Cumberbatch, Foster, Woodley et Rahim dans « Prisoner 760″

Posté par vincy, le 2 novembre 2019

Planning chargé pour Benedict Cumberbatch. En attendant une suite à Docteur Strange, calée à juillet 2021, et de le voir dans le prochain film de Sam Mendes, 1917, prévu en France le 15 janvier 2020, l'acteur a accepté d'être dans le prochain film de Jane Campion, The Power of Dog, avec Elisabeth Moss et probablement Paul Dano, et vient de tourner Louis Wain, avec Claire Foy et Andrea Riseborough.

A l'American Film Market de Los Angeles, STX International a annoncé qu'il serait la tête d'affiche du prochain film de Kevin Macdonald, Prisoner 760, entouré de Jodie Foster, plutôt rare au cinéma, Shailene Woodley et du français Tahar Rahim. Kevin MacDonald a réalisé quelques fictions (Le dernier roi d'Écosse, Jeux de pouvoir, L'aigle de la neuvième légion, Black Sea) et de nombreux documentaires (dont le récent Whitney).

Une histoire vraie

Il s'agit d'une histoire vraie. En 2002, le Mauritanien Mohamedou Ould Slahi, incarné par Rahim, a été capturé par le gouvernement américain, et traine dans la prison de Guantanamo, où il est régulièrement torturé, sans avoir été accusé de quoique ce soit ni même avoir eu un procès. Officiellement, il serait membre d'Al-Qaeda. Il trouve deux alliées avec une avocate, Nancy Hollander (Foster) et son assistante (Woodley). Une course d'obstacles commence pour obtenir justice. Intervient alors le procureur militaire, le Lieutenant Stuart Couch (Cumberbatch), qui découvre une situation indigne des droits américains. Slahi ne sera libéré finalement qu'en 2016, après quatorze ans de détention sans aucune charge contre lui.

Il en a tiré un livre, Les carnets de Guantanamo (publié en France chez Michel Lafon), dont s'est inspiré le scénariste Michael Bronner.

Le tournage débutera début décembre en Afrique du sud.

La doublement oscarisée Jodie Foster n'a été à l'affiche que de quelques films depuis 10 ans, Hotel Artemis, Elysium, Carnage, Le complexe du castor et Maman mode d'emploi. Shailene Woodley a été très remarquée dans la série "Big Little Lies". La star de Divergente a aussi été vue dans A la dérive. Elle a tourné récemment Endings, Beginnings et termine le tournage de Last Letter from Your Lover. Quant à Tahar Rahim, il a été engagé sur deux séries anglophones, The Eddy et The Serpent (toutes deux chez Netflix aux USA). Son dernier long, The Kindness of Strangers, de Lone Scherfig, avait fait l'ouverture de la Berlinale en février dernier.

Dinard 2014: Catherine Deneuve, Queen of the jury

Posté par kristofy, le 9 octobre 2014

© ecran noir

Le Festival du film britannique de Dinard fête cette semaine sa 25ème édition, déjà un quart de siècle que la jolie cité balnéaire de Dinard (qui est aussi un lieu de tournage apprécié de plusieurs films) amène sur sa côte d’émeraude le meilleur du cinéma d’outre-Manche à faire découvrir en France. La liste des titres ayant déjà gagné le Hitchcock d’or se révèle d’ailleurs presque un best-of du cinéma britannique dont le nombre de films et leurs qualités rayonnent de plus en plus à travers le monde : The Full Monty de Peter Catan, Billy Elliot de Stephen Daldry, Bloody Sunday de Paul Greengrass, Dead man’s shoes de Shane Meadows, Boy A de John Crowley, Tyranosaur de Paddy Considine, Le Géant égoïste de Clio Bernard.…

Pour son 25ème anniversaire le jury de la compétition est présidé par la Reine de actrices françaises Catherine Deneuve. Elle a déjà été reine d’Angleterre au cinéma dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté et reine fantaisiste dans Palais Royal de Valérie Lemercier (deux films qui furent présentés en avant-première à Dinard). Elle connaît aussi la région pour venir régulièrement en vacances dans les environs de Saint-Briac. DSes liens avec le Royaume-Uni remontent loin : en 1965 à 22 ans elle tourne à Londres Répulsion avec Roman Polanski, et la même année elle épouse le photographe britannique David Bailey (avec Mick Jaeger et Françoise Dorléac en témoin, s'il vous plaît).

