Cannes 2015: les jurys d’Un certain regard et de la Cinéfondation / Courts-métrages dévoilés

Posté par vincy, le 7 mai 2015

On n'en connaissait que leurs présidents. A six jours de l'ouverture, le 68e Festival de Cannes a complété ses deux derniers jurys.

Présidé par Isabella Rossellini, le jury d'Un certain regard est composé de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour, de l'actrice et réalisatrice libanaise Nadine Labaki, du cinéaste grec Panos H. Koutras et du comédien français Tahar Rahim. Ils auront à départager 19 films avant de décerner leurs prix le 23 mai.

Présidé par Abderrahmane Sissako, le jury de la Cinéfondation et des courts métrages réunit la cinéaste libanaise Joana Hadjithomas, la cinéaste française Rebecca Zlotowski, l'actrice belge Cécile de France et le comédien polonais Daniel Olbrychski. 18 films d'étudiants d'écoles de cinéma sont présentés dans la sélection Cinéfondation, dont le palmarès sera connu le 22 mais. 9 courts métrages sont en compétition: la Palme d'or du court métrage sera remise le 24 mai.

Cannes 2015 : 9 courts métrages et 18 films d’école en compétition

Posté par MpM, le 15 avril 2015

Cinéfondation / courts métrages d'école / cannes

Courts métrages

Alors que la planète cinéma retient son souffle à moins de 24h de l'annonce de la sélection cannoise 2015, on connaît désormais les neuf courts métrages qui concourront pour la Palme d'or du court métrage.

Cette année, le festival a dû faire son choix parmi 4550 œuvres venues de plus de cent pays, soit mille films de plus qu'en 2014. Parmi les sélectionnés, une co-production Liban/Qatar, un film australien et deux films britanniques. Les prix décernés par le jury présidé par Abderrahmane Sissako seront annoncés le 24 mai.

Waves'98 de Ely Dagher (Liban/Qatar)
The Guests de Shane Danielsen (Australie)
Sali de Ziya Demirel (Turquie/France)
Le Repas dominical de Céline Devaux (France)
Love is Blind de Dan Hodgson (Royaume-Uni)
Ave Maria de Basil Khalil (Palestine/France/Allemagne)
Copain de Jan et Raf Roosens (Belgique)
Patriot de Eva Riley (Royaume-Uni)
Presente Imperfecto de Iair Said (Argentine).

Cinéfondation

La Cinéfondation a par ailleurs retenu 18 films (14 fictions et 4 animations) parmi les 1600 présentés cette année par les écoles de cinéma. Pour la première fois, une oeuvre proposée par une école espagnole a été retenue, aux côtés de films venus d'Iran, de Cuba ou encore du Chili.

Les trois Prix de la Cinéfondation seront remis par le jury présidé par Abderrahmane Sissako lors d'une cérémonie précédant la projection des films primés le vendredi 22 mai.

Koshtargah de Behzad Azadi (Iran)
El ser Magnetico de Mateo Bendesky (Argentine)
Share de Pippa Bianco (États-Unis)
Manoman de Simon Cartwright (Royaune Uni)
Victor XX de Ian Garrido Lopez (Espagne)
Vozvrashenie Erkina de Maria Guskova (Russie)
Leonardo de Félix Hazeaux, Thomas Nitsche, Edward Noonan, Franck Pina, Raphaëlle Plantier (France)
Locas perdidas d'Ignacio Juricic Merillan (Chili)
Tsunami de Sofie Kampmark (Danemark)
Retriever de Tomáš Klein et Tomáš Merta (République Tchèque)
Les chercheurs d'Aurélien Peilloux (France)
Abwesend d'Eliza Petkova (Allemagne)
Asara rehovot mea etsim de Miki Polonski (Israël)
14 steps de Maksim Shavkin (Russie)
Anfibio d'Héctor Silva Nunez (Cuba)
Ainahan ne palaa de Salla Sorri (Finlande)
Het paradijs de Laura Vandewynckel (Belgique)
Ri guang zhi xia de Qiu Yang (Australie)

Cannes 2015: Le 11e Atelier de la Cinéfondation sélectionne 15 projets

Posté par vincy, le 3 mars 2015

Le 11e Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes invite cette année 15 réalisateurs de 14 pays, accompagnés de leur producteur. l'objet de l'Atelier est de rencontrer des partenaires potentiels pour finaliser leur projet et passer à la réalisation de leur film.

