Un remake indien pour Metro Manila

Posté par vincy, le 12 décembre 2013

Fox Star Studios et Vishesh Films ont lancé la production d'un remake indien de Metro Manila, film britannique réalisé par Sean Ellis et sorti l'été dernier en France. Rebaptisé Citylights, il prend place à Mumbay (Bombay) et non plus à Manille. Le remake est réalisé par Hansal Mehta (Shahid) et met en vedette Rajkumar Yadav et l'actrice Patraleka.

Metro Manila, qui représente la Grande-Bretagne dans la course à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, vient de remporter les prix du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleure production aux British Independent Film Awards, le week-end dernier. Il a aussi récolté le prix du public à Sundance et le prix du meilleur film à Hambourg.

Les droits du remake ont été acquis par la Fox à Los Angeles, pour le compte de sa filiale indienne. Le film indien devrait être dans les salles du pays en mai prochain.

Le programme de Toute la mémoire du monde 2013 dévoilé

Posté par vincy, le 8 novembre 2013

La Cinémathèque française a dévoilé ce matin le programme de la deuxième édition de son festival de films restaurés, Toute la mémoire du monde, qui se déroulera du 3 au 8 décembre prochain.

Au menu cette année :

- Une carte blanche au cinéaste William Friedkin, à l’occasion de la restauration par la Warner de son film Le convoi de la peur (Sorcerer), remake du Salaire de la peur. 5 films au programme :  Le Samouraï de Jean-Pierre Melville, restauré par Pathé, A cause d'un assassinat d'Alan J. Pakula, Crimes et délits de Woody Allen, Sueurs froides d'Alfred Hitchcock, Le Trésor de la Sierra Madre de John Huston. Friedkin fera également une master class animée par Jean-François Rauger, le 4 décembre.

- Un hommage à la Cinécita di Bologna, qui a restauré plusieurs oeuvres de grands cinéastes italiens, et notamment Roberto Rossellini, Elio Petri, Mario Caserini...

- Dans la série "Restaurations et incunables" : Shoah de Claude Lanzmann, Fantômas de Louis Feuillade (avec un ciné concert et une nui dédiée au héros), Fleurs d'équinoxe de Yasujiro Ozu, La dernière séance de Peter Bogdanovich, Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman, Partie de campagne de Jean Renoir...

- Un programme "Les couleurs du cinéma muet", avec une mise en avant des différents procédés pour transformer le noir et blanc de l'époque en "technicolor". Cela comprend des films d'Hitchcock (The Lodger), Erich Von Stroheim et Georges Méliès.

- Une rétrospective Raj Kapoor, à l'occasion du Centenaire du cinéma indien. Raj Kapoor fut l’un des géants du cinéma hindi à la période de l’Indépendance. Il fonda son propre studio en 1947, à l’âge de 23 ans. Dans les années 1940 et 50, il réalise quatre films qui renouvellent en profondeur le cinéma hindi. "Ses œuvres reprennent à leur compte les conventions de l’époque : chants, danses, durée hors norme et goût prononcé pour le mélodrame. Mais le cinéma de Kapoor cherche du côté des néo-réalistes, d’Orson Welles ou de Frank Capra, et parvient à fondre les formes de façon virtuose" explique la cinémathèque.

Mira Nair remplace Stephen Frears pour Bengali Detective

Posté par vincy, le 16 août 2013

Il y a deux ans, le réalisateur britannique Stephen Frears prévoyait de s'atteler à l'adaptation du documentaire The Bengali detective (lire notre actualité). Finalement, ce sera la cinéaste Mira Nair qui réalisera le film produit par la société de Ridley Scott, Scott Free.

Scénarisé par Sabrina Dhawan, avec qui Nair avait collaboré pour Le mariage des moussons, Bengali Detective est l'histoire d'un détective privé, souffrant d'un peu de surpoids, qui explore les bas fonds malfamés de Calcutta tout en rêvant de danser à la télévision indienne.

Le documentaire de Philip Cox avait été présenté à Sundance en 2011. Fox Searchlight en avait acquis les droits pour un remake.

Le dernier film de Mira Nair, The Reluctant Fundamentalist, toujours inédit en France, avait fait l'ouverture du Festival de Venise l'an dernier. Mira Nair avait remporté une Caméra d'or à Cannes pour Salaam Bombay! en 1988.

