Cannes 2012 : la sélection de la Semaine de la Critique

Posté par vincy, le 23 avril 2012

L'Europe en force pour cette 51e sélection de la Semaine de la Critique, qui se tiendra à Cannes du 17 au 25 mai.
Comme attendu, l'Inde s'immisce dans la liste des longs-métrages. En sélectionnant un film de ce pays dans Un certain regard, Thierry Frémaux avait évoqué jeudi dernier le grand retour du cinéma indien, qui fêtera son centenaire l'an prochain.
On notera aussi que le premier long métrage de fiction de l'actrice Sandrine Bonnaire, produit par Dominique Besnehard, a été choisi pour une séance spéciale.

Long-métrages
Aquí y allá, Antonio Méndez Esparza (Espagne-États-Unis-Mexique)
Au galop, Louis-Do de Lencquesaing (France)
Les Voisins de Dieu, Meni Yaesh (Israël-France)
Hors les murs, David Lambert (Belgique-Canada-France)
Peddlers, Vasan Bala (Inde)
Los Salvajes, Alejandro Fadel (Argentine)
Sofia’s Last Ambulance, Ilian Metev (Allemagne-Croatie-Bulgarie )

Courts et moyens métrages
La Bifle, Jean-Baptiste Saurel (France)
Ce n'est pas un film de cow-boys, Benjamin Parent (France)
Circle Line, Shin Suwon (Corée du Sud )
O Duplo, Juliana Rojas (Brésil)
Family Dinner, Stefan Constantinescu (Suède)
Fleuve rouge, Song Hong, Stéphanie Lansaque & François Leroy (France)
Hazara, Shay Levi (Israël)
Horizon, Paul Negoescu (Roumanie)
Un dimanche matin, Damien Manivel (France)
Yeguas y cotorras, Natalia Garagiola (Argentine)

Séances spéciales
Film d’Ouverture : Broken, Rufus Norris (Royaume-Uni)
Film de Clôture : pas encore décidé
Augustine, Alice Winocour (France)
J’enrage de son absence, Sandrine Bonnaire (France-Luxembourg-Belgique)

Prix honorifique à Locarno pour Abel Ferrara

Posté par vincy, le 30 mai 2011

En attendant, la révélation des films sélectionnés au prochain festival de Locarno -  la 64e édition se tiendra du 3 au 13 août -, la programmation s'étoffe au fil des mois. Le 5 aôut, Abel Ferrara, qui présentera en exclusivité des extraits de son dernier film, 4:44 Last Day on Earth, avec Willem Dafoe et Shanyn Leigh, recevra un prix Pardo d'honneur, qui récompense chaque année un cinéaste contemporain pour l'ensemble de son oeuvre. Le lendemain, il donnera une master-class, et le Festival proposera une sélection des films du réalisateur new-yorkais, de L'ange de la vengeance - Ms. 45 (1981), à Mary (2005) en passant par King of New York (1990) et Bad Lieutenant (1992).Ce prix a déjà été remis à Manoel de Oliveira, Bernardo Bertolucci, Ken Loach, Jean-Luc Godard, Abbas Kiarostami, Wim Wenders, Aleksandr Sokurov, Hou Hsiao-hsien, William Friedkin, Alain Tanner et Jia Zhang-ke.

Locarno a déjà dévoilé un peu de sa tonalité : un Open Doors consacré à l'Inde avec 12 films de toutes les régions de ce pays, un prix Raimondo Rezzonico au producteur américain Mike Medavoy, qui fera aussi une masterclass, et une sélection de ses films en marge du festival (Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975) de Milos Forman, Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola, Danse avec les loups (1990) de Kevin Costner et Black Swan (2010) de Darren Aronofsky). Enfin, une grande rétrospective Vincente Minelli fera le bonheur des cinéphiles et festivaliers.

