Marvel Cinematic Universe: 6 films et 5 séries pour la phase IV

Posté par vincy, le 21 juillet 2019

Week-end faste pour les fans de Marvel. En recettes courantes (et non pas en nombre d’entrées), Avengers : Endgame a surclassé le record de recettes mondiales d’Avatar. Le dernier épisode des Avengers a récolté 2,79 milliards de dollars dans le monde dont 853 millions en Amérique du nord et 629 millions en Chine.

Au Comic-Con de San Diego, le studio a révélé sa phase IV, et son lot de surprises. Notamment l’absence d’une suite (immédiate) pour Deadpool. Cependant le 3e volume des Gardiens de la Galaxie est en préparation, tout comme les suites de Black Panther et Captain Marvel et un reboot des Quatre Fantastiques (ex Fox). Pour l’instant aucun croisement avec les X-Men, qui sont absents du programme. Tout cela sera après 2021.

Marvel a aussi annoncé de nouvelles séries pour Disney + : The Falcon and the Winter Soldier, avec Anthony Mackie, Sebastian Stan et Daniel Brühl dans le rôle du méchant, Wanda Vision, avec Elizabeth Olsen et Paul Bettany, Loki, avec Tom Hiddleston (forcément), What if… (en série animée) et Hawkeye avec Jeremy Renner et Kate Bishop. De quoi prolonger l'aventure avec les personnages secondaires (mais primordiaux) de la phase III).

Black Widow.
Cate Shortland réalisera l’un des films les plus attendus par les fans depuis au moins dix ans. Quid du script sachant que le personnage (spoiler) se sacrifie dans Avengers :Endgame. Toujours est-il que Scarlett Johansson a fait sensation au Comic-con. Elle reprendra son rôle, aux côtés de Florence Pugh, qui incarne sa sœur, Rachel Weisz, David Harbour, et O.T. Fagbenie. On sait juste que le film racontera l’histoire de Black Widow. Mais comment cela s’articulera-t-il avec les autres films prévus par Marvel ? Sortie le 1er mai 2020, peut-être pour faire le lien avec la suite.

Les Eternels.
Ce sera la nouvelle saga qui fera le lien entre tous les autres films. Angelina Jolie, applaudie comme une reine, Salma Hayek, Richard Madden, Brian Tyree Henry, Kumail Nanjiani, Lauren Ridloff et Don Lee incarneront les aliens débarqués sur la Terre il y a 35000 ans. Le film sortira le 6 novembre 2020. On pourra y découvrir les origines de Thanos (Avengers) comme celles des Celestials (dont on connaît Ego, le vilain des Gardiens de la Galaxie 2). Le premier film de cette nouvelle franchise révèlera surtout les origines des Eternals et des Deviants.

Shang-Chi and the Legend of Ten Rings.

Nouveau super-héros de la galaxie Marvel, et première star d’origine asiatique de l’univers Marvel. Simu Liu en sera la star, accompagné de Awkwafina et de Tony Leung (loin de In the Mood for Love) en super vilain nommé Le Mandarin. Réalisé par Destin Cretton, le film est programmé pour le 12 février 2021.

Doctor Strange in the Multiverse of Madness.
Benedict Cumberbatch et Elizabeth Olsen seront à l’affiche de cette suite du seul super-héros d’Avengers qui n’avait pas eu de franchise dans la phase III (mais qui est apparu dans deux Avengers et un Thor). Marvel a annoncé qu’il s’agirait aussi du premier film horrifique de son histoire, tendance gothique. Sortie prévue le 7 mai 2021 pour ce film réalisé par Scott Derrickson.

Thor Love and Thunder.
On ne l’attendant pas celui-là. Un quatrième épisode autour d’un super-héros, c’est inédit dans l’histoire du MCU. Natalie Portman, qui incarnait Jane Foster dans le premier film de la franchise du viking sera un Thor au féminin, aux côtés de Tessa Thompson, sous la direction de Taika Waititi. Le film, qui sera centré sur les Walkyries, est planifié pour le 5 novembre 2021. On attend de savoir ce qu’il adviendra de Chris Hemsworth, parti (spoiler) avec les Gardiens de la Galaxie à la fin d’Avengers :Endgame. Mais comme il était sur scène, il y a peu de doutes sur sa présence au générique.

