John Carpenter recevra le Carrosse d’or 2019

Posté par vincy, le 28 mars 2019

Un cinéaste culte et hors-norme recevra le Carrosse d'or cette année au Festival de Cannes en ouverture de la 51e Quinzaine des réalisateurs. John Carpenter, réalisateur de Christine, Le village des damnés, Halloween, The Fog, Starman, Le Prince des ténèbres, L'antre de la folie, The Thing, ou encore New York 1997, sera le 4e cinéaste américain à recevoir cet honneur, après Clint Eastwood, Jim Jarmusch et Martin Scorsese.

"Chacun des vos films exalte le plaisir contagieux de la mise en scène, où le travail sur l’espace, le hors-champ, le visible et l’invisible est toujours renouvelé, régénéré, afin de mieux redéfinir la peur" explique la lettre du conseil d'administration de la Société des réalisateurs de films, qui décerne cette récompense. "Une peur qui n’oublie jamais de convoquer les émotions de personnages et d’acteurs désormais iconiques  (...) Votre clairvoyance de vigie nous paraît encore plus essentielle à un moment où le consumérisme et les dérives politiques ont rejoint l’acmé terrible que vous dénonciez déjà dans They Live ou Los Angeles 2013. Et tandis que vos magnifiques bandes-son continuent d’inspirer la scène électronique française, nous souhaiterions nous aussi, en tant que cinéastes, réaffirmer notre amour pour votre travail à travers cet hommage si cher à nos cœurs. Et vous remercier ainsi pour l’humour féroce, la puissance plastique, l’imaginaire délirant, la lucidité inouïe de vos films."

Cinéaste de la paranoïa, de la peur, de l'enfermement et de la classe moyenne (contre les élites), trois fois récompensé à Avoriaz (ancêtre de Gérardmer), snobés par les grands prix, il a à son actif de nombreux films extrêmement rentabilisés malgré des coûts de production souvent dignes d'un film indépendant. En France, ses plus gros succès sont New York 1997, Christine, Fog et Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin.

Acteur, producteur, compositeur, scénariste, John Carpenter succède à Werner Herzog.


Blanche Gardin, leader d’un jour au box office

Posté par vincy, le 27 mars 2019

Un record d'entrées pour un événement en direct au cinéma. Pathé Live a cartonné avec le dernier spectacle de Blanche Gardin, diffusé en direct, grâce à 7 caméras, le 21 mars depuis le théâtre de l'Européen (Paris XVIIe) dans 337 salles (Pathé et Gaumont, mais aussi dans les réseaux Kinepolis, Mégarama, Cinéville, etc...).

88000 spectateurs en France, 92000 au total ont pu voir l'humoriste grinçante (Molière du spectacle d'humour pour son premier spectacle Je parle toute seule) dans Bonne nuit blanche, son nouveau stand-up.Dans certaines salles, BG a attiré plus de 1000 spectateurs , telle un blockbuster de multiplexes.

Blaanche Gardin bat ainsi Florence Foresti qui, avec Foresti Party Bercy avait attiré 87000 spectateurs (ont 82000 en France). C'était il y a six ans et demi. Elle avait organisé cette diffusion exceptionnelle parce que sa tournée était complète.

Blanche Gardin a ainsi triomphé durant un jour, et une seule séance, de Us, Captain Marvel, Rebelles, Walter et Mon bébé. Le spectacle était pourtant déconseillé aux moins de 17 ans.

L’auberge espagnole en série sur Amazon

Posté par vincy, le 27 mars 2019

l'auberge espagnoleIl n'y a pas que les Américains qui déclinent leurs films à succès en séries (à succès). Oubliez L'Arme fatale ou Fargo voici L'Auberge espagnole. Cédric Klapisch travaille actuellement sur une série dérivée de son film culte, pour Amazon, qui pourrait la diffuser en 2020.

Dans un entretien à Ouest-France, le réalisateur a indiqué qu'après Barcelone, Saint-Petersbourg (Les poupées russes) et New York (Casse-tête chinois), les aventures auraient sans doute lieu en Grèce. La série de dix épisodes (52 mn) n'a pas encore de titre ou de casting. Elle reviendra aux origines de la trilogie cinématographique en l'actualisant: l'Europe a changé, les jeunes européens aussi.

"Au début, je voyais ça comme revenir en arrière, mais le contexte est tellement différent que je suis enthousiaste. Ce qui m'intéresse, c'est que ce sera forcément une autre histoire à raconter. L'Europe d'aujourd'hui, c'est celle du Brexit, celle du doute, celle de la remise en question du rapport à l'environnement" explique-t-il dans l'entretien.

