César 2020: « Les Misérables » triomphe

Posté par vincy, le 28 février 2020

Florence Foresti a ouvert cette cérémonie pas comme les autres, avec Tchéky Karyo, qui ne s'est pas "rasé depuis Nikita". La 45e cérémonie des "connards, euh des César" a commencé avec un film court où elle parodie le Joker, personnage qui, rappelons-le, tente de faire rire en se croyant fait pour le stand-up.

Comme quoi le cinéma américain est toujours plus inspirant pour les ouvertures de cette soirée annuelle. Mais il fallait bien chauffer la salle depuis que ces César étaient menacés de gel. "Ça va la diversité? Vous vous êtes crus à la MJC de Bobigny. ici, c'est l'élite, on dégage".  Une polémique de moins. "Je suis très heureuse d'être là... enfin non... je suis très courageuse. Elle a bien choisi son année pour revenir la Foresti", balance-t-elle. "On est sur du rire bio".

Brillante, évidemment, elle s'est moquée de l'époque avec son autodérision habituelle (blackface et salut nazi): "Il semblerait que je sois blanche, hétéro, d'héritage chrétien. C'est pas grave!" Mais évidemment on l'attendait sur J'accuse -" douze moments où on va avoir un souci". Et elle s'en est bien sortie, avouons-le. Piquant avec humour Céline Sciamma et son équipe à 80% féminine, loin des objectifs du collectif 50/50. Du coronavirus à la bite de Benjamin Griveaux, toute l'actu y est passée pendant la cérémonie. Jusqu'à se payer l'Académie: "Y a plus de patron, c'est pas une intérim qui va m'arrêter". Jusqu'à rencontrer Isabelle Adjani dans un sketch filmé. Rappelons que Foresti avait fait il y a 5 ans une parodie de la star qui est devenue culte. Et Adjani de jouer les fausses folles, reprenant ainsi le sketch télévisuel de Foresti.

Sandrine Kiberlain a alors ouvert la soirée en tant que présidente. "Heureuse et touchée" d'être présidente de cette cérémonie, "la dernière d'une époque, la première d'une nouvelle", elle a pesé chacun de ses mots et clamé un discours résolument féministe. Un discours très social aussi  "Je crois profondément aux vertus de la crise" affirme-t-elle, citant Victor Hugo, mai 68, mais aussi des films oubliés par les nominations comme Les invisibles, C'est ça l'amour et Tu mérites un amour. Classe.

Moins convaincants, les discours des remettants, trop insistants, maladroits, parfois lourds ou plombants (on ne le dira jamais assez: l'écriture est le parent pauvre du cinéma), ou alors complètement insipides. Dommage parce que ça allait dans le bon sens de l'inclusion et de la diversité. Au final, beaucoup d'intermèdes étaient trop longs et assez vains. Il a fallu attendre deux heures et demi pour passer aux catégories reines. Imaginez notre supplice. Heureusement, il y a eu le bel hommage à Agnès Varda, en chanson, en voix et en images.

La diversité, l'égalité et la mixité étaient pourtant sur scène, notamment avec beaucoup de femmes lauréates (y compris dans les métiers techniques). Les remettants, bien sûr, mais aussi du côté des lauréats avec la belle double victoire Papicha. Ce n'est pas la seule réalisatrice couronnée puisque Yolande Zauberman a été primée côté documentaires, succédant à Agnès Varda et Mélanie Laurent dans cette catégorie essentiellement masculine. Et le court métrage a récompensé une co-réalisatrice (Lauriane Escaffre).
Avec sa nouvelle règle, le César du public a échappé à Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu?, champion du box office, au profit des Misérables de Ladj Ly.

C'est une fois de plus le festival de Cannes qui cartonne avec J'ai perdu mon corps, La belle époque, Roubaix une lumière, Portrait de la jeune fille en feu, Parasite, Alice et le maire, Les Misérables et Papicha parmi les vainqueurs. Il n'y a pas eu de vrais perdants parmi les multi-nommés. C'est même plutôt un palmarès plutôt équilibré. Et de Roschdy Zem à Anaïs Demoustier en passant par Fanny Ardant et Swann Arlaud, les remerciements étaient beaux, les prix mérités.