Blade.
Un reboot de Blade (ancienne propriété de la Fox). Avec le doublement oscarisé Mahershala Ali. C’est la surprise que réservait Marvel. Blade a eu le doit à une trilogie, avec Wesley Snipes, avant la construction du MCU. Pas de date annoncée.

Marvel Cinematic Universe: les 6 films qui ont compté

Posté par redaction, le 26 avril 2019

692000 entrées en France en une journée d'exploitation (soit le 9e meilleur démarrage historique). 169M$, dont 107M$ en Chine, pour le box office international de mercredi, avant-même sa sortie en France. Et une prévision de 800M$ pour ce week-end au niveau mondial. Avengers: Endgame écrase tout et concentre à l'excès la fréquentation des cinémas. Entre western moderne et péplums comics, on pourra toujours s'étonner du succès du Marvel Cinematic Universe, en 22 films et un peu plus de dix ans, surtout avec des intrigues assez similaires (l'épilogue est souvent identique même) et des personnages qui ne froissent personne (au mieux une romance contrariée ou un passé producteur de névroses). Le génie du producteur Kevin Faige a sans doute été de mêler les "stand-alone" des super-héros (souvent des trilogies) à la saga Avengers (une tétralogie en guise de pilier fondateur).

Ce mix de spin-offs, de sequels et de saga forment une énorme franchise de 22 films tous reliés entre eux (18,6 milliards de $ cumulés de recettes) depuis 11 ans. Un plan quasiment communiste par phases (on est à la fin de la troisième) qui se dessine comme une arborescence où chaque ramification s'étend à sa manière. C'est l'ordre chronologique des sorties des films qui comptent, du premier Iron Man jusqu'au dernier Avengers. Cette franchise-série pouvait ainsi ajouter des super-héros  à chaque épisode d'Avengers, dont les quatre films se seront étalés sur dix ans, alors que le spectateur pouvait se gaver de deux à trois films de super-héros par an. Ce gigantesque crossover permanent reposait sur un pari: la fidélité des fans (et un marketing déjà bien établi par l'industrie des comics depuis 60 ans). Une nouvelle ère s'achève. Une dizaine de productions vont démarrer pour une nouvelle phase. Il est impossible de comprendre Endgame sans avoir vu les 21 autres films.

Parmi eux 6 ont eu une importance primordiale dans la construction de l'empire Marvel, leader du spectacle de la décennie qui finit.

Le fondateur: Iron Man

Sorti en 2008, le film a posé les bases du MCU (Marvel venait d'être acquis par Disney). Avec 585M$ au box office mondial, il apparaitrait presque comme un nain par rapport aux récents films de la saga (17e du classement). On écrivait à l'époque: "Étalé sur deux heures, le film possède un dynamisme, un second degré et surtout un personnage principal diaboliquement construit pour remporter l'adhésion. Mais plus que tout cela, Iron Man détient un avantage décisif : Robert Downey Jr ! (...) Alors certes Jon Favreau n'est pas Sam Raimi ou Peter Jackson, la mise en scène est parfois un peu molle et manque de ce grain de folie qui fait toute la différence. Mais Iron Man reste sincère et très communicatif dès qu'il est question de divertir la galerie et d'offrir un spectacle de son et lumières électrisant. "

Le plus solide: Thor

La trilogie a été lancée par Kenneth Branagh en 2011 (Thor), poursuivie par Alan Taylor en 2013 (Thor: me monde des ténèbres), avant d'être finalisée par Taika Waititi en 2017 (Thor: Ragnarok). Au box office, elle reste loin de Captain America, et au final, elle fait à peine mieux qu'Ant Man. Pourtant, les racines du mal qui frappent les Avengers se trouvent bien dans les histoires de Thor. La saga est la croisée des mondes et, surtout, s'est offert, à nos yeux, le meilleur casting de tous: Chris Hemsworth et Tom Hiddleston en tête, entourés au fil des films d'Anthony Hopkins, natalie Portman, Rene Russo, Stella Skarsgard, Idris Elba, Cate Blanchett... On peut pas faire plus classe.

Le plus profitable: Avengers

5 milliards de $ dans le monde en tris films, et toujours mieux que les autres (sauf en Amérique du nord, où Black Panther s'est invité sur le podium). Avengers est la meta structure de la franchise. Il regroupe, à un moment donné ou à un autre, tous les super-héros (y compris Spider-Man, prêté par Sony). Si l'enjeu est souvent répétitif, et très americano-centré, ce sont bien les personnages, tentant de valoriser leur égo, qui font le show. Avengers, avec Star Wars, le Seigneur des Anneaux et Harry Potter, est devenu l'un des monuments de la culture pop contemporaine. Qu'on aime ou pas.

