Disney débranche la suite de Tron

Posté par vincy, le 31 mai 2015

Il n'y aura pas de troisième épisode pour Tron. Officiellement Disney invoque un calendrier trop chargé. Pour l'instant le studio considère que son agenda de sorties est rempli jusqu'en 2018. Pas de place pour Tron 3 donc.

Le projet est donc reporté sine die. La décision a surpris, d'autant que Tron Legacy avait réussi à récolté près de 400M$ au box office dans le monde, 28 ans après le premier opus. Selon un cadre de Disney, repris par The Hollywood Reporter, "le feu vert n'a jamais était donné, même si nous développions le projet".  Pas question d'investir davantage si aucune date de sortie n'est possible avant 3 ans.

Pourtant, le projet était assez avancé si on en croit le magazine professionnel. Les repérages autour de Vancouver étaient faits et les contrats avec le réalisateur Joseph Kosinski et les acteurs Garrett Hedlund et Olivia Wilde confirmés.

Tron a donc été la victime collatérale d'une stratégie de franchise tout azimut: Pirates des Caraibes 5, Alice au pays des merveilles 2, les reboots du Livre de la Jungle, Peter le dragon, La belle et la bête, Dumbo, deux à trois Marvel et deux dessins animés par an.

Cannes 2012 : Qui est Garrett Hedlund ?

Posté par vincy, le 24 mai 2012

Naître à Roseau et disposé d'un physique aussi sauvage, on ne peut que croire à la prédestination. Garrett Hedlund, pas encore 28 ans, est la révélation du film de Walter Salles, Sur la route. Une bombe sexuelle avec une énergie solaire, une allure de voyou, sa voix rauque imbibée d'alcool et de tabac. Il s'exhibe nu, de dos lors de son apparition. Manière de se débarrasser de tous les oripeaux hollywoodiens qu'on tente de lui imposer.

Véritable cowboy du Minnesota (il a grandit dans un ranch) avant de migrer sous le soleil d'Arizona pour le collège. Sportif (ça se voit avec sa silhouette athlétique), il décolle vite grâce à sa belle gueule lorsqu'une agence de comédiens le recrute à 18 ans. Cousin de Brad Pitt dans Troie à 19 ans, fils abusé dans Friday Night Lights, jeune rock star dans Quatre frères, meurtrier dans Death Sentance, il tourne également avec des comédies, des films fantastiques (Eragon) et de science-fiction (Tron : L'héritage). Il s'essaie même à la composition et au chant, avec talent, dans Country Strong, avec Gwyneth Paltrow.

C'est bien entendu en sortant des sentiers battus, en incarnant Dean Moriarty, objet de fascination des hommes comme des femmes dans Sur la route, qu'il va séduire et étonner : capable de s'abandonner, l'ange déchu ose même une scène de sodomie impudique. Sans doute, sa carrière va prendre un autre chemin. Les Coen l'ont d'ailleurs engagé pour leur prochain film, Inside Llewyn Davis. Ce grand gaillard (1m89), fan de punk rock, est déjà très adulé : le nombre de sites et de blogs de fans sur lui se multiplient sur le web.

L’instant Court : Tron suédé par les frères Huéon.

Posté par kristofy, le 4 février 2011

TronComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après A day in Tokyo réalisé par Katya Mokolo, voici l’instant Court n° 18.

Tadaaa, sonnez trompettes et beats (du groupe Daft Punk) : le film Tron, l’héritage sera le 9 février dans les salles de cinéma.

En 1982 arrivait un film aux effets spéciaux qui étaient alors très originaux à la fois sur le fond et sur la forme : Tron montrait des humains dans un monde informatique. La perception de ce film évolua selon l’âge de son public et aussi au cours des années : psychédélique, kitsch, culte.

Les interactions entre univers réel et univers virtuel ont été de plus en plus explorées au cinéma au fur et à mesure du développement des nouvelles technologies pour communiquer et pour jouer. Après l’animation de Ghost in the shell (les films et la série), on arrive aux trucages de Matrix (la trilogie) tandis que David Cronenberg, lui, avait réalisé eXistenZ.