Cédric Klapisch, qui a réalisé deux épisodes de la série Dix pour cent (première saison), est en train de finaliser son nouveau film, Deux moi, prévu dans les salles en septembre, avec Ana Girardot, François Civil, François Berléand et Camille Cottin.

L'Auberge espagnole, et sa suite, Les poupées russes, restent, à date, les deux plus gros succès du réalisateur au box office français avec près de 3 millions d'entrées chacun. Son dernier film, Ce qui nous lie (2017), n'avait séduit que 720000 spectateurs en France, mais il avait réussi l'exploit d'en attirer 730000 à l'international.

Cannes 2019: Nadine Labaki, présidente du jury Un certain regard

Posté par vincy, le 26 mars 2019

La cinéaste libanaise Nadine Labaki, Prix du jury l'an dernier avec Capharnaüm, nommé aux Golden Globes et aux Oscars, présidera le jury Un Certain Regard de la 72e édition du Festival de Cannes.

Réalisatrice, productrice, scénariste, et comédienne , elle est une fidèle de la Croisette. Ses trois longs métrages y ont été présentés: Caramel, projeté à la Quinzaine des réalisateurs, Et maintenant on va où?, prix du jury œcuménique, et Capharnaüm en compétition l'an dernier.

"Je me souviens du temps où je venais à Cannes en tant qu’étudiante de cinéma, avide de découvrir le festival le plus prestigieux du monde !, déclare-t-elle dans le communiqué du festival. À cette époque, ce monde me semblait inaccessible. Je me rappelle des réveils matinaux et des queues interminables pour pouvoir obtenir un billet. Il y a quinze ans de cela, comme si c’était hier, je remplissais avec angoisse et espoir la fiche d’admission à la Cinéfondation du Festival de Cannes. Aujourd’hui, me voilà Présidente du Jury Un Certain Regard : la vie apporte parfois plus que les rêves. J'ai hâte de découvrir les films de la Sélection. J’ai hâte de débattre, d’échanger, d’être secouée, de trouver l’inspiration dans la découverte du travail d’autres artistes."

Née en 1974, Nadine Labaki a aussi réalisé un des films à sketches de Rio, I Love you et plusieurs clips musicaux au Moyen-Orient. Elle a également été candidate aux élections municipales de Beyrouth. En tant qu'actrice on l'a vue dans ses deux premiers films mais aussi dans Rock the Casbah de Laïla Marrakchi, Mea Culpa de Fred Cavayé et La rançon de la gloire de Xavier Beauvois.

Elle a reçu de multiples prix au cours de sa carrière dont les prix du meilleur film et du public au Festival en Acadie, les prix du public aux Festival de Melbourne, Sarajevo et de Rotterdam, le prix de la mise en scène aux Asia Pacific Screen Awards (Capharnaüm), le prix du public à San Sebastian pour Caramel et Et maintenant on va où?, qui aussi récolté le convoité prix du public à Toronto.

Cannes 2019: Claire Burger, marraine de Visions sociales

Posté par vincy, le 26 mars 2019

Cette semaine, la réalisatrice Claire Burger sort son premier film en solitaire, cinq ans après Party Girl, coréalisé avec Marie Amachoukeli et Samuel Theis, Caméra d'or au Festival de Cannes. C'est ça l'amour arrive au cinéma auréolé de quatre prix aux Arcs (dont meilleur film) et un prix à Venise (Meilleur film aux Venice Days).

Elle reviendra à Cannes cette année en tant que marraine de la sélection Visions sociales, dont ce sera la 17e édition. Elle y présenetra ses deux films.

Cette année, la sélection, qui se déroule à Mandelieu-La Napoule, proposera une rencontre avec Robert Guédiguian et un focus sur le cinéma méditerranéen comportant 16 films.

