Et si on binge-watchait… Kingdom sur Netflix

Posté par wyzman, le 5 mai 2020

En attendant le déconfinement, la rédaction d’Ecran Noir vous recommande régulièrement un programme à visionner en streaming. Aujourd’hui, zoom sur la série sud-coréenne que vous ne pensiez pas vouloir regarder, j’ai nommé Kingdom !

C’est une série dramatique, historique et d’horreur à la fois. Quelques années après les invasions japonaises de la Corée, des rumeurs sur l’état de santé du roi forcent le prince héritier à sauver le pays d’une maladie qui se propage rapidement. Voilà pour le pitch ! Vous l’aurez compris, les amateurs de la culture sud-coréenne devraient être les plus réceptifs. Mais si la mondialisation réussit si bien à Netflix, c’est parce que chacun de ses programmes originaux réussit à toucher au-delà du public-niche qu’il vise au premier abord.

Le mélange des genres a parfaitement réussi à des séries telles que House of Cards et Orange Is the New Black et c’est encore le cas ici avec Kingdom. En plongeant le spectateur au milieu des rivalités claniques sud-coréennes, celui-ci découvre les coutumes, le mode de vie et les préoccupations de la population au début des années 1600. Plus encore, les manipulations et rebondissement directement liés à l’Histoire du pays sont autant de raisons qui nous empêchent de décrocher. Et on ne va pas se mentir, la quête d’informations sur le mal qui touche le pays est extrêmement prenante.

C’est une grande série. Sans surprise, la mise en scène de Kingdom est soignée. Outre les décors particulièrement fidèles à la réalité et l’attention portée aux costumes, la série de Kim Eun-hee envoie du lourd parce qu’elle ne se refuse rien. La production est impeccable. Comprenez par là que la photographie permet l’immersion tandis que les dialogues permettent d’avancer rapidement dans les intrigues, sans jamais dénaturer la tension dramatique. Peu de séries actuellement diffusées sont capables d’un tel exploit.

Plus sérieuses que Santa Clara Diet et plus intenses que The Walking Dead et ses dérivées, Kingdom vous fera réfléchir à deux fois avant de dire que vous n’aimez pas les séries avec des zombies. Humanisés au maximum, ceux de Kingdom font avant tout peine à voir — ce qui ne les empêche pas d’être effrayants pour autant. Et si l’autre grande série à laquelle Kingdom nous fait penser (Game Of Thrones) avait pour habitude de placer stratégiquement ses séquences de bravoure, le programme de Netflix en est bourré. Chaque épisode contient ses scènes de combat dignes de blockbusters et ses courses-poursuites haletantes. De quoi vous donner l’impression que chaque épisode est synonyme de révélations mais nécessite d’en regarder un autre !

C’est un programme au casting irréprochable. Particulièrement rentables, les productions sud-coréennes ont, à l’instar de l’Inde, rarement besoin de dépasser les frontières pour être considérées comme des succès. Voilà pourquoi la distribution de Kingdom est essentiellement composée d’acteurs sud-coréens, souvent inconnus du public européen. Ce qui n’enlève rien à leur talent car il suffit de deux épisodes pour comprendre que leur jeu vaut son pesant d’or. Loin d’être inexpressifs ou interchangeables, ils apportent tous une charge dramatique à un programme qui ne manque pas de subtilité.

Ju Ji-hoon, l’interprète du prince héritier Lee Chang, vous a déjà fait tourner la tête sur des publicités Calvin Klein tandis que l’acteur qui joue son antagoniste dans la série, Ryu Seung-ryong était récemment à l’affiche de Psychokinesis (également disponible sur Netflix). Les amateurs des séries du géant de streaming ne manqueront pas de reconnaître Bae Doo-na de Sense8 dans la peau de l’assistante du médecin royal.

Kingdom, 2 saisons disponibles sur Netflix ici.

Quand séries et diffuseurs font leur show !

