San Sebastian récompense Pacificado, Proxima et Hors normes

Posté par vincy, le 29 septembre 2019

Le 67e Festival international du film de San Sebastián (SSIFF) s'est achevé sur la consécration, Pacificado (Pacified) film produit par le réalisateur américain Darren Aronofsky.  Le jury du réalisateur britannique Neil Jordan a également récompensé Proxima d'Alice Winocour avec le Prix spécial du jury. Hors normes, le nouveau film d'Olivier Nakache et d'Eric Toledano a obtenu le convoité Prix du public.

Par ailleurs, comme chaque année, la FIPRESCI a choisi le meilleur film de ses douze derniers mois. La critique internationale a opté pour Roma, d'Alfonso Cuaron.

Pacificado, réalisé par Paxton Winters, est une histoire de lutte de pouvoir au sein d'un gang dans une favela de Rio de Janeiro, "pacifiée" par la police en raison des Jeux Olympiques de 2016. Coquille d'or, prix du meilleur acteur pour le Brésilien Bukassa Kabengele, prix de la meilleure photographie, il a dominé la compétition, le film a été tourné dans la favela de Morro dos Prazeres, où vit le réalisateur, dans des conditions très difficiles - alternant fusillades et descentes de police - mais avec la complicité des riverains.

En compétition, le festival avait notamment sélectionné les derniers films de Roger Mitchell, Louise Archambault, Alejandro Amenabar et Guillaume Nicloux. Les festivaliers ont pu aussi voir Cuban Network d'Olivier Assayas, Les Misérables de Ladj Ly et Parasite de Bong Joon-ho.

San Sebastian a également honoré avec trois Prix Donostia l'actrice espagnole Penélope Cruz, le réalisateur franco-grec Costa Gavras et l'acteur canadien Donald Sutherland.

Le palmarès

Conque d'or du meilleur film: Pacificado de Paxton Winters
Prix spécial du jury: Proxima d’Alice Winocour
Conque d'argent du meilleur réalisateur: Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga pour Las trinchera infinita
Conque d'argent de la meilleure actrice: Nina Hoss pour L’audition (Das Vorspiel) d’Ina Weiss ; Greta Fernández pour La hija de un ladrón de Belén Funes
Conque d'argent du meilleur acteur: Bukassa Kabengele pour Pacificado de Paxton Winters
Prix du jury de la meilleure photo: Laura Merians pour Pacificado de Paxton Winters
Prix du jury du meilleur scénario: Luiso Berdejo et Jose Mari Goenaga pour Las trinchera infinita d’Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga
Prix du nouveau réalisateur: Algunas bestias de Jorge Riquelme
Mention spéciale: Sestra de Svetla Tsotsorkova

Prix du public de San Sebastián et de la ville de Donostia: Hors normes d’Olivier Nakache et Éric Toledano

Prix du public du meilleur film européen: Sorry We Missed You de Ken Loach

Prix Horizontes: De nuevo otra vez de Romina Paula
Mention spéciale: La bronca de Diego Vega et Daniel Vega

Prix Zabaltegi-Tabakalera du meilleur long métrage: Ich war zuhause, aber d’Angela Schanelec
Mention spéciale:Les enfants d’Isadora de Damien Manivel

Prix de la Fipresci: Las trinchera infinita d’Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga

Prix Irizar du meilleur film basque: Las trinchera infinita d’Aitor Arregi, Jon Garaño et Jose Mari Goenaga
Mention spéciale: Glittering Misfits d'Iban del Campo

Prix de la coproduction espagnole: Nuestras madres de César Díaz

Prix TVE un autre regard: Que sea ley de Juan Solanas

Prix TCM de la jeunesse: Las buenas intenciones d’Ana Garcia Blaya

Prix Signis : Rocks de Sarah Gavron
Mention spéciale: Proxima d’Alice Winocour

Prix Sebastiane: Monos d'Alejandro Landes

Venise 2019 : Ad Astra, de James Gray, avec Brad Pitt

Posté par kristofy, le 29 août 2019

Un nouveau film de James Gray, c' est forcément très attendu, et d' ailleurs le Festival de Cannes l' attendait aussi. James Gray est l' un des cinéastes 'abonné' de Cannes : quatre de ses films ont été sélectionnés en compétition (The Yards en 2000, We Own the Night en 2007, Two Lovers en 2008 et The Immigrant en 2013) mais sans jamais y recevoir de prix. Sur la Croisette, il avait aussi été membre du jury en 2009.