Les plus frais: Les Gardiens de la Galaxie

Ce grand mix (musical et ciné), entre tubes populaires et humour décalé, a fait l'effet d'un bol d'oxygène au moment, en 2014, où on commençait à saturer de tous ces héros. Déjà il s'agit d'un groupe, ensuite ce sont des aventuriers-mercenaires-aliens (hormis Peter qui se la pète façon Indiana Jones/Han Solo). Ces Gardiens ont amené l'humour (avant Deadpool) dans un univers qui se prenait très au sérieux. Un fun espéré comme on l'écrivait : "Il assume le divertissement, la dérision et préfère la légèreté sobre à une gravité souvent trop appuyée. Bref il revient à l'essence du comic. En prenant comme matériau la moins connue des séries de Marvel (elle commence tout juste à arriver en librairie en France), le studio s'autorisait à dévier le genre. Ici, les héros sont dans l'espace et se rapprochent davantage d'un Star Wars, moins mythologique, mais plus proche du Western. C'est, de tous les films de Marvel le plus hilarant. Ce qui n'est pas un mal après tant de films où les héros en collants moulants ou armures indestructibles se prenaient trop au sérieux, ou pire, sombraient dans leurs névroses."

Le plus épatant : Docteur Strange

Super-héros récent (2016), ce docteur Strange est aussi le moins social, le plus arrogant, et penche même vers un peu de cynisme. Pourtant cette noirceur n'a pas empêché de cartonner et le super-héros de s'intégrer dans la galaxie Marvel. Mais avant tout, il s'agit incontestablement du plus barré visuellement, avec des effets visuels beaucoup plus recherchés que dans les autres films du MCU: "Un tout nouvel univers s'ouvre à nos yeux, rationaliste et scientifique, logique à ne plus en pouvoir. Comme pour Inception, l'aspect visuel est saisissant, tordant les réalités à la manière des peintres cubistes et surréalistes. Entre les buildings qui dansent La Carmagnole, redéfinissant les lois de Newton, et les voyages intra-dimensionnels dans des dimensions surréalistes, Doctor Strange c'est du Nolan sous LSD" écrivions-nous à l'époque.



Le meilleur de tous: Black Panther

Le plus beau, le plus politique, le mieux écrit, le plus engagé et, en bonus, doté du meilleur casting. Black Panther est le film du MCU le plus accompli, rivalisant avec les Dark Knight de Christopher Nolan côté réussite d'adaptation comics. Dans le genre, c'est un chef d'oeuvre (qui a rapporté 1,35 milliard de dollars dans le monde), qui s'offre de multiples références, de James Bond à Spike lee. C'est aussi le seul film de la franchise à avoir été un objet de débat sociétal, un sujet de discussion hors territoires cinéphiliques. Black power rules. Il est arrivé à temps pour les noirs. A l'instar de Wonder Woman (et de Captain Marvel) pour les femmes. En attendant un super-héros gay (dans Les éternels, vraisemblablement). Un "film historique" comme nous le disions. C'est une tragédie shakespearienne plus que séduisante, basée sur une civilisation avancée et non américaine (ce qui en soi est déjà très bien). On vous l'assure: "Black Panther est en effet un film constamment ancré dans une histoire plus globale que celle imaginée par les producteurs. Le film parvient à lier les Black Panthers d'autrefois au Black Panther de la pop culture actuelle tout en évoquant subtilement le mouvement Black Lives Matter. Sans en faire des caisses, le scénario de Ryan Coogler et Joe Robert Cole pose les bases d'une trilogie qui n'aura aucun mal à être plus passionnante que celle d'Iron Man ou Captain America."

Des séries Star Wars, Marvel et Pixar pour vendre la plateforme Disney +

Posté par vincy, le 11 novembre 2018

Disney lancera fin 2019 sa plateforme de streaming Disney+. Ce nouveau venu dans l'univers déjà chargé du streaming (Amazon, Netflix, Apple, etc...) va devoir convaincre qu'il est plus intéressant que les autres. Car les portefeuilles ne sont pas extensibles. Difficile pour un foyer de s'abonner à plus de deux services de streaming. Or, avec les plateformes nationales (en France celle de Canal + et celle à venir Salto), le marché se sature tout seul...

