Mon premier festival 2017 couronne Agatha, ma voisine détective

Posté par MpM, le 3 novembre 2017

Comme tout festival qui se respecte, Mon premier festival s'est achevé par la proclamation du palmarès lors d'une séance de clôture placée sous le parrainage du grand Jacques Tati. Le jeune jury constitué d’enfants de 7 à 11 ans a choisi de récompenser Agatha, ma voisine détective, film d’animation de Karla von Bengtson (distribué par Les Films du Préau, sortie nationale le 7 février 2018).

Le choix du public s'est lui porté sur Belle et Sébastien 3 : l e dernier chapitre, de Clovis Cornillac (distribué par Gaumont, sortie nationale le 14 février 2018). Certains jeunes cinéphiles auraient préféré voir triompher La Révolte des jouets, le très beau programme de courts métrages d'Hermina Tyrlova et Bretislav Pojar :  ils ont donc découvert en même temps les joies et les déceptions de la démocratie.

Cette 13e édition s'est ensuite achevée par un ciné-concert inédit créé par le groupe Diallèle pour le film de Jacques Tati, Jour de fête. Une musique résolument rock (batterie et guitare électrique en tête) qui cohabite très finement avec le son réel et les voix du film, surtout celle de Tati, que les musiciens voulaient à tout prix préserver. Les compositions de Diallèle se marient à la perfection avec les séquences les plus rythmées, notamment les scènes d'exposition et la tournée-express de la fin, et font souffler sur le film un vent de modernité bienvenu. Ainsi transfiguré en opéra-rock survitaminé, Jour de fête a conclu avec panache cette semaine consacrée à l'amour et à la découverte de tous les cinémas.

Le festival Tout-petits Cinéma enchante avec Filopat et cie

Posté par MpM, le 23 février 2017

filopat

La 10e édition de Tout-petits Festival, qui s'est tenue du 4 au 19 février dernier au Forum des images, était l'occasion de (re)découvrir certains ciné-chansons créés spécialement pour la manifestation au cours des années. Parmi eux, le merveilleux Filopat et cie, un spectacle imaginé en 2011 par David Sire et Pierre Caillot autour de 4 courts métrages d'animation de Gunter Rätz.

Ce qui frappe d'emblée dans cette proposition, c'est qu'elle est pensée comme un spectacle complet qui va bien au-delà de l'accompagnement musical des films. Dès le début de la séance, David et Pierrot, les personnages-musiciens, apparaissent à l'écran en ombres chinoises. Ils semblent ensuite en sortir pour rejoindre la scène où les attendent leurs instruments. Plus tard, ils retourneront dans l'écran afin de voir comment fonctionne "le cinéma", et en reviendront les bras chargés de pellicule. L'occasion rêvée pour expliquer aux petits spectateurs familiers des DVD que c'est ce drôle de ruban qui permet la magie du cinéma.

Car, et c'est l'autre chose qui saute aux yeux, Filopat et cie s'adresse avant tout à l'intelligence des enfants. Ici, pas de mièvrerie, pas de facilités bébêtes. Il est question de découvertes et de voyages, de petits qui grandissent et de saisons qui passent. C'est tendre et drôle, poétique et léger, à l'image des jolis films de Gunter Rätz qui mettent en scène une petite abeille qui part récolter du nectar pour la première fois, deux amis musiciens, ou encore l'hiver qui laisse peu à peu place au printemps. Tantôt en dessin animé, tantôt en stop motion avec des personnages en fil de fer, le programme séduit par sa simplicité et sa vivacité joyeuse.

Résultat, les parents passent eux-aussi un excellent moment, charmés par le travail d'animation (varié et délicat) autant que par celui des deux musiciens, qui y ajoutent une part de rêve et d'humour. Les très jeunes Festivaliers découvrent ainsi le cinéma en tant qu'expérience immersive (le grand écran blanc dans l'obscurité), multidimensionnelle (la musique et le chant, les images animées, l'histoire qui se déroule à la fois à l'écran et sur scène...) et bien sûr collective (dans une salle pleine à craquer). Il n'en faut pas plus pour former d'irrépressibles vocations de cinéphiles.

Fantômas souffle ses 100 bougies au théâtre, sur le web, à la TV et en vidéo

Posté par vincy, le 5 octobre 2013

fantomasEn attendant l'éventuelle nouvelle version de Christophe Gans, annoncée depuis 3 ans, Fantômas va revenir le 31 octobre avec ciné-concert pour célébrer son 100e anniversaire (cinématographique).