"Créé en 2005 pour encourager le cinéma de création et favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de cinéastes dans le monde, L'Atelier a suivi en neuf ans le développement de 156 projets, dont 103 sont sortis sur les écrans et 40 sont actuellement en pré-production" rappelle le communiqué du Festival.

Butterfly Diaries, Paula Un Mi Kim (Brésil)
The Road to Mandalay, Midi Z (Birmanie)
The Contestant, Carlos Osuna (Colombie)
Compte tes blessures, Morgan Simon (France)
Pari, Siamak Etemadi (Grèce/Iran)
Out, György Kristóf (Hongrie/Slovaquie)
Twin Flower, Laura Luchetti (Italie)
Our Madness, João Viana (Portugal/Angola)
Borders, Ionu? Piturescu (Roumanie)
Popeye, Kirsten Tan (Singapour)
The Tree, Louw Venter (Afrique du Sud)
Lands of Loneliness, Meritxell Colell (Espagne)
The Mother, Alberto Morais (Espagne)
Soundless Dance, Pradeepan Raveendran (Sri Lanka)
Hilal, Feza, and other Planets, Kutlu? Ataman (Turquie)

Le Livre des Projets et les fiches d'inscription aux rendez-vous seront disponibles début avril sur le site internet de la Cinefondation.

Cannes 2015: Abderrahmane Sissako, président du Jury de la Cinéfondation et des Courts métrages

Posté par vincy, le 17 février 2015

sissakoLe Festival de Cannes a annoncé aujourd'hui que le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako présiderait le Jury de la Cinéfondation et des Courts-métrages. Le réalisateur de Timbuktu, qui est en lice pour le César du meilleur film vendredi et pour l'Oscar du meilleur film étranger dimanche, succède à Abbas Kiarostami, Jane Campion, Michel Gondry, Hou Hsiao-hsien...

Timbuktu avait été présenté en compétition l'an dernier. Sissako a également été sélectionné hors compétition avec Bamako en 2006 et à Un certain regard avec En attendant le bonheur et Octobre. Il a déjà été membre du jury des Courts-métrages en 2000, Président du jury Un certain regard en 2003 et membre du jury de la compétition en 2007.

La 68e édition du Festival se tiendra du 13 au 24 mai.

Les années Jajacobbi : Cannes 1999

Posté par vincy, le 24 mai 2014

rosetta emilie dequenneL'année schizophrène

En 1998, Gilles Jacob créé la Cinéfondation, dernière grande pierre à l'édifice Cannois qu'il bâtit depuis 20 ans. L'Atelier de la Cinéfondation sera lancé en 2000. Les prix de la Cinéfondation en 1999 récompensent Emmanuelle Bercot (scénariste de Polisse, réalisatrice d'Elle s'en va) et Jessica Hausner (en sélection officielle cette année).

Dorénavant, le Festival de Cannes s'occupe quasiment de toutes la chaîne du cinéma : de l'écriture du scénario en résidence au montage financier en passant par le marché, la valorisation des classiques restaurés, etc... Cannes prouve en 1999 qu'il est le plus grand festival du monde. En 1997, Cannes avait sifflé Assassins, hué The Brave, quitté la salle pendant Funny Games, applaudit Kiarostami et Imamura, découvert Wong kar-wai, enfin sélectionné... En 1998, l'année du dogme danois, et l'une des plus faibles sélections de Gilles Jacob, c'est Roberto Benigni et sa Vita è bella qui enthousiasment le président Martin Scorsese puis le monde entier, jusqu'aux Oscars, avec rires et larmes.

Mais 1999 va faire revenir Cannes au premier plan. Les stars sont là. Sean Connery fait sensation. Dans deux ans Gilles Jacob prendra la présidence du Festival et délèguera (modérément) la sélection des films, avant de passer définitivement le flambeau à Thierry Frémaux en 2004. Ses deux dernières sélections, en 2000 et 2001, seront à ce titre splendides, avec ce subtil équilibre entre maîtres et révélations, spectacle et intime.

En 1999, le Festival est bipolaire : des oeuvres radicales (à commencer par Pola X de Leos Carax) et des films destinés à un public plus large. Les premières se retrouveront au plus haut niveau du palmarès : Rosetta des Frères Dardenne, première Palme des Belges présentée en fin de Festival et qui les consacre parmi les futurs abonnés du Festival ; L'Humanité de Bruno Dumont, film dérangeant et sans concession, qui séduit le jury de Cronenberg et moins les festivaliers. Les deux films remportent aussi les prix d'interprétation, éliminant de nombreux favoris du palmarès. La rupture entre le jury et les critiques est nette. On parle même d'un divorce. Le jury choisit de récompenser les films d'Oliveira et de Sokurov.