Ad Astra, à cause de ses effets spéciaux spectaculaires promis, et de leur post-production  plus longue que prévue, n' avait pu être achevé à temps pour mai. Par ailleurs, la Fox, tout juste rachetée par Disney, voyait son planning de sortie mis en stand-by.

C' est donc le Festival de Venise qui intègre le film en compétition, avec ce qui semblait être un gros blockbuster SF, avec Brad Pitt. Pour l'anecdote, Venise aime la SF depuis quelques années : Gravity et First Man: le premier homme sur la Lune ont tous deux été en compétition, avec ce thème commun d'une odyssée spatiale pour comprendre ce qui est le plus important en soi et sur Terre. Ad Astra, en latin vers les étoiles, se révèle être autant une exploration a travers l'espace qu'une exploration du lien intime entre un fils et son père...

Le pitch: L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.

James Gray situe son histoire dans le futur certes mais un futur proche qui ressemble en tout point a notre époque: il n y aura aucun robot ni gadget de science-fiction, seulement l'espace, déjà conquis. On découvre qu' il y a divers bâtiments installés sur la Lune, la planète Mars a été explorée, et c'est plus loin, vers Neptune que l' on envoie des fusées. La recherche d'une éventuelle autre forme de vie ou de conscience est un projet porté par la génération d' avant, comme le héros Clifford McBride (Tommy Lee Jones), officiellement disparu. Désormais on construit des colonies sur la Lune et diverses stations en orbites. C'est là que travaille l' astronaute Roy McBride (Brad Pitt). Mais un étrange phénomène provoque de graves perturbations électriques entraînant une possible réaction en chaine. Roy McBride est choisi pour comprendre le problème, avec une motivation personnelle qui le guide dans cette mission...

Ad Astra débute avec un incident très spectaculaire: une chute vertigineuse depuis une structure spatiale, vers la Terre. Après cette séquence d'ouverture épatante, la base de l'histoire est assez rapidement posée.

James Gray suit le chemin de ces films où notre planète est menacée, et où l'espace est la tranchée de résistance: Armageddon de Michael Bay en 1998 (avec Liv Tyler, que 'l on retrouve dans Ad Astra), Space Cowboys de Clint Eastwood en 2000 (avec Tommy Lee Jones et Donald Sutherland, eux aussi dans Ad Astra !), Sunshine de Danny Boyle en 2007 (chef d'oeuvre à revoir)... soit autant de films où s' envoler dans les étoiles est un acte héroïque, voire un sacrifice de soi.

Une histoire de liens invisibles

Mais Ad Astra se démarque nettement de ce genre démonstratif. S'il y a bien une enquête qui créé le suspens, l'histoire est surtout celle d' une quête intime. Une introspection de ce qui peut relier un homme à sa famille, tout autant qu'une définition de la masculinité. Ce sont ses liens avec son père, son mentor, perdu dans la galaxie, et sa femme, restée sur Terre, qui importent au cinéaste.

Brad Pitt en conférence de presse: "Nous avons tous les deux [James Gray et lui] grandi à une époque où on nous demandait, en tant qu'hommes, d'être forts… et cela a une valeur, mais c'est aussi une barrière, car vous cachez certaines de ces choses dont vous avez honte. Nous cachons et portons tous la douleur et les blessures individuelles."

Bien entendu comme tout film de voyage spatial, Ad Astra contient quelques éléments communs, comme autant de clichés obligés : conflits entre membres d'équipage ou accident imprévisible et fatal. Cependant, il ne faut pas espérer de grosses scènes d'action explosives (ce n'est d'ailleurs pas le style de James Gray).

