire marché pour cette année, Warner Bros. était le studio qu'il fallait suivre de près au Comic-Con - comme presque toutes les autres années.

Aquaman

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Sans surprise, le panel que personne ne souhaitait rater était celui d'Aquaman. Le film de James Wan est attendu pour le 19 décembre et Jason Momoa était plus que partant pour faire le show face à des fans hystériques. En quelques heures seulement, la bande-annonce a été vue plus de 18 millions de fois, un joli petit record pour Warner Bros. et DC Comics qui se remettent à peine du semi-échec de Justice League et n'ont décidé de sortir qu'Aquaman cette année !

Shazam!

Nouvel arrivant dans l'univers DC Comics/Warner Bros., Shazam! raconte comment le jeune Billy Batson se retrouve doté de pouvoirs (sagesse, force, endurance, puissance, courage, vitesse) dès lors qu'il dit "SHAZAM". Le film n'a pas encore de date de sortie officielle (bien que le mois d'avril 2019 soit un bon pari) et est réalisé par Savid F. Sandberg (Annabelle 2). Au casting, on retrouve Zachary Levi, Mark Strong ou encore Ross Butler. Perçu comme le Deadpool de DC Comics, le trailer de Shazam a déjà captivé plus de 11 millions de personnes.

Godzilla : King of the Monsters

S'il y a bien une bande annonce qui aura marqué les esprits au Comic-Con 2018, c'est bien celle-ci. Les passionnés ont en effet été incapables de retenir quelques cris en voyant Millie Bobby Brown dès les premières secondes. Absolument impressionnant, le trailer présage de très bonnes choses. Annoncé pour le 20 mai 2019, le film de Michael Dougherty avec Vera Farmiga et Kyle Chandler fait suite à celui de 2014 réalisé par Gareth Edwards.

Les Animaux fantastiques - Les Crimes de Grindelwald

Il semblerait que cette année, J.K. Rowling a officiellement succombé aux sirènes du queerbaiting, cet ensemble de techniques visant à attirer l'attention de l'audience queer. Après avoir annoncé qu'Albus Dumbledore était gay mais sans l'avoir inclus dans la saga Harry Potter, la romancière a déclaré que cette partie de sa vie serait mise en avant dans les films précédent les Harry Potter, c'est-à-dire la saga des Animaux fantastiques. Résultat : la nouvelle bande annonce des Crimes de Grindelwald (qui sort le 14 novembre) n'évoque en rien la sexualité du personnage phare. Plus encore, Jude Law a reconnu n'avoir tourné aucune scène de ce second volet avec Johnny Depp dans Entertainment Weekly. Pourtant, leurs personnages respectifs (Dumbledore et Grindelwald) sont censés être très proches…

Acte II : Fox et Disney voient encore plus grand

Alita : Battle Angel

Robert Rodriguez est de retour par la très grande porte ! Quatre ans après Sin City : J'ai tué pour elle, il s'est associé à son ami de longue date James Cameron pour développer Alita : Battle Angel, l'adaptation en live-action du manga Gunnm de Yukito Kishiro. On y suit le parcours d'Alita, une adolescente cyborg du XXVIe siècle qui lutte dans un monde post-apocalyptique ravagé par la guerre. Le talent combiné des deux hommes promet déjà des scènes d'action révolutionnaires et inédites (comme ont pu l'être celles de Ready Player One plus tôt cette année).

Glass

Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn (l'homme incassable) poursuit sa traque de La Bête (Kevin Crumb) que l'on sait capable d'endosser 23 personnalités différentes. Attendue par des millions de fans sur terre, la bande annonce a généré un véritable buzz sans pour autant faire l'unanimité. Comme cela était déjà le cas avec Incassable puis Split, il faudra attendre d'avoir vu le produit fini  (dès le 16 janvier 2019 en salle) pour avoir une idée précise de ce thriller censé conclure la trilogie. D'ici là, les fans vont pouvoir continuer à fantasmer sur la réunion James McAvoy - Bruce Willis - Samuel L. Jackson - Sarah Paulson !

Acte III : Disney vole la vedette grâce à un scandale Les Gardiens de la galaxie 3

Pas de bande annonce ici mais un véritable bad buzz ! Après que des supporteurs de Trump ont décidé de faire remonter dans les internets des tweets du réalisateur James Gunn, Disney l'a tout simplement renvoyé du tournage des Gardiens de la galaxie 3. Dans ces tweets qui datent parfois de 2008 et que vous pouvez retrouver ici, James Gunn, un provocateur notoire à l'époque, plaisante à propos de la pédophilie, d'atteinte à la pudeur ou encore de l'Holocauste... Le co-scénariste et réalisateur des deux premiers Gardiens de la galaxie a présenté des excuses publiques et une pétition a d'ores et déjà été lancée pour le faire revenir à bord mais pour l'instant rien n'y fait.

James Cameron veut enrôler Robert Rodriguez pour l’adaptation du manga Gunnm

Posté par vincy, le 15 octobre 2015

La 20th Century Fox a donné son feu vert à James Cameron et Jon Landau (Lightstorm Entertainment) pour produire l'adaptation en prises de vues réelles du manga Alita: Battle Angel, un Pinocchio-Jason Bourne robotique et futuriste. Les deux producteurs ont entamé les négociations avec Robert Rodriguez pour réaliser le film selon la presse professionnelle américaine.

Le manga de Yukito Kishiro, publié il y a 25 ans, se déroule au 26e siècle et tourne autour d'une femme cyborg amnésique recueillie par un docteur en cybernétique. Il va la traiter comme sa propre fille... tandis qu'elle va tenter de retrouver la mémoire. En français, la série de19 tomes est intitulée Gunnm et a été éditée par Glénat entre 1995 et 1998.

James Cameron confie que "Robert Rodriguez et [Lui] ont cherché pendant des années à faire un film ensemble". Il lui donne "toute sa confiance pour concrétiser ce projet avec son style rebelle et sa virtuosité technique".

Cela fait longtemps que ce manga intéresse le cinéma. Cameron en détient les droits depuis 2003 mais, entre le lancement d'Avatar puis de ses suites et les premières estimations du devis de production (aux alentours de 200M*), le projet a toujours été reporté). Le film pourrait entrer en production d'ici un an.