Pourtant, cette année-là il y a le très beau Voyage de Félicia d'Atom Agoyan, le fascinant Ghost Dog de Jim Jarmusch, le lumineux Kadosh d'Amos Gitaï, le touchant (et mémorable) Eté de Kikujiro de Takeshi Kitano, la surprenante et sensible Histoire vraie d'un David Lynch maîtrisant parfaitement son art. Autant de films qui permettront à ces cinéastes d'élargir leur public une fois sortis en salles.

Une seule oeuvre fait consensus entre le jury, les festivaliers et le public. Bien sûr, la Palme d'or aurait été méritée. Il n'y a "qu'un" prix de la mise en scène. Mais n'était-ce pas la plus belle récompense pour un cinéaste qui a tant attendu d'être accueillit à Cannes? Plus de 20 ans après ses débuts, Pedro Almodovar monte enfin les marches, avec Tout sur ma mère, peut-être son plus grand film. Gilles Jacob a longtemps regretté d'être passé à côté de Femmes au bord de la crise de nerfs. Les films suivants lui ont toujours échappé. Il se rattrape sur la fin et fera d'Almodovar l'un des grands cinéastes cannois des années 2000. Avec son mélo flamboyant, Pedro n'avait pas besoin de Cannes (hormis pour satisfaire son immense égo). Mais Cannes ne pouvait pas être le plus grand festival du monde sans lui.

Cannes 2014 : le Palmarès de la Cinéfondation

Posté par vincy, le 22 mai 2014

Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages présidé par Abbas Kiarostami et composé de Mahamat-Saleh Haroun, Noémie Lvovsky, Daniela Thomas et Joachim Trier, a décerné cet après-midi les prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie salle Buñuel, suivie de la projection des films primés.

La Sélection comprenait 16 films d’étudiants en cinéma.

Premier Prix : Skunk, d'Annie Silverstein (University of Texas at Austin, États-Unis)

Deuxième Prix : Oh Lucy!, d'Atsuko Hirayanagi (NYU Tisch School of the Arts Asia, Singapour)

Troisième Prix ex aequo: Lievito Madre, de Fulvio Risuleo (Centro Sperimentale di Cinematografia, Italie) et The Bigger Picture, de Daisy Jacobs (National Film and Televison School, Royaume-Uni).

Les prix sont accompagnés d’une dotation de 15 000 € pour le premier, 11 250 € pour le deuxième et 7 500 € pour le troisième.

Le lauréat du Premier Prix a également l’assurance que son premier long-métrage sera présenté au Festival de Cannes.

Cannes 2014 : 10 courts métrages et 16 films d’école en compétition

Posté par redaction, le 16 avril 2014

Courts métrages

Alors que la Sélection officielle du 67e Festival de Cannes va être révélé demain, le Festival a déjà révélé les 10 courts métrages en lice pour la Palme d'or du court métrage. Cette année, Cannes a reçu 3 450 courts en provenance 128 pays différents. Pour la première fois, un film azéri et un film géorgien participent à la Compétition des courts métrages. Les prix seront remis le 24 mai.

  • Au pas (A passo d'uomo) de Giovanni Aloi (14', Italie)
  • The Administration of Glory de Ran Huang (15', Chine)
  • Ukhilavi sivrtseebi (Invisible Spaces) de Dea Kulumbegashvili (10', Géorgie)
  • Happo-en de Sato Masiko, Ohara Takayoshi, Seki Yutaro, Toyota Masayuki et Hirase Kentaro (13', Japon)
  • Soto Leidi de Simón Mesa (15', Colombie, Royaume-Uni)
  • Sonuncu (The Last One) de Sergey Pikalov (15' Azerbaïjan)
  • A kivergzes (The Execution) de Petra Szõcs (14', Hongrie, Roumanie)
  • Aïssa de Clément Trehin-Lalanne (8', France)
  • Les corps étrangers de Laura Wandel (15', Belgique)
  • Ja vi elsker (Yes We Love) d'Hallvar Witzø (15', Norvège)

Cinéfondation

16 films, dont deux d'animation, parmi les 1 631 films présentés cette année par les écoles de cinéma, ont été retenus pour les prix de la Cinéfondation. Notons la présence de 9 réalisatrices dans cette liste ainsi que d'une école égyptienne (pour la première fois dans cette sélection). Les prix seront remis le jeudi 22 mai.