Mais Disney a de bons arguments. Disney + sera la marque familiale du groupe en SVàD, fédérant ainsi les contenus estampillés Disney, Star Wars, Marvel, Pixar et National Geographic (que Disney récupère en fusionnant avec la Fox). Cela comprendra aussi bien du contenu des catalogues de ces marques que des créations liées à ces labels.

Dès le début 2019, le groupe lancera la production d'une série tirée du long métrage Rogue One: A Star Wars Story. Dans ce prequel, le comédien Diego Luna reprendra son personnage de Cassian Andor. Une autre série issue de l'univers Star Wars, The Mandalorian, sera réalisée par Jon Favreau. La série aura pour héros un guerrier solitaire, un Mandalorien, appartenant à un clan de combattants ancestral (Boba Fett et Jango Fett portent une armure mandalorienne, et se déroulera entre les Épisodes VI et VII.

Loki, le frère de Thor chez Marvel, aura sa série. Tom Hiddleston reprendra son rôle (même s'il est officiellement décédé dans le dernier Avengers). Idem pour les héros Pixar de  Monstres et Cie qui auront le droit à leur série animée, après deux longs métrages, en 2001 et 2013.

Rejoignez les Avengers à la S.T.A.T.I.O.N !

Posté par MpM, le 15 avril 2016

"Quel super-héros serez-vous ?" interroge l'affiche, et c'est vrai que c'est à une expérience extrêmement immersive qu'invite l'exposition événement Avengers S.T.A.T.I.O.N qui se tient à la Défense à partir d'aujourd'hui. Placé dans la peau d'une recrue cherchant à rejoindre l'équipe de Captain America et Iron Man, le visiteur découvre sur 2000 m2 la base secrète des Avengers et l'histoire de ses différents membres.

Muni d'un iPod connecté, ou à l'aide d'une application pour Smartphone et tablette préalablement installée, il collecte ainsi une foule d'informations scientifiques et stratégiques sur les différents films de la franchise Marvel et répond à différents tests d'aptitude proposés au fil du parcours.

De salles en salles, il est possible d'admirer le bouclier de Captain America, les armes de Black Widow et Hawkeye, les armures d'Iron Man ou encore le sceptre de Loki tandis que de nombreux écrans interactifs informent sur les particularités de chaque personnage.

Plusieurs institutions internationales comme la NASA ou le Science & Entertainment Exchange (programme de l'académie américaine de science) se sont par ailleurs prêtées au jeu pour fournir des explications scientifiques plausibles aux différents "super-pouvoirs" des Avengers ainsi qu'à leur équipement high-tech.

Ils expliquent notamment pourquoi Bruce Banner devient vert lorsqu'il se transforme en Hulk, détaillent les propriétés physiques uniques du Vibranium (le métal constituant le bouclier de Captain America) et exposent des hypothèses scientifiques sur l'origine des évolutions génétiques de Wanda, la "Scarlet Witch". "C'est étonnant comme certains éléments imaginés par Stan Lee il y a plus de 60 ans sont en train de devenir réels" souligne Nicholas Cooper, le concepteur et producteur de l'exposition.

Si les aspects scientifiques permettent une approche novatrice et originale, l'aspect ludique n'a pas été négligé non plus puisque la dernière partie de la visite immerge le spectateur dans une séquence de combat interactif où il a son rôle à jouer. Avengers S.T.A.T.I.O.N se révèle ainsi une exposition foisonnante qui tire un excellent parti des technologies à sa disposition.

Conçue pour les très grands fans, qui pourront jouer à fond la carte de l'immersion, elle peut également séduire un public plus mainstream avide d'approfondir sa connaissance de l'univers Marvel. Dans tous les cas, ce serait vraiment dommage de bouder son plaisir... surtout à quelques jours de la sortie du prochain volet des aventures des Avengers, Captain America : Civil war, qui relance plutôt efficacement l'intérêt pour la franchise.

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Exposition Avengers S.T.A.T.I.O.N
Du 15 avril au 25 septembre 2016
Esplanade de la défense

Un acteur de Green Lantern pour réaliser le troisième Thor ?