Mais c'est bien Roman Polanski, récompensé personnellement par deux César dont celui de la réalisation, qui aura fait un bras d'honneur à tous.  On aurait tellement aimé, pour le symbole, que Céline Sciamma, soit distinguée. Les professionnels ont finalement fait de la résistance en séparant l'homme de l'artiste. Mais c'est quand même une provocation ce César pour Polanski (certes pas le premier). Un "symbole mauvais" comme anticipait le ministre de la Cuture. Adèle Haenel en a quitté la salle. Elle qui a tout bousculé, ouvert la voie, donner de la voix aux femmes, aura finalement été humiliée par les votants de l'Académie. D'autres personnes, dont Céline Sciamma, la suivent en criant "Quelle honte !". Un silence glacial paralyse la salle. Florence Foresti balance un "écoeurée" sur Instagram.

Heureusement, le seul vainqueur est un premier film venue de la banlieue, métissé et certes très masculin. Les Misérables, et son petit budget, a été récompensé quatre fois et sacré par le prix meilleur film. Le cinéma français, terre de contrastes et de contradictions...

Palmarès

César du meilleur film : Les Misérables
César de la meilleure réalisation : Roman Polanski pour J'accuse
César du meilleur premier film : Papicha de Mounia Meddour
César du film d'animation (long métrage) : J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
César du film d'animation (court métrage) : La nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel
César du meilleur film documentaire : M de Yolande Zauberman
César du meilleur court métrage : Pile poil de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller
César du public : Les Misérables
César du meilleur film étranger : Parasite de Bong Joon-ho

César de la meilleure actrice : Anaïs Demoustier dans Alice et le maire
César du meilleur acteur : Roschdy Zem dans Roubaix, une lumière
César du meilleur second-rôle féminin : Fanny Ardant dans La belle époque
César du meilleur second-rôle masculin : Swann Arlaud dans Grâce à Dieu
César du meilleur espoir féminin: Lyna Khoudri dans Papicha
César du meilleur espoir masculin: Alexis Manenti dans Les Misérables

César du meilleur scénario original : Nicolas Bedos pour La belle époque
César de la meilleure adaptation: Roman Polanski et Robert Harris pour J'accuse, d'après le roman D. de Robert Harris
César de la meilleure musique : Dan Levy pour J'ai perdu mon corps
César de la meilleure photo : Claire Mathon pour Portrait de la jeune fille en feu
César du meilleur montage : Flora Volpelière pour Les Misérables
César des meilleurs décors: Stéphane Rozenbaum pour La belle époque
César des meilleurs costumes: Pascaline Chavanne pour J'accuse
César du meilleur son : Nicolas Cantin, Thomas Desjonquières, Raphaël Mouterde, Olivier Goinard et Randy Thom pour Le Chant du loup

Bejo, Cassel, Damiens et Foresti au menu du nouveau film de Daniel Cohen

Posté par vincy, le 7 mars 2019

Sacré casting pour L'île flottante de Daniel Cohen. 7 ans après Comme un chef, comédie avec Jean Reno et Michaël Youn au budget de 10M$ (1,4 million d'entrées au total dans le monde), et 12 ans après Les deux mondes, SF décalée avec Benoît Poelvoorde, qui a coûté 17M€ (pour 1,3 million d'entrées au total dans le monde), le cinéaste (et acteur) tourne depuis la fin février son 4e long métrage.

Bérénice Bejo, Florence Foresti, Vincent Cassel et François Damiens, mais aussi Constance Labbe, Yan Brian et Caroline Piette, sont à l'affiche de ce film plus modeste financièrement que les deux précédents (6,5M€). SND distribuera ce film produit par Cinéfrance (Au poste, La douleur, Le dindon).

Daniel Cohen a coécrit le scénario: Léa annonce à ses proches qu’elle est en train d’écrire un livre: Marc, son mari, Karine, sa meilleure amie et Francis le mari de celle-ci, réagissent très vite à cette nouvelle. Toujours si indécise et sans ambition, comment a-t-elle réussi à écrire un roman ? Mais une fois édité, le livre se révèle vite être un énorme succès et la réussite inattendue de Léa va provoquer une onde de choc dans son entourage.