  • Our Blood de Max Chan (25', Hampshire College, États-Unis)
  • Home Sweet Home de Pierre Clenet, Alejandro Diaz, Romain Mazevet et Stéphane Piaccolat (10', Supinfocom Arles, France)
  • The Aftermath of the Inauguration of the Public Toilet at Kilometer 375 d'Omar El Zohairy (18', High Cinema Institute, Academy of Arts, Égypte)
  • Stone Cars de Reinaldo Marcus Green (14', NYU Tisch School of the Arts, États-Unis)
  • Last Trip Home de Han Fengyu (25', Ngee Ann Polytechnic, Singapour)
  • Une vie radieuse de Meryll Hardt (17', Les Fresnoy, France)
  • Niagara de Chie Hayakawa (27', ENBU Seminar, Japon)
  • Oh Lucy! d'Atsuko Hirayanagi (21', NYU Tisch School of the Arts Asia, Singapour)
  • The Visit d'Inbar Horesh (27', Minshar fo art, School ans Center, Israël)
  • Leto bez meseca (Moonless Summer) de Stefan Ivancic (31', Faculty of Dramatic Arts, Serbie)
  • The Bigger Picture de Daisy Jacobs (7', National Film and Television School, Royaume-Uni)
  • Provincia de György Mór Kárpáty (21', University of Theatre and Film Arts, Hongrie)
  • Soom (Breathe) de Hyun-ju Kwon (33', Chung-Ang University, Corée-du-Sud)
  • Les oiseaux-tonnerre de Léa Mysius (22e, La Fémis, France)
  • Lievito madre (Sourdough) de Fluvio Risuleo (17', Centro Sperimentale di Cinématografia, Italie)
  • Skunk d'Annie Silversteinr (16', The University of Texas at Austin, Etats-Unis)

Dans les deux cas, le jury des courts métrages et de la Cinéfondation est présidé par le cinéaste iranien, Abbas Kiarostami (lire notre actualité sur le jury de la Cinéfondation et des courts-métrages).

Cannes : « Les nouveaux horizons du Cinéma » dans les salles de cinéma

Posté par MpM, le 3 avril 2014

Pour fêter sa 10e édition, l'Atelier de la Cinéfondation du festival de Cannes lance "Les nouveaux horizons du Cinéma", un cycle de projections qui se dérouleront dans une cinquantaine de salles en France entre le 18 et le 29 avril prochain. "Cette initiative, parrainée par la réalisatrice Claire Denis, a pour ambition de faire découvrir une nouvelle génération de cinéastes internationaux découverts et soutenus par la Résidence ou l’Atelier de la Cinéfondation" explique le communiqué. L'opération est amenée à se renouveler chaque année.

La sélection, entièrement composée de films tournés par des réalisateurs qui sont passés par la Résidence et l’Atelier de la Cinéfondation, se compose de neuf films dont Despues de Lucia de Michel Franco (Prix Un Certain Regard à Cannes en 2012), Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (sélectionné à Un Certain regard en 2012), Fifi hurle de joie de Mitra Farahani (sélectionné à Berlin en 2013), ou encore Rêves d'or de Diego Quemada-Díez (Prix d'interprétation à Un Certain Regard en 2013).

Trois inédits figurent également dans la programmation, dont The Weight of Elephants de Daniel Borgman, et Frontier Blues de Babak Jalali.

"L'enjeu réel, au-delà du cycle, est d'offrir une nouvelle visibilité à un cinéma naissant - plus que jamais sacrifié par le rythme des sorties - et, à quelques semaines du Festival de Cannes, de mettre en lumière le rôle de la Cinéfondation tout au long de l'année, focalisée sur l'accompagnement et le développement de premiers films", explique la Cinéfondation.

Les internautes ont la possibilité de réserver la séance de leur choix dans les salles participantes sur le site iLikeCinema.com.

- Rêves d’or de Diego Quemada Diez (Mexique) - Prix d’interprétation Un Certain Regard Cannes 2013
- Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (Maroc) - Un Certain Regard Cannes 2013
- Despues de Lucia de Michel Franco (Mexique) - Prix Un Certain Regard Cannes 2012
- Fifi hurle de joie de Mitra Farahan (Iran) - Panorama Berlinale 2013 - Cinéma du réel 2013
- Chroniques d’une cour de récré de Brahim Fritah (Maroc) - Cinémed 2013
- La sociedad del semaforo de Ruben Mendoza (Colombie) - Festival d’Amiens 2013
- Carne de Perro de Fernando Guzzoni (Chili) - Cinélatina Toulouse 2013, Festival de la Rochelle 2013
- The Weight of Elephants de Daniel Borgman (Nouvelle-Zélande) - Forum Génération Berlinale 2013
- Frontiers Blues de Babak Jalali (Iran) - Locarno 2009

Cannes 2014 : 15 projets sélectionnés au 10e Atelier de la Cinéfondation

Posté par vincy, le 12 mars 2014

15 projets ont été retenus pour L'Atelier de la Cinéfondation du festival de Cannes cette année. Des novices et des vétérans, des talents prometteurs et des espoirs confirmés : l'atelier s'ouvre à tous les styles et a un air de Cinémas du monde.

