[On va tous au cinéma] Kaamelott – Premier volet (25 novembre)

Posté par redaction, le 28 juin 2020

Le pitch: La suite de la série (6 saisons), où le Roi Arthur, entouré de chevaliers de la Table ronde passablement incompétents, est confronté à la chute de l’Empire romain et aux incessantes incursions barbares...

Le cast: Réalisé par Alexandre Astier, avec lui-même, Lionnel Astier, Jean-Christophe Hembert, Franck Pitiot, Thomas Cousseau, Jacques Chambon, Anne Girouard, Audrey Fleurot, Christian Clavier, François Morel, Antoine de Caunes, Clovis Cornillac, Guillaume Gallienne, Sting et Alain Chabat.

L'atout: Les fans du feuilleton devraient être très nombreux tant la série est culte. La myriade de stars va en plus intriguer (surtout la présence de Sting). Cette locomotive de la comédie française, à moins d'un gros rate, pourrait finir très haut au box office annuel. Car même si la série s'est arrêtée il y a 11 ans, les rediffs continuent de cartonner. A cela il faut ajouter qu'Astier a co-réalisé entre temps deux des meilleurs Astérix en version animée (Astérix : Le Domaine des dieux et Astérix : Le Secret de la potion magique), qui ont cartonné en Europe. Le réalisateur promet une version pleinement cinématographique...

[On va tous au cinéma] Enragé (19 août)

Posté par redaction, le 9 juin 2020

Le pitch: Une femme double un automobiliste, mais ce dernier est un chauffard qui décide de la poursuivre et va lui faire vivre un enfer.

Le cast: Réalisé par Derrick Borte (La Famille Jones, London Town), scénarisé par Carl Ellsworth (Paranoïak, L'aube rouge) et avec Russell Crowe, Caren Pistorius, Jimmi Simpson (Westworld).

L'atout: un thriller à l'ancienne, avec sa dose de rage et de testostérone, croisant à la fois le mythique Duel et le prémonitoire Chute libre. Mais avouons-le, c'est bien pour voir Russell Crowe en nouveau sauvage et vrai salopard que le film pourrait nous séduire.

Charles de Gaulle et Yvonne de Gaulle en héros de cinéma

Posté par vincy, le 2 juillet 2019

Un biopic politique en France. Gabriel Le Bomin (Les fragments d'Antonin, Insoupçonnable, Nos patriotes) tourne depuis le 27 juin Libres, drame historique au budget conséquent (11,6M€ selon Le Film Français). Lambert Wilson et Isabelle Carré incarnent respectivement Charles et Yvonne de Gaulle.

L'histoire commence en juin 1940, quand la France perd la guerre face à l'Allemagne nazie. Alors en plein commandement en zone de conflit, Charles de Gaulle est convoqué pour devenir sous-secrétaire d'Etat à la Guerre. Le 9 juin il rencontre Winston Churchill. Le lendemain il quitte Paris, passe par Orléans et Tours, cherche une solution franco-britannique. Mai le 17 juin, le Maréchal Pétain prend la présidence du Conseil et De Gaulle quitte la France, avant que le nouveau gouvernement ne soit nommé. Il part à Londres, où il y fera son fameux appel du 18 juin, contre l'avis du gouvernement britannique. Neuf jours plus tard, Winston Churchill le reconnaîtra quand même comme chef des Français libres.
Pendant ce temps, depuis Colombey-les-deux-églises, la discrète et bigote Yvonne de Gaulle prend la route pour rejoindre la mère de son époux et se mêle à l'exode avec leurs trois enfants. Elle se dirige vers la Bretagne avant de partir à son tour l'Angleterre, sans savoir que son mari s'y trouve déjà.

De Gaulle oublié par le cinéma

Produit par Vertigo (La vérité su je mens! les débuts) et Les films de la Baleine, distribué par SND (filiale RTL-M6), le film se tourne dans les Hauts-de-France, en Bretagne, en Ile-de-France et à Londres.

C'est la première fois qu'une véritable fiction romanesque s'empare du Général de Gaulle, même si celui-ci a souvent été incarné à la télévision, notamment par Pierre Vernier (Adieu de Gaulle, adieu, téléfilm de 2008, avec Catherine Arditi en Yvonne), Michel Vuillermoz (téléfilm L'appel du 18 juin, 2010, avec Judith Henry en Yvonne), Patrick Chesnais (la docu-fiction Je vous ai compris, avec de nouveau Catherine Arditi dans le rôle d'Yvonne), et surtout Bernard Farcy dans Le Grand Charles, téléfilm de Bernard Stora (2005), où Danièle Lebrun était Yvonne de Gaulle.