Florence Foresti, Mathieu Kassovitz et Nicole Garcia tournent « De plus belle »

Posté par vincy, le 28 juillet 2016

Anne-Gaëlle Daval (chef costumière de Kaamelott et épouse d'Alexandre Astier) commence aujourd'hui à Lyon le tournage de son premier film, coproduit par Nolita Cinéma et Studiocanal. La comédie romantique De plus belle réunit Florence Foresti, Mathieu Kassovitz, Nicole Garcia, Jonathan Cohen, Olivia Bonamy et Josée Drevon (Ygerne dans Kaamelott).

L'histoire est celle de Lucie, qui a eu un cancer du sein, et qui sort épuisée de son combat contre le crabe. Sa famille la pousse à passer à autre chose. Alors qu’elle fête cette rémission avec des amis, elle fait la connaissance de Clovis, séduit par la fragilité de la jeune femme. Il tente de passer outre son mauvais caractère et lui propose de la revoir. Cette idée déplait à Lucie ; elle panique à l’idée d’imaginer revivre une histoire d’amour
De manière imprévue, une solution va se présenter à elle : ce sera le strip-tease, mené par une experte en danse burlesque. Dalila. En se mettant à nue, Lucie va renouer avec son corps. Ce sera sa thérapie, elle y trouvera l’humour nécessaire pour se déculpabiliser, pour accepter d’avoir un corps imparfait – et s’aimer, telle qu’elle est.
C’est ici que se trouve la clé : il faut que Lucie puisse suffisamment s’aimer pour aimer Clovis en retour.

La sortie est prévue l'année prochaine.

Florence Foresti n'a pas été vue au cinéma depuis Barbecue en 2014. Elle sera à l'affiche de À fond en décembre. Si cela fait aussi deux ans que Mathieu Kassovitz n'est pas sur les grands écrans, on l'a remarqué sur le petit avec Le Bureau des légendes et Guerre et Paix pour la BBC.

César 2016 : Une Foresti party faite de Louboutin et d’autres surprises !

Posté par wyzman, le 27 février 2016

Une chose est sûre, la 41ème cérémonie des César qui avait lieu hier soir au Théâtre du Châtelet (Paris) ne nous a pas laissé de marbre. Plus encore et parce qu'elle était présentée par une Florence Foresti survoltée (mais drôle), nous avons passé un très bon moment. Les sacres de Fatima (meilleur film), Mustang (meilleur premier film), Catherine Frot (meilleure actrice) et Vincent Lindon (meilleur acteur) nous ont émus mais il n'y avait pas que ça. Oh non ! Nous aurions même tendance à dire que le meilleur se trouvait ailleurs que dans le palmarès !

On commencera donc par le commencement : Florence Foresti. Introduction géniale, références à Nikita, Itinéraire d'un enfant gâté et Black Swan. Entrée théâtrale et presque fracassante, petit clin d'œil aux #OscarsSoWhite et vannes sur les clichés. Oui, celle qui a déjà été faite Chevalier des Arts et des Lettres a tout compris de l'esprit Canal et sait comment dynamiter une cérémonie peu attirante. Pour cause, elle a passé la soirée à envoyer des piques à tout le monde. On pense notamment à son "Dheepan ? Encore une bonne comédie hein !" envoyé à Jacques Audiard ou le fameux "Vincent Lindon ? C'est un peu notre Leonardo DiCaprio… Toujours nommé, jamais césarisé !" Jusqu'à hier soir. Sans trop forcer sur ses personnages, l'humoriste a prouvé, seule ou "bloquée" avec Vanessa Paradis et sa licorne, qu'elle pouvait faire rire. Vraiment rire !