Le jury franco-britannique rassemble le réalisateur Kevin Macdonald (Jeux de pouvoir, le remake adapté de la série State of play, How I Live Now l’année dernière à Dinard), le producteur-distributeur Alexandre Mallet-Guy (Memento films qui a distribué la palme d’or Winter Sleep), les actrices Suzanne Clément (en ce moment dans Mommy de Xavier Dolan), Léa Drucker, Sophie Duez, Emilia Fox (Cashback passé à Dinard), la pétillante Jodie Whittaker (déjà venue à Dinard pour Good Vibrations et Hello Carter), et la réalisatrice et metteur en scène d’opéra Penny Woolcock.

Ils ont la mission de remettre la recompense du Hitchcock d’or à l’un des 6 films en compétition: ’71, Catch me Daddy, Franck, Lilting ou la Délicatesse, The Goob, The Riot Club.

Dinard va rendre hommage au réalisateur Michael Radford avec la première de son nouveau film Elsa & Fred (avec Shirley MacLaine et Christopher Plummer). Une carte blanche au producteur Stephen Woolley permettra de (re)découvrir The Crying Game, We Want Sex Equality, Stoned (à propos du rocker Brian Jones) et en avant-première le polar Hyena.

Chaque journée de ces 5 jours de festival Ce 25ème anniversaire sera l’occasion de revoir un classique du cinéma britannique suivi d’une rencontre avec l’un de ses artisans réalisateur ou producteur : 1984 avec Michael Radford, Life in a Day avec Kevin Macdonald, The Crying Game avec Stephen Woolley, The Full Monty avec Uberto Pasolini , The Queen avec Philippe Pilard.

Les films en avant-première au Festival du film britannique de Dinard seront une nouvelle fois très nombreux: la comédie musicale Sunshine on Leigh (avec Peter Mulan) en ouverture et One Chance en clôture : Calvary (avec Brendan Gleeson), God Help the Girl (avec Emily Browning, Hannah Murray), Keeping Rosy, Noble, Panic, Queen and Country, Snow In Paradise, Still Life (avec Eddie Marsan), Tea & Sangria, The Trip to Italy (avec Steve Coogan), X + Y (avec Sally Hawkins)...

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25e édition du Festival du film britannique de Dinard
Du 8 au 12 octobre 2014
Infos et programmation sur le site de la manifestation

Auditions ouvertes en ligne pour incarner Elvis (jeune)

Posté par vincy, le 6 septembre 2013

Kevin MacDonald va réaliser un biopic sur Elvis Presley. Un biopic de plus... Last Train to Memphis est l'adaptation de la biographie de Peter Guralnick qui chronique les premières années de la star à Memphis, des années lycée à ses premières prestations sur scènes. Mick Jagger, qui développe aussi un biopic sur James Brown, produira le film avec Fox 2000, déjà producteur de Walk the Line, le biopic sur Johnny Cash.

Le scénario est écrit par John Fusco (Young Guns, Hidalgo, Le Royaume interdit, la suite de Tigre et Dragon). Il ne reste plus qu'à trouver le jeune Elvis Presley. Un site internet "Young Elvis Presley" a été ouvert pour que les comédiens puissent soumettre leur candidature, avec six à huit chansons du "King" qu'ils interprètent.

