Cate Blanchett cumule les contrats

Posté par vincy, le 10 juin 2020

Brillante dans la série Mrs America (actuellement sur Canal plus), future présidente du jury du Festival de Venise, et victime d'un léger accident de tronçonneuse récemment en faisant son jardin, Cate Blanchett a bien profiter du confinement pour remplir un peu plus son agenda de déconfinement.

On retrouvera l'actrice dans le prochain film de James Gray, Armageddon Time, qui se déroule en milieu scolaire, mais aussi dans le nouveau film d'Adam McKay pour Netflix, Don't Look Up, aux côtés de Jennifer Lawrence. Le film est une comédie autour de deux astronomes amateurs qui alertent l'humanité de l'arrivée d'un astéroïde pouvant détruire la Terre.

Elle a aussi dans son planning l'adaptation du jeu vidéo Borderlands, par Eli Roth. Et elle doit reprendre le tournage du prochain Guillermo del Toro, Nightmare Alley, avec Bradley Cooper, suspendu en mars à cause de la crise sanitaire.

Pour l'instant, à cause de la reprise très lente des tournages, aucune date n'a été avancée pour la production de ces trois films.

Marion Hansel dans ses nuages (1949-2020)

Posté par vincy, le 9 juin 2020

La cinéaste et productrice belge Marion Hänsel, Lion d'argent à Venise en 1985 pour Dust, est décédée lundi à l'âge de 71 ans, selon les médias belges.

Outre Dust, adaptation du roman éponyme de l'auteur sud-africain J.M. Coetzee avec Jane Birkin et Trevor Howard, elle avait transposé le roman de Yann Queffélec, Les noces barbares (prix Goncourt), réalisé en 1987.

Née en février 1949 à Marseille d'un père anversois, et formée en partie à l'Actor's Studio à New York (Etats-Unis), la réalisatrice, de son vrai nom Marion Ackermans, avait signé une œuvre à la fois réaliste, naturaliste, physique et intime, voguant vers l'ailleurs, jusqu'en Afrique. "Elle proposait des voyages intérieurs en extérieur", comme l'écrit le quotidien belge Le Soir. A l'image de son film Nuages – Lettres à mon fils, où elle filme les cieux tout en y posant la voix de Catherine Deneuve (en français) et de Charlotte Rampling ((en anglais), lisant des lettres écrites à son fils depuis sa conception.

Marion Hansel avait d'abord débuté avec des petits rôles d'actrice chez Pierre Arago et Agnès Varda (L'une chante, l'autre pas). On peut d'ailleurs retrouvé une autre filiation avec Varda, dans son film Il était un petit navire, son dernier film réalisé l'an dernier, sorte de collage poétique autobiographique.

Dès les années 1980, elle passait derrière la caméra avec son premier long métrage, Le Lit, adapté du roman éponyme de Dominique Rolin. Elle a aussi réalisé en français et en anglais Il Maestro, d’après le roman La Jacca Verde de Mario Soldati avec Malcom McDowell et Charles Aznavour, Sur la Terre comme au ciel, avec Carmen Maura, Between the devil and the deep blue sea, avec Stephen Rea (en compétition à Cannes), The Quarry, d’après le roman de Damon Galgut, Si le vent soulève les sables, ou encore La tendresse et En amont du fleuve (ces deux derniers avec Olivier Gourmet).

"Noir océan, En amont du fleuve, Il était un petit navire: la cinéaste belge Marion Hänsel était une fille de l’eau. Elle pouvait traverser l’océan sur un cargo et en faire un scénario. Elle laisse une trace dans le cinéma européen 'sur la terre comme au ciel' où elle vient d’arriver", a twitté Gilles Jacob, ancien président du Festival de Cannes.

[On va tous au cinéma] Enragé (19 août)

Posté par redaction, le 9 juin 2020

Le pitch: Une femme double un automobiliste, mais ce dernier est un chauffard qui décide de la poursuivre et va lui faire vivre un enfer.

Le cast: Réalisé par Derrick Borte (La Famille Jones, London Town), scénarisé par Carl Ellsworth (Paranoïak, L'aube rouge) et avec Russell Crowe, Caren Pistorius, Jimmi Simpson (Westworld).

L'atout: un thriller à l'ancienne, avec sa dose de rage et de testostérone, croisant à la fois le mythique Duel et le prémonitoire Chute libre. Mais avouons-le, c'est bien pour voir Russell Crowe en nouveau sauvage et vrai salopard que le film pourrait nous séduire.