La narration compte d'ailleurs beaucoup sur la voix off de Roy McBride qui (se) raconte ses observations. Il doit régulièrement auto-évaluer son état psychologique, et il parle toujours avec un minimum d'émotion, à l'instar de ses rapports dictés à la base. Cette voix de Brad Pitt, souvent en analyse, participe beaucoup a rendre le film plus introspectif que démonstratif. Ce qui ne l'empêche pas d'être épique, et de flirter avec 2001 de Kubrick, dès qu'il s'agit de questions existentielles dans une dimension extraordinaire.

L'envie d'aventures

A l'instar de son précédent film The Lost City Of Z (présenté à Berlin), James Gray (produit par Brad Pitt) avait raconté une autre forme d' exploration "avec sa part de mystère et de mystique" comme nous l'écrivions à l'époque, "où l'homme est seul face à lui-même, préférant risquer sa vie à avoir vu l'invisible plutôt que de se laisser vivre dans le confort du vécu", Ad Astra est une sorte de variation des ces mêmes thèmes mais dans une jungle toute aussi inconnue, celle du système solaire. Le réalisateur signe finalement une belle œuvre sur la solitude des êtres, cette solitude qui traverse tous ses films et envahit tous ses personnages principaux depuis 25 ans (Little Odessa).

Les réponses que nous cherchons n'ont jamais été aussi proches... et il faudra les découvrir dans les salles de cinéma françaises le 18 septembre.

Agnès Varda et Donald Sutherland vont recevoir un Oscar d’honneur

Posté par vincy, le 7 septembre 2017

agnès varda

Depuis 2009, les Oscars d'honneur sont distinct des Oscars et nommés les Governors Awards. Jean-Luc Godard et Jean-Claude Carrière sont les seuls artistes francophones a avoir été honorés jusqu'à présent. Et auparavant, la liste n'est pas vraiment plus fournie: Jeanne Moreau (1998), Jean Renoir (1974) et Charles Boyer (1942).

La liste s'allongera le 11 novembre avec un Oscar d'honneur pour Agnès Varda. Le comédien Donald Sutherland, le scénariste et réalisateur Charles Burnett et le directeur de la photographie Owen Roizman seront aussi honorés le même soir.

Agnès Varda, dont le dernier film Visages, Villages a séduit 215000 spectateurs en France et est bien parti pour recevoir le César du meilleur documentaire, "papesse" de la Nouvelle Vague, a reçu de multiples prix au cours de sa carrière: un césar d'honneur (en plus de deux autres César), un Lion d'or pour son film Sans toit ni loi, un léopard d'honneur à Locarno, une Palme d'honneur à Cannes et un Prix Jean-Vigo d'honneur. Elle a réalisé 12 longs métrages de fiction entre 1955 et 1995 et 16 documentaires entre 1958 et 2017.

Donald Sutherland, sept fois nommé aux Golden Globes et aucune fois aux Oscars (on comprend la volonté de se rattraper), fête cette année ses 53 ans de cinéma. On l'a notamment vu dans M*A*S*H, Palme d'or et énorme succès en salles, La grande attaque du train d'or, Klute, Johnny s'en va-t-en-guerre, L'invasion des profanateurs, Des gens comme les autres, Une saison blanche et sèche, Space Cowboys, et récemment la franchise Hunger Games et les séries Dirty Sexy Money et Crossing Lines.

Charles Burnett, auteur de documentaires, courts et longs métrages et de films pour la télévision, est l'un des premier cinéastes afro-américains a avoir été reconnu à Hollywood. Il avait reçu le prix de la critique à Berlin pour Killer of Sheep (en 1981), et deux Independent Spirit Awards pour To sleep with Anger (1990).

Enfin Owen Roizman a été le chef op de films comme French Connection, L'Exorciste, Les trois jours du Condor, Network, Tootsie, Wyatt Earp et La famille Addams. Il a été nommé cinq fois, sans aucune victoire, aux Oscars.