La sortie de Libres est prévue au premier trimestre 2020.

Bejo, Cassel, Damiens et Foresti au menu du nouveau film de Daniel Cohen

Posté par vincy, le 7 mars 2019

Sacré casting pour L'île flottante de Daniel Cohen. 7 ans après Comme un chef, comédie avec Jean Reno et Michaël Youn au budget de 10M$ (1,4 million d'entrées au total dans le monde), et 12 ans après Les deux mondes, SF décalée avec Benoît Poelvoorde, qui a coûté 17M€ (pour 1,3 million d'entrées au total dans le monde), le cinéaste (et acteur) tourne depuis la fin février son 4e long métrage.

Bérénice Bejo, Florence Foresti, Vincent Cassel et François Damiens, mais aussi Constance Labbe, Yan Brian et Caroline Piette, sont à l'affiche de ce film plus modeste financièrement que les deux précédents (6,5M€). SND distribuera ce film produit par Cinéfrance (Au poste, La douleur, Le dindon).

Daniel Cohen a coécrit le scénario: Léa annonce à ses proches qu’elle est en train d’écrire un livre: Marc, son mari, Karine, sa meilleure amie et Francis le mari de celle-ci, réagissent très vite à cette nouvelle. Toujours si indécise et sans ambition, comment a-t-elle réussi à écrire un roman ? Mais une fois édité, le livre se révèle vite être un énorme succès et la réussite inattendue de Léa va provoquer une onde de choc dans son entourage.

500 œufs de flamants roses sacrifiés sur le tournage du film de Nicolas Vanier

Posté par vincy, le 3 juillet 2018

Nicolas Vanier se retrouve au cœur d'une polémique dont il se serait sûrement passé... Lors du tournage de son prochain film Donne-moi des ailes, le réalisateur a utilisé début juin un ULM pour survoler la colonie de flamants roses en Camargue. C'est notamment là que les volatiles se reproduisent. Or le survol de l'ULM, à très basse altitude a causé une panique générale: 500 couples (sur 4500) ont abandonné ainsi définitivement leurs œufs.

Un nid sur dix a donc été abandonné a rapporté l'association France Nature Environnement, à l'origine d'un dépôt d'une plainte contre X.

Au cœur d'une polémique après la perte de 500 œufs de flamants roses lors de repérages effectués par un prestataire, le cinéaste Nicolas Vanier a annoncé lundi à l'AFP avoir renoncé à poursuivre en Petite Camargue (Gard) le tournage de son prochain film.

Le flamant rose bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. (wikipedia)

Une mauvaise publicité pour un film qui devait évoquer la protection des oiseaux à travers l'histoire d'un scientifique passionné par les oies sauvages et de son fils. Le scientifique dispose d'un ULM pour sauver une espèce en voie de disparition...

Dans un premier temps, le réalisateur a reporté la faute sur un prestataire extérieur et leur collaboration avait été immédiatement arrêtée après l'incident. Le tournage a également été interrompu.

"Un plan de vol avait pourtant été remis à ce pilote indiquant précisément les zones à éviter", a-t-il regretté auprès de l'AFP. "Ils ont joué à faire s'envoler des oiseaux, j'ai été scandalisé", a poursuivi le cinéaste, qui ne veut pas être responsable de ce carnage.

Pour tenter de "réparer ce qui peut l'être", il a proposé aux acteurs locaux de parrainer une population de flamants roses, de permettre d'utiliser le film dans un cadre pédagogique et d'intégrer les associations à la présentation du film dans la région.

Le tournage se poursuivra quand même dans les semaines qui viennent en Norvège. Le film doit sortir en octobre 2019 chez SND, avecJean-Paul Rouve, Mélanie Doutey et Louis Vasquez au générique.

L'AFP rappelle que Nicolas Vanier avait déjà été visé par une polémique en 2014, lorsque l’État avait ordonné l'évacuation de tous les chiens de son domaine dédié aux activités nature dans la Drôme, après une mise en demeure sur les conditions d'hygiène et de sécurité. L'explorateur vedette avait alors qualifié de "grotesques" les accusations faisant état d'un très mauvais état sanitaire de ses chiens.