[On va tous au cinéma] The Perfect Candidate (12 août)

Posté par redaction, le 8 juin 2020

Le pitch: Maryam est médecin dans la clinique d'une petite ville d'Arabie saoudite.Alors qu'elle veut se rendre à Riyad pour candidater à un poste de chirurgien dans un grand hôpital, elle se voit refuser le droit de prendre l’avion. Célibataire, il lui faut une autorisation à jour signée de son père, malheureusement absent. Révoltée par cette interdiction de voyager, elle décide de se présenter aux élections municipales de sa ville. Mais comment une femme peut-elle faire campagne dans ce pays ?

Le cast: Réalisé par Haifaa Al Mansour, avec Mila Alzahrani, Nourah Al Awad, Khalid Abdulrhim

L'atout: en compétition à Venise l'an dernier, le film est signée de la première cinéaste saoudienne, déjà auteure du très remarqué Wadjda il y a sept ans. Une fois de plus elle s'attaque aux inégalités homme-femme et aux injustices qui frappent les saoudiennes.

[On va tous au cinéma] Wonder Woman 1984 (30 septembre)

Posté par redaction, le 7 juin 2020

Le pitch: Après la Première guerre mondiale, direction les années 80 ! Cette fois, l'Amazone Diana Prince, alias Wonder Woman, doit affronter deux nouveaux ennemis, particulièrement redoutables : Max Lord et Cheetah.

Le cast: Réalisé par Patty Jenkins, avec Gal Gadot, Chris Pine, Kristen Wiig, Pedro Pascal...

L'atout: Outre l'énorme carton du premier film (en France, 2,2 millions d'entrées) et la notoriété de Gal Gadot, ce sera finalement le premier film de super-héros depuis Birds of Prey en février, qui avait très moyennement convaincu. La Warner profite donc de l'absence de Marvel depuis la fin des Avengers en mai 2019 pour satisfaire les fans du genre sans doute très en manque.

[On va tous au cinéma] IP Man 4 (22 juillet)

Posté par redaction, le 6 juin 2020

Le pitch: Dans le dernier opus de la saga mythique, Ip Man se rend aux Etats-Unis à laYip Man demande de Bruce Lee afin d'apaiser les tensions entre les maîtres locaux du Kung-fu et son protégé. Il se retrouve très vite impliqué dans un différend raciste entre les forces armées locales et une école d'arts martiaux chinoise établie dans le quartier de Chinatown à San Francisco. Dans une apothéose de combats ultra-maîtrisés, avec la grâce et la sérénité qui le caractérisent, Donnie Yen donne vie, pour la première fois sur grand écran en France, au légendaire maître chinois de Wing Chun.

Le cast: Réalisé par Wilson Yip, avec Donnie Yen, Yue Wu et Scott Adkins.

L'atout: Inspiré d'une histoire vraie, celle de Yip Man - grand maître chinois de wing chun -, ce film d'action et de kung-fu hong-kongais à gros budget, ça peut faire du bien en plein été. Les trois premiers films sont surtout devenus cultes avec le temps en France.

50 éditeurs vidéo lancent un appel pour sauver leur filière

Posté par vincy, le 5 juin 2020

Un collectif réunissant un très large panel d’éditeurs vidéo exprime "l’inquiétude d’une filière importante, créative et dynamique, garante de la diversité culturelle des œuvres et de la qualité de leur restitution, et qui participe à renforcer les liens entre tous les publics et le cinéma."

Rappelant que "la vidéo physique fait vivre le patrimoine cinématographique et audiovisuel assurant sa préservation, sa diffusion et sa transmission", l'appel souligne que cette filière "contribue aussi à l’économie de toute une filière cinéma : des ayant-droits aux laboratoires techniques et artistiques, des agences de création aux attachés de presse."

Or la vidéo physique est menacée. Selon le bilan 2019 du CNC, publié aujourd'hui, le marché de la vidéo physique a encaissé en baisse de 9,3 % en 2019, atteignant 406,9 millions d'euros de C.A (contre plus de 700 millions d'euros en 2015). Le DVD capte 70,0 % du marché en valeur. En 2019, les films ont réalisé 65,9 % du chiffre d’affaires de la vidéo physique et les films français ont généré 20,1 % des recettes des films. Au total, 5,5 millions de DVD et de Blu-ray de films français ont été vendus en 2019.

La part de la vidéo à la demande représente désormais 72,1 % du marché de la vidéo, en hausse de 9,1 points par rapport à 2018, dépassant le milliard d'euros de recette (dont 37,5% pour les films français).