Posté par cynthia, le 8 octobre 2015

Le blondinet aux tablettes de chocolat et au marteau ravageur aurait trouvé son réalisateur pour ses troisièmes aventures. Alors que le très attendu Captain America 3: Civil War s'apprête à sortir (27 avril 2016), le troisième opus de Thor, intitulé Thor: Ragnarok (on va s'amuser aux caisses de cinéma) devrait être réalisé par Taika Waititi. Marvel Studios est actuellement en négociations avec le cinéaste néo-Zélandais.

Le réalisateur n'est pas un habitué des blockbusters - mais rappelons que Les Gardiens de la Galaxie était filmés par James Gunn et Ant-man était réalisé par Peyton Reed. A 40 ans, il a réalisé quelques films: A chacun sa chacune (2007), Boy (2010, Prix du public à Sydney, Grand prix jeunesse à Berlin et sélectionné à Sundance), et la comédie horrifique What We Do in the Shadows/ Vampires en toute intimité (2014, Prix du public séances de minuit à Toronto). il avait reçu une nomination aux Oscars pour son court métrage Two Cars, One night en 2005. Plus étonnant, on l'a aussi vu en tant qu'acteur dans Green Lantern (2011) dans le rôle de Tom Kalmaku. Né en 1975, le réalisateur-scénariste-comédien-producteur est né d'un père Maori et d'une mère de confession judaïque, prenant parfois le nom de sa mère (Cohen) pour certains projets. Avant de se lancer dans la réalisation, il avait formé un duo d'humoristes avec Jemaine Clement, qui fut très populaire dans les années 90 en Nouvelle-Zélande.

Le scénario de Thor: Ragnarok est signé de Craig Kyle (les séries "Les quatre fantastiques", "Wolverine et les X-Men", "Iron Man: Armored Adventures") et Christopher Yost (Thor 2, Max Steel, et plusieurs séries Marvel). Chris Hemsworth, Tom Hiddleston et Jaimie Alexander sont confirmés au générique du film prévu en salles fin octobre 2017.

Les deux premiers épisodes - Thor et Thor, le monde des ténèbres - ont rapporté 1,1 milliard de dollars de recettes dans le monde.

Cannes 2015: Qui est Tadanobu Asano ?

Posté par MpM, le 19 mai 2015

Tadanobu AsanoSéduisant, Tadanobu Asano l’est assurément, avec son air rebelle, son regard effronté et sa gueule d'ange déchu. Mais pour se distinguer des falots pop-idols qui se battent pour avoir sa place, il a opté pour un détachement qui transpire jusque dans la moitié de sa filmographie. Depuis ses débuts, le comédien alterne en effet les rôles de personnages gauches et paumés avec des compositions plus extériorisées de psychopathes borderline.

Qui est-il vraiment ? La légende veut qu’il soit dans le privé un homme simple, père modèle et rangé, dont les seuls excès consistent à chanter dans le groupe Mach 1.67 qu’il a créé avec le réalisateur Gakuryû Ishii. Devenu acteur un peu par hasard (il refuse d’ailleurs toujours le terme) lorsque son père, agent de comédiens, lui obtient un rôle dans un série télévisée, il se fait remarquer pour la première fois en 1993 dans Fried Dragon Fish de Shunji Iwai. Il a vingt ans, et le cinéma ne semble attendre que lui.

Dans la décennie qui suit, on le retrouve chez Kore-Eda (Maborosi, Distance), Shinji Aoyama (Helpless), Ishii Katsuhito (Shark Skin Man and Peach Hip Girl, Party 7), Nagisa Oshima (Tabou) et Takashi Miike (Ichi the killer). Rien qu’en 2003, il est à l’affiche de quatre films asiatiques de premier plan : Café lumière de Hou Hsiao-Hsien dans lequel il dirige une boutique de bouquinistes et enregistre à ses heures perdues le bruit des trains qui traversent la ville ; Jellyfish de Kyoshi Kurosawa, où il incarne un jeune homme obsédé par une méduse et sombrant dans une folie criminelle ; Last life in the universe de Pen-ek Ratanaruang qui le met en scène en jeune homme mutique et suicidaire (encore) confronté à une violence qui le dépasse ; Zatoichi de Takeshi Kitano où il est un samouraï virtuose.

