Champs-Elysées Film Festival 2016 : des rires, des prix et des pingouins

Posté par wyzman, le 15 juin 2016

Sur la plus belle avenue du monde, il s'en passe des choses ! La preuve, hier soir s'est achevée la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival. Et comme chaque année, la cérémonie de clôture contenait son lot de fous rire.

Malgré un retard conséquent et une pluie qui s'est tapée l'incruste pendant que festivaliers et invités attendaient devant le Publicis Cinémas, le reste de la soirée s'est déroulé sans accroc. Sophie Dulac, la présidente du CEFF, n'a pas manqué de féliciter les jurés, invités d'honneur, partenaires et autres membres de son équipe avant de lancer le bêtisier du Vidéomaton. Mais si, vous savez, cette petite cabine dans laquelle nous avons tous échangé des baisers, trinqué, ri et vérifié que l'on n'avait rien entre les dents.

Par la suite, il faut bien reconnaître que la vidéo de récap' du festival nous a beaucoup plu. Claire, fluide et bien rythmée, elle a eu le mérite de rappeler à toutes les personnes présentes que le cinéma, c'est beau. Le cinéma, c'est la vie. Le cinéma fait rêver et oublier les temps compliqués que nous vivons actuellement. Pour paraphraser le RP de Variety présent pour l'occasion, le cinéma crée des ponts, le CEFF les entretient.

Côté palmarès, le "Label Etudiant" des (Re)Découvertes remis à Masculin féminin de Jean-Luc Godard n'aura étonné personne. Chantal Goya était présente dans la salle (et sur scène), alors bon, tant qu'à faire… Thunder Road de Jim Cummings est reparti avec le Prix du Public pour un court métrage américain. Producteur, scénariste et acteur de cette comédie dramatique de 13 minutes, Jim Cummings avait déjà remporté le prix du jury à Sundance. Côté français, c'est Feuilles de printemps de Stéphane Ly-Cuong avec Frédéric Chau et Bich Ly-Cuong qui a remporté le cœur et le Prix du Public.

Et les courts appelant les longs, la cérémonie de clôture a permis d'assister au double sacre de From Nowhere. L'histoire de ces trois adolescents sans papiers et sur le point d'être diplômés a remué festivaliers et jurés. Le film de Matthew Newton repart ainsi avec Le Prix du Public de cette cinquième édition et une Mention spéciale du Jury.

Mais puisqu'il ne doit en rester qu'un… C'est à l'excellent documentaire Weiner de Josh Kriegman et Elyse Steinberg qu'est allé le premier Prix du Jury de l'histoire du CEFF ! La seconde campagne politique d'Anthony Weiner, candidat à la mairie de New York n'a pas manqué de faire rire et d'agacer les spectateurs. Une adaptation pour la télévision façon The Good Wife ne saurait tarder tant la matière est parfaite. Un personnage principal touchant, intelligent mais complètement dépassé par les événements, des rebondissements sans fin et une mise en scène efficace auront eu raison de nos petits cœurs de critiques. Le film n'a pas encore de date de sortie, mais on vous en reparlera le moment venu.

Enfin, histoire de bien finir cette cinquième édition placée sous le signe de la joie, de la pluie et de la concurrence footballistique, Marie Madinier, Charlotte Le Bon et Anne Le Ny sont venues présenter le film Le Secret des banquises avec beaucoup d'humilité. Objet filmique non identifié, on ne peut que recommander ces 81 minutes de pur délire.

Cinéma et mode : ô mondes cruels !

Posté par wyzman, le 14 juin 2015

Projeté en avant-première lors de la quatrième édition du Champs-Elysées Film Festival, le documentaire Dior et moi de Frédéric Tcheng a soulevé une question : la mode est-il un monde particulièrement cruel ? Et si oui, pourquoi le cinéma le représente mieux que tout art ?

Les films (documentaires ou de fiction) traitant de la mode sont légion ces temps-ci. De Saint Laurent à Yves Saint Laurent en passant par Mademoiselle C. ou encore L'Amour fou et The September Issue, il est devenu tout à fait normal qu'un réalisateur mette en scène ou explore la vie des grands noms de la mode. Mais la particularité de Dior et moi, et ce qui est sans conteste son meilleur argument de vente, c'est qu'il s'agit cette fois de la maison Dior et de son fondateur, Christian Dior, dont l'aura hante encore les ateliers.