Mais elle n'a pas été la seule à plaire à l'audience. Après l'énorme buzz suscité l'an dernier par le "En attendant, moi je ne me fais pas bronzer la bite dans des films de pédés" de Zabou Breitman à Pierre Deladonchamps, les deux comparses ont remis le couvert pour le bonheur de tous. "Il y a des gens biens ce soir…" commence l'acteur révélé dans L'Inconnu du lac. Ce à quoi l'actrice vue dans Nous trois ou rien répond : "Oui, et des pourritures humaines qui vendraient leur mère pour des Louboutin !" Voilà qui est dit. A quand une comédie en commun ?

Quant au reste de la soirée, il aura été marqué par le discours fadasse et récité de Louane Emera, la mine blafarde de Nicolas Duvauchelle et les tendres remerciements de Rod Paradot (meilleur espoir masculin pour La Tête haute). Ses gouttes de sueur et son "Je dois remercier ma mère… C'est elle qui tous les jours croit en moi !" ont attendri l'assistance, les téléspectateurs et Twitter. Nouvel instance de contrôle, le réseau social n'a pas manqué de noter la longueur globale de la cérémonie, le discours en très bon français de Michael Douglas (César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière) et de s'impatienter face au sketch à rallonge de Jonathan Cohen... C'est dommage, jusque-là on tenait le bon bout ! Surtout que Foresti était inspirée quand elle a dénoncé la cabale contre Loubna Abidar en infantilisant ceux qui ne font pas la distinction entre fiction et réalité...

En terminant comme convenu à 00:00, Florence Foresti a tenu son pari. Une très bonne chose. Plus vivante et audacieuse que les éditions passées, cette 41ème cérémonie aura été l'occasion de rendre hommage à toutes les personnalités disparues récemment (et elles sont nombreuses) ainsi que de porter un regard sur l'avenir. Claude Lelouch l'assure : "Préparez vos caméras, il y aura de très belles choses à filmer" en 2016. Mais ce n'est pas fini ! Comme les votants ont consacré les femmes, c'est sans surprise que Christine & the Queens s'en est allé d'une reprise de "It's Only Mystery", la bande originale de Subway, le second film de Luc Besson. Vous l'aurez compris, les César 2016 étaient la meilleure cérémonie depuis bien longtemps !

D'ailleurs l'audience était en hausse par rapport à l'année dernière. FF a séduit 100 000 téléspectateurs de plus malgré une vive concurrence de Koh-Lanta et du Rugby.

Pour découvrir le palmarès complet, c'est par ici.

César / Oscars 2016: Foresti vs Rock, le match est-il plié d’avance ?

Posté par cynthia, le 23 octobre 2015

Mois d'octobre 2015 : le froid commence à pointer son nez (WINTER IS COMING!!!), les gros calibres de fin d'année ne vont pas tarder à arriver (Legend, Free Love, Le voyage d'Arlo, Carol, Spectre, Danish Girl, Hunger games et Star Wars VII, «peut-être») et les animateurs des César et des Oscars de l'année prochaine ont déjà été annoncés! Chris Rock pour les USA et Florence Foresti pour la France (à croire qu'on aurait mieux fait de naître outre-atlantique, nom de Zeus !!).

Souvenez-vous l'année dernière alors que l'on s'éclatait aux Oscars avec Neil Patrick Harris en slip (blanc) ou l'année d'avant avec Ellen de Generes qui créa le selfie de l'histoire, les César étaient sponsorisés par Toplexil, le sirop pour la toux qui donne des somnolences, voire vous assomme pour la nuit. Que peut-on attendre de cette cuvée 2016?

Hypothèses... mais nous avons le droit de nous tromper

Si Florence Foresti se la joue comme dans son film Hollywoo, nous n'avons plus qu'à nous arracher les yeux et à nous les enfoncer dans la partie du corps qui ne voit jamais le soleil. Sans jouer les mauvaises langues, nous appréhendons de plus en plus, chaque année, cette cérémonie car même si Florence nous fait rire et sait imiter Beyoncé à la perfection, on a vu comment les César pouvait étouffer toute originalité et faire bailler le public. Mais au moins, en choisissant l'humoriste la plus populaire de France, les producteurs ont décidé de ratisser large. Espérons qu'ils lui laissent la liberté d'être incorrecte, à l'image de ses spectacles où elle sait se moquer de nos défauts tout comme partir dans des délires sous MDMA. On refuse l'élégance, on veut de l'irrévérence. Pas d'humour gras mais du second degré provocateur. Secouons cet auditoire aristocrate plutôt que de faire dormir Kristen Stewart.