3 raisons d’aller voir Seven Sisters

Posté par vincy, le 30 août 2017

En 2073, la Terre est surpeuplée, aussi le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…

Un scénario qui aime surprendre. La première chose qui frappe le spectateur, c'est l'inventivité du pitch. Cette dystopie cauchemardesque n'est que le cadre d'un formidable film "choral" où sept femmes/sœurs jumelles très différentes par leur personnalité doivent faire face à la disparition de l'une d'entre elles, puis d'une deuxième, d'une troisième... Ce qui vaut de multiples interrogations, pistes tortueuses, et surtout une flopée de rebondissements et de surprises. On ne s'ennuie jamais car Seven Sisters veut déstabiliser le spectateur avec une série d'incertitudes. Ajoutons à cela un environnement despotique et cruel, fascisant pour tout dire, et l'histoire devient vite passionnante. Seule l'issue, un double duel (Glenn Close contre Noomi Rapace et un autre qu'on ne divulguera pas) résoudra ce récit où même les héroïnes meurent. Ce qui est assez rare et d'autant plus trippant.

Une actrice qui aime étonner. Les sept sœurs sont toutes incarnées par Noomi Rapace. Depuis Millénium, on sait l'actrice très à l'aise dans les genres (thrillers, action, SF, ...). Pas étonnant alors de la voir faire des cascades improbables, se battre à poings nus ou à coup de portes de frigo, tirer avec un flingue sans être ridicule. Seven Sisters lui permet également de montrer l'étendue de son registre en interprétant sept femmes aux personnalités et looks très différents. Un cadeau pour une comédienne, rendu possible grâce à la magie des effets spéciaux. Cette multiplicité lui offre l'occasion d'occuper l'écran de bout en bout. Charismatique et crédible, Noomi Rapace a trouvé ici sans aucun doute le film qui correspond le mieux à son talent: une femme forte, émancipée, indépendante et résistante.

Un thriller-SF comme on aime. Un scénario sans temps morts et une actrice idoine ne suffisent pas à faire un bon film. Tommy Wirkola, jusque là réputé pour ses films de zombies (Dead Snow) et son ratage fantasy (Hansel et Gretel), a, semble-t-il, été bien plus inspiré par ce thriller futuriste. Il maîtrise parfaitement les méandres du script, réussit la composition des séquences avec sa comédienne démultipliée et surtout, à quelques rares exceptions, ne s'égare jamais dans les scènes d'action, en faisant au plus sobre quant à l'unité de temps et de lieu. Le découpage n'est pas frénétique et le rythme reste pourtant soutenu. Alternant explications qui font avancer le récit, présentation psychologique des personnages, et poursuites/combats/meurtres, le cinéaste réalise un divertissement "à l'ancienne" de haute volée où le spectateur n'est jamais pris pour un décérébré.


3 raisons d’aller voir Le procès du siècle

Posté par vincy, le 26 avril 2017

Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement  la mémoire de l’Holocauste. Mais un universitaire extrémiste, David Irving, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, la met au défi de prouver l’existence de la Shoah. Pour lui c'est une manière d'exposer et banaliser le révisionnisme. Pour elle c'est une question de vie. Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ?

Un débat fondamental. Prouver que l'holocauste existe n'est pas si facile si on retire les témoignages des survivants. Pourtant, il est indéniable que ceux qui "minore" ou "doute" de la Shoah sont dans un déni total, historique, politique, scientifique. Le film propose un débat toujours essentiel, qui ne convaincra peut-être pas ceux qui croient à un complot sioniste. Pourtant, là, on nous explique par A+B comment on peut prouver l'existence d'une extermination massive des Juifs, homos, handicapés, tziganes, opposants politiques... Cela permet de rappeler à quel point l'horreur a existé, réellement. Qu'il est toujours vital de s'en rappeler. Mais, au-delà de cet angle, on retient que la visite d'Auschwitz par l'avocat interprété par Wilkinson est de loin la meilleure séquence du film: seule la honte nous envahit en contemplant ce camp de la mort.

Un quatuor parfait. Rachel Weisz n'a plus à nous convaincre de son talent, même dans un film "classique". On comprend que le personnage de cette justicière dans l'âme obligée de se taire l'ait séduite. L'actrice s'impose naturellement à l'écran comme la star autour de laquelle tourne trois astres: son opposant, l'affreux pro-Nazi incarné par un Timothy Spall au sommet de l'ambiguïté, passant du père aimable au détestable négationniste, de l'employeur a priori non raciste au populiste le plus xénophobe ; Andrew Scott hérite du rôle le plus discret, celui de l'avocat travailleur, mais c'ets aussi le lien entre tous, capable de perdre son flegme britannique tout en ayant un humour froid ; enfin, l'avocat orateur, celui qui va croiser le fer dans l'arène, est joué par un Tom Wilkinson impeccable, malaxant chaque relief de la personnalité colorée de son rôle, et qui, finalement s'avère être le véritable astre solaire du groupe.