Et contrairement aux autres films mentionnés plus haut, Dior et moi ne fait pas l'éloge d'une personnalité, mais rend hommage à toute une maison, à toute une famille, à toute une équipe. Si dans le film, celle-ci est secouée par le départ de John Galliano et l'arrivée du quasi inconnu Raf Simmons, le documentaire traite comme il se doit les problèmes de communication qui peuvent assombrir un espace de travail, loin de la marque mondiale connue du grand public. Des petites colères du créateur aux anecdotes des couturières, rien ne nous est épargné. Et voilà pourquoi la fin en a choqué plus d'un. Pendant près d'une heure et demi, on assiste, des étoiles dans les yeux, à la mise en place du premier défilé de Raf Simmons. Mais le moment venu, c'est ce dernier et uniquement ce dernier qui est félicité par les créateurs (tels que Donatella Versace et Marc Jacobs) et les people (type Marion Cotillard et Anna Wintour).

Du coup, on se dit que comme au cinéma - et dans bien d'autres domaines -, le manque de reconnaissance de celles qu'on appelle aujourd'hui encore "les petites mains" n'a rien d'étonnant. Au cinéma, il convient de connaître le nom du réalisateur et des acteurs, mais au fond qui se souvient du nom de la maquilleuse du Diable s'habille en Prada ou de la costumière de Coco avant Chanel ? Peu d'entre nous. Avec simplicité et sobriété, Frédéric Tcheng a mis cette aberration en image dans Dior et moi, sans jamais juger ceux qu'ils filment. Son documentaire tend à montrer le monde de la mode tel qu'il est : parfois un peu superficiel, parfois trop rationnel, mais souvent fait de faux-semblants. Et Sophie Dulac, la présidente du Champs-Elysées Film Festival d'ajouter avec pragmatisme : "La mode c'est un peu comme le cinéma : parfois les gens vous félicitent mais n'en pensent pas le moindre mot."

Alors en attendant qu'un film montre avec brio ce qui se trame réellement sur un plateau de tournage et une fois la promo assurée, sachez que le magnifique Dior et moi sort le 8 juillet prochain dans nos salles !

Champs-Elysées Film Festival 2015: Désert, Detroit, Dequenne et découvertes

Posté par wyzman, le 30 avril 2015

En bon cinéphile que vous êtes, vous avez certainement posé quelques jours de repos pour les prochaines semaines. En mai pour le Festival de Cannes et en juin pour le Champs-Elysées Film Festival. Si le premier a pour vocation de montrer le meilleur de la production internationale, le second n'a de cesse de nous faire découvrir des merveilles franco-américaines. Fier de ses 20 000 spectateurs présents l'an passé, le CEFF (comme l'appelle les intimes) revient pour une quatrième édition, du 10 au 16 juin prochain. Et pour ce nouveau cru cinématographique, la présidente Sophie Dulac et son équipe ont mis les petits plats dans les grands.

Au menu donc, des films en compétition (8 long métrages indépendants américains, 9 courts métrages américains et 13 courts métrages français), des sections parallèles (les Incontournables TCM Cinéma, les (Re)Découvertes, les séances Jeune Public), des événements (les soirées d'ouverture et de clôture, les avant-premières et les master class) ainsi que des journées professionnelles. Si tout cela ne change pas des éditions précédentes, intéressons-nous maintenant aux nouveautés.

A commencer par la présidence du festival. Si en 2014, Bertrand Tavernier et Jacqueline Bisset nous avaient fait l'honneur d'être parmi nous, cette année ce sont la belge Emilie Dequenne et le multi-récompensé Jeremy Irons qui nous accompagneront tout au long de cette semaine. Et ils ne sont pas venus les mains vides puisque chacun d'eux proposera une sélection de films qu'il affectionne dont Requiem for a Dream de Darren Aronofsky et La Cérémonie de Claude Chabrol.

Autre changement, la création de deux sections parallèles : Imaginaires américains et Atmosphères urbaines. La première est une sélection de films qui traitent du même thème, le désert en l'occurrence cette année. Cinq films seront proposés, dont Arizona Dream d'Emir Kusturica et Gerry de Gus Van Sant. Quant aux Atmosphères urbaines, il s'agit également d'une sélection de films où la mise en scène d'une ville est prépondérante. Pour ce premier essai, il s'agira de Détroit et vous pourrez y (re)voir des films tels que 8 Mile de Curtis Hanson ou encore Gran Torino de Clint Eastwood.