Niveau hilarité, notre petit doigt s'agite davantage du côté Hollywood. Chris Rock fait partie des barons du rire que ce soit sur scène, dans les films (Bad Company...), pour la télévision américaine ou sur twitter. Il ne manque pas de punch(-line) et sait à merveille souligner les contradictions ou paradoxes de nos comportements. Il faut dire que le public des Oscars est bien meilleur: s'esclaffant à chaque joke, jouant le jeu et sachant rire de ses propres névroses californiennes.

Petit plus, l'acteur de 50 ans avait déjà rempli cette (lourde) tâche en 2005 et avec succès.

Que l'on s'ennuie comme un rat mort ou que l'on s'éclate comme une brebis après un coup de taser, le verdict de toutes nos suppositions sera rendu en février prochain.

L’instant Glam: une juge, des écailles et la réincarnation de Magnum

Posté par cynthia, le 22 mai 2015

Plus que deux jours avant la fin du festival et déjà un air de nostalgie souffle sur la Croisette. C'est bientôt fini!!!! Il va falloir reprendre l'avion/le train, retrouver son Paris sans plage, mais aussi dire adieu au tapis rouge, aux strass, aux paillettes, aux soirées et surtout aux projections. Bon, avant de sortir les violons et pleurer pourquoi ne pas profiter de l'instant présent: à commencer par ce dixième jour sur les marches cannoises.

Les stars ayant du goût et de la classe se font de plus en plus rares, il y a toujours autant de selfies (interdits) et d'embouteillages et aujourd'hui nous avons replongé en enfance (ou pas) avec la projection du Petit Prince.

Des agressions visuelles et une attente interminable

Dans une semaine, il y a forcément des jours avec et des jours sans. Des journées, où on aurait mieux fait de ne pas s'habiller pour sortir. Pour Vincent Macdoom, ce fut une fin de journée sans bas. Vêtue d'une sorte de robe de mariée déchiquetée, elle nous a fait le remake du film Les noces funèbres de Tim Burton. Il ne manquait plus qu'un fiancé cadavérique et c'était partie. N'empêche, aurait-elle confondu Cannes avec une vieille église hantée de Las Vegas? Petit message pour les célébrités: arrêtez de confondre Cannes avec autre chose! Ce n'est ni le tournage d'un film porno, ni le salon de la grande tante Hortense, ni un tribunal. Et quand j'évoque un tribunal je m'adresse à vous Brigitte Fossey. Il ne manquait plus que la perruque (quoique la coupe de cheveux n'en était pas loin) et le marteau et on se serait cru en plein procès. Nous on dit objection!!! Objection également à la coupe de cheveux de Marion Cotillard. Lorsque Marion est arrivée, notre cœur à cesser de battre... ah la môme dans sa robe sublime et ses cheveux... what the fuck??? Mais qu'est-ce qui lui a pris de plaquer ses cheveux ainsi? De loin nous aurions pu penser qu'elle était chauve. Plus jamais le gel comme ça Marion... PLUS JA-MAIS!

Plus jamais aussi la moustache de Tom Selleck dans Magnum, Laurent Laffite. Cela ne te sied guère au visage. Même chose pour la robe de Florence Foresti. Florence tu as cru que le tapis rouge de Cannes c'était un sketch? Porter une robe dans le style volet de badminton, tu l'as piquée à Marion Cotillard (César 2015) ou tu l'as faite toi-même à partir d'une vieille lampe?

Nous pensions être au summum de la claque visuelle et puis nous avons vu Sarah Sutherland (la fille de Mr Jack Bauer) couverte d'écailles argentées. Il aurait fallu contacter un charmeur de serpents, elle aurait peut-être avancé plus vite sur le tapis. Quant à sa collègue, Robin Bartlett, elle est arrivée en tenue naturelle et efficace, mise à part les godasses: des vieilles ballerines ternes. Dit nous qu'il s'agit d'un problème technique? Un peu comme celui qu'à vécu l'équipe de ton film, Chronic de Michel Franco, qui a attendu pendant des minutes interminables de pouvoir monter les marches. La montée du soir était à la bonne franquette.