Cannes 2011 : Le cinéma de Bollywood en sélection officielle

Posté par vincy, le 22 avril 2011

"On essaie de s'ouvrir à tous les formats, à tous les budgets et à tous les styles, sauf Bollywood qui ne m'intéresse pas" avait déclaré Frédéric Boyer, directeur artistique de la Quinzaine des Réalisateurs, lors de la conférence de presse de la présentation de sa sélection, mardi dernier.

Cette hérésie cinéphilique (comment peut-on mépriser un genre de cinéma ?) a trouvé sa réponse : le Festival de Cannes a décidé d'honorer Bollywood en sélection officielle, hors-compétition.

Bollywood, The greatest love story ever told (Bollywood, la plus belle histoire
d’amour jamais contée)
, film produit par Shekhar Kapur (Elizabeth, membre du jury l'an dernier) sera projeté en exclusivité sur la Croisette. Car Bollywood, c'est plus qu'un style, c'est une influence sur tout le cinéma d'Asie du Sud-Est, c'est aussi l'une des grandes industries du 7e art, ce sont des stars qui aujourd'hui apparaissent dans les films hollywoodiens. On se souvent de la projection de Devdas (photo) en 2001 ou encore de l'hommage à Raj Kapoor en 2002 ou même de la sublime présence d'Aishwarya Rai au jury en 2003.

"A l’origine, une discussion avec Shekhar Kapur, membre du Jury de Cannes en 2010 : pourquoi ne pas réaliser un film réunissant les moments les plus beaux, les plus forts, les plus dansants de l’histoire du cinéma musical indien ?" Shekhar Kapoor et les réalisateurs Rakeysh Omprakash Mehra et Jeff Zimbalist rendent ainsi hommage à ce cinéma si spécifique. "Qu’on l’adore ou qu’on le déteste, écrit Shekhar Kapoor dans le communiqué reçu aujourd'hui, qu’on l’identifie à quelque chose d’arrière-garde ou de définitivement moderne, on ne peut s’en passer. Mais avec lui, on se sent plus vivant que jamais. On dit chez nous que c’est la seule culture capable de rassembler tous les indiens. Depuis plusieurs décennies, c’est une fièvre qui a terrassé toutes les générations. C’est Bollywood !"

Cela durera 81 mn qu'on espère colorées, dansantes, enchanteresses.

Locarno 2011 : portes ouvertes à l’Inde

Posté par Claire Fayau, le 25 novembre 2010

Le prochain Festival de Locarno (3-13 aout 2011) s'ouvrira à la cinéphilie indienne.

La patrie de Gandhi sera à l'honneur et pas seulement Bollywood. L'Inde est le plus gros pays producteur de films au monde, mais une infime partie arrive en Europe (sauf chez les vendeurs DVD des quartiers communautaires).

Qu'en est-il des petits films en dehors de Bollywood ? Le laboratoire de co-production Open Doors du Festival del film Locarno se penchera sur la question. Olivier Père, Directeur artistique du Festival, et Nadia Dresti, Responsable de l'Industry Office de Locarno, ont annoncé la nouvelle au cours d'une conférence de presse organisée dans le cadre de la 41ème édition de l'International Film Festival of India (à Goa).

Open Doors travaille avec le Film Bazaar India / Screenwriters' Lab du Festival de Goa. En deux ans, 12 scénaristes indiens ont ainsi participé aux deux dernières éditions du Festival de Locarno. Une belle façon de promouvoir  le Cinéma  indien  et ses multiples facettes ... Un appel est donc lancé aux projets en provenance d'Inde (inscription sur le site internet du Festival).

Les candidats retenus (une douzaine au total) seront invités à participer au laboratoire de co-production qui aura lieu pendant la 64ème édition du Festival.

Notons que Chakra, de Rabinda Dharmaraj en 1981, est le seul film indien à avoir reçu le Léopard d'or depuis la création du festival en 1946.