Le personnage de Pierre Souvestre et Marcel Allain est apparu pour la première fois en 1911 sous forme de roman. Blaise Cendrars a alors écrit dans la revue d'Apollinaire Les Soirées de Paris : "Fantômas, c'est l’Énéide des temps modernes". 32 romans très populaires furent publiés dans les années qui suivirent.

Deux ans plus tard, Louis Feuillade réalisait pour la première fois un film autour du héros. 14 adaptations ont été produites jusqu'en 1967 dont la trilogie d'André Hunebelle avec Louis de Funès, Jean Marais et Mylène Demongeot.

Pour cet anniversaire, la Gaumont a restauré le premier film, celui de Feuillade, en 4k. Le générique est met en vedette René Navarre (Fantômas), Edmond Bréon (Commissaire Juve) et Georges Melchior (Fandor, le journaliste).

Yann Tiersen (Amélie Poulain, Good Bye Lenin!) a composé une musique inédite pour l'illustrer. Le procédé avait déjà été utilisé par MK2 pour Le Voyage dans la lune de Méliès (avec le groupe Air).

La nouvelle bande originale sera enregistrée en direct dans le cadre de la première, le 31 octobre à 19h  au Théâtre du Châtelet et sur arteliveweb.com. La captation de ce ciné-concert fera l’objet d’une diffusion spéciale sur Arte en janvier 2014 ainsi que d’une sortie en Blu-Ray au premier semestre 2014.

Festival Lumière 2013 : Belmondo, Belle et Sébastien et Hitchcock déjà au programme

Posté par Morgane, le 7 septembre 2013

Belmondo Gabin Un singe en hiver

Le compte à rebours est lancé, le festival Lumière ouvrira ses portes dans un peu moins d'un mois et demi. Les infos tombent petit à petit pour garder un peu de suspens jusqu'au 14 octobre. On savait déjà que Quentin Tarantino, Mexico, Ingmar Bergman et Pierre Richard étaient au menu. Voici les derniers ajouts en date:

Les dés sont jetés en ce qui concerne la soirée d'ouverture du festival qui aura donc lieu le 14 octobre, également à la Halle Tony Garnier. Ce sera Un singe en hiver d'Henri Verneuil qui ouvrira les festivités de cette cinquième édition. Autant dire un voyage au pays de l'ivresse, entre corridas espagnoles et rêves hantés par l'Orient, où Gabin et Bébel rivalisent de génie pour nous offrir un feu d'artifice. Réalisé  en 1962 et tiré du roman éponyme d'Antoine Blondin, Un singe en hiver est un scenario signé de François Boyer avec des dialogues qui portent la marque distinctive de Michel Audiard.

La nouvelle copie restaurée par Roissy Films sera  projetée en avant-première mondiale et Jean-Paul Belmondo sera présent pour l'occasion. Ce dernier sera l'invité spécial du festival 2013. Seront projetés en son honneur : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, Le Doulos, à la demande de Quentin Tarantino, de Jean-Pierre Melville, Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch, présent également pour l'occasion, et Les tribulations d'un chinois en Chine de Philippe de Broca dans une nouvelle copie restaurée par TF1 D.A.

Grand écart cinématographique : le mercredi 16 octobre, la Halle Tony Garnier se transformera en salle de cinéma géante pour les enfants! Ce sera l'occasion pour eux de découvrir en avant-première Belle et Sébastien de Nicolas Vanier. Amateur du Grand Nord qu'il parcourt depuis longtemps, Nicolas Vanier est de ces réalisateurs engagés qui associent leur travail cinématographique avec leur engagement personnel. Après Loup, Le dernier trappeur ou bien encore L'enfant des neiges, Nicolas Vanier revisite une série culte, créée par Cécile Aubry en 1965, et l'adapte en long métrage. Les spectateurs, petits et grands, pourront donc partir à l'aventure aux côtés de Belle et Sébastien avant une sortie nationale prévue le 18 décembre prochain. Bon timing pour en faire le film de Noël...

Quant à l'Auditorium de Lyon qui est en travaux, il rouvrira ses portes avec un ciné-concert ( toujours le mercredi 16 octobre) dans le cadre du festival Lumière. L'Orchestre National de Lyon, dirigé par Leonard Slatkin, accompagnera en musique Blackmail d'Alfred Hitchcock (1929), film muet, restauré par le BFI, sur une musique de Neil Brand et orchestrée par Timothy Brock.