Bonne franquette c'est également l'attitude de la jeune et jolie Mackenzie Foy (Interstellar, Twilight) face aux fans. Âgée de 15 ans à peine, l'actrice, somptueuse dans une robe de princesse, a signé des autographes avec une douceur déconcertante... douceur qui manque cruellement à Cannes avec les photographes hystériques qui hurlent sur le tapis rouge. Espérons que ce dernier weekend cannois les tranquillise un peu.

Le théâtre arrive dans les salles CGR et Pathé dès la mi octobre

Posté par vincy, le 4 octobre 2012

Après l'opéra (34 000 spectateurs le 14 avril pour "La Traviata" dans les salles Pathé), Florence Foresti (82 000 spectateurs dans 250 salles), le théâtre s'invite au cinéma. Le 3e réseau de multiplexes, CGR, va en effet proposer dans 120 salles six pièces de théâtre. Le programme, "Lumières! Au coeur du théâtre" se déroulera d'octobre à mai.

Pathé a immédiatement répliqué en annonçant la diffusion de "Frankenstein" les 15 et 22 octobre prochains. La pièce est mise en scène par l'oscarisé Danny Boyle et interprétée par Benedict Cumberbatch (la série "Sherlock") et Jonny Lee Miller (Trainspotting).

CGR préfère proposer des spectacles populaires : "Calamity Jane", avec Clémentine Célarié-Yvan Le Bolloc'h, "La Peste", avec Francis Huster, "Snowshow", avec le clown Slava Polunin, "Le bourgeois gentilhomme" avec Denis Podalydès sont déjà prévus.

Notre amie Charlotte Lipinska, spécialiste aussi bien de spectacles vivants que de cinéma, fera une courte présentation avant chaque diffusion.

Les attentes de l'exploitant sont ambitieuses : de 80 000 à 100 000 spectateurs pour la première saison, soit à peu près le résultat de la saison du Royal Opéra de Londres dans le réseau. UGC diffuse l'Opéra de Paris et Pathé le "Met" de New York et le Bolchoï.

Si le petit écran permet à de décloisonner le théâtre en le proposant dans chaque foyer, on peut s'interroger sur la diffusion de pièces dans les salles de cinéma à une époque où les théâtres ont du mal à remplir leurs sièges. Il faut espérer que ces événements inciteront les spectateurs à découvrir le plaisir du spectacle vivant, et aller le découvrir en "live".

Omar Sy et Jean Dujardin sur le podium des personnalités préférées des Français

Posté par vincy, le 4 août 2012

Deux fois par an, le Journal du Dimanche révèle le Top 50 des personnalités préférées des Français. La livraison estivale (réalisée dans la seconde quinzaine de juillet) vient de tomber. Plus de 1009 personnes ont été interrogées sur une liste de noms proposés.

Si Yannick Noah conserve la première place du classement habituellement très consensuel, on voit bien que la réussite est privilégiée. Omar Sy (Césarisé, en partance pour Hollywood, préféré des femmes et des jeunes) et Jean Dujardin (Oscarisé, déjà à Hollywood, préféré des électeurs de droite) complètent le podium. Les phénomènes mondiaux d'Intouchables et de The Artist n'expliquent pas tout. Les deux acteurs ont des années de carrière derrière eux, notamment sur le petit écran où ils ont déjà consolidé une relation avec les Français à travers des séries humoristiques populaires. Mais Hollywood fait rêver : Marion Cotillard est également l'actrice la plus populaire après Florence Foresti, battant ainsi l'indétrônable Sophie Marceau.