Berlin 2010 : Shah Rukh Khan plus fort que les extrêmistes

Posté par vincy, le 19 février 2010

my name is khanHors-compétition, la Berlinale présentait un film bollywoodien pas comme les autres. My Name is Khan, de Karan Johar, met en vedette la superstar indienne Shah Rukh Khan (ou Sha Rukh Khan ou Shahrukh Kha), après quasiment une année de disette pour ses fans. Surtout, son sujet était éminemment politique puisqu'il traite de la discrimination subie par les musulmans aux Etats-Unis après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, tout en prêchant un retour à la tolérance.

Mais le film n'est sorti que dans quelques salles à Mumbay (Bombay) car les exploitants ont du céder aux pressions du Shiv Sena, parti d'extrême droite local.  Le parti voulait que l'on boycotte cette production coûteuse. Les producteurs ont alors réclamé auprès de la police que l'on garantisse la sécurité des spectateurs à l'entrée et à la sortie des cinémas. De quoi plomber un démarrage.

Car ne plaisantons pas, les membres de ce parti sont extrêmement violents. Ils avaient attaqué des salles, brûlé des affiches et encerclé la résidence de l'acteur dans les jours qui précédaient la sortie du film la semaine dernière. Au total, la police a arrêté 1 800 extrêmistes.

Mais qu'on ne se méprenne pas : leur colère n'est pas à l'égard du film mais de l'acteur. Shah Rukh Khan a en effet osé dire publiquement qu'il regrettait qu'aucun joueur pakistanais n'était dans la sélection de la Ligue de cricket indienne! Outrage patriotique! Quant au parti xénophobe Shiv sena, il a de moins en moins de crédit et cherche ainsi à rebondir médiatiquement.

Manque de chance, leur calcul s'est avéré faux. Quelque soit leur communauté, les habitants de la métropole sont venus manifestés, se mobilisent pour pacifier la ville et sont allés voir le film en masse. Le film a effectué le plus gros démarrage pour une production indienne en trois jours, avec au niveau mondial des recettes s'élevant à 18 millions de $, dont 2 millions de $ dans les 120 cinémas d'Inde. Aux USA, il a rapporté 2,5 millions de $ le même week-end, lui permettant, en étant 13e du box office, de devenirle plus gros succès bollywoodien en Amérique.

De là à dire que les extrêmistes lui ont fait sa pub...

Vesoul 2010 : 3 questions au réalisateur indien Satish Manwar

Posté par kristofy, le 30 janvier 2010

Satish ManwarMême s'il ne figure pas dans la sélection "L'homme et la nature", The damned Rain (présenté en compétition) montre avec acuité comment l’homme dépend de la nature pour subvenir à ses besoins. Le réalisateur indien Satish Manwar s’intéresse en effet aux milliers d’agriculteurs qui se suicident chaque année. Dès le début du film, un fermier est
retrouvé pendu à un arbre, une femme va alors inquiéter pour son mari et faire en sorte qu’il soit toujours accompagné de sa mère ou de son fils pour éviter qu’il soit un moment seul.

Quelques situations cocasses vont laisser place aux difficultés de cultiver la terre : il faut labourer, semer, traiter, récolter, vendre, transporter… et surtout s’endetter. De plus, tout dépend de la pluie dans une région où il ne pleut quasiment jamais ou alors beaucoup trop et ça inonde tout. Au fur et à mesure du film, on mesure la somme d’efforts dépensée pour peut-être pas grand-chose en bénéfice...

Trois questions au réalisateur Satish Manwar à l’issue de la projection.

EN : Racontez-nous l’élaboration de ce film ?

SR : Il a fallu cinq ans pour faire ce film entre l’écriture et le tournage. Je suis originaire de ce milieu rural que l’on voit ici, je voulais raconter des histoires vraies et tourner en décors réels. Il y a des acteurs mais aussi beaucoup de vrais villageois. On était tous émus par la situation de ces gens. Lorsque les paysans ont vu le film, il y a eu une
décharge émotionnelle énorme.