Kevin MacDonald a été révélé par le film Le dernier roi d'Ecosse, qui a valu un Oscar à Forrest Whitaker. Réalisateur de Touching the Void, Jeux de pouvoir, L'Aigle de la neuvième légion et de documentaires comme One Day in September (oscarisé), Mon meilleur ennemi, ou Marley (sur l'icône du reggae), il vient de finaliser How I Live Now, avec Saoirse Ronan, qui sort en octobre au Royaume Uni et a commencé le tournage de Black Sea, avec Jude Law.

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Le livre Last train to Memphis : le temps de l'innocence (1935-1958), vol. 1 est disponible en France aux éditions du Castor Astral

Saoirse Ronan sera la star de Order of Seven

Posté par vincy, le 13 février 2012

Walt Disney a mis dix ans pour se décider à produire Order of Seven. A l'origine, il s'agissait d'une versions "Kung Fu" de Blanche Neige et les 7 nains. On ne rigole pas. Finalement, après de nombreuses séances d'écriture, et le lancement de deux productions autour de Blanche Neige qui sortent cette année, le film est devenu un simple blockbuster mélangeant aventure et action.

Le studio a choisi la jeune Saoirse Ronan (18 ans cette année) pour jouer la vedette principale. L'actrice est une habituée des films d'action. On l'a notamment remarqué dans l'excellent Hanna, où elle maîtrisait arts martiaux, flingues, et lancer d'armes blanches.  Dans Order of Seven, elle sera Olivia Sinclair, expatriée britannique à Hong Kong, au XIXe siècle. Elle se mettra dans le camps de guerriers déchus de leur titres après la prise de mouvoir d'une ancienne impératrice diabolique.

Disney mise sur les marchés émergents pour rentabiliser cette production. Le studio veut choisir des stars japonaises, russes et chinoises pour attirer les publics asiatiques dans les salles. Le film sera réalisé par Michael Gracey (ce sera son premier long métrage après une carrière dans la publicité et les effets visuels)

Saoirse Ronan a été la vedette de films comme Lovely Bones et Les chemins de la liberté. On la verra prochainement dans un film de vampires, Byzantium, de Neil Jordan, avec Gemma Arterton et Jonny Lee Miller, Justin and the Knights of Valour, avec Mark Strong et Antonio Banderas, et le nouveau Kevin Macdonald, How I Live Now.

Elle sera surtout la star de The Host, l'adaptation du best-seller de Stephenie Meyer (Twilight), réalisée par Andrew Nicol, avec Diane Kruger et William Hurt.

27e Festival de Sundance : les films remarqués et le palmarès

Posté par vincy, le 30 janvier 2011

Le 27e Festival de Sundance vient de se conclure (voir aussi actualité du 2 décembre 2010). Premier coup d'envoi de la saison cinématographique 2011, la manifestation demeure la plus importante aux USA, attirant tous les studios hollywoodiens qui viennent y faire leur marché. Berlin et Cannes vont y chercher quelques unes des productions pour leurs sections parallèles. C'est assez paradoxal de voir le gratin de l'industrie cinématographique venir dans cette ville perdue de l'Utah alors que le festival était dédié à l'origine aux films qui ne parvenaient pas à exister dans le système.

Robert Redford, le créateur de Sundance, insiste sur les intentions du festival : "Garder un esprit modeste pour ce festival est fondamental. On peut devenir plus gros, plus grand, avoir toujours plus de succès, mais conserver cette idée (de modestie) est ancré en nous". "L'idée a toujours été, très simplement, de faire tout ce qui était en notre pouvoir pour offrir de nouvelles opportunités aux artistes. C'était notre engagement et ça le reste".

"Le nombre de films qui présentent leur candidature au festival reste très élevé: nous avons dépassé les 10 000 pour la première fois cette année" a déclaré John Cooper, directeur général du festival. "C'est une très bonne nouvelle pour la vitalité du cinéma indépendant", ajoute-t-il. Le festival a présenté cette année 118 longs métrages, dont 40 premiers films et 95 premières mondiales, venus de 29 pays.