Cannes 2013 : premiers succès dans leurs pays pour Bombay Talkies, La Grande Bellezza et Shield of Straw

Posté par vincy, le 2 juin 2013

Saqib Saleem Randeep Hooda Bombay Talkies

La deuxième vie des films cannois a déjà commencé : quelques films de la sélection officielle sont déjà dans les salles de leurs pays respectifs.

En Inde, Bombay Talkies (hors-compétition), a davantage fait parler de lui pour son baiser homosexuel que pour sa sélection cannoise. A peine une dizaine de films bollywoodiens l'ont osé jusqu'à présent. Souvent les gays y sont stéréotypés, efféminés. L'homosexualité, considérée comme un crime juridiquement jusqu'en 2009, reste un sujet tabou en Inde. Dans Bombay Talkies, un jeune homme (Randeep Hooda, sex symbol local, en photo) embrasse le mari de sa meilleure amie. Selon les observateurs, le public, qui aime commenter avec véhémence, a applaudit la scène. Au box office, Bombay Talkies connaît une jolie carrière pour un film d'auteur : 4e lors de sa première semaine d'exploitation il y a un mois, il est toujours dans le top 15 national et cumule 8,5 millions de roupies.

Au Japon, c'est le Takashi Miike qui est sorti en mai. Shield of Straw a déjà cumulé 13 millions de $ au box office national en 4 semaines. Il est toujours dans le Top 10 malgré ce résultat a priori modeste. Sa constance (il perd peu d'entrées d'une semaine à l'autre) en fait le 14e succès de l'année toutes nationalités confondues (et le 8e pour un film nippon).

En Italie, La Grande Bellezza a pu compter sur l'effet Cannes pour se placer 2e du box office local dès son premier week-end la semaine dernière, malgré la concurrence de Fast & Furious 6. Le film a déjà récolté 2,26 millions d'euros, ce qui le place en quatre jours à la 6e place des films italiens de l'année.

En France, Le passé, Only Gods forgive et La grande bellezza connaissent des parcours divers. Le film d'Asghar Farhadi a passé le cap des 500 000 entrées (ce qui reste exceptionnel pour un film asiatique et le plus gros succès iranien après Une séparation du même Farhadi) ; le polar de Nicolas Winding Refn a séduit plus de 300 000 spectateurs (il ne rééditera pas le carton de Drive, mais ce n'est pas déshonorant non plus) ; enfin le Sorrentino, plus long et moins bien distribué, a déjà dépassé les 70 000 curieux. Le film devrait finir sa carrière avec un résultat proche des deux précédentes oeuvres du réalisateur, This must be the place et Il divo, entre 130 000 et 160 000 spectateurs.

Mais pour l'instant, c'est bien Gatsby le magnifique qui triomphe mondialement. Le film d'ouverture du 66e Festival de Cannes a amassé 210 millions de $ dans le monde!

Cannes 2013 : où sont les femmes ? – Monsoon shoutout

Posté par MpM, le 19 mai 2013

moonsoon shootoutDans Monsoon shootout d'Amit Kumar, en séances spéciales à Cannes pour célébrer le centenaire du cinéma indien, un jeune policier est confronté à un dangereux tueur lors de sa première enquête sur le terrain. Durant ses investigations, il croise cinq personnages féminins qui se définissent tous par leur fonction plus que par leur personnalité. Il y a la mère du héros, sa petite amie, la responsable de sa division, l'épouse du tueur ainsi que sa maîtresse, qui est par ailleurs une prostituée. Très classiquement, la femme n'existe que dans sa relation à un homme.

D'ailleurs, aucune de ces femmes n'a de rôle véritablement important dans l'intrigue en elle-même. La figure maternelle est uniquement là pour mettre en garde le personnage principal contre ce qui l'attend. La petite amie est décorative (et sert selon les variantes de l'histoire de récompense pour avoir bien agi, ou de punition dans le cas contraire). L'épouse du tueur est une victime-type : son mari la bat, le Roi du taudis et les policiers veulent la violer. La maîtresse du tueur est ce qui se rapproche le plus de la femme fatale traditionnelle, mais sans grande venimosité. Elle aussi est purement décorative, soumise au désir commun de tous les hommes qu'elle rencontre.