Sofia de Meryem Benm’Barek
Ceux qui travaillent d’Antoine Russbach
Sibel de Ça?la Zencirci et Guillaume Giovanetti
Fiore gemello de Laura Luchetti
Le jour où j'ai perdu mon ombre de Soudade Kaadan
Chjami è rispondi d’Axel Salvatori-Sinz
Amal de Mohamed Siam
Le silence des autres d’Almudena Carracedo et Rober Bahar
Tel Aviv on Fire de Sameh Zoabi
Hawaii de Jesús del Cerro
Before Father Gets Back de Mari Gulbani
Makhdoumin, chacun sa bonne de Maher Abi Samra
The Reports on Sarah and Saleem de Muayad Alayan
Her Job de Nikos Labôt
Benzine de Sarra Abidi
Wardi de Mats Grorud

Un thriller européen pour Danis Tanovic

Posté par vincy, le 25 mars 2019

Le réalisateur bosniaque Danis Tanovic a commencé le tournage de son nouveau film, une production britannique, The Postcard Killings. Il s'agit de l'adaptation du best-seller de James Patterson, à qui l'on doit la série Alex Cross, et Liza Marklund, traduit en français en 2011 sous le titre Bons baisers du tueurs.

Dans le roman, l'histoire est celle d'un détective de New York dont sa fille, tout juste mariée, vient d'être assassinée avec son époux. Il commence l'enquête qui le conduit vers une série de meurtres à travers tout l'Europe. Avec pour seul clé, des cartes postales envoyées aux quotidiens locaux juste avant le passage à l'acte. Le scénario a été coécrit par Andrew Stern et Ellen Furman.

Le projet a du surmonter pas mal d'obstacles ces trois dernières années, notamment l'abandon par le réalisateur initialement prévu, le polonais Janusz Kaminski. De même les acteurs pressentis, Patrick Dempsey et Dakota Fanning, ont laissé tomber le film. Désormais le casting comprend Jeffrey Dean Morgan (The Walking Dead, Rampage)  et Connie Nielsen (Wonder Woman, Gladiator). On retrouvera aussi au casting Cush Jumbo, Steven Mackintosh et Leander Vyvey. Le film se tournera à Londres, en Norvège et à Stockholm, pour une sortie en 2020.

Danis Tanovic vient de réaliser la série Uspjeh pour HBO Europe. Il a remporté le Grand prix du jury en 2016 à Berlin pour Mort à Sarajevo et le prix du meilleur scénario en 2001 à Cannes pour No Man's Land (également César du meilleur premier film).

3 bonnes raisons de voir Entre les roseaux de Mikko Makela

Posté par wyzman, le 24 mars 2019

En salle depuis mercredi dernier, Entre les roseaux est le film LGBT à ne pas manquer cette semaine. Voici pourquoi.

Entre les roseaux est un drame politique. De retour en Finlande pour les vacances d’été, Leevi aide son père à restaurer le chalet familial au bord d’un lac. Tareq, un réfugié syrien et demandeur d'asile les aide sur ce chantier. Alors que Leevi s’est réfugié dans la poésie et l’oeuvre de Rimbaud, Tareq, lui, tente de se construire une identité dans un monde fait d’inégalités. La Finlande doit devenir sa terre d’adoption tandis qu’elle est source de mauvais souvenirs pour Leevi. En parallèle de l’amour naissant entre les deux hommes, Mikko Makela offre un cours de tolérance au spectateur par le biais du personnage du père de Leevi. Rustre et peu habitué à voir des étrangers, il fait office de caution xénophobe dans un film centré sur la différence.

Entre les roseaux est un film sur la passion amoureuse. Pendant 1h48, Leevi semble mué par le désir de quitter cette terre qui a vu mourir sa mère pour retrouver un Paris où il a pourtant du mal à étudier depuis une rupture douloureuse. De son côté, Tareq est habité par l’idée que fuir la Syrie était le seul moyen de pouvoir être lui-même, quitte à laisser sa famille en danger. Leur rencontre, soudaine et parfaitement mise en scène par un monteur qui réalise ici son premier long métrage est de toute beauté. Leurs dialogues sont succincts mais emplis de sens. Loin d’être viable sur le long terme, l’idylle d’Entre les roseaux n’est pas sans rappeler le caractère éphémère de Week-end, le premier succès critique d’Andrew Haigh. La romance de vacances d’Entre les roseaux est aussi intense qu’un premier amour et aussi violente qu’une première rupture.

Entre les roseaux est un projet lumineux. Loin des clichés sur la Finlande plongée dans le noir, Entre les roseaux dévoile un nouvel aspect de ce grand pays seulement peuplé par 5,5 millions de personnes. Dans un cadre à la fois champêtre et estival, Mikko Makela filme ces deux acteurs principaux (l'éphèbe Janne Puustinen et l'envoutant Boodi Kabbani) avec une sensualité fascinante. A coups de gros plans et de jeux de regards et aidé d’une photographie lumineuse et signée Iikka Salminen, l’homme que l’on a vu dans How to Talk to Girls at Parties signe un film convenu mais cohérent. Dans la lignée de Seule la terre et Mario, Entre les roseaux est une petite pépite de cinéma indépendant.