Un film pédagogique. Mick Jackson, 74 ans, n'a pas beaucoup tourné pour le cinéma. Le réalisateur ne s'embarasse pas d'ailleurs d'une quelconque mise en scène originale, préférant l'efficacité (quitte à être didactique). De la part du cinéaste auteur du charmant Los Angeles Story (L.A. Story), du lourd mais très profitable Bodyguard (The Bodyguard) ou de la série B catastrophe Volcano, il ne fallait pas forcément s'attendre à autre chose. Pourtant, on peut reconnaître au film une vertu: sa pédagogie. Pas seulement sur la Shoah, mais aussi sur le fonctionnement du négationnisme, du populisme, et de la justice britannique. En prenant le spectateur pour un apprenant intelligent, Le procès du siècle réussit à être intéressant et instructif.

Big bang familial pour Paradis, Cottin, Deladonchamps, Bacri et Lauby

Posté par vincy, le 4 mars 2017

Cecilia Rouaud retrouve Vanessa Paradis, actrice qui avait participé à son premier film, Je me suis fait tout petit (2012). Elle tourne son deuxième long métrage, Big Bang, avec la chanteuse-compositrice-auteure-comédienne-ex de on sait qui, depuis le 20 février. Au générique, on retrouve également Jean-Pierre Bacri, Chantal Lauby, Camille Cottin et Pierre Deladonchamps (récemment nommé au César du meilleur acteur). Un casting inédit donc et assez iconoclaste.

Vanessa Paradis est une femme qui fait "statue" pour les touristes, ce qui déplaît fortement à son fils ado.
Camille Cottin interprète une jeune femme en colère contre la terre entière et désespère de tomber enceinte.
Pierre Deladonchamps incarne un game designer de génie régulièrement dépressif qui se noie dans l’alcool et se ruine dans la psychanalyse.
Les trois sont frère et sœurs mais ne se voient plus.

Leurs parents - Jean-Pierre Bacri et Chantal Lauby - sont un peu responsables. Séparés depuis longtemps, la famille n'était pas leur priorité. Il faut un enterrement pour qu'ils se réunissent de nouveau. Las, le grand père étant mort, il va falloir trouver une solution pour la mamie...

Produit par Firelight et Jerico, Big Bang sera distribué par SND. Le tournage se finira fin mars.

Le tournage en Ile-de-France, est calé sur 37 jours de prise de vues.

Venise 2016: Ryan Gosling et Emma Stone vont enchanter le Lido avec La La Land

Posté par vincy, le 17 juin 2016

Sam Mendes, président du jury de la 73e Mostra de Venise, aura à prendre en compte le film d'ouverture du Festival puisque celui-ci est en compétition. Le 31 août prochain, La La Land de Damien Chazelle lancera les festivités, avec sur le tapis rouge Emma Stone, Ryan Gosling, John Legend et JK Simmons, oscarisé pour Whiplash, précédent film du réalisateur qui avait été présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.

La La Land est un "surprenant hommage à l'âge d'or des comédies musicales américaines" comme Un Américain à Paris selon le directeur artistique du festival Alberto Barbera. Film musical et chanté, donc, où le duo de Crazy, Stupid, Love, Emma Stone et Ryan Gosling vont sans doute enchanter le Lido. Barbera est déjà conquis: "C’est un film qui, en plus de réinventer le genre, lui donne un vrai nouveau souffle. Si Whiplash était la révélation d’un nouveau réalisateur, La La Land est définitivement, bien que précocement, sa consécration parmi les grands réalisateurs du nouveau paysage hollywoodien."

L’histoire est celle de Mia, une aspirante actrice qui sert des cafés aux stars du cinéma entre deux auditions, et de Sebastian, jazzman dédié à la musique qui se fait un peu d’argent en jouant dans des pianos bar. Alors que le succès arrive, le couple va devoir faire face à des décisions qui vont mettre en danger leur romance.

Le film sortira en France le 30 novembre sous pavillon SND et le 16 décembre aux Etats-Unis pour parier sur les Oscars.

Showeb 2015: les distributeurs donnent un avant-goût des films de 2016

Posté par cynthia, le 10 octobre 2015

Aux USA, il y a la Comic-con qui permet aux journalistes et même aux particuliers de voir des trailers inédits ou des scènes de films qui ne sortiront pas avant l'année suivante. Les journalistes de la toile et autres bloggeurs français ont le Showeb, les invités de renoms en moins, organisé par le magazine professionnel Le Film Français.

