2011 – septembre : Michael Fassbender sacré à Venise

Posté par vincy, le 30 décembre 2011

10 septembre 2011. Il était doublement en compétition au Festival de Venise. Le lido n'en avait que pour sa moustache dans A Dangerous Method et son pénis (doublure or not doublure?) dans Shame. Michael Fassbender s'est imposé comme l'un des acteurs incontournables de ces dernières années. Venise le sacre avec son personnage d'addict au sexe.

Prix d'interprétation amplement justifié, attendu. Il était quelques semaines auparavant un Magneto fantastique dans X-Men : le commencement, gros succès international. Passé d'un super-héros traumatisé à Carl Jung psychanalysé par Cronenberg permet de toucher tous les publics et de marquer les esprits des cinéphiles. Dans Shame, sa mise à nu bouleverse autant qu'elle épate.

Tout le bilan 2011

La Fête du Cinéma : 10 films à ne pas manquer

Posté par vincy, le 24 juin 2011

La 27e édition de La Fête du cinéma commence demain, le 25 juin et se déroulera jusqu'au 1er juillet. Nouveau visuel (bof), nouveau slogan (re-bof) mais toujours la même formule : une place achetée et 3 euros pour chacune des suivantes. La Fête doit absolument redevenir populaire après une édition 2010 plus que médiocre et un premier semestre 2011 un peu déprimé côté fréquentation.

Voici nos dix recommandations :

- Animal Kingdom : polar bien noir et tragédie familiale, le film violent impressionne par son réalisme et le jeu de ses comédiens.

- Balada Triste : oeuvre est complètement foutraque et invraisemblable, flirtant avec le mauvais goût. Une allégorie sombre et gargantuesque.

- Beginners : comédie délicate entre deuil et romance, qui prend toute sa vigueur dans la relation père/fils portée par les excellents Christopher Plummer et Ewan McGregor. Mention spéciale au chien.

- Insidious : film qui fait peur sans verser dans le gore ou l'horreur. Entre Poltergeist et Dead Silence, James Wan flirte avec le Diable et le surnaturel.

- Medianeras : fable romantique sur l’espoir de trouver l'âme soeur dans une mégapole où le virtuel s'est imposé sur le réel. Inattendu, élégant et décalé.

- Noir océan : film qui fourmille d’émotions et d’intensité, racontant les affres de l’adolescence, la puissance de l’amitié, l’impuissance face à l’enfer.

- Pater : profond et jubilatoire, dense et rafraîchissant, Pater est un OVNI, mi document sociologique ancré dans son époque, mi oeuvre d'art brut incandescente.

- Tomboy : Céline Sciamma épate avec ce joli film, sobre et habile, subtil et sensible, sur les troubles de l'identité sexuelle chez un enfant.

- Une séparation : un très grand film. Ours d'or à Berlin. Tragédie autour de rapports de force qui nous happent du début à la fin.

- X-Men, le commencement : une pléiade de jeunes comédiens talentueux servent ce "reboot" divertissant. Premier blockbuster valable de l'année.

Blockbusters de l’été : 15 films de héros cherchent la bonne recette

Posté par geoffroy, le 30 avril 2011

Comme chaque année depuis la fin des années 70, l’été US se transforme en véritable rampe de lancement pour les blockbusters mijotés par des Majors avides de billets verts. S’il est inutile de revenir sur la politique d’une industrie en panne de créativité, il est intéressant de mentionner la poussée d’une tendance qui se trouve en lien direct avec le concept même du blockbuster estival : le tentpole movie.

Dans les faits, il s’agit d’un film capable d’assurer l’équilibre financier du studio qui le produit. Le film épinglé comme tentpole movie est donc une valeur sûre, sorte de garantie tous risques contre l’échec en salles. Les ingrédients sont simples : budget important voire très important, stars à la pelle, promotions monstrueuses, conquête de l’international. Rien n’est laissé au hasard pour faire du tentpole movie un hit. Il s’agit même de sa raison d’être. Dès lors les ingrédients cités plus haut deviennent bien plus importants que la valeur intrinsèque du film. Le nivellement par le bas est en marche au cours d’une guerre de tranchée entre super-héros, remakes, reboots, suites, prequels et films d’animation.