L’éclectisme et la variété dont fait preuve l’acteur a quelque chose de vertigineux et de jouissif. Rien ne lui semble impossible, et de ce fait les metteurs en scène de tous horizons le sollicitent, lui proposant sans a priori des rôles violents ou contemplatifs, légers ou terrifiants, décalés ou absurdes. Il participe ainsi à la très belle aventure de The taste of tea, chronique familiale barrée, poétique et sensible de Ishii Katsuhito, puis se laisse à nouveau entraîner dans un polar poisseux et étrange avec les Vagues invisibles de Pen-ek Ratanaruang, se mue en Ghengis Khan pour le Mongol de Sergey Bodrov, souffre d’amnésie pour Shinya Tsukamoto (Vital)… Le moins qu’on puisse dire est qu’il ne laisse enfermer dans aucun type de personnage, jouant tout avec gourmandise, et succès.

Curieusement, le début des années 2010 marque un tournant dans ses choix de comédien. A-t-il fini par se lasser ou s’est-il laissé charmer par les sirènes d’une carrière internationale ? Tadanobu Asano tourne plus souvent hors d’Asie et accepte des superproductions hollywoodiennes. En 2011, il rejoint ainsi l’équipe de Thor réalisé par Kenneth Branagh pour interpréter Hogun, l’un des amis du personnage principal. "J’ai du sang néerlandais et norvégien, donc j’ai le sentiment qu’il était nécessaire que je rejoigne le film", explique-t-il à l’époque. "Car j’ai l’impression que Thor est le point de départ pour trouver mes racines. J’ai découvert que j’ai de la famille aux Etats-Unis, je veux prendre mon temps et faire de mon mieux pour que les spectateurs étrangers me connaissent mieux, et c’est aussi un processus dont je veux profiter." Il y aura ensuite Battleship de Peter Berg, Thor 2 d’Alan Taylor et 47 Ronin de Carl Erik Rinsch.

Comme pour prouver que l’Occident n’a aucune prise sur lui, l’acteur poursuit en parallèle une carrière asiatique, mais ses films s’exportent moins qu’autrefois. Comme s’il traversait le premier passage à vide de sa carrière, près de vingt-cinq ans après ses débuts. Un passage à vide tout de même plus que relatif, puisque Martin Scorsese a fait appel à lui pour son prochain film, Silence, et qu’il sera présent une nouvelle fois sur la Croisette avec Journey to the shore de Kiyoshi Kurosawa. On a vu des agendas moins bien remplis.

Le Musée Art ludique prépare l’invasion des superhéros Marvel

Posté par cynthia, le 9 mars 2014

marvel exposition musée art ludiqueAprès son exposition dédiée à Pixar qui a séduit 180 000 visiteurs, Art Ludique-Le Musée proposera d'explorer l'univers Marvel : "L'art des Super-Héros Marvel". De quoi réviser au moment de la sortie du second opus de Captain America prévu le 26 mars, et avant les sorties de The Amazing Spider-Man 2 le 30 avril, de X-Men: Days of Future Past le 21 mai et des Gardiens de la Galaxie le 13 août. Et dix autres films sont déjà en tournage en préparation.

13 milliards de $ au box office mondial

Les Avengers, Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, X-Men, 4 fantastiques, Spider-Man et autres Surfer d'argent sont autant des icônes de la BD américaine que des superhéros du cinéma. 31 films déjà sortis : 5,8 milliards de $ de recettes rien qu'en Amérique du nord. 11 de ses films ont rapporté plus de 200 millions de $. Dans le monde, la marque Marvel a récolté 13,2 milliards de $ au cinéma (9 films ont dépassé la barre des 500 millions de $).

Le phénomène est planétaire et semble inusable. C'est d'autant plus suprenant que les "comics" américains se vendent relativement peu en France, par exemple.

Pourtant, leurs costumes et leurs emblèmes sont universels, leur place dans notre imaginaire et dans la culture de notre époque est incontournable. Logique que ces Super-Héros squattent le musée Art Ludique.

300 planches originales

Cette rétrospective présentera un panorama de l'univers Marvel, depuis les planches des bandes dessinées d'origine jusqu'aux dessins de concepts et illustrations réalisés pour les toutes dernières productions au cinéma. Le public va ainsi découvrir et admirer quelques 300 planches originales, issues des publications qui ont vu naître ces personnages mythiques, signées par les artistes légendaires qui ont participé à leur création et leur évolution.

L'exposition dévoilera des œuvres de l'incontournable Jack Kirby, créateur avec le scénariste Joe Simon de Captain America, puis créateur avec Stan Lee des 4 fantastiques, des Avengers, de Thor mais aussi des X-Men.