Tron, l’héritage est-il un remake en forme de suite, ou l’inverse ? Il se présente comme une évolution réussie du film original qui était une révolution manquée.

Le fait de s’inspirer du souvenir d’un film pour en réaliser sa version personnelle avec des amis est aussi une démarche qui depuis Michel Gondry encourage les amateurs à s’y mettre : il s’agit de ‘suéder’ un film. Lors de la promotion de Soyez sympa, rembobinez le réalisateur était l’arbitre d’un concours de courts-métrages suédés. Le but ? Choisir parmi la multitude de propositions envoyées sur internet trois courts qui allaient être dans les bonus du dvd.

Voila donc le court-métrage Tron suédé par les frères Huoon. C’était d’ailleurs le court préféré de Michel Gondry. C’est la scène de poursuite à moto (les lightcycles) qui est ici presque identique à celle du film original (vers la 41ème minute si vous voulez comparer), dont est repris la bande sonore. Ils ont réussi à imiter les effets spéciaux avec de simples bouts de cartons colorés. L’héritage de Tron est déjà là :


Tron-HD
envoyé par freres-hueon

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Tron.

Bilan 2010 – L’industrie Hollywoodienne est en panne de créativité

Posté par geoffroy, le 12 janvier 2011

L’année 2010 vient de s’achever. Elle fut en demi-teinte et peu d’outsiders ont réussi, au final, à tirer leur épingle du jeu. Malgré la 3D et les nombreuses suites ou autres remakes programmés par les studios, le total des entrées est en recul de 5,4 % par rapport à l’exercice 2009. Rien n’y fait et surtout pas cette politique absurde de la franchise, politique que l’on retrouvera malheureusement en 2011. Dans cette optique, point de salut. En effet, quelques films surnagent, laissent penser que tout va bien, alors que l’apport créatif s’effrite inéluctablement. A tel point que les studios hollywoodiens se tournent désormais vers l’international pour conquérir de nouveaux marchés, avec en priorité la Chine comme nouvel eldorado.

Cette stratégie est risquée car elle ne s’appuie pas sur une refonte, pourtant indispensable, du cinéma de divertissement et préfère, au contraire, miser sur l’élargissement de spectateurs potentiels à travers le monde afin de rentabiliser les sommes astronomiques investies. Conséquence : les films se ressemblent de plus en plus à tel point qu’ils deviennent interchangeables. La mondialisation du marché appauvri structurellement la qualité d’un cinéma grand public devenu insipide, sans prise de risque, "ultra-marketé" et assujetti depuis peu à la « révolution » d’une 3D décevante, elle-même emprisonnée dans une logique de rentabilité folle. Pour l’instant elle ne sauve rien ni personne, hormis le volume des recettes (stagnantes malgré tout en 2010), et s’adapte au marché en ne proposant presque jamais l’exclusive tant promis à des millions de spectateurs déjà blasés et de moins en moins crédules. En somme, Avatar aura été l’exception. Exception que les sieurs Spielberg et Jackson tenteront de rééditer avec un Tintin en Motion Capture tout beau, tout neuf prévu pour octobre 2011 partout dans le monde puisque Tron l’Héritage n’aura pas été à la hauteur des attentes numériques.

Osons la prise de risque

L’aspect créatif doit pouvoir dépasser le cadre restreint d’un retour sur investissement, certes primordial, mais en aucun cas suffisant. Non pas qu’il faille  financer du divertissement à perte pour retrouver un semblant de qualité. Ce serait, par ailleurs, aussi absurde qu’inutile. Mais quels risques prendraient les studios à demeurer plus à l’écoute d’un public en demande d’originalité ? A priori, aucun. L’exemple d’Inception, malgré son budget pharaonique avoisinant les 160M$, devrait donner des idées. A l’instar des Matrix, Avatar, Le seigneur des Anneaux ou encore The Dark Knight, le cinéma de divertissement est capable de proposer des œuvres denses, brillamment réalisées tout en sortant de l’ordinaire mou des sempiternelles blockbusters programmés chaque année.