La chef est quant à elle brossée à grands traits mais s'avère la plus ambiguë de toutes. Elle est la preuve que l'ambition et la corruptibilité ne sont pas l'apanage des hommes. De même, la petite amie se retrouve incidemment être médecin et avoir étudié à Londres. Des éléments contextuels relativement maigres, mais qui constituent une tentative louable de contrebalancer la caricature induite par le triptyque mère/épouse/maîtresse.

Curieusement, alors que la plus grande réussite du film est de dresser un portrait saisissant du contexte sociale et politique indien, il peine pourtant à s'extraire plus que ça des clichés dès lors qu'il s'agit des personnages et des relations qui les unissent. Cela dit, à la décharge du réalisateur, les protagonistes masculins ne sont pas franchement mieux traités, qui sont eux aussi de véritables stéréotypes ambulants dépourvus de toute subtilité.

Cannes 2013 / Un film, une ville : Mumbay (ou Bombay)

Posté par vincy, le 17 mai 2013

Bombay Talkies

L'Inde fête ses cent ans de cinéma cette année. Le Festival de Cannes lui rend hommage de multiples façons : une star dans le jury, plusieurs films dans diverses sélections, une légion d'honneur à Anurag Kashyap (Gangs of Wasseypur), ... Terre de cinéma par excellence, l'Inde a toujours fasciné le cinéma, de Calcutta à Pondichery, du Bengale au Rajasthan, de Goa à l'Himalaya. Renoir, Wes Anderson, David Lean, et même la franchise Jason Bourne ont profité des paysages exotiques du subcontinent.

Le cinéma indien est né à Bombay (devenue Mumbay officiellement). Bollywood a même donné son nom à un genre du 7e art. C'est ici qu'on trouve Film City, les R.K. Studios, et la plupart des maisons de productions en hindi, ourdou et marâthî. Paradoxalement, la capitale cinématographique du pays a peu attiré de cinéastes étrangers et a rarement été le décor de films. Satyajit Ray préférait ainsi Calcutta. Mira Nair aime Delhi. Et Skyfall a préféré finalement faire son ouverture à istanbul, trouvant le tournage trop compliqué dans la métropole indienne.

Hors-compétition, on pourra voir la ville dans Bombay Talkies (photo), assemblage de quatre films courts ; et à la Quinzaine, on a pu déambuler dans ses quartiers misérables ou populaires dans Ugly, le thriller jouissif d'Anurag Kashyap. Bombay était une étape du road-trip de Ethan Hunt dans Mission : Impossible IV. Le coeur de Salaam Bombay de Mira Nair. Le point de départ du voyage d'Anglade dans Nocturne Indien, d'Alain Corneau. Mais c'est la caméra de Danny Boyle dans Slumdog Millionaire qui a saisi le mieux tous les contrastes et tous les aspects de ce chaos urbain, entre bidonvilles et tours modernes : Bombay était (enfin) une star de cinéma dans un film au succès phénoménal.

Cannes 2013 : Demy, Cocteau, Resnais, Clément parmi les chefs d’oeuvres de Cannes Classics

Posté par vincy, le 29 avril 2013

affiche cannes 2013 © agence bronxCannes Classics c'est l'occasion de revoir des chefs d'oeuvre du 7e art, en version restaurées, sauvées de l'usure des anciennes pellicules par le numérique. Les films sélectionnés seront projetés en présence de ceux qui les ont restaurés et, quand ils sont encore vivantsde ceux qui les ont réalisés ou interprétés.

Cette année, 20 longs métrages et 3 documentaires, en 35mm, DCP 2K ou DCP 4K, sont à l'honneur.

Invitée d'honneur, la blondissime  Kim Novak présentera la copie restaurée de Vertigo (Sueurs froides) d’Alfred Hitchcock. De même, "pour rendre hommage à Joanne Woodward (dont la présence reste à confirmer)" selon le communiqué du Festival, co-égérie en compagnie de son mari Paul Newman sur l’affiche de la 66e édition, Shepard & Dark, de Treva Wurmfeld (2013), sera intégré à la sélection. Woodward a produit le film documentaire, auquel participe Sam Shepard.