Mais soyez sereins, l'organisation du CEFF reste la même : tous les cinémas (circuits et indépendants) présents sur les Champs-Elysées sont partenaires du festival. Vous pourrez donc à nouveau flâner le matin au Gaumont Ambassade avant de vous ruer au Balzac et de finir au Lincoln, par exemple. Dès le 15 mai, le site de la Fnac mettra en vente les pass du festival (35€ pour les moins de 26 ans et 49€ pour les autres). Et il sera comme toujours possible d'en retirer à partir du 3 juin dans les salles de cinéma partenaires.

Finalement, le seul petit bémol de cette quatrième édition vient de l'absence du Jury des Blogueurs. Particularité des éditions précédentes, ce jury servait de relais entre l'avis du public et celui de la presse. Et qui dit pas de Jury des Blogueurs, dit pas de Prix des Blogueurs. Une perte que, nous l'espérons, les nouvelles sections parallèles et les différentes master class sauront combler.

En attendant le 9 juin et la soirée de lancement, les plus impatients d'entre nous peuvent d'ores et déjà trouver plus d'informations et la liste complète des films en sélection sur le site du Champs-Elysées Film Festival, la page Facebook, les comptes Twitter, Instagram et YouTube.

2e Champs-Elysées Film Festival : du cinéma pour tous les goûts et de toutes les couleurs!

Posté par vincy, le 11 juin 2013

olivier martinez halle berryUne star : L'actrice américaine Halle Berry sera l'invitée d'honneur de la soirée caritative organisée jeudi 13 au profit de l'association "Les Toiles enchantées" au cours de laquelle sera projeté le film Nos souvenirs brûlés de Susanne Bier.

Un événement : Les parapluies de Cherbourg en version restaurée et son remasterisé dimanche 16 à 16h30 au Publicis. La projection est suivie d'un karaoké géant avec les plus grandes chansons des films de Jacques Demy! Le Festival vous invite à venir déguisés pour créer une ambiance pop & vintage!

2 présidents du festival : Olivier Martinez et Julie Gayet

3 Master Class : Costa-Gavras, Cédric Klapisch et Frédérick Wiseman (documentariste américain)

7 cinémas : Le Balzac, UGC George V, Publicis, Le Lincoln, Gaumont Marignan et Gaumont Ambassade, MK2 Grand Palais

7 films avec Brad Pitt : outre World War Z, le festival projettera L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Babel, Burn After Reading, L'étrange histoire de Benjamin Button, Fight Club et Seven.

8 films américains en Sélection officielle : Hide your smiling Faces (Berlin 2013), Any Day Now (Prix du public à Tribeca 2012), Blood Pressure, Coldwater, Decoding Annie Parker (avec Helen Hunt et Alice Eve), How to make money selling drugs (avec Susan Sarandon, Eminem et 50 Cent), I am I, It felt like love, Thanks for sharing (avec Mark Ruffalo et Gwyneth Paltrow).

13 films français et pas mal d'avant-premières : Paris à tout prix, Nina Simone Love Sorceress Forever, Bambi (primé à Berlin aux Teddy Awards), 12 ans d'âge, Aya de Yopougon, Sur le chemin de l'école, Belle du Seigneur, Chez nous c'est trois, Elle s'en va (avec Deneuve, sélectionné à Berlin), Grand central (sélectionné à Un certain regard cette année), Joséphine, Les reines du Ring, Juliette, Né quelque part.

18 Avant-premières hollywoodiennes : Moi moche et méchant 2, World War Z, An oversimplification of her Beauty, The Bay, Before Midnight, Broken City, Fans la tête de Charles Swann III, Dark Skies, The East, Frances Ha, Interior Leather Bar (le film sulfureux de James Franco), Five Dances, Leave it on the Floor, Open Day, Le Quatuor, Rampart, Massacre à la tronçonneuse 3D.