Cannes 2016 – Télex du marché: Helen Mirren, Halle Berry, Nadine Labaki, Laurent Cantet et Boris Vian

Posté par vincy, le 20 mai 2016

- Paolo Virzi, en sélection à la Quinzaine avec Folles de joie, va réaliser son premier film en langue anglaise avec The Leisure Seeker. Cette comédie dramatique réunira l'oscarisée Helen Mirren et le membre du jury Donald Sutherland, qui seront un couple de retraités dont les jours sont comptés et qui décident de partir en voyage à travers les Etats-Unis. Le tournage est prévu pour cet été et la sortie au printemps 2017.

- Deniz Gamze Ergüven, la réalisatrice de Mustang prépare son prochain film qui sera aussi tourné en anglais aux États-Unis. Kings se déroulera à Los Angeles lors des émeutes de South Central, en 1992. Halle Berry y jouera une mère de famille vivant dans ce quartier.

- Après Caramel et Et maintenant, on va où?, la cinéaste libanaise Nadine Labaki réalisera Capharnaüm, fable documentaire sur un enfant qui porte plainte contre ses géniteurs pour l'avoir mis au monde. Le tournage devrait commencer cet automne.

- Laurent Cantet, Palme d'or pour Entre les murs, va tourner cet été L'atelier, et revient au huis-clos pédagogique. Des jeunes, lors d'un atelier d'écriture, doivent écrire un roman policier dans un temps limité. Portrait de jeunesse, le film confrontera le passé de La Ciotat et la vie présente de cette génération.

- On avait eu L'Ecume des jours par Michel Gondry. On va avoir J'irai cracher sur vos tombes de l'espagnol Santiago Zannou (Alacrán enamorado). Boris Vian is hype. L'adaptation sera signée Cyril Gely à qui l'on doit Chocolat. Ce sera la deuxième fois que ce roman connaîtra une déclinaison cinématographique.

Cannes 2016: le jury du 69e Festival

Posté par vincy, le 25 avril 2016

© festival de cannes

George Miller sera bien entouré du 11 au 22 mai pour voir les 21 films en compétition du 69e Festival de Cannes.

Arnaud Desplechin (réalisateur, scénariste), Kirsten Dunst (actrice), Valeria Golino (actrice, réalisatrice, scénariste, productrice), Mads Mikkelsen (acteur), Laszlo Nemes (réalisateur, scénariste), Vanessa Paradis (actrice, compositrice, auteure, chanteuse), Katayoon Shahabi (productrice) et Donald Sutherland (acteur) composeront ce jury cosmopolite et quasiment paritaire.

On note la présence de plusieurs primés cannois: Dunst a été prix d'interprétation en 2011, Mikkelsen a reçu le prix d'interprétation en 2012 et Laszlo Nemes fut grand prix du jury l'an dernier. Quasiment tous, hormis Paradis, ont eu un film en sélection officielle.

Beau succès pour le premier Festival de cinéma des Champs-Elysées

Posté par MpM, le 13 juin 2012

Du 6 au 12 juin s'est tenu le premier festival de cinéma des Champs-Elysées qui proposait une cinquantaine de films, dont deux compétitions de courts métrages et de nombreuses avant-premières prestigieuses de films français et américains. Il s'agissait pour sa créatrice, la productrice Sophie Dulac, de "rendre hommage au cinéma américain indépendant et à la diversité de la production française en mobilisant les cinq grandes salles de la célèbre avenue". Pari réussi puisque le festival a attiré 15 000 spectateurs en une semaine et une pléiade de stars sur ses tapis rouges quotidiens.

Parmi les temps forts de cette première édition, on retiendra l’hommage rendu au producteur américain Harvey Weinstein lors de la cérémonie d'ouverture, la masterclass de l'acteur Michael Madsen (président d'honneur en compagnie de Lambert Wilson), la rencontre avec Donald Sutherland et la présence de nombreuses personnalités (Bruno Podalydès, Leila Bekhti, Michel Delpech, Raymond Depardon...) venues présenter leurs films en avant-première.