Un tel constat serait-il exagéré ? Nous ne le pensons pas. Depuis la crise mondiale, la politique du « risque limite » est devenue le maître mot d’une industrie frileuse se réfugiant quasi systématiquement dans les suites, les remakes et autres adaptations de circonstance. Plus grave encore, les grands studios façonnent la grande majorité de leurs films comme de véritables marques ou l’originalité, la réalisation et le nom du cinéaste importe peu, à quelques exceptions près. L’objectif, plutôt basique, consiste à réutiliser le même personnage et l’univers qui l’accompagne afin de proposer de nouvelles aventures synonyme de nouveaux succès potentiels. En effet, si le « film/marque » originel fonctionne, il sera exploité jusqu’à la lie, une suite étant, selon les dires des majors, plus facile à monter puis à vendre qu’une histoire originale.

La franchise a tué Hollywood

Dans ce grand huit de la franchise institutionnalisée seuls quelques films attendus en 2010 auront été plébiscités (Toy Story 3, Alice au pays des merveilles, Iron Man 2, Harry Potter 7 1ere partie ou encore Twilight 3), tirant artificiellement l’économie vers le haut. Mais que dire des « flops » comme Prince of Persia, L'Agence tous risques, Sex and the City 2, Narnia 3, Percy Jackson et, dans une moindre mesure, Le Choc des titans, le Dernier maître de l’air, Mes parents et nous, Tron l’Héritage ou même Shrek 4. Qu’ils constituent des désillusions du tiroir-caisse, la lassitude grandissante du public étant proportionnelle au faible choix proposé par les studios devenus orphelins de scénarios originaux vraiment innovants. Dès lors, il n’est pas surprenant de retrouver sur le devant de la scène d’un Noël 2010 moribond trois films à faible budget. True Grit des frères Coen avec Jeff Bridges, Matt Damon et Josh Brolin (contrairement à ce qui est dit ici ou là, le film n’est pas un remake du long-métrage de Henry Hathaway, mais une nouvelle adaptation du roman de Charles Portis publié en 1968), Black Swan de Darren Aronofsky avec Nathalie Portman et The Fighter de David O. Russell avec Christian Bale et Mark Walhberg. Ces exemples avec de glorieuses têtes d’affiche démontrent  l’inventivité d’un cinéma capable de toucher différents publics. Certes ces trois films ne sont pas des blockbusters. Mais ils émanent de grands studios (Paramount pour True Grit et The Fighter, Fox Searchlight, filiale art & essai de la Fox, pour Black Swan) qui devraient, le plus tôt serait le mieux, prendre la tangente d’une politique en trompe l’œil.

2011, chant du cygne?

Hélas, l’année 2011 n’en prend pas le chemin. Pire, elle risque de devenir le symbole d’un cinéma dénué de créativité, de renouveau, d’ingéniosité. Voyez plutôt : Le frelon vert, Big mamma 3, Scream 4, Thor, Pirates des Caraïbes 4, Very Bad Trip 2, Kung Fu Panda 2, X-Men first Class, the Green Lantern, Cars 2, la Planète des singes, Transformers 3, HP7 deuxième partie, Captain America, Conan le barbare, Spy Kids 4, Final Destination 5, The Thing, paranormal Activity 3, les 3 Mousquetaires, Happy Feet 2, Twilight 4 partie 1, Mission Impossible 4, Sherlock Holmes 2, Tintin et la nouvelle version de Millenium par Fincher.

Une telle liste donne le vertige. Elle nous accable, aussi. Si, dans le lot, certains films seront plébiscités et d’autres de qualité, Hollywood s’enfonce dangereusement dans la caricature de son propre cinéma. Mais rien n’est joué. Et, toujours, respirera l’espoir d’un possible sursaut à même de façonner un cinéma ambitieux pour le grand public. En attendant un Nouvel Hollywood...