Mais les hommes restent toujours plus populaires que les femmes. Tous en progression (le cinéma est sans aucun doute le divertissement le plus populaire de ces derniers mois), Omar Sy (2e), Jean Dujardin (3e), Gad Elmaleh (4e) dominent ainsi largement Florence Foresti (6e), Marion Cotillard (11e) et Sophie Marceau (13e). La comédie est aussi un facteur empathique : peu de comédiens dramatiques sont cités (Huppert, Deneuve, Adjani ne sont même pas dans la liste).

Logiquement, on retrouve Jamel Debbouze (7e) et Dany Boon (12e) devant Jean Reno (21e), Richard Bohringer (23e), Muriel Robin (31e), Alain Delon (32e), Franck Dubosc (33e), Jean-Paul Belmondo (34e), Gérard Jugnot (35e), Thierry Lhermitte (36e). Charlotte Gainsbourg (37e) et Vanessa Paradis (38e) profitent aussi de leurs casquettes de chanteuse et de stars "people". Les deux femmes ont commencé leur carrière en même temps il y a moins de 30 ans.

Car il y a aussi une prime aux "vieux routards". Hormis une poignée ayant débuté dans les années 2000, tous ont plus de 20 ans de carrière et donc d'habitudes auprès des Français. Ainsi, Daniel Auteuil (44e), Gérard Depardieu (47e) et Line Renaud (49e) continuent d'être appréciés sans que leur actualité ait été particulièrement brillante ces derniers mois, subissant même quelques fours aux box office ou à l'audimat.

A noter que depuis la création du classement en 1988, aucun(e) acteur/actrice n'a été choisi(e) comme personnalité préférée des Français.

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classement du JDD

Le prochain spectacle de Florence Foresti en direct dans les salles Pathé le 23 septembre

Posté par vincy, le 24 juillet 2012

Le prochain spectacle de l'humoriste-scénariste-comédienne Florence Foresti affiche complet que ce soit à la Halle Tony-Garnier de Lyon du 13 au 15 septembre ou à Paris-Bercy du 19 au 23 septembre. Elle a vu grand, mais pas assez.

Pour satisfaire la demande, 107 salles du réseau Pathé Live retransmettront le spectacle du 23 septembre (à Bercy) en direct, à 20h donc, au tarif unique de 15 euros. Le spectacle sera moins vivant sur grand écran, mais espérons qu'il le sera plus que dans son propre salon, une fois que le DVD prévu pour les fêtes sortira.

Le spectacle se présente ainsi : "Un show à sa démesure (1m60) avec: des sketchs inédits (pas encore écrits), des nouveaux personnages (et des anciens), des parodies Live (et vidéo, c’est moins fatigant), des chorégraphies avec des meufs (mais pas trop bonnes quand même), Et des Guests (s'ils viennent)."

Les salles participantes et réservation

Bilan 2010 – Avatar domine le marché vidéo

Posté par vincy, le 23 janvier 2011

Avatar domine les meilleures ventes de DVD et de Blu-Ray en 2010. Logique. Le film aux 14,6 millions d'entrées a vendu 2,4 millions de "disques".

Derrière, Twilight classe deux de ses chapitres, et la meilleure vente de film français (la seule du Top 10) est Le petit Nicolas.

Le film d'Eastwood, Gran Torino, est une jolie surprise : un film d'auteur, certes grand succès public, qui dépasse un Disney... Quant à Inception, il est en début de carrière, et arrive déjà dans les meilleures ventes.

Au total, le marché est resté stable avec une hausse de 0,1% par rapport à l'an dernier en recettes et une hausse de 1% en volume. Soit 95 millions d'unités vendues 1,38 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le Blu-Ray représente 13% de parts de marché.

Par ailleurs la vidéo à la demande connaît une croissance de 40% (135 millions d'euros).

9 films se sont classés parmi les 10 meilleures ventes de "galettes" cette année. Seule l'humoriste Florence Foresti est parvenue à rivaliser avec les productions cinématographiques.

1 - Avatar
2 - Twilight chapitre 2 : Tentation
3 - 2012
4 -Le Petit Nicolas
5 - Twilight chapitre 3 : Hésitation
6 - Michael Jackson's This is it
7 - Gran Torino
8 - La Princesse et la grenouille
9 - Inception