Les fans pourront également admirer le style incomparable de Steve Ditko, créateur avec Stan Lee de Spider-Man, ainsi que les planches et illustrations originales de nombreux  artistes de Marvel comme John Romita, John Buscema, Don Heck, Tim Sale, Alex Ross, Jim Steranko, Gene Colan, Franck Miller, Neal Adams ou encore celles des artistes français Aleksi Briclot ou Olivier Coipel.

200 dessins et storyboards de cinéma

Un focus sur le studio Marvel, producteur des films, permettra de créer une passerelle artistique contemporaine à travers plus de 200 œuvres réalisées pour adapter les super-héros au cinéma. Les visiteurs pourront se délecter devant les peintures de pré-production des films réalisées par Adi Granov, Charlie Weng ou le cultissime Ryan Meinerding au travers de dessins d'étude, de recherche des personnages et des costumes, des story-boards ou encore du design de véhicules et d’accessoires.

Ryan Meinerding, superviseur artistique et concept designer des films Marvel Studios, est l'auteur des peintures de recherches des costumes de Captain America, des différentes armures d’Iron Man et de l’équipe des Avengers. C’est à lui également que l’on doit la peinture réalisée tout spécialement pour l’affiche de l’exposition “L’Art des Super-Héros Marvel“ et qui sera arborée dès le 22 mars au musée Art ludique.

Le parcours présentera également aux visiteurs de découvrir certains des véritables accessoires utilisés pour le tournage des films, au côté de leurs dessins de concept : le véritable casque d’Iron Man sera présenté pour la toute première fois au public, aux côtés du marteau de Thor, de l’armure d’Iron Patriot, du bouclier de Captain America ou encore, entre autres, de la moto de l’Hydre.

Le parcours de la visite sera jalonné de vidéos (*) offrant  des commentaires de Stan Lee sur l’origine de ses créations, ses influences et inspirations, ainsi que des commentaires d’artistes français parmi lesquels Joann Sfar, Zep et Olivier Coipel.

Un musée Marvel?

Si une exposition sur l'univers Marvel est alléchante, l'idée de créer un musée permanent sur les Super-Héros intrigue davantage. Stan Lee a même confié qu'il y a "une possibilité qu'un jour nos super-héros figurent dans les musées". Il ajoute même, avec enthousiasme, qu'il espère que cela arrivera bientôt afin qu'il puisse assister à l'inauguration.

En attendant un "Louvre" version Marvel, l'éditeur-producteur décline ses héros sur tous les supports : télévision, web, jeux vidéos. La machine à cash n'est pas prête de s'arrêter.

* Un musée Marvel : L’avis de Stan Lee.
Ces images sont issues, pour la plupart, d’extraits diffusés ou inédits du documentaire “Derrière le masque des Super Héros” réalisé en 2013 en prévision de l’exposition “L’Art des Super-Héros Marvel”, sur une idée originale de Jean-Jacques Launier, fondateur de Art Ludique-le Musée et commissaire de l’exposition.

Thor et Loki enlacés sur une affiche d’un cinéma de Shanghai

Posté par vincy, le 8 novembre 2013

thor et loki gay posterC'est anecdotique, mais amusant. Un multiplexe de Shanghai en Chine a utilisé accidentellement une fausse affiche de Thor, le monde des ténèbres pour la promotion du nouvel opus de Marvel, qui sort aujourd'hui dans les salles chinoises.

C'est le magazine The Wrap qui a révélé l'information : oubliez Natalie Portman dans les bras du superhéros, l'affiche expose Thor et son frère Loki, enlacés comme s'il s'agissait d'un couple gay.

Ce montage photographique homoérotique est évidemment un fake réalisé par un fan qui a des fantasmes très différents de ceux imposés par la série... et fait désormais le tour du web.

Ce deuxième opus de Thor a déjà attiré 1 159 spectateurs en France durant sa première semaine d'exploitation. Il a amassé 109 millions de $ dans le monde, avant sa sortie américaine ce week-end.

Cannes 2013 : Qui est Tom Hiddleston ?

Posté par vincy, le 25 mai 2013

La petite trentaine, le visage anguleux et charmeur qui en aurait fait le parfait chevalier dans un cape et d'épée ou le merveilleux traître. L'ambivalence parfaite. Tom Hiddleston, britannique élégant, sait manier la dérision comme seul un anglais sait le faire.