La saturation est, elle aussi, en ordre de marche ou, depuis l’été 2007, les blockbusters se font de l’ombre. Un comble ! Une situation paradoxale puisque anthropophage. Le pari du tentpole movie est donc risqué mais avant tout contradictoire. En effet, l’offre devient beaucoup trop linéaire, faisant du concept de prise de risque à minima un leurre ou, à défaut, une escroquerie à 8 dollars la place.

Comme d’habitude, il y aura des confirmations, des surprises et de cuisants échecs. Mais l’idée des studios est de limiter les risques de flop. L’international est là pour sauver des eaux certains films qui n’auront pas eu l’audience attendue aux Etats-Unis. Mais alors, quels sont donc ses fameux tentpole movie 2011 qui lanceront l’année US hollywoodienne ? Ils sont au nombre de 15 puisque. Fast Five, le cinquième opus de la saga des Fast and Furious avec Vin Diesel, Paul walker et Dwayne Johnson, sera le premier à rouler ses mécaniques d’un été chaud bouillant dès ce week-end. De quoi donner le ton de la saison, selon si le démarrage est bon. Ou pas.

Nos pronostics :

29 avril
Fast Five : démarrage 65M$ / final 145-155 M$ (Bande annonce)

6 mai
Thor: démarrage 70M$ / final 215-220M$ (bande annonce)

20 mai
Pirates des Caraïbes : la Fontaine de jouvence : démarrage 120M$ / final 300-310M$ (bande annonce)

27 mai
Very Bad Trip 2 : démarrage 75M$ / final 250-260M$ (Bande annonce)
Kung fu Panda 2 : démarrage 110M$ / final 320-325M$ (Bande annonce)

3 juin
X-Men first class: démarrage 55M$ / final 170-180M$ (Bande annonce)

17 juin
Green Lantern: démarrage 60M$ / final 140-160M$ (Bande annonce)

24 juin
Cars 2: démarrage 100M$ / final 280-300M$ (Bande annonce)

1 juillet
Transformers 3: démarrage 140M$ / 380-400M$ (Bande annonce)

15 juillet
HP7 partie 2 : démarrage 125M$ / final 300-320M$ (Bande annonce)

22 juillet
Captain America: démarrage 85M$ / final 220-240M$ (Bande annonce)

5 août
Rise of the Planet of the Apes: démarrage 45M$ / 145-160M$ (Bande annonce)

19 août
Conan the Barbarian: démarrage 35M$ / final 90-100M$ (Bande annonce)
Spy Kids 4: démarrage 40M$ / final 100-110M$

26 août
Final Destination 5: démarrage 50M$ / final 115-120M$

X-Men : First class a choisi un premier de la classe pour jouer Professeur X

Posté par vincy, le 29 mai 2010

Comme de nombreux super-héros, les X-Men vont changer avec la nouvelle décennie à venir. L'objectif est de séduire une nouvelle (jeune) génération) de public donc de rajeunir les castings (et les histoires). X-Men : First Class doit revenir sur les origines  de la rivalité entre Charles Xavier et Eric Lensherr, alias Professeur X et Magneto. Ils vont y découvrir leur pouvoir, sceller leur amitié mas aussi s'opposer sur leur vision du monde et l'avenir des mutants.

James McAvoy (qui a fait ses preuves dans le film d'action avec Wanted) incarnera le "gentil" Professeur X, rôle qui était interprété par Patrick Stewart dans la trilogie initiée par Bryan Singer. Singer a écrit lui-même l'histoire de ce nouvel épisode.

En tournage cet été, le film de Matthew Vaughn (Layer Cake, Stardust, Kick Ass) doit sortir en juin 2011.

Si l'on cumule X-Men (2000), X2 : X-Men United  (2003), X-Men : The Last Stand (2006) et X-Men Origins : Wolverine (2009), la franchise a rapporté 1,54 milliards de $ au box office mondial.

D'ici là, McAvoy sera dans le prochain film de Robert Redford et vraisemblablement dans Wanted 2.