2e Champs-Elysées Film Festival : du cinéma pour tous les goûts et de toutes les couleurs!

Posté par vincy, le 11 juin 2013

olivier martinez halle berryUne star : L'actrice américaine Halle Berry sera l'invitée d'honneur de la soirée caritative organisée jeudi 13 au profit de l'association "Les Toiles enchantées" au cours de laquelle sera projeté le film Nos souvenirs brûlés de Susanne Bier.

Un événement : Les parapluies de Cherbourg en version restaurée et son remasterisé dimanche 16 à 16h30 au Publicis. La projection est suivie d'un karaoké géant avec les plus grandes chansons des films de Jacques Demy! Le Festival vous invite à venir déguisés pour créer une ambiance pop & vintage!

2 présidents du festival : Olivier Martinez et Julie Gayet

3 Master Class : Costa-Gavras, Cédric Klapisch et Frédérick Wiseman (documentariste américain)

7 cinémas : Le Balzac, UGC George V, Publicis, Le Lincoln, Gaumont Marignan et Gaumont Ambassade, MK2 Grand Palais

7 films avec Brad Pitt : outre World War Z, le festival projettera L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Babel, Burn After Reading, L'étrange histoire de Benjamin Button, Fight Club et Seven.

8 films américains en Sélection officielle : Hide your smiling Faces (Berlin 2013), Any Day Now (Prix du public à Tribeca 2012), Blood Pressure, Coldwater, Decoding Annie Parker (avec Helen Hunt et Alice Eve), How to make money selling drugs (avec Susan Sarandon, Eminem et 50 Cent), I am I, It felt like love, Thanks for sharing (avec Mark Ruffalo et Gwyneth Paltrow).

13 films français et pas mal d'avant-premières : Paris à tout prix, Nina Simone Love Sorceress Forever, Bambi (primé à Berlin aux Teddy Awards), 12 ans d'âge, Aya de Yopougon, Sur le chemin de l'école, Belle du Seigneur, Chez nous c'est trois, Elle s'en va (avec Deneuve, sélectionné à Berlin), Grand central (sélectionné à Un certain regard cette année), Joséphine, Les reines du Ring, Juliette, Né quelque part.

18 Avant-premières hollywoodiennes : Moi moche et méchant 2, World War Z, An oversimplification of her Beauty, The Bay, Before Midnight, Broken City, Fans la tête de Charles Swann III, Dark Skies, The East, Frances Ha, Interior Leather Bar (le film sulfureux de James Franco), Five Dances, Leave it on the Floor, Open Day, Le Quatuor, Rampart, Massacre à la tronçonneuse 3D.

__________

2e Champs-Elysées Film Festival

12-18 juin 2013

Film d'ouverture : Struck, de Brian Dannelly, avec Chris Coffer

Film de clôture : Imogene, de Sarah Springer Berman et Robert Pulcini, avec Kristen Wiig, Annette Bening et Matt Dillon

Informations et Programme

Beau succès pour le premier Festival de cinéma des Champs-Elysées

Posté par MpM, le 13 juin 2012

Du 6 au 12 juin s'est tenu le premier festival de cinéma des Champs-Elysées qui proposait une cinquantaine de films, dont deux compétitions de courts métrages et de nombreuses avant-premières prestigieuses de films français et américains. Il s'agissait pour sa créatrice, la productrice Sophie Dulac, de "rendre hommage au cinéma américain indépendant et à la diversité de la production française en mobilisant les cinq grandes salles de la célèbre avenue". Pari réussi puisque le festival a attiré 15 000 spectateurs en une semaine et une pléiade de stars sur ses tapis rouges quotidiens.

Parmi les temps forts de cette première édition, on retiendra l’hommage rendu au producteur américain Harvey Weinstein lors de la cérémonie d'ouverture, la masterclass de l'acteur Michael Madsen (président d'honneur en compagnie de Lambert Wilson), la rencontre avec Donald Sutherland et la présence de nombreuses personnalités (Bruno Podalydès, Leila Bekhti, Michel Delpech, Raymond Depardon...) venues présenter leurs films en avant-première.