Grand, charismatique (il a un sourire aussi large que celui de Julia Roberts et un regard bleu vert inoubliable), appréciant les personnages provocateurs, il est devenu en une dizaine d'années le comédien anglais le plus sexy et la personnalité préférée des anglais selon les derniers recensements. Son compte twitter est suivi par 520 000 fans.

De téléfilms (Nicholas Nickleby) en pièces de théâtre (Othello), de séries TV populaires (Wallander) en documentaires (il incarnait Charles Darwin dans Galapagos) et émissions radiophoniques (il a joué Christian dans Cyrano), il construit patiemment son chemin et récolte des honneurs : le prix Laurence Olivier du meilleur nouveau talent (théâtre) ou encore le prix ITV3 Crime Thriller du meilleur second rôle masculin (télévision).

Il peut être glaçant, hilare, dur, chaleureux (et lyrique dans les interviews). Hiddleston est protéiforme. Pourtant sa carrière cinématographique met du temps à décoller. Deux films anglais de Joanna Hoog. Et enfin, en 2011, un blockbuster américain. Il s'impose en frère maudit de Thor : ambitieux, arriviste, sombre, machiavélique... génialissime. Il habite son personnage et vole presque la vedette au héros. Mais Hiddleston est à l'opposé de son personnage : pour lui la haine ne peut jamais vaincre, il croit en la vie, aux énergies positives...

Et sa bonne étoile prend de l'intensité. Il enchaîne avec un Woody Allen sélectionné à Cannes, Minuit à Paris, où il a l'immense privilège d'interpréter l'écrivain F. Scott Fitzegarld, l'auteur de Gatsby le Magnifique... Puis, la même année, il tourne avec Spielberg dans le beau Cheval de guerre, où il campe un capitaine noble de coeur et digne dans la mort.

The Avengers apportera le triomphe mondial. Sa cote explose au point qu'Hollywood songe à lui confier le rôle principal du remake de The Crow. Lui se sert de sa notoriété pour des campagnes caritatives (Unicef, lutte contre l'homophobie...). Mais c'est dans le nouveau Jim Jarmusch, Only Lovers Left Alive, en vampire transi d'amour pour la grande Tilda Swinton, qu'il est attendu sur les marches du Palais des festival de Cannes.

"Ne jamais s'arrêter. Ne jamais s'arrêter de se battre. ne jamais s'arrêter de rêver" avouait-il dans une interview. cela pourrait être sa devise.

Chris Hemsworth : de Thor à Blanche Neige

Posté par vincy, le 10 mai 2011

Universal avait confirmé les négociations avec l'acteur Chris Hemsworth pour le rôle du Chasseur dans Blanche Neige et le Chasseur, juste après les premiers résultats internationaux de Thor au Box Office. Le studio attendait sans doute le premier week-end d'exploitation nord-américain pour signer. Thor a démarré fort avec 65 millions de $ aux USA et au Canada, cumulés avec les 176 millions de $ récoltés dans le monde.

L'acteur australien (27 ans) a remporté le match contre les aguerris Viggo Mortensen et Hugh Jackman (respectivement 52 ans et 42 ans)) pour chasser Kristen Stewart (Twilight). Charlize Theron (la Reine) et Sam Clafin (le prince) complètent le casting.

Dans cette version de Blanche Neige, un conte des Frères Grimm à l'origine, le chasseur doit bien tuer la princesse mais il décide de l'aider à s'échapper et à la protéger.

Le film sera réalisé par Rupert Sanders, qui vient de la publicité, et scénarisé par Evan Daugherty. Quasiment tout est prêt pour un tournage dès septembre, et une sortie fin 2012. Hemsworth sera aussi occupé à reprendre son rôle de Thor dans The Avengers de Disney.

Et justement, Disney aura déjà frappé avec sa propre version de Blanche Neige, avancée de quelques mois et prévue en juin 2012 : The Brothers Grimm : Snow White se veut plus fidèle au conte. Tarsem Singh (The Cell) a opté pour un casting moins connu : Lily Collins, Armie Hammer, Robert Emms, et le showman Nathan Lane. Le marketing reposera en partie sur la Reine : elle sera sans doute l'argument commercial équivalent à Johnny Depp dans Alice aux pays des merveilles puisqu'il s'agit de Julia Roberts.