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Top 15 US 2010 (* films toujours en exploitation)

1. Toy Story 3 : 415M$

2. Alice au pays des merveilles : 334M$

3. Iron Man 2: 312M$

4. Twilight: Eclipse: 300M$

5. Inception : 292M$

6. Harry Potter et les reliques de la mort, partie 1* : 287M$

7. Moi, moche et méchant* : 251M$

8. Shrek 4, il était une fin : 238M$

9. Dragons : 217M$

10. Karaté kid : 176M$

11. Raiponce* : 175M$

12. Le choc des Titans : 163M$

13. Copains pour toujours : 162M$

14. Tron l’héritage*: 147M$

15. Megamind*: 144M$

Sources Boxofficemojo

Tron L’Héritage: La B.O. électrisante des Daft Punk

Posté par geoffroy, le 6 décembre 2010

La bande-originale de Tron l’Héritage, du groupe français Daft Punk, sort ce lundi 6 décembre dans les bacs et sur les platesformes de téléchargement légal.

Marketée depuis plusieurs mois par Disney, la B.O. d’un des groupes phares de la musique électronique mondiale annonce la couleur en frappant un grand coup dans l’univers balisé de la musique de film. Mélange habile de symphonique et d’électronique, les sampleurs rythment une partition puissante où les cordes et les cuivres s’en donnent à cœur joie. Alors oui, le son Daft Punk s’efface quelque peu au profit d’une B.O. sans doute plus proche d’Inception de Hans Zimmer que des innovations psychédéliques d’un Trent Reznor (Lost Highway, Tueurs-nés ou dernièrement The Social Network).

Mais que tous les fans de la musique électronique se rassurent.  Les Daft Punk ont réalisé un album puissant, techniquement irréprochable, se conformant sans doute à un cahier des charges drastique mais suffisamment planant pour enlever l’adhésion. Les morceaux « Derezzed », « The Son of Flynn » ou encore « End of Line » nous rappel au bon souvenir d’un groupe rare (3 albums en quinze ans) ayant réussi à livrer une partition classique et originale se prêtant volontiers à l’évasion vers un ailleurs d’électronique de pure SF. En tout point cinématographique, la B.O. de Tron l’Héritage rentre physiquement en résonance avec les images du film de Joseph Kosinski, les 22 morceaux surfant sur une sonorité particulière reconnaissable immédiatement malgré son aspect à demi symphonique.

Cette B.O., saluée par la critique américaine, va faire beaucoup de bien (après son immense buzz) pour le lancement en salles d’un long-métrage estimé à plus de 200 millions de dollars. Prévu pour le 17 décembre aux Etats-Unis, le film sortira chez nous seulement le 2 février prochain. De quoi se passer en boucle une bande-originale à la hauteur de son immense attente, et surtout de quoi compenser la déception à la vue du film.

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Extrait de la bande originale de Tron L'héritage par Darft Punk : Derezzed

B.O. US 2010 : la dernière ligne droite a commencé ce week-end

Posté par geoffroy, le 8 novembre 2010

Aux Etats-Unis l’année se divise habituellement en deux grandes périodes : la première a lieu en été et s’étale de mai à août, tandis que la deuxième s’inscrit en hiver pendant les mois de novembre et de décembre. On pourrait ajouter à cette période de 6 mois, le mois de mars qui, depuis quelques années maintenant, place un nombre important de films en haut de l’affiche. Beaucoup d’animation (l’Age de glace 2, Horton, Dragons, Monstres contre Aliens…) et quelques contre-programmation comme 300, Wild Hogs ou encore le très bankable Alice au pays des merveilles de Tim Burton.