EN : Pourquoi autant de paysans sont confrontés à de telles extrémités ?

SR : Il y a plusieurs causes mais la principale est que le prix d’achat des récoltes n’est pas assez élevé, il couvre à peine les dépenses. Mais je crois que ça ne concerne pas seulement ces gens de l’Inde.

EN : Quelles sont les mesures pour aider ces paysans ?

SR : Ce que l’on voit dans le film existe en réalité. Lorsqu’il y a un suicide, le gouvernement selon certains cas indemnise la famille en lui donnant une somme d’argent, surtout quand il s’agit de la disparition d’un homme qui travaillait pour subvenir aux besoins de toute sa famille. Il y a quelque temps le gouvernement a aussi débloqué une énorme somme pour venir en aide aux agriculteurs, mais cette somme a été donnée aux banques pour les inciter à accorder plus de prêts. Ce qui ne change en fait absolument rien puisque ces paysans sont déjà beaucoup trop endettés.

Crédit photo : Christophe Maulavé

Films dépaysants pour Paysages de cinéastes

Posté par Claire Fayau, le 12 juin 2009

Espérons que les beaux  jours soient de retour car le festival du film de Châtenay - Malabry  "Paysage de cinéastes" propose des projections en  plein air. Du 12 au 21 juin, sous le parrainage de Claude Miller, une sélection de 8 longs métrages et de 15 courts métrages en compétition, ainsi que 20 films hors compétition, feront le bonheur des festivaliers.

En temps fort, l'avant première  du film  Amerrika (Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2009) avec une rencontre avec la réalisatrice Cherien Dabis. Il y a aussi l'avant- première de Fausta de Claudia Llosa (Ours d’Or, Berlin 2009) lors de la journée “Femmes et Cinéma”.

Autres rendez-vous : le parcours de lumière dans le parc de la Maison de Chateaubriand et la projection en plein air samedi 13 juin de Madagascar 2 dans la Cité-Jardins de la Butte Rouge. Comme chaque année, le festival met un pays à l’honneur. Charles Tesson a sélectionné des films sur l'Inde.

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Pour plus d'informations contacter le cinéma organisateur Le REX : 364, avenue de la Division-Leclerc, Châtenay-Malabry, France

Bollywood en greve : les stars s’en mêlent !

Posté par vincy, le 8 avril 2009

Producteurs et acteurs se révoltent à Bollywood, surnom donné à la métropole de Mumbay en Inde, qui concentre la plus grande partie des activités cinématographiques du pays. Ainsi les superstars Shah Rukh Khan et Aamir Khan ont du s'unir pour faire cesser la grève qui a fait stopper toutes les projections de films dans les multiplexes indiens depuis samedi.

Les exploitants et les producteurs ne s'entendent pas sur la répartition des profits. 40% vont aux producteurs et 60% aux distributeurs, qui réclament l'équité, 50-50, à l'image de ce qui se fait aux Etats-Unis.
Les deux comédiens ont fait conférence de presse commune, en présence de certains producteurs, pour appeler à une solution rapide et réouvrir les salles de cinéma.

Cela interviendra au pire moment : les films sortis depuis de le débit de l'année n'ont pas aussi bien marché que d'habitude. On compte moins de hits à période équivalente par rapport aux années précédentes.  Les producteurs ont refusé de sortir leurs films et ont ainsi paralysé 65% des salles, principalement les plus rémunératrices.

Bollywood à Bobigny

Posté par Claire Fayau, le 19 octobre 2008

Après l'été indien du Musée Guimet, voici l'automne cinéma indien du 93 !
La première édition du festival Indian-Passion se déroulera du 31 octobre au 2 novembre 2008 au cinéma Le Magic à Bobigny .

Au programme, il y aura des débats, de la restauration indienne, des spectacles de danse... et des projections de films bien sûr!