Des stars du monde entier

Parmi eux les avant-première très étoilées de Cedar Rapids, avec  John C. Reilly, Anne Heche et Sigourney Weaver, The Details, avec Tobey Maguire, Elizabeth Banks, Laura Linney, Ray Liotta et Dennis Haysbert, The Devil's Double, de Lee Tamahori, avec Dominic Cooper et Ludivine Sagnier, Margin Call, avec Kevin Spacey, Paul Bettany, Jeremy Irons et Stanley Tucci, My Idiot Brother, avec Paul Rudd, Elizabeth Banks, Zooey Deschanel et Emily Mortimer, Perfect Sense, avec Ewan McGregor et Eva Green, Salvation Boulevard, avec Pierce Brosnan, Jennifer Connelly, Ed Harris, Greg Kinnear et Marisa Tomei, ou encore The Son of No One (en photo), avec Channing Tatum, Al Pacino, Katie Holmes, Tracy Morgan, Ray Liotta et Juliette Binoche, qui a clôturé le festival.

Toujours à Sundance, on a pu voir de nombreux films étrangers : Attenberg du grec Athina Rachel Tsangari, Troupe d'élite 2 du brésilien Jose Padilha, I Saw the Devil du coréen by Kim Jee-woon, le golden globe du meilleur film en langue étrangère In a Better World, de la danoise Susanne Bier, le magnifique Incendies du québécois Denis Villeneuve, le cannois Kaboom de Gregg Araki, Old Cats des chiliens Pedro Peirano et Sebastian Silva, ou encore Submarine du britannique Richard Ayoade.

"Pendant la programmation de cette édition, nous avons voyagé davantage, fortement renforcé nos relations internationales et amélioré la qualité des films étrangers sélectionnés", affirme John Cooper.

Mais Hollywood n'est jamais très loin, notamment dans les questions de la presse. Denis Villeneuve (Incendies, hors-compétition) y a réagit à sa nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur film en langue étrangère : "Ce qui s'est passé pour moi ce matin, ça relève d'un accident de voiture. J'en ai des images, des souvenirs, mais je n'ai aucun recul. Je suis entre deux mondes, je n'arrive pas à y croire". Ludivine Sagnier (The Devil's Double, inspiré de faits réels) assure qu'elle "ne rêve pas de travailler dans une superprodction américaine, même si cela fait certainement partie des expériences à avoir dans la vie". "Mais il n'y a pas qu'Hollywood qui m'intéresse", ajoute-t-elle. "J'ai aussi envie de travailler en Corée, au Mexique, en Chine... L'idée d'être un électron libre me plaît. Je me sens bien dans la diversité, dans la liberté et l'indépendance". Ce que Sundance veut être.

Le business a pourtant été omniprésent. Les professionnels américains sont en proie au doute avec un box office assez terne, une baisse des entrées, une crise artistique. À Sundance, ils viennent chercher de nouveaux talents, de nouveaux styles. Année après année, les films remarqués au Festival glanent des nominations aux Oscars, séduisent des publics de cinéphiles, révèlent des artistes. Rien que cette année, The Kids are all right et Winter's Bone, deux surprises de Sundance 2010, sont parmi les films qui ont compté en se plaçant dans la plupart des palmarès américains.