Après le verdict d’un été plutôt bon en termes de box-office (3 films à plus de 300 millions de dollars et 6 au-delà des 250 millions) ayant vu la victoire par KO de Toy Story 3 (414 millions de dollars), place aux 8 prétendants hivernaux dans notre classement par ordre de succès décroissant.

1- Harry Potter et les reliques de la mort – partie 1 (USA 19 nov / France 24 nov) : 300-320 millions de $

A coup sûr le succès de cette fin d’année. L’échec est inenvisageable pour la Warner qui mise aussi sur le vieillissement des fans avec une histoire plus "adulte", c'est-à-dire plus sombre et plus violente. Il faudra scruter de près les résultats du premier week-end. La barre des 100 millions de $ est obligatoire. Et en plus il n'est pas en 3D... Chouette!

2- Tron l'héritage (USA 17 déc / France 9 février 2011) : 250-270 millions $

L'immense pari Disney à plus de 250 millions de $. A priori révolutionnaire, l’histoire arrivera-t-elle à séduire un large public. Là est toute la question. Mais le studio semble très confiant et les premiers échos sont rassurants.

3- Mon beau-père et nous (USA 22 déc / France 22 déc) : 220-240 millions de $

Troisième épisode d’une saga très rentable aux Etats-Unis. Ben Stiller + comédie = succès. Elémentaire, non avec en ingrédients supplémentaires, Jessica Alba, Laura Dern, Harvey Keitel et toujours De Niro, Hoffman et Streisand. 

4- Megamind (USA 05 nov / France 15 déc) : 180-200 millions de $

Le Dreamworks de fin d’année. Après Dragons et Shrek 4 on peut s’attendre à un beau résultat. Les premiers chiffres du week-end affichent déjà 47 millions de $. Il se place entre Dragons (43 millions) et Moi, moche et méchant (56 millions). Troisième succès de l'année pour Dreamworks. Une sacrée performance.

5- Narnia: L'odyssée du passeur d'aurore (USA 10 déc / France 8 déc) : 160-180 millions $

La production est passée dans les mains de la Fox depuis la déconvenue du 2e épisode. De plus, le film sort juste avant les vacances de Noël. Dans ce cas les 200 millions restent possibles. Mais la concurrence sera rude.

6- Raiponce (USA 24 nov / France 1 déc) : 130-150 millions de $

Retour à la 3D pour Disney depuis Volt.  On reste dans le conte de fées après La princesse et la grenouille mais dans une version mixte entre la Belle et la Bête et Aladdin. Suffisant pour retrouver les cimes du Box-office? Pas sûr, d'où le pronostique à 150 millions.

7- Date Limite (USA 05 nov / France 10 nov) : 115-135 millions de $

Le nouveau Todd Phillips (Very Bad Trip) vient de totaliser 33 millions pour son premier week-end. Les 100 millions sont jouables, les 115 un peu plus difficiles. Tout dépendra de son bouche à oreille…

8- The Tourist (USA 10 déc / France 15 déc): 110-130 millions de $

Johnny Deep + Angelina Jolie + couple glamour + remake + Florian Henckel von Donnersmarck (réalisateur de La Vie des autres) = contre programmation parfaite pour Noël. Un succès à la Sherlock Holmes ?

Des outsiders sont toujours possibles, dépendant davantage de l'efficacité marketing ou des critiques positives. On pense à Gulliver's travel avec Jake Blake, The next three days, de Paul Haggis, avec Russell Crowe, ou Unstoppable de Tony Scott. Moins probable Morning Glory, malgré un casting chic et choc, ou Faster, avec The Rock. D'autres visent plutôt les Oscars comme Love and Other Drugs (Zwick, Gyllenhaal, Hathaway) ou How Do You Know, de James L. Brooks avec Nicholson et Witherspoon. Ce dernier a souvent surpris par ses excellents résultats durant les fêtes et au-delà.

Mais bon, Harry Potter reste bel et bien notre favori. A moins que Tron l'héritage hypnotise le public américain avec sa bande son (Daft Punk) et ses images 3D révolutionnaires.