Côté compétition, trois films ont été distingués : Marina Abramovic: the artist is present de Matthew Akers a reçu le prix du public distinguant l'un des dix films américains indépendants en sélection officielle ; le court métrage américain Motherland de Shariq Siddiqui et le court métrage français It's a Miracl'House de Stéphane Freiss. A Teacher d'Hannah Fidell a par ailleurs été choisi par un jury de professionnels parmi quatre films indépendants encore en chantier pour recevoir des prestations de post-productions. Le film devrait ainsi pouvoir aboutir... et faire son avant-première à Paris, sur la plus belle avenue du monde, lors de la deuxième édition du festival que l'on attend d'ores et déjà avec impatience et curiosité ?

La ligne du temps s’arrête pour Michael Crichton

Posté par vincy, le 6 novembre 2008

time_mchaelcrichton.jpgEcrivain à succès, inventeur du techno-roman à succès, Michael Crichton aura été l'un des auteurs les plus rentables d'Hollywood. La plupart de ses livres auront été transposés au cinéma. Le mystère Andromède, Opération Clandestine, L'homme terminal furent les premières adaptations littéraires au début des années 70. Son premier grand succès fut La grande attaque du train d'or, avec Sean Connery et Donald Sutherland. Puis le romancier n'intéressa plus les studios durant quinze ans. La révolution numérique des effets spéciaux va changer la donne. Les producteurs vont s'intéresser de près à ces histoires scientifiques et technophiles. Ainsi Philip Kaufman s'attaque à Soleil levant (Sean Connery, Wesley Snipes, Harvey Keitel), Barry Levinson préfère Harcèlement (Michael Douglas, Demi Moore, Donald Sutherland) et Sphere (Dustin Hoffman, Sharon Stone, Samuel L. Jackson). Durant les années, encore plus que les livres de John Girsham, ceux de Michael Crichton sont tous acquis par un studio. On a ainsi pu voir sur grand écran Laura Linney dans Congo, Antonio Banderas dans Le 13e guerrier, ou encore, plus tard, Paul Walker dans Timeline (Prisonniers du temps) et Nicolas Cage dans Next.

Mais c'est bien évidemment Steven Spielberg qui permettra à Michael Crichton de devenir milliardaire. D'abord avec l'adaptation de Jurassic Park où les magiciens d'ILM font vivre en 1993 le roman publié trois ans plus tôt. L'un des films les plus populaires de l'histoire amènera une suite romancée (Le monde perdu), deux années avant son adaptation cinématographique. Spielberg, dans le même temps, produit la série télévisée imaginée et écrite par l'auteur : Urgences.

Crichton a écrit d'autres livres, pour l'instant ignorés du cinéma, mais aussi des jeux vidéos et un scénario de blockbuster (Twister). Ses personnages sont assez binaires, très américains, toujours dans la norme, mais tourmentés par des divorces, des dilemmes familiaux, un travail passionnant et vampirisant.

Il a aussi réalisé six films : Westworld, Coma (Morts suspectes), La grande attaque du train d'or, Looker, Runaway, Preuve à l'appui. Respectivement un western de science fiction avec Yul Brynner, un thriller avec Michael Douglas, une comédie policière, un film d'horreur avec Albert Finney, un thriller fantastique avec Tom Selleck et un polar avec Burt Reynolds.

Les années 80 auront été très anarchiques : son désir de réalisateur s'est confronté à son talent médiocre, il a écrit ses deux moins bons romans et Hollywood n'avait aucun intérêt pour lui. Après ses débuts dans la série B voire Z, son Parc Jurassique lui permettra de mettre un terme à sa carrière de réalisateur, de s'investir dans celle de romancier. A la manière d'un Grangé en France, il écrivait des livres pour les voir adaptés au cinéma.

Son dernier ouvrage, Final day of Happiness sortira en 2009 en librairies. Au cinéma, ses personnages de Jurassic Park lui survivront dans un quatrième épisode. Et un remake de Westworld est annoncé.