__________

2e Champs-Elysées Film Festival

12-18 juin 2013

Film d'ouverture : Struck, de Brian Dannelly, avec Chris Coffer

Film de clôture : Imogene, de Sarah Springer Berman et Robert Pulcini, avec Kristen Wiig, Annette Bening et Matt Dillon

Informations et Programme

Le Champs-Élysées Film Festival dévoile ses films

Posté par cynthia, le 1 mai 2012

C'est en face de l'arc de Triomphe et au milieu des bulles de Champagne et des amuses bouches que Sophie Dulac, la présidente du festival du cinéma des Champs-Élysées, a présenté les grandes lignes de cette nouvelle manifestation qui se tiendra du 6 au 12 juin prochain sur la plus célèbre avenue parisienne (voir aussi notre article du 23 octobre 2011).

Ne se voulant pas juste un énième festival parisien, le Champs-Élysées Film Festival entend mettre le cinéma à l'honneur et en faire profiter cinéphiles et amateurs du septième art avec des films français et américains indépendants qui brilleront le temps d'une semaine au travers d'avant-premières, de compétitions et de rencontres avec des professionnels du métier. Avec en outre, pourquoi pas, l'objectif de démontrer le temps d'une séance que le cinéma, c'est bien plus que du divertissement !

Sous la présidence de l'acteur Lambert Wilson, cette première édition propose ainsi une cinquantaine de films et une centaine de séances. Au programme, une compétition de dix longs métrages issus du cinéma américain indépendant (Bernie de Richard Linklater, Keep the lights on de Ira Sachs...), une sélection de courts  qui concourent pour le Prix du Public (Hurlement d'un poisson, Little Spoon...),  des avants-premières françaises (Wrong de Quentin Dupieux, Quand je serai petit de Jean-Paul Rouve...) et américaines (My Soul to take de Wes Craven, After Life d’Agnieszka Wojtow...), la venue d'Harvey Weinstein, célèbre producteur américain, en invité d'honneur, une soirée spéciale en présence de l'acteur Donald Sutherland et enfin un panorama de films internationaux concourant pour l'Oscar du meilleur film étranger (Bullhead, Dans ses yeux...).

Les 10 films de la sélection officielle, en lice pour le Prix du Public, sont :

Blank City de Céline Danhier
Documentaire

Bernie de Richard Linklater
Avec Jack Black , Shirley Maclaine, Matthew McConaughey

Jesus Henry Christ de Denis Lee
Avec Toni Colette, Jason Spevack, Michael Sheen

Keep the lights on de Ira Sachs
Avec Thure Lindhardt, Zachary Booth, Marilyn Neimark

Luv de Sheldon Candis
Avec Common, Michael Rainey Jr, Dennis Haysbert

Marina Abramovic : the artist is present de Matthew Akers
Documentaire
Avec Marina Abramovic, Ulay et Kalus Biesenbach

Not waving but drowning de Devyn Waitt
Avec Vanessa Ray, Megan Guinan, Lynn Cohen

Peace, love et misunderstanding de Bruce Berresford
Avec Jane Fonda, Catherine Keener, Elizabeth Olsen

Tabloïd d’Errol Morris
Documentaire

The perfect family de Anne Renton
Avec Kathleen Turner, Emily Deschanel, Jason Ritter

Tous seront présentés en VOST. Et pour la coquette somme de 35 euros, les spectateurs pourront obtenir le pass du festival et pourquoi pas le temps d'une semaine vivre un Cannes aux Champs-Elysées.

_______________

Plus d'informations sur le site du Festival

Y-a-t-il de la place pour un nouveau festival de cinéma à Paris?

Posté par vincy, le 23 octobre 2011

Sophie Dulac, productrice et distributrice indépendante, a décidé de lancer le premier Paris Film Festival, entièrement consacré aux cinémas franco-américains. Il se tiendra un peu avant Paris Cinéma, le festival créé par la Ville de Paris. Du 6 au 12 juin, Paris Film Festival investira les Champs-Elysées, l'avenue la plus belle du monde, l'une des plus chères, l'une des plus fréquentées d'Europe (600 000 personnes de toutes nationalités). Rendue légendaire par Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo dans A bout de souffle (on ne peut as faire plus belle alliance franco-américaine), l'avenue accueille aussi de nombreux cinémas : des multiplexes (UGC et Gaumont) comme des indépendants dans les rues adjacentes (Lincoln, Balzac, Mac Mahon). Les Champs Elysées avaient déjà accueillis un festival de cinéma, le Festival du Film de Paris, jusqu'à sa disparition en 2007. L'avenue n'accueille plus de grands événements et la part de marché parisienne des cinémas du quartier décline depuis de nombreuses années, tandis que les salles les plus fragiles sont menacées.