Universal en champion

L'équipe d'Universal nous a bien mis en bouche avec un clip retraçant leurs succès de cette année avec en tête Les minions, Cinquante nuances de Grey et Jurassic World. leader de l'année, le studio célèbre des recettes mondiales record et, en France, un box office hors du commun.

Juste après cet amuse gueule, les exclus ont déferlé: la bande annonce complète de Steve Jobs avec un Michael Fassbender en course pour l'Oscar et celle de The Danish Girl avec Eddie Redmayne et Alicia Vikander (Agents très spéciaux, Ex-Machina). Nous avons eu le temps de rire avec les images de Comme des bêtes (en salles le 27 juillet 2016) avant d'être frustré devant un clip retraçant la carrière des frères Cohen, transition pour leur film Hail, Caesar avec Georges Clooney et Scarlett Johansson, entre autres. La bande-annonce est en ligne depuis hier et ça promet un joyeux délire.

Dans la grande salle du Gaumont Marignan, l'acteur Philippe Lacheau nous a mis aussi l'eau à la bouche en venant nous vendre son Babysitting 2 torse nu. Monsieur est sacrément bien foutu au point que des confrères ont hurlé «à POIL!» dans la salle. Du calme...du calme! Mais c'est vrai qu'on on aurait aimé un peu plus d'audace.... Ce calme nous l'avons littéralement perdu (surtout les geeks présents) devant les 7 premières minutes de... ah zut c'est vrai on a rien droit de dire à ce sujet... mais en tout cas ça valait le coup d'oeil.

Disney en terrain conquis

Le temps d'une pause pipi et d'un kidnapping du portable et Disney est rentré dans la salle avec leurs surprises. Nous nous sommes réjouis devant les images de Captain America: Civil War (27 avril) à croire que les héros Marvel s'améliorent chaque année (un peu comme la plastique de Chris Evans). Autre plaisir pour les fans de Marvel un petit storyboard pour Doctor Strange (Octobre 2016), mais aussi un fou rire avec une date pour le prochain et dernier (ouf!) film Violetta (le 4 mai prochain partez loin de vos enfants). Aucune image de plus pour Star Wars mais une scène inédite à mourir de rire (sérieusement on en a pleuré) pour Zootopie, le prochain film d'animation de Disney (Février 2016).

SND mise sur les salopards

Nous avons aussi tremblé grâce à SND et la longue bande annonce du prochain Quentin Tarantino, Les 8 salopards, qui s'annonce être une véritable bombe. Le groupe français, filiale de M6, nous a aussi annoncé qu'il distribuerait le La la land de Damien Chazelle avec Emma Stone et Ryan Gosling (Miles Teller et Emma Watson ayant été écartés du projet à la dernière minute) ainsi que deux films coup de poing avec Gerard Butler: La chute de Londres, suite de celle de la Maison Blanche, et Gods of Egypt.

De McDo à Gallienne

EuropaCorp a également présenté son line-up. Entre un thriller politique avec Jessica Chastain, le biopic du créateur de McDo (oui vous avez bien lu), une comédie de chat avec Kevin Spacey, un thriller avec Ryan Gosling et Russell Crowe prévu pour la période cannoise, le groupe français a bien titillé note curiosité.

De son côté StudioCanal a décidé de faire un grand plouf avec A bigger Splash, ''un remake'' de Swimming Pool avec Matthias Schoaenaerts, Tilda Swinton, Raph Fiennes et Dakota Johnson (la soumise de Grey).

Côté film sensuel, la France aussi se montre talentueuse avec Éperdument où Adèle Exarchopoulos succombe au charme de Guillaume Galienne... Oui nous aussi nous avons ouvert la bouche en voyant le casting mais la bande annonce vend du rêve érotique, même avec Guillaume Galienne (ça doit être la barbe de quelques jours qui ajoute un côté sexy au personnage).

Pour l'amour, c'est Bac Film qui nous a fait le plus rêver avec Free Love: une love story sous fond de maladie incurable entre Ellen Page et Julianne Moore.

Pour l'humour français, Éric Judor est venu défendre sa suite de La Tour infernale en espérant faire mieux que Star Wars (l'espoir fait vivre). Tandis que l'équipe de Gaumont nous a matraqué d'images du prochain film des Kaira (oui...oui...) nommé Pattaya (24 février) qui a l'air drôle, au moins en format court! Mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuée...

Verdict de la journée: les exclus, l'ambiance, la nourriture et les guest, tout était parfaitement huilé pour qu'on se croit à un congrès des exploitants et pour que les buzzers du web contribuent à la promo des films.

Mais par curiosité, nous nous sommes décidés à demander une accréditation pour la prochaine Comic-Con de San Diego... juste pour voir la différence!