Côté compétition, trois films ont été distingués : Marina Abramovic: the artist is present de Matthew Akers a reçu le prix du public distinguant l'un des dix films américains indépendants en sélection officielle ; le court métrage américain Motherland de Shariq Siddiqui et le court métrage français It's a Miracl'House de Stéphane Freiss. A Teacher d'Hannah Fidell a par ailleurs été choisi par un jury de professionnels parmi quatre films indépendants encore en chantier pour recevoir des prestations de post-productions. Le film devrait ainsi pouvoir aboutir... et faire son avant-première à Paris, sur la plus belle avenue du monde, lors de la deuxième édition du festival que l'on attend d'ores et déjà avec impatience et curiosité ?

Le Champs-Élysées Film Festival dévoile ses films

Posté par cynthia, le 1 mai 2012

C'est en face de l'arc de Triomphe et au milieu des bulles de Champagne et des amuses bouches que Sophie Dulac, la présidente du festival du cinéma des Champs-Élysées, a présenté les grandes lignes de cette nouvelle manifestation qui se tiendra du 6 au 12 juin prochain sur la plus célèbre avenue parisienne (voir aussi notre article du 23 octobre 2011).

Ne se voulant pas juste un énième festival parisien, le Champs-Élysées Film Festival entend mettre le cinéma à l'honneur et en faire profiter cinéphiles et amateurs du septième art avec des films français et américains indépendants qui brilleront le temps d'une semaine au travers d'avant-premières, de compétitions et de rencontres avec des professionnels du métier. Avec en outre, pourquoi pas, l'objectif de démontrer le temps d'une séance que le cinéma, c'est bien plus que du divertissement !

Sous la présidence de l'acteur Lambert Wilson, cette première édition propose ainsi une cinquantaine de films et une centaine de séances. Au programme, une compétition de dix longs métrages issus du cinéma américain indépendant (Bernie de Richard Linklater, Keep the lights on de Ira Sachs...), une sélection de courts  qui concourent pour le Prix du Public (Hurlement d'un poisson, Little Spoon...),  des avants-premières françaises (Wrong de Quentin Dupieux, Quand je serai petit de Jean-Paul Rouve...) et américaines (My Soul to take de Wes Craven, After Life d’Agnieszka Wojtow...), la venue d'Harvey Weinstein, célèbre producteur américain, en invité d'honneur, une soirée spéciale en présence de l'acteur Donald Sutherland et enfin un panorama de films internationaux concourant pour l'Oscar du meilleur film étranger (Bullhead, Dans ses yeux...).

Les 10 films de la sélection officielle, en lice pour le Prix du Public, sont :

Blank City de Céline Danhier
Documentaire

Bernie de Richard Linklater
Avec Jack Black , Shirley Maclaine, Matthew McConaughey

Jesus Henry Christ de Denis Lee
Avec Toni Colette, Jason Spevack, Michael Sheen

Keep the lights on de Ira Sachs
Avec Thure Lindhardt, Zachary Booth, Marilyn Neimark

Luv de Sheldon Candis
Avec Common, Michael Rainey Jr, Dennis Haysbert

Marina Abramovic : the artist is present de Matthew Akers
Documentaire
Avec Marina Abramovic, Ulay et Kalus Biesenbach

Not waving but drowning de Devyn Waitt
Avec Vanessa Ray, Megan Guinan, Lynn Cohen

Peace, love et misunderstanding de Bruce Berresford
Avec Jane Fonda, Catherine Keener, Elizabeth Olsen

Tabloïd d’Errol Morris
Documentaire

The perfect family de Anne Renton
Avec Kathleen Turner, Emily Deschanel, Jason Ritter

Tous seront présentés en VOST. Et pour la coquette somme de 35 euros, les spectateurs pourront obtenir le pass du festival et pourquoi pas le temps d'une semaine vivre un Cannes aux Champs-Elysées.

_______________

Plus d'informations sur le site du Festival

Intouchables cartonne à l’étranger et Harvey Weinstein le prend en main aux USA

Posté par vincy, le 5 mars 2012

7,3 millions d'entrées dans le monde : Intouchables a déjà dépassé les 55 millions d'euros de recettes hors territoire français. Son total mondial en fait le 2e film de l'année, juste derrière Voyage au centre de la terre 2. Un score exceptionnel pour un film produit en dehors d'un studio hollywoodien.