Festival 2 Valenciennes 2019 : Boy Erased et Le Vent de la liberté triomphent

Posté par wyzman, le 24 mars 2019

C’est hier soir qu’avait la lieu la cérémonie de clôture de la 9e édition du Festival 2 Valenciennes. Doté du thème "Images du monde", la compétition fiction était marquée par les présences de L’Adieu à la nuit d’André Téchiné, Boy Erased de Joel Edgerton et Noureev, le corbeau blanc de Ralph Fiennes.

Un palmarès fait de doublés

Pourtant très attendu, le nouveau film d’André Téchiné ne semble pas avoir convaincu et ne fait pas du tout partie du palmarès. A l’inverse, l’ultra populaire Boy Erased a continué sa tournée des festivals et rafle le Grand prix cette année. Le film fait suite à La Route sauvage d’Andrew Haigh (2018) et The Young Lady de William Oldroy (2017). Le film porté par Lucas Hedges, Nicole Kidman, Russell Crowe, Xavier Dolan et Joe Alwyn raconte l’histoire vraie d’un fils de pasteur contraint de suivre une thérapie de conversion après avoir fait son coming-out.

Côté fiction, on retiendra le double sacre de Le Vent de la liberté de Michael Bully Herbig (Prix du jury et Prix du Public), ainsi que celui de La Lutte des classes (prix d’interprétation masculine pour Edouard Baer et Prix de la critique). Côté documentaire, Je vois rouge de Bojina Panayotova quitte le festival auréolé du Prix du jury et Prix du jury étudiant.

Pour rappel, Le Vent de la liberté s’intéresse à l’histoire vraie de deux familles d’Allemagne de l’Est qui, en pleine guerre froide, tentèrent de passer à l’Ouest grâce à une montgolfière. La Lutte des classes voit quant à lui Leïla Behkti et Edouard Baer se surpasser pour protéger les valeurs de la famille qu’ils composent à l’écran.

FICTION

Grand prix : Boy Erased de Joel Edgerton

Prix du jury : Le Vent de la liberté de Michael Bully Herbig

Prix d’interprétation féminine : Alba August, Astrid de Persille Fischer Christensen

Prix d’interprétation masculine : Edouard Baer, La Lutte des classes de Michel Leclerc

Prix de la critique : La lutte des classes de Michel Leclerc

Prix du public : Le Vent de la liberté de Michael Bully Herbig

Prix du jury étudiant : Compañeros de Alvaro Brechner

Prix du jury CinéPass : Compañeros de Alvaro Brechner

DOCUMENTAIRE

Prix du jury : Je vois rouge de Bojina Panayotova

Prix de la critique : Monrovia, Indiana de Frederick Wiseman (mention pour Lourdes de Thierry Demaizière et Alban Teurlai)

Prix du jury étudiant : Je vois rouge de Bojina Panayotova

Prix du public : Lourdes de Thierry Demaizière et Alban Teurla

JEUNES ETOILES 2 VALENCIENNES

Etoile d’or du meilleur court-métrage : Révolution (Lycée Tuez, Cambrai)

Etoile d’argent du meilleur court-métrage : Rencontre(s) (Lycée des métiers Henri Senez, Hénin Beaumont)

Etoile de bronze du meilleur court-métrage : ex-æquo Double vitrage (Lycée Diderot, Carvin) et Feu mon amie (Lycée Thérèse d'Avila, Lille)

BIFFF 2019 : tout le Fantastique sera à Bruxelles

Posté par kristofy, le 23 mars 2019

Comme chaque année Bruxelles se prépare à devenir la cité de la peur avec la 37e édition du BIFFF, le Bruxelles International Fantastic Film Festival. Vous avez rendez-vous du 9 au 21 avril avec des monstres affamés, des colonisateurs de l'espace, des sorcières maléfiques, des serial-killers sanguinaires, bref tout ce qui est orienté fantasy, thriller, science-fiction, zombies… Le BIFFF 2019 a encore prévu une centaine de films pour se faire peur, pour rire aussi, en provenance de toute la planète.