Cependant, le Festival, qui se situera entre Cannes et Paris Cinéma, mais trois mois avant celui de Deauville, va devoir trouver sa place. Paris Film Festival cible clairement le grand public à travers les 150 séances prévues. Les avant-premières devraient séduire des spectateurs pas forcément cinéphiles. De plus, en concentrant l'événement dans un seul quartier, contrairement à Paris Cinéma, l'esprit d'un festival sera davantage présent, en plus d'être visible.

La programmation devrait comprendre une cinquantaine de films, diffusés dans sept salles autour des Champs. Une quinzaine de films français et américains, indépendants voire inédits seront projetés. Il n'y aura aucune compétition. A cela s'ajoutera une sélection de films candidats à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Plus étonnant de la part de cette distributrice spécialisée dans un cinéma plutôt pointu, elle envisage l'avant-première d'un blockbuster américain chaque soir. La plupart des grosses machines hollywoodiennes sortent après la mi-juin... Harvey Weinstein sera le premier invité d'honneur avec une "Hollywood conversation" en public. Une rencontre entre producteurs est aussi prévue pour l'angle plus professionnel.

Tout cela impactera forcément sur les avant-premières de Paris Cinéma mais aussi sur les sélections du festival du cinéma américain de Deauville si l'équipe autour de Sophie Dulac réussit son pari.

Clémence Poesy, nouvelle Jeanne d’Arc

Posté par vincy, le 7 juin 2009

La comédienne Clémence Poésy, révélée par Harry Potter a été choisie par Philippe Ramos pour être sa guerrière martyre dans Jeanne captive. Le producteur Sophie Dulac annonce que le tournage débutera en mars prochain, avec Mathieu Amalric dans le casting et un budget modeste de 4 millions d'euros. Cela étant, il s'agit du plus important budget pour cette société plutôt habituée aux films d'auteur intimistes comme Emmanuel Finkiel, Nicolas Klotz, Maria Victoria Menis. Co-producteur de la Visite de la Fanfare et de Mondovino, deux succès en salles, Sophie Dulac parie sur une nouvelle génération comme Hagar Ben Asher (The Slut) ou Tawfik Abu Wael (Tanathor).

Sophie Dulac avait distribué le précédent film de Ramos, Capitaine Achab, long métrage adapté de son propre moyen métrage. Il avait reçu le prix de la mise en scène au Festival de Locarno en 2007.

Les 100 plus beaux films du cinéma au Reflet Médicis

Posté par vincy, le 18 novembre 2008

citizenkane.jpgLe critique Claude-Jean Philippe a initié cette programmation insolite intitulée Les 100 plus beaux films du cinéma. Ainsi, cent personnalités du 7e Art - scénaristes, critiques, cinéastes, producteurs, ... - ont désigné leur Top 100.

Du 17 novembre 2008 au 6 juillet 2009, le cinéma parisien Le Reflet Médicis diffusera deux à trois de ces classiques en version originale.

Ouvrant avec Lola de Jacques Demy, le festival enchaînera evc Citizen Kane, La règle du jeu, Mulholland Drive, Les temps modernes, Les 400 coups, Parle avec elle, La mort aux trousses...

Parmi les cinéastes plusieurs fois cités, et donc projetés, on notera la présence de Federico Fellini, Kenji Mizogushi, Jean Renoir, Alfred Hitchcock, Vincente Minelli, Charlie Chaplin, Max Ophuls, Jean-Luc Godard, Jacques Tati, Howard Hawks et Francis Ford Coppola. L'absence de films venus d'Amérique latine, d'Afrique ou même de Chine, montre cependant que le patrimoine cinématographique se concentre autour de cinq grandes cinéphilies : Etats-Unis, Russie, Italie, France et Japon.

 _________

Au Reflet Médicis
3-5, rue Champollion 75005 Paris

Tout le programme
Tarifs. Plein : 8 euros 90, réduit : 6 euros 80, scolaire : 4 euros 30, matinée : 5 euros 90 ; Tarif réduit pour étudiants, chômeurs, + de 60 ans et familles nombreuses, du lundi au vendredi jusqu’à 17h30, - de 18 ans et carte imagin’R, tous les jours.
Cartes Les Ecrans de Paris, UGC illimité et Le Pass acceptées.