"En cette période de confinement que nous venons de vivre où la TV et la VOD/SVOD ont fidélisé ou conquis de nouveaux publics, il est important de rappeler que l’ensemble des moyens de diffusion fonctionne les uns avec les autres, et pas les uns contre les autres. La salle de cinéma annonce la vidéo, qui participe à son tour au rayonnement des films en TV/VOD/SVOD" explique le collectif.

Cependant la vidéo physique est menacée au profit du streaming ou de l'achat à l'acte. La crise économique met cependant en péril ce travail de cinéphilie et de diversité et visibilité du cinéma.

Le marché "pourrait perdre entre 30 et 40% de sa valeur commerciale, du fait de la grave crise que nous traversons" indique le texte. Le marché a perdu près de 75% de ventes potentielles sur les ventes habituelles depuis le confinement, ce qui a un impact sur la chaîne de conception et fabrication, des laboratoires aux agences, des chargés de projets aux presseurs, sur la chaîne logistique, les prestataires ayant logiquement réduit leurs activités, de nombreux postes ont été fermés et les sociétés d’expédition n’ont fonctionné que de façon très réduite, sur les circuits de distribution, les magasins traditionnels rouvrant au fur et à mesure, la vente à distance ne compensant pas la perte des ventes en magasins et sur les réseaux dits institutionnels, les commandes sont quasiment au point mort, les clients de ces réseaux (médiathèques, bibliothèques) ayant été fermés, et la reprise s’annonçant très lente (pas avant la rentrée pour un retour à la normale).

Face à cette situation préoccupante, les éditeurs vidéo demandent aux pouvoirs publics un plan de sauvegarde avec la création d’un budget spécifique de sauvegarde pour la culture, incluant notamment l’univers de la vidéo physique, en plus des exploitants, des distributeurs ou des producteurs, à l'image de que le Centre national du livre a fait pour la filière du livre, des librairies aux auteurs, en plus des aides sélectives gouvernementales.

"En plus d’un plan de sauvegarde, un plan de relance doit parallèlement être mis en route, avec des actions nationales à mener sur la vidéo par tous ses acteurs (éditeurs, prestataires, points de vente, festivals), pour faire exister encore plus pleinement le support physique" exigent les éditeurs indépendants.

"La vidéo physique conserve de très forts atouts" selon les éditeurs, qui en répertorient quatre principaux.

"- Elle propose de beaux objets, durables, transmissibles et qui répondent à une envie unique, à l’opposé de la culture au débit : elle est la seule assurance de posséder, durablement dans le temps, sans dépendre d’inventaires à l’accès variable.
- L’édition vidéo initie au cinéma avec ses fameux suppléments qui offrent une place unique à des documents rares permettant d’approfondir la découverte d’une oeuvre, que l’on soit néophyte ou initié.
- L’édition vidéo participe de la démocratisation de la culture avec l’accès aux objets en CDI/médiathèques à des conditions très avantageuses.
- L’édition vidéo innove au service des créateurs. L’Ultra HD 4K est aujourd’hui le meilleur support – et de loin – de restitution des films cinéma. L’Ultra HD 4K propose sur certaines éditions un « préréglage réalisateur » qui permet de voir le film en respectant l’étalonnage exact voulu par son créateur. Christopher Nolan et Martin Scorsese ont notamment parrainé cette innovation exclusive au support qui permet de respecter l’étalonnage (le rendu des couleurs) voulu par le réalisateur
."

[On va tous au cinéma] The Climb (29 juillet)

Posté par redaction, le 5 juin 2020

Le pitch: Kyle et Mike sont deux meilleurs amis aux tempéraments très différents mais dont l’amitié a toujours résisté aux épreuves de la vie. Jusqu’au jour où Mike couche avec la fiancée de Kyle…Alors que l’amitié qui les lie aurait dû être irrémédiablement rompue, un événement dramatique va les réunir à nouveau malgré deux destins qui semblent les séparer de plus en plus. Notre critique

Le cast: Ecrit, joué et réalisé par Michael Angelo Covino, avec aussi Kyle Marvin, Gayle Rankin, Talia Balsam et Judith Godrèche.

L'atout: Feel-good movie remarqué à Cannes en 2019, le film a reçu le Coup de cœur du jury Un certain regard en 2019, puis le Prix du jury au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2019. En l'absence de tour de France, cette comédie existentielle qui démarre à vélo pourrait en plus plaire aux amoureux de la petite reine.

Cannes 2020: la sélection de l’ACID « hors les murs »

Posté par vincy, le 4 juin 2020

Après la Sélection officielle et celle de la Semaine de la Critique, c'est au tour de l'ACID de vouloir promouvoir 9 films (dont 4 documentaires), qui bénéficieront d’une valorisation au Marché du Film en ligne mais aussi, de projections à l’automne.