La programmation cette année est, comme toujours, plutôt dingue comme les organisateurs le détaillent: « Il est sociologiquement prouvé que le cinéma fantastique et d’horreur a toujours connu un regain d’intérêt auprès du public et des critiques en période de trouble social et économique. Les Italiens nous sortent des extrémistes obligés de se réfugier dans un camp de migrants (Go home) ou carrément l’incarnation du fascisme (Mussolini qui ressuscite au 21e siècle dans I’m back). Les Scandinaves, eux, tirent à boulets rouges sur la menace du terrorisme mondial (The Unthinkable) et les catastrophes climatiques (The Quake). Les Coréens agitent le chiffon de la troisième guerre mondiale (Take point), pendant que les Américains digèrent leurs tueries de masse trop récurrentes (The Dead ones). À plus long terme, les dystopies se portent à merveille : l’exploitation cosmétique des orphelins (Level 16) ou un exode forcé vers la planète Mars (Aniara)…»

Korine, Harlin, Jordan, Lau...

A Bruxelles, on découvrira ainsi parmi la centaine de films prévus certains titres ayant pu être dans d'autres festivals, comme Dragged across concrete à Venise, Assassination Nation à Paris ou Rampant à Gerardmer, mais ce BIFFF 2019 a prévu beaucoup de surprises inédites avec « 10 avant premières mondiales, 11 avant premières internationales et 10 avant premières européennes ». Au programme donc le nouveau Hellboy par Neil Marshall, The Beach Bum de Harmony Korine avec Matthew McConaughey, Iron Sky 2 de Timo Vuorensolat, Bodies at rest de Renny Harlin, Kung Fu Monster de Andrew Lau, Chasing the dragon avec Donnie Yen et Andy Lau, Little Monsters avec Lupita Nyong'o (qui triomphe en ce moment dans Us de Jordan Peele), Pet sematary avec Jason Clarke, The Room avec Olga Kurylenko, Greta de Neil Jordan avec Isabelle Huppert...

Il y aura aussi une multitudes de curiosités comme The Dead center avec Shane Carruth, Dreamland avec Juliette Lewis, Feedback avec Eddie Marsan, Play or die avec Roxane Mesquida, Freaks avec Emile Hirsch et Bruce Dern, You might be the killer avec Alysson Hannigan, Crime wave avec Maribel Verdú, You shall not sleep avec Belén Rueda...

Le jury sera composé notamment de Steve Johnson, célèbre artisan des effets-spéciaux (ayant contribué par exemple à Ghostbusters, Abyss, Predator, Greystoke, Spiderman 2, Blade 2...) qui donnera une master-class, et du réalisateur Na Hong-jin (avec une rétrospective de ses films, tous sélectionnés à Cannes, comme The Chaser, The Murderer, The Strangers).

La personnalité intronisée cette année Chevalier De L’Ordre Du Corbeau sera l'acteur Udo Kier qui ressuscitera lors de la séance du très attendu Iron Sky 2 de Timo Vuorensola. Parmi les invités il y aura Jean-Luc Couchard et Quarxx pour Tous les Dieux du ciel, Kim Byung-woo pour Take point, la réalisatrice Olga Gorodetskaya pour Stray, et Javier Ruiz Caldera qui avec SuperLopez tentera de gagner pour la 3ème fois une récompense au BIFFF.

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37e édition du Brussels International Fantastic Film Festival
Du 9 au 21 avril 2019, au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles
Infos et programmation sur le site du BIFFF

Cannes 2019: Le Pass pour les jeunes cinéphiles étendu

Posté par vincy, le 22 mars 2019

Pour la deuxième année, le Festival de Cannes réédite son programme « 3 Jours à Cannes - 3 Days in Cannes », tout en le développant.

"Du 15 au 17 mai et du 23 au 25 mai, les 18-28 ans, cinéphiles venus du monde entier, sont invités à découvrir les films de la Sélection officielle" indique le communiqué.

Pour sa première édition, le "pass" a été utilisé par 1700 jeunes lors du 71e Festival de Cannes.

Le pass de 3 jours donne accès à la Sélection officielle (Compétition, Hors Compétition, Séances Spéciales, Un Certain Regard, Cannes Classics, Cinéma de la Plage) et au Palais des Festival , ainsi qu’à une programmation dédiéeau cinéma Les Arcades pour les trois derniers jours.

Car, c'est ça la nouveauté, désormais, les jeunes cinéphiles (il faut avoir entre 18 et 28 ans, et justifier par écrit sa passion du cinéma), ont le choix entre deux périodes, vers l'ouverture du festival et vers la clôture.