Par ailleurs, pour célébrer les cinquante ans de la mort de Jean Cocteau, président des jurys cannois de 1953 et 1954, une soirée spéciale sera dédiée à l'artiste avec la projection de La Belle et la Bête. Opium, comédie musicale réalisé par Arielle Dombasle sera présentée dans ce cadre.

Sans oublier, pour fêter le centenaire du poète de "la négritude", Aimé Césaire, Cannes projettera Simeon, d'Euzhan Phalcy.

Outre ces célébrations, le Festival se rendra surtout hommage à lui-même avec des films primés par une Palme d'or ou d'autres prix, un film indien (centennaire du cinéma indien oblige), des oeuvres qui ont fait sensation sur la Croisette...

La dernière corvée d'Hal Ashby ; Goha de Jacques Baratier ; Le dernier empereur 3D de Bernardo Bertolucci ; Manille de Lino Brocka ; La Reine Margot de Patrice Chéreau ; Plein Soleil de René Clément ; Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy ; La Grande Bouffe de Marco Ferreri ; L'apprentissage de Duddy Kravitz de Ted Kotcheff ; Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz ; Le Joli Mai de Chris Marker et Pierre Lhomme ; Le goût du Sake d'Yasujiro Ozu ; Charulata de Satyajit Ray ; Hiroshima, mon amour d'Alain Resnais ; Lucky Luciano de Francesco Rosi ; Borom Sarret de Ousmane Sembène ; Fedora de Billy Wilder ; Le désert des tartares de Valerio Zurleni ; et le film collectif Visions of Eight d'Youri Ozerov, Milos Forman, Mai Zetterling, Claude Lelouch, Arthur Penn, Michael Pfleghar, John Schlesinger, Kon Ichikawa.

On peut ajouter deux documentaires produits cette année : Con la pata quebrada de Diego Galan et A story of Children and Film de Mark Cousins.

Enfin, Cannes Classics s'invite au Cinéma de la plage avec les copies restaurées de films populaires (et pour la plupart excellents) : Jour de fête de Jacques Tati ; Le mécano de la General de Buster Keaton ; Les Oiseaux d'Alfred Hitchcock ; Le grand bleu de Luc Besson ; Le tombeur de ces dames de Jerry Lewis (qui sera honoré dans la sélection officielle) ; L'homme de Rio de Philippe de Broca ; Monte là-dessus de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor.

Toutes les cinéphilies asiatiques mènent à Vesoul

Posté par kristofy, le 6 février 2013

Vesoul, la préfecture de la Haute-Saone, devient une nouvelle fois une capitale du continent asiatique. La 19e édition du Festival International des Cinémas d'Asie (FICA) de Vesoul se déroule jusqu'au 12 février, soit une semaine de rencontres et de découvertes autour de 90 films. Les films se partagent entre huit sections, dont bien entendu des longs-métrages inédits (17) en compétition pour remporter le Cyclo d’or du jury.

On y attend des réalisateurs de tout horizon comme Reis Celik (turc), Nia Dinata (indonésienne), Mani Haghighi (iranien), Kobayashi Masahiro (japonais), Riri Riza (indonésien), Emily Tang (chinoise), Prasanna Vithanage (sri lankais)…

Le réalisateur coréen O Muel sera présent pour son film Jiseul sélectionné en compétition : celui-ci vient d’ailleurs tout juste d’être primé d’un grand prix du jury au festival américain de Sundance (la première fois qu’un film coréen remporte cette récompense). Jiseul sera vu à Vesoul avant sa sortie en salles de Corée du Sud prévue fin mars.

Le jury est présidé par le réalisateur indonésien Garin Nugroho, qui s'est vu remettre un Cyclo d'or d'honneur lors de la soirée d'ouverture hier soir.

Le FICA de Vesoul c’est aussi des films de Japanimation, une sélection de documentaires en compétition, des débats avec le public après les films... C'est le plus ancien et le premier Festival de cinéma asiatique, 30 000 spectateurs sont venus aux projections l’année dernière. Rendez-vous incontournable des passionnés de cinéma et de curieux des cultures asiatiques en général, Vesoul cette année encore propose un programme très riche :

Regard sur le cinéma indonésien : 1954 – 2013

Ce sont 22 films qui seront présentés dont 20 sont inédits, dont des films en présence de leurs auteurs Garin Nugrobo, Kamila Andini, Riri Riza, Nia Dinata, Sammaria Simanjuntak.