- Les affluents de Jessé Miceli (Cambodge)
- Funambules d’Ilan Klipper (France)
- Les graines que l’on sème de Nathan Nicholovitch (France)
- Il mio corpo de Michele Pennetta (Suisse)
- The Last Hillbilly de Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe (France)
- Loin de vous j’ai grandi de Marie Dumora (France)
- Si le vent tombe de Nora Martirosyan (Arménie), une coprésentation avec la sélection officielle du Festival de Cannes. Le film sortira au premier trimestre 2021.
- La última primavera d'Isabel Lamberti (Espagne)
- Walden de Bojena Horackova (Lituanie)

Les films seront projetés du 25 au 29 septembre au Louxor à Paris, du 2 au 4 octobre au Comoedia à Lyon, du 8 au 11 octobre au Gyptis et à La Baleine à Marseille, mais aussi à la Cinémathèque de Corse et dans des festivals partenaires.

Cannes 2020 : un programme d’accompagnement Hors Les Murs pour la Semaine de la Critique

Posté par MpM, le 4 juin 2020

L'impossibilité de tenir une édition physique du Festival de Cannes n'a pas empêché la Semaine de la Critique de poursuivre son travail d'accompagnement des jeunes cinéastes à travers un "programme d’accompagnement Hors Les Murs" consistant en une sélection réduite de cinq longs et dix courts métrages.

Les longs métrages qui ont reçu le label « Semaine de la Critique 2020 » seront ainsi accompagnés lors de leur présentation en avant-première et de leur sortie dans les salles françaises. Les films francophones (4 sur les 5) seront présentés dans le cadre d’une carte blanche Semaine de la Critique au Festival du Film Francophone d’Angoulême qui se tiendra du 28 août au 2 septembre prochain.

Les courts bénéficieront d’avant-premières à la Cinémathèque française ainsi que de projections à la Cinémathèque tchèque et à New York, et seront également diffusés en ligne du 19 au 25 octobre 2020 sur la plateforme Festival Scope. Les réalisatrices et réalisateurs sélectionné.e.s auront par ailleurs la possibilité de participer au programme "Next Step" qui a pour but de les accompagner dans leur passage au long métrage.

Parmi les films sélectionnés, que l'on a hâte de découvrir dans les mois à venir, on retrouve le premier long métrage d'une réalisatrice dont on suit le parcours depuis longtemps : Chloé Mazlo, César du meilleur court métrage d'animation en 2015 avec Les Petits cailloux, et dont on avait notamment beaucoup aimé le film Diamenteurs. Son film Sous le ciel d'Alice, écrit une nouvelle fois en duo avec Yacine Badday, réunit Alba Rohrwacher et Wajdi Mouawad et mêle prise de vues continues et animation.

On retrouve également dans ce "programme d’accompagnement" Nuée, le premier long métrage de Just Philippot, dont le court Acide avait beaucoup impressionné en 2018 ; le deuxième long métrage de Naël Marandin (La Marcheuse), La Terre des hommes, avec notamment Olivier Gourmet et Jalil Lespert ; et De l'or pour les chiens, le premier long d'Anna Cazenave Cambet qui avait été révélée à Cannes en 2016 avec son court Gabber lover.

Le cinquième et dernier film "labellisé" est britannique : After love de Aleem Khan, dont le court métrage Three Brothers avait été nommé aux BAFTA en 2014.

Côté courts métrages, beaucoup de promesses, et quelques noms déjà repérés ailleurs comme Aya Kawazoe (The elephant died, We don't go home), Jan Roosens & Raf Roosens (Copain sélectionné à Cannes en 2015), Teymur Hajiyev (The Wound, Shanghai, Baku, Salt, pepper to taste ) et Ismaël Joffroy Chandoutis (Ondes noires, Swatted).

Longs métrages labellisés

After love de Aleem Khan
De l'or pour les chiens d'Anna Cazenave Cambet
La Nuée de Just Philippot
Sous le ciel d'Alice de Chloé Mazlo
La Terre des hommes de Naël Marandin

Courts métrages labellisés

August 22, This Year de Graham Foy
Towards Evening de Teymur Hajiyev
Dustin de Naïla Guiguet
Forastera de Lucía Aleñar Iglesias
Good Thanks, You? de Molly Manning Walker
Humongous! de Aya Kawazoe
Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis
Marlon Brando de Vincent Tilanus
Menarca de Lillah Halla
White Goldfish de Jan Roosens et Raf Roosens