Avatar en blu-ray 3D en 2012

Posté par vincy, le 5 octobre 2011

Avatar sortira en blu-ray 3D au 1er trimestre 2012. Fox Pathé Europa a confirmé l'information tandis que le blu-ray 3D du film de James Cameron triomphe dans le reste du monde.

Le film est déjà sorti en DVD standard et en blu-ray l'an dernier. Il affiche toujours un record de vente sur le marché français avec 600 000 blu-ray vendus.

Les chefs d’oeuvre de Disney convertis en 3D

Posté par vincy, le 5 octobre 2011

Avec  80 millions de $ en trois semaines au box office américain (voir aussi actualité du 28 septembre 2011), Le Roi Lion version 3D a donné des idées au studio. Hier, Walt Disney Pictures a annoncé qu'il ressortirait quelques uns de ses classiques en salles, convertis en 3D. En Amérique du nord, La Belle et la bête sortira le 13 janvier 2012, Le monde de Nemo le 14 septembre 2012. En 2013, Monsters Inc est prévu, juste avant la sortie du prequel, Monsters University prévu (en 3D) le 21 juin 2013. La Petite sirène suivra la même année.

Une conversion en 3D peut se faire en 5-8 mois. La Belle et la bête 3D est déjà prêt puisque le chantier avait démarré avant même celui du Roi Lion.

L'opération peut s'avérer profitable : cela dynamise les ventes de DVD/Blu-Ray et les revenus issus des produits dérivés, les coûts de transformation en 3D sont moindres pour les films d'animation, et facilement compensés par le surcoût du ticket de cinéma.

Lumière 2011 : Stephen Frears et Jacques Becker, Nicolas Saada et Samuel Fuller

Posté par Morgane, le 5 octobre 2011

Au programme, de nombreux films, des rencontres, des dédicaces etc. Une journée classique sous le signe du Festival Lumière en somme.

Quand Stephen Frears parle de Jacques Becker

À 14h30, le célèbre Casque d’Or (1952) de Jacques Becker est présenté par le non moins célèbre Stephen Frears, en compagnie de Thierry Frémaux.

Quand Thierry Frémaux lui demande quelle est sa relation au cinéma français, Stephen Frears lui répond qu’il en est « tombé amoureux et que c’est là le désastre ».

Il confie qu'il a des goûts assez éclectiques allant d’un cinéma dit classique à un cinéma français beaucoup plus contemporain. Pourquoi ce choix de Casque d’Or ?

Il est tout d’abord tombé amoureux de Simone Signoret lorsqu’elle est venue en Angleterre pour tourner Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton. « On n’avait jamais vu une actrice pareille » s’est-il exclamé.

Mais ce n’est que lorsqu’il a eu une trentaine d’années qu’il voit Casque d’Or, ce « magnifique film qui [lui] rappelle les peintures de Pierre-Auguste Renoir ». Pour lui, c’est l’histoire très moderne d’un amour passionné dans lequel Simone Signoret joue admirablement, aussi bien la femme soumise que la femme libérée.

Et Stephen Frears de dire qu’il aime Jacques Becker car « il est un paradoxe » puisque à l’intérieur de ce cinéma français des années 60, le cinéaste est, derrière ses côtés classiques, un authentique moderne.

À la découverte de Samuel Fuller

Dans la petite salle du CNP Terreaux, on change d'univers avec Park Row (1952) de Samuel Fuller. Les festivals sont des moments aériens où l'on peut voyager de territoires connus en véritables découvertes. C’est Nicolas Saada, critique aux Cahiers du Cinéma, scénariste et réalisateur, grand amoureux du film de Fuller, qui vient nous le présenter.

Pour lui, Samuel Fuller, journaliste, soldat au front lors de la seconde guerre mondiale, est un des premiers cinéastes cultes. Plutôt connu pour ses westerns et ses films policiers, Fuller présente ici un film très singulier et très personnel mettant en lumière une idée qui lui est particulièrement chère : la liberté de la presse.

Réalisant ici un de ses premiers films, « il doit encore faire beaucoup avec très peu de moyens ». Le résultat est bluffant et on a du mal à imaginer que le film ait été tourné en 14 jours seulement.

Pour Nicolas Saada, Park Row est aussi un film de guerre, de tacticiens, dans lequel on retrouve « les germes d’un cinéma moderne » dont s'est inspiré Martin Scorsese pour la réalisation de son film Gangs of New York.

Toujours est-il que ce film relatant la naissance, en 1880, d’un journal, The Globe, en plein cœur de l’enfer de Park Row, la rue new-yorkaise de la presse, donne envie de plonger dans le reste de sa filmographie.