Les spectateurs ne pourront en revanche pas profiter du festival pour aller visiter le musée Lumière. En effet, pour les 30 ans de l'Institut Lumière, celui-ci a fermé ses portes pour rénovation jusqu'à la fin du mois d'octobre. Mais que tout le monde se rassure, les séances, rencontres, hommages "and co" eux ne manqueront pas au rendez-vous.

Festival national du film d’animation: la science des rêves

Posté par Claire Fayau, le 9 décembre 2010

Pour sa 17e édition, le Festival national du film d'animation devient annuel et déménage en Bretagne, à Bruz, près de Rennes (du  14 au 19 décembre)

Bénéficiant du soutien  de l'association française du cinéma d'animation (Afca) et de l'association L'arrosoir à Emile, ce festival a sélectionné plus d'une centaine de films.

* L' Ouverture du festival avec Michel Ocelot qui présentera sa dernière œuvre, un épisode inédit de Dragons et princesses.

* Une sélection de 62 films en compétitions, sélectionnés parmi plus de 300 films reçus, en présence des réalisateurs (courts métrages professionnels et films d’étudiants)

* Des cartes blanches : Aux réalisateurs Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli ; à Monique Renault, personnalité atypique du cinéma d'animation ; au Kask, célèbre département d'animation des Beaux-Arts de Gand créé par Raoul Servais ; aux Fous d'Anim', et à la société de production créée par Michel Gondry, Partizan.

* Une dizaine de programmes spéciaux  pour revenir sur les films qui ont marqué l'animation depuis 30 ans,  découvrir des techniques - images de synthèse ou films d'encre et de charbon - mais aussi des films d'ateliers, des longs métrages…

* de nombreuses rencontres :  Xilam Animation nous dévoilera les secrets de fabrication de la série télévisée Oggy et les Cafards ; Cédric Mercier  parlera des décors de La science des rêves, long métrage de Michel Gondry, Sébastien Laudenbach nous présentera son film Regarder Oana,  et Juliette Loubières son nouveau court métrage en avant-première Citrouille et vieilles dentelles ... Et bien d'autres rendez-vous  avec les réalisateurs (une trentaine) et les personnalités invitées des cartes blanches. Un entretien intéressant à  noter  sur long- métrage Renaissance. Et enfin, le dessin animé français des fêtes, Une vie de chat.

* En extra: les programmes jeunesse, une Journée professionnelle, des Apéros Animés,et enfin, trois Ciné-Concerts : Fantasmagorie d’Émile Cohl, premier dessin animé de l’histoire du cinéma (1908),  La leçon de Solfège de Segundo de Chomon (1909), et Gertie le dinosaure de  Winsor McCay (1914).

Pour ceux qui sont  à Paris :

Le Festival national du film d’animation est au CARREFOUR DE L'ANIMATION, les 8,9, 10 et 12 décembre 2010 au Forum des Images, Paris.

Au programme :

- Trois séances thématiques (un mélange de films retenus en compétition à Bruz et de coups de cœur du Forum des Images) : «Après l’école » le 9/12 à 17h ; « Voyages » le 10/12 à 21h15 ; « Musique et son » le 12/12 à 17h30.

- Une table ronde : « films d’étudiants et droits d’auteur : l’entre deux droits ». Le 9 décembre à 15h.

Retrouvez toutes les informations sur le site internet du Festival national du film d'animation

Les Toiles du Sud se préparent à voler Là-haut

Posté par vincy, le 24 juillet 2009

les-toiles-du-sud-2009-dp.jpgDisney ne lésine pas sur les avant-premières pour présenter Là-haut en France.  La plus belle des étapes de ce tour de France sera sans doute celle de Cotignac où le Festival du Rocher a tendu pour la troisième fois ses Toiles du sud depuis le 15 juillet dernier. Cela durera jusqu'au 14 août. Mardi 28 juillet, la soirée Pixar enchaînera un concert de musiques électroniques (Toyz Noyz) et le dessin animé montré en avant-première à Cannes en mai dernier.