Voici la liste des cinq films hindis avec la superstar Shah Rukh Khan, sous-titrés en français, dont trois inédits en France. La star a aujourd'hui 43 ans, possède sa propre société de production et une équipe de cricket. Il a reçu dix fois l'équivalent de l'Oscar bollywoodien, notamment l'an dernier pour Chak de India, présenté à Bobigny. On l' a aussi remarqué en occident dans Devdas et Veer-zaara.

  • Om Shanti Om
  • Chak De India
  • Paheli
  • Swades
  • Dilwale Dulhaniya Le Jayenge

Plus d'informations sur les sites internets suivants:
http://association-indian-passion.fr/index.php
http://shahrukhfan.superforum.fr/projets-en-cours-f26/affiche-et-programme-officiel-du-festival-indian-passion-t3202.htm#57294

Eté indien à l’auditorium Guimet

Posté par MpM, le 1 septembre 2008

Devdas - Aishwarya RaiPour la 5e année consécutive, le Musée des arts asiatiques de Paris propose une rentrée à l’heure indienne, avec un cycle de films entièrement consacré à la cinématographie du plus gros producteur de longs métrages du monde. Tandis que Bollywood a désormais son magazine en France (Bollywood Stars, 3,9 euros) et que les financiers indiens investissent dans Hollywood (DreamWorks, notamment), on connaît mal le patrimoine de ce cinéma si particulier.

Du 8 septembre au 5 novembre prochains, les stars du cinéma hindi envahissent ainsi l’auditorium Guimet avec une sélection de 23 films (dont 9 inédits) articulés autour de trois grandes périodes.

Les années 50-60 : considérées comme l’âge d’or du cinéma indien, elles virent la production d’œuvres lyriques et poétiques devenues part intégrante du patrimoine national. C’est l’époque de l’acteur et réalisateur Guru Dutt, spécialiste du romantisme mélodramatique à qui l’on doit L’assoiffé (1957) et Fleurs de papier (1959), mais aussi des actrices Madhubala (Mr and Mrs 55) et Waheeda Rehman (Guide de Vijay Anand).

Les années 70-80 : elles marquent l’apogée du cinéma commercial hindi aux extravagances les plus débridées. Le plus célèbre de tous les acteurs indiens, Amitabh Bachchan, remporte son premier succès avec le "western curry" Sholay de Ramesh Sippy, record absolu de fréquentation. Les films se laissent aller à la violence mais également à une certaine liberté de mœurs, comme lors de l’apparition de Dimple Kapadia en bikini rouge dans Bobby de Raj Kapoor.

Les années 1990-2000 : celles de la modernisation, qui voient les chorégraphies devenir plus sophistiquées et les stars faire l’objet de véritables cultes. L’occident lorgne du côté de Bollywood : Devdas de Sanjay Leela Bhansali est présenté à Cannes en 2002 et l’année suivante, Aishwarya Rai est la première actrice indienne à être membre du jury. L’ex-Miss monde, mais aussi ses collègues comme Nandita Das (Fire de Deepa Mehta) et surtout Shah Rukh Khan (Veer-Zaara de Yash Chopra) deviennent aussi incontournables chez nous que chez eux.

En guise d'introduction générale à une programmation aussi foisonnante, Martine Armand (qui a choisi les films du cycle) donnera une conférence publique et gratuite le 10 septembre sur le thème des "Stars du cinéma populaire hindi". Des spectacles de danse et de musique complèteront enfin cette programmation sur tout la période, avec notamment de la danse bharatanatyam (Inde du Sud) et du chant khayâl (Inde du Nord). C'est donc parti pour deux mois d'été supplémentaires... en attendant la "deuxième saison japonaise", Akitsu Shima ("L'île aux libellules"), et son invitation au voyage à travers le Japon spirituel (novembre 2008 - janvier 2009).

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Du 8 septembre au 5 novembre 2008
Séances à 12h15 les lundis, mercredis ou vendredis selon les semaines
Programme complet et informations sur le site de l’Auditorium Guimet