Posté par wyzman, le 17 janvier 2016

Cette semaine avait lieu le tout premier Showeb Séries. Organisé par Le Film Français et  Newcast, c'était l'occasion de découvrir en avant-première la line-up de différents distributeurs, producteurs et chaînes de télévision tels que OCS, Studio+, 13ème Rue, Syfy, Arte ou encore TF1. Et pour cette première édition, chacun à leur manière, ils ont mis le paquet.

D'entrée de jeu, OCS en a mis plein les yeux à l'assemblée via des teasers et quelques bandes annonces des séries produites et/ou prochainement diffusées sur le bouquet. Très orienté cinéma et séries télévisées, ce dernier n'a pas lésiné sur les images (pas forcément inédites) de ses hits tels que Game of Thrones ou The Walking Dead. Tout cela avant d'évoquer ses nouvelles acquisitions : Ash vs Evil Dead (produite par Sam Raimi), Blunt Talk (avec Patrick Stewart), Kingdom (avec Nick Jonas) et Mozart In the Jungle (Golden Globe de la Meilleure série comique), avec Gael Garcia Bernal.

Mais il ne fait aucun doute que la nouveauté la plus attendue sera Vinyl. Produite et diffusée par HBO aux Etats-Unis, le show est le nouveau bébé de Terence Winter (Les Sopranos), Martin Scorsese (Le Loup de Wall Sreet) et Mick Jagger. La série raconte les péripéties d'un label musical dans le New York des années 1970. La première saison compte 10 épisodes et Martin Scorsese devrait en réaliser quelques uns (dont le pilote). La série sera lancée le dimanche 14 février sur HBO et visible le lendemain sur OCS.

Du côté des séries françaises, le diffuseur n'est pas à la traîne puisque les séries Les Grands et Irresponsable ont été produites via son label OCS Signature. La première est co-écrite par Benjamin Parent (Ceci n'est pas un film de cow-boys) tandis que la seconde est l'œuvre de Frédéric Rosset. Et il va sans dire qu'après avoir vu les premières images, on ne peut qu'être impatient. De son côté, Studio+ ce n'est pas fait prier au moment de dévoiler les 3 premiers épisodes de sa digital série Brutal. Tournée en 18 jours à Bangkok, la série raconte les combats ultra violents de David Belle (Banlieue 13 : Ultimatum).

Niveau nouveautés, 13ème Rue et Syfy n'ont pas à se plaindre. La première chaîne diffusera la série Dig à partir du 31 janvier. Signée du créateur de Hatufim et Homeland, Dig s'intéresse aux mystérieuses fouilles archéologiques qui ont lieu à Jérusalem. A son bord, Anne Heche (Arthur Newman) et Jason Isaacs (Fury). Sur Syfy, il est possible de retrouver l'unique saison de Heroes Reborn depuis le 5 janvier tandis que The Shannara Chronicles a débuté cette semaine. Cette dernière est adaptée des romans de Terry Brooks et s'avère être un mix réussi entre Le Seigneur des Anneaux (pour les elfes et les nains), Game of Thrones (pour les personnages tués sans remord) et Hunger Games (pour l'héroïne en devenir et le casting rempli de beaux gosses).

Impossible de ne pas évoquer les pépites d'Arte. Le 21 janvier, Wolf Hall fera son apparition sur la chaîne franco-allemande. Sacrée meilleure mini-série aux derniers Golden Globes, elle raconte les péripéties de Thomas Cromwell à la cour d'Henri VIII. Et diffusée le 11 février, Trepalium raconte comment la société fait face à une population composée à 80% de chômeurs !

Enfin, TF1 a pu fanfaronner au moment de dévoiler sa programmation de 2016. Parmi les séries de retour, on trouve sans surprise : Arrow, The Blacklist, Esprits Criminels, The Flash, Gotham, Grey's Anatomy The Originals et The Vampire Diaries. Et question nouveautés, le plein est largement fait  avec Blindspot (avec Jaimie Alexander), Contaiment (de Julie Plec), Legends of Tomorrow (avec Wentworth Miller), Lucifer (avec Tom Ellis), The Player (avec Wesley Snipes) et Supergirl (avec Calista Flockhart) qui rythmeront nos soirées !