Cent ans de cinéma en Inde : 1913 - 2013

Le cinéma indien fête officiellement ses 100 ans d’existence, une célébration qui sera ensuite aussi reprise durant le prochain Festival de Cannes. A Vesoul c’est avec une dizaine de films et presque autant de langages : marathi, hindi, tamoul, manipuri, bengali, oriya, malayalam, kannada, assamais !

Francophonie d’Asie : L’Arménie et les studios Armenfilm

Depuis quelques mois, en octobre 2012, l’Arménie est désormais membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie (avec le Cambodge, le Laos, le Liban et le Vietnam). Vesoul propose donc une introduction à ce cinéma avec 7 films phares des studios Armenfilm avec en particulier les années 60-70…

Thématique : Sur les routes d’Asie

18 films qui ont comme thématique celle du voyage

Hommage à Leslie Cheung (1956 – 2003) (photo)

Dix ans après la mort de l’acteur Leslie Cheung, le Fica lui rend hommage à travers 10 films emblématiques de sa carrière qui sont en même temps devenu pour la plupart des classiques à voir et à revoir : ils sont signés notamment par John Woo, Wong Kar-Wai, et Tsui Hark !

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19 édition du Festival international des cinémas d'Asie de Vesoul
Du 5 au12 février
Informations et programme sur le site de la manifestation

Silence infini pour Ravi Shankar (1920-2012)

Posté par vincy, le 12 décembre 2012

ravi shankarMaître du sitar,  "Parrain des musiques du monde", "Trésor national indien", Ravi Shankar est mort cette nuit à l'âge de 92 ans. Si on lui doit la notoriété des sonorités indiennes en Occident, il a surtout été connu pour s'être confronté à la pop, au jazz, au classique, au flamenco et au rock, en collaborant avec des artistes aussi réputés que George Harrison, Brian Jones, Phillip Glass ou Yehudi Menuhin. Ce dernier le comparait, par son génie et son humanité, à Mozart.

Shankar fut naturellement appelé à travailler avec le cinéma, de Mumbay à Hollywood. Il composa la musique de la trilogie d'Apu de Satyajit Ray (1955-1959). Il fut aussi à l'origine de la partition du film du cinéaste indien, La pierre philosophale. Mais la consécration viendra en 1983 avec l'Oscar de la meilleure bande originale de film, qu'il partagea avec George Fenton, pour Gandhi, de Richard Attenborough.

Les studios n'hésitèrent pas à utiliser ses créations pour illustrer musicalement des films aussi divers que Hôtel Woodstock (il participa au Festival), A bord du Darjeeling Limited, Cinglée, Le come-back ou encore Tueurs nés.

Père de Norah Jones, ancien parlementaire indien, il avait créer une fondation pour transmettre son amour de la musique. Le campus est situé à New Delhi.

Ravi Shankar était né le 7 avril 1920 dans la ville sacrée de Bénarès d'une famille de brahmanes bengalis, la plus haute caste dans la hiérarchie sociale traditionnelle hindoue.

Cannes prendra la route des Indes

Posté par vincy, le 28 novembre 2012

festival du film de goa 2012Pendant le Festival International du Cinéma Indien de Goa, qui s'achève vendredi, le Festival de Cannes a confirmé qu'il "accueillera en 2013 une importante délégation de cinéma indien qui viendra sur la Croisette célébrer le centenaire de la naissance du cinéma en Inde." Le Festival de Goa fête lui-même les 100 ans du cinéma indien cette année

Déjà, lors de la conférence de presse en avril 2012, Thierry Frémaux avait indiqué que Cannes célébrerait avec les honneurs ce centenaire. Il avait d'ailleurs indiqué une renaissance du cinéma indien, qui s'était concrétisée par quelques films sélectionnés dans différentes sections.

L’Inde sera donc en 2013 le troisième « pays invité » à Cannes après l’Egypte en 2011 et le Brésil cette année.

Le Festival de Cannes se déroulera du 15 au 26 mai 2013.