- Invisible / Pablo Giorgelli (Argentine). Caméra d'or 2011 pour Les acacias.
- Territoria / Nora Martirosyan (Armenie). Premier long métrage.
- Tabija / Igor Drljaca (Bosnie). Son précédent film Krivina a été sélectionné à Toronto et Rotterdam.
- Saudade / Antonio Méndez Esparza (Brésil). Grand prix de la Semaine de la critique 2012 pour Aquí y allá.
- Ville-Marie / Guy Édoin (Canada). Deuxième long métrage après Marécages.
- In the Shade of the Trees / Matías Rojas Valencia (Chili). Deuxième long métrage après Raiz.
- Ruta salvatge / Marc Recha (Espagne). Pau et son frère avait été en compétition à Cannes en 2001.
- Ce sentiment de l'été / Mikhaël Hers (France). Remarqué avec Memory Lane (sélectionné au Festival de Locarno).
- Aliyushka / Adilkhan Yerzhanov (Kazakhstan).
- The Darkness / Daniel Castro Zimbrón (Mexique). Deuxième long métrage après Tau.
- White Sun / Deepak Rauniyar (Népal). Deuxième long métrage après Highway, sélectionné à Berlin.
- To All Naked Men / Bassam Chekhes (Pays-Bas/Syrie). Son court-métrage Falastein, sandouk al intezar lil burtuqal était en compétition à Cannes en 2012.
- Oil on Water / Newton I. Aduaka (Nigéria). Grand prix au Fespaco d'Ouagadougou, Ezra avait été sélectionné à Sundance en 2007.
- Dogs / Bogdan Mirica (Roumanie).
- A Yellow Bird / K. Rajagopal (Singapour). Premier film du documentariste.

Du 16 au 22 mai, le 10e Atelier de la Cinéfondation permettra aux cinéastes, accompagnés de leur producteur, de rencontrer des partenaires potentiels pour finaliser leur projet et passer à la réalisation de leur film.

Créé en 2005, l'Atelier a pour mission "d'encourager le cinéma de création et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes dans le monde". Depuis 9 ans, il a présenté 141 projets, dont 85 sont sortis sur les écrans et 44 sont actuellement en pré-production.

Cannes 2014 : le jury de la Cinéfondation et des courts-métrages

Posté par MpM, le 6 mars 2014

abbas kiarostamiLe jury de la Cinéfondation et des courts métrages vient d'être dévoilé. Pour cette 67e édition, c'est le cinéaste iranien Abbas Kiarostami qui présidera le jury.

Il a une longue histoire avec Cannes où il a présenté de nombreux films, dont cinq en compétition : Au travers des oliviers (1994), Ten (2002), Copie conforme (2010), Like someone in love (2012) et bien sûr Le goût de la cerise, palme d'or en 1997.

Il sera entouré de :

- la réalisatrice, scénariste et comédienne française Noémie Lvovsky dont le dernier film, Camille redouble, a connu un grand succès à la Quinzaine des Réalisateurs en 2012 ;

- la réalisatrice et artiste plasticienne brésilienne Daniela Thomas qui a souvent collaboré avec Walter Salles, notamment sur Une famille brésilienne (sélectionné en compétition officielle en 2008) qu'elle a coréalisé ;

- le cinéaste franco-tchadien Mahamat Saleh-Haroun, sélectionné en compétition officielle avec Un homme qui crie (2010, Prix du Jury) et Grigris (2013) ;

- le cinéaste norvégien Joachim Trier dont le deuxième long métrage, Oslo, 31 août, figurait dans la sélection d'Un Certain regard en 2012.

Les cinq jurés auront la charge de décerner la Palme d'or du court métrage (remise lors de la cérémonie du Palmarès, le samedi 24 mai) ainsi que les trois prix de la Cinéfondation, récompensant des films d’étudiants d’écoles de cinéma du monde entier et annoncés le jeudi 22 mai.