La Palmarès de Sundance a donc valeur de critères :

- Grand Prix du Jury - Fiction américaine : Like Crazy de Drake Doremus (en photo)

- Grand Prix du Jury - Documentaire américain : How to die in Oregon de Peter Richardson

- Grand Prix du Jury - Fiction étrangère : Happy, happy de Anne Sewitsky (Norvège)

- Grand Prix du Jury - Documentaire étranger : Hell and back again de Danfung Dennis (USA-Grande-Bretagne)

- Prix Spécial du Jury - Fiction américaine : Another earth de Mike Cahill

- Prix spécial du Jury - Fiction étrangère : Tyrannosaur de Paddy Considine (Grande-Bretagne)

- Prix Spécial du Jury - Documentaire américain : Being Elmo: A Puppeteer’s Journey, de Constance Marks

- Prix Spécial du Jury - Documentaire étranger : Position among the stars de Leonard Retel Helmrich (Pays-Bas)

Like Crazy est l'histoire d'un amour fou entre un Américain et une Britannique, rudement mis à l'épreuve par la distance. How to die in Oregon est un plaidoyer en faveur de l'euthanasie et suit les pas de plusieurs malades en phase terminale ayant décidé de mettre fin à leurs jours dans l'Etat d'Oregon, où la loi les y autorise. Happy, Happy raconte la renaissance sexuelle d'une femme au foyer dans les bras de son voisin. Hell and back again retrace le difficile retour au foyer d'un Marine de 25 ans, Nathan Harris, grièvement blessé au combat en Afghanistan.

D'autres prix ont été remis avec le prix de la meilleure photographie pour une fiction étrangère remis au film colombien Todos tus muertos, les Prix du public pour le documentaire britannique Senna de Asif Kapadia, le film américano-rwandais Kinyarwanda d'Alrick Brown, le documentaire américain Buck de Cindy Meehl et la fiction américaine Circumstance de Maryam Keshavarz. Enfin l'Américaine Erica Dunton et son film To.get.her repartent avec le prix Next, destiné à récompenser un film à tout petit budget.

Sundance a aussi été ému par Family portrait in black and white, signé Julia Ivanova, une cinéaste russe installée au Canada où Olga l'Ukrainienne a recueilli seize enfants métis et créé une famille unique en son genre dans un pays où la population est presque totalement blanche et où le racisme est monnaie courante. L'actrice américaine Jennifer Siebel Newson, dans Miss Representation, a dénoncé la piètre représentation des femmes dans la société américaine, et appelle hommes et femmes à réagir. L'acteur Michael Rapaport suit la  trajectoire exceptionnelle du groupe "A Tribe Called Quest"  dans Beats, Rhymes and Life: The Travels of A Tribe Called Quest.

Business as usual

Et puis les studios, tous présents, ont sorti leur carnet de chèques. LionsGate distribuera cette année Margin Call, une fiction autour de la crise de 2008 dans un fonds d'investissement ; The Weinstein Company a promis 15 millions de $ de publicité en plus des 7 millions de $ de droits de distribution (USA, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon) pour My Idiot Brother (photo) ; les Frères Weinstein ont aussi été généreux avec The Details, acquis pour 8 millions de $ et une promesse de 10 millions de $ en publicité ;  Malgré la concurrence de Summit, Magnolia Pictures et Samuel Goldwyn, Sony Classics a misé sur The Guard, histoire d'un policier irlandais et d'un agent du FBI dans une affaire de trafic de drogue ; Fox Searchlight a fait son marché avec Another Earth (pour un joli montant, et par ailleurs prix Alfred P. Sloan), Martha Marcy May Marlene, Homework, Win Win, Bengali Detective et Cedar Rapids ; Roadside a opté pour le film produit par HBO, Project Nim (du nom du chimpanzé élevé comme un enfant dans les années 70)...

Mais toute cette activité financière ne doit pas faire oublier que les studios ont été extrêmement prudents, et longs à négocier. Les modèles économiques (salles de cinéma, télévision, internet, VOD) perturbent les schémas. Certains préférant conserver des contrats à l'ancienne tandis que d'autres, moins nombreux, s'essaient à de nouveaux types de diffusion.

Sundance n'est encore qu'au début de la révolution du cinéma indépendant. À l'image de ce film de Kevin Macdonald, Life in a Day, produit avec YouTube et livrant un montage de 5 000 heures d'archives d'images provenant d'Internet.