Phénomène européen

En Italie, où il vient de démarrer sa carrière en tête du classement, Quasi Amici, titre italien du film, a attiré 226 000 spectateurs le premier week-end. Ils se sont ajoutés au million d'entrées en Suisse (record depuis plus de 20 ans) et aux 900 000 en Belgique. Et surtout aux 5,5 millions d'Allemands (dont 440 000 Autrichiens) qui ont déjà été le voir en salles, devenant ainsi le film en langue Française le plus populaire depuis plus de trente ans (Le Gendarme et les Extra-terrestres). Cela fait sept semaines de suite qu'Intouchables (Ziemlich beste Freunde en allemand) domine les autres films Outre-Rhin. A lui tout seul, il a attiré autant de spectateurs germanophones que tous les films français l'an dernier.

Il va désormais affronter le marché espagnol (Intocable, 9 mars) et surtout américain (25 mai). Aux USA, le film est entre les mains d'Harvey Weinstein, qui vient de remporter un joli succès personnel avec The Artist, en passe de devenir l'un des cinq plus important succès de sa nouvelle compagnie de distribution, The Weinstein Company. "Un film français, c'est ce qu'il y a de plus cool en ce moment" a-t-il confié.

Polémique sur le racisme présumé du film

Le dernier nabab du cinéma américain a déjà commencé à déminer le terrain. Intouchables est en effet au coeur d'un mauvais buzz depuis sa sortie en France. Accusé de racisme par la critique américaine, Weinstein anticipe. Il a notamment dénoncé les propos de Jean-Marie Le Pen qui s'en prend à un film où un "délinquant immigrant" aide un handicapé : "Il y a cet homme politique en France, (...) il a dit que le personnage de François représente la France handicapée et que le personnage d'Omar représente les immigrés, et que la France ne sera pas sauvée par ces immigrés." Il a ajouté : "Jean-Marie, j'ai deux mots pour vous, et ce n'est pas "happy birthday" !" Le producteur et distributeur américain se dit effrayé par le soutien populaire à la candidate éventuelle Marine Le Pen et répugné par l'opinion - "bigote" selon Weinstein - du père sur Intouchables. "Ce serait un désastre pour la France si ces idées se répandaient".

Jeudi dernier, Intouchables vient de débuter sa série d'avant premières en ouvrant les Rendez-vous du cinéma français à New York. L'accueil a été chaleureux. Mais tout le monde a en tête la critique de Variety cet automne (voir notre actualité du 24 décembre), où la comédie était qualifiée de film raciste et Omar Sy de "singe savant". Le New York Times n'a pas été plus tendre en février :  "une grossière fiction qui exploite tous les vieux stéréotypes de l'homme noir en libérateur de culture".

A cause de leur histoire, les Américains voient du racisme partout. Viola Davis, citée à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle de bonne dans La couleur des sentiments, en a fait l'expérience l'an dernier. Un film est considéré comme raciste si le Noir est dans le rôle du "soumis". Il ne l'est pas si les personnages peuvent être interchangeables et le scénario indifférent à la couleur de peau. Apparemment, cela vaut quelque soit le message ou le contexte historique.

Le Monde a interviewé Manthia Diawara, Américain d'origine malienne, professeur à l'université de New York et auteur d'African Film : "c'est un film inoffensif et plutôt drôle" mais "le Blanc s'éloigne par sa rationalité ou par une manière de négliger l'intuition, l'émotion, et, de temps en temps, il a besoin du Noir pour lui rappeler qu'il est humain. C'est son contemporain primitif". Omar Sy ne serait donc qu'un Noir malin et amusant.

Harvey Weinstein honoré à Paris en juin

Peu importe qu'Intouchables séduise ou pas les Américains. Weinstein peut toujours en faire un remake puisqu'il en a acquis les droits en juillet dernier. Selon Olivier Nakache, "c'est dans les tuyaux". Pour l'instant, il prépare la bande annonce, les affiches et a programmé le film dans différentes avant premières. On parle aussi d'un événement à Cannes pour célébrer le succès phénoménal du film.

Harvey Weinstein sera ensuite en France début juin pour l'hommage qui lui sera rendu au premier Champs Elysées Film festival (6-12 juin, voir notre actualité du 23 octobre 2011). C'est bien le minimum pour celui qui a permis à un film français d'obtenir l'Oscar suprême avec The Artist. Il avait déjà distribué l'autre film phénomène des années 2000, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, et produit Le Patient anglais, qui avait valu un Oscar à Juliette Binoche. Le Festival lui décernera un trophée pour l'ensemble de sa carrière et projettera une sélection des plus grands films qu'il a produit (y compris durant la période Miramax).