Les Toiles du sud ne manqueront pas d'événements pour attirer les spectateurs. Après l'avant-première de Adieu Gary, avec en invité d'honneur Jean-Pierre Bacri, et la soirée Latine (concert de guitares et Volver), Cotignac accueillera Slumdog Millionaire, Casablanca, et l'avant-première du film Le coach en soirée de clôture en présence de Jean-Paul Rouve. Cette diversité cinématographique se retrouve au niveau musical avec des concerts pop, jazz, world ou rock. Cette première partie musiclae dure un peu plus longtemps cette année. Un ciné concert avec le film Pierre et le Loup sera aussi organisé avec l'Orchestre de l'Opéra de Toulon.

 L'an dernier 2 300 spectateurs avaient participé aux dix soirées cinémusicales.

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Renseignements : site internet

Inauguration du Théâtre et Auditorium de Poitiers

Posté par denis, le 7 septembre 2008

tappoitiers.jpgSamedi 6 septembre 2008 : ouverture officielle du TAP, le Théâtre et Auditorium de Poitiers dont la région poitevine peut s’enorgueillir avec raison. Projet dont la genèse remonte en 1977 et dont la première pierre fut posée en 2005, le TAP découlait d’une envie de construire en centre-ville un lieu entièrement dédié au spectacle vivant. Fort d’une salle de théâtre de 720 places et d’un auditorium conçu à plat de plus de 1000 places, agrémenté de trois salles de répétition et de nombreuse loges, sans compter d’autres espaces favorisant la fréquentation du lieu, le TAP a réussit son entrée dans la cour des grands sites culturels.

Le TAP est donc véritablement multi supports et la vie s’imprègne autant dans son cœur que sur son corps, ce qui en fait un lieu intrinsèquement original au même titre que l’Institut du monde arabe à Paris. Vous l’aurez compris, Poitiers dorénavant ne vibrera plus seulement aux sons et aux images du Futuroscope, mais bien plus encore à ceux du TAP. D'ailleurs, le cinéma y aura toute sa place avec pour commencer la reprise de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs 2008. Le lieu accueillera aussi les Rencontres Henri Langlois, qu'Ecran Noir défend farouchement chaque année. Des ciné-concerts autour de films muets ou des projections événementielles s'y tiendront.

Hormis sa richesse intérieure, le TAP, conçu par l’architecte portugais Joao Luis Carrilho da Graça, se distingue aussi par son architecture singulière et homogène. De l’extérieur, il se présente comme deux parallélépipèdes aux lignes épurées enveloppés de verre sablé. Ces façades à la peau translucide, elles sont habillées d’une paroi de verre opalescent, cachent un système de projection d’images vidéo pilotées par ordinateur. Progrès technologique, écran toutes surfaces, l’édifice se transforme ainsi en support de communication et en dispositif mural pour la création numérique. Il faut noter l’attention toute particulière accordée aux matériaux utilisés à la construction de l’auditorium qui, avec ses parois latérales incurvées vers l’intérieur et ses sièges construits en partie en érable, lui permettent dans un esprit écologique d’établir une acoustique à toute épreuve en plus des diffuseurs de son au plafond.

40 musiciens en deux jours au Balzac

Posté par MpM, le 19 juin 2008

Supernatural orchestra

Le cinéma Le Balzac (Paris VIIIe) nous a habitués à une programmation éclectique, voire à des manifestations de grande envergure. Après les festivités liées au centenaire de la musique de films en avril dernier, il nous propose ce mois-ci deux ciné-concerts exceptionnels réunissant plus de quarante musiciens pour des soirées d'exception :
- Jeudi 19, on rira en première partie de soirée, avec des courts métrages de Laurel et Hardy, Buster Keaton ou encore Charlie Chaplin, accompagnés par la formation Archimusic de Jean-Rémi Guédon. Juste après, on partira dans l’URSS de 1929 avec le long métrage La nouvelle Babylone de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg et le Surnatural Orchestra, formation fanfare de 19 musiciens (notre photo).

- Vendredi 20, l’humeur sera à la bravoure avec la projection du Signe de Zorro, grand classique du film de cape et d’épées signé Fred Niblo, avec le sautillant Douglas Fairbanks dans le rôle de Zorro et la formation jazz Ciné X’tet de Bruno Régnier à l’acoustique. Juste avant, on aura entendu le SonArt (compagnie musicale de David Chevallier) dans une "Fantaisie en Super 8 majeur".

Dans tous les cas, une manière joyeuse et intelligente de célébrer à la fois la Fête de la musique et l’arrivée de l’été !

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Jeudi 19 et vendredi 20 juin à 20 h 30
Cinéma Le Balzac
1 rue Balzac
75008 Paris

Photo : P. De Jonckheere