Jeu concours : des places et des vinyles à gagner pour Marie et les naufragés de Sébastien Betbeder

Posté par MpM, le 2 avril 2016

Marie et les naufragés Marie et les naufragés, le nouveau film du cinéaste Sébastien Betbeder (Deux automnes, trois hivers) sort sur les écrans le 13 avril prochain. Il réunit notamment Pierre Rochefort, Vimala Pons, Eric Cantona et Emmanuelle Riva dans une comédie enlevée et tendre.

«Marie est dangereuse», a prévenu Antoine. Ce qui n’a pas empêché Siméon de tout lâcher, ou plus exactement pas grand chose, pour la suivre en secret. Oscar, son colocataire somnambule et musicien, et Antoine, le romancier en mal d’inspiration, lui ont vite emboîté le pas. Les voilà au bout de la Terre, c’est-à-dire sur une île. Il est possible que ces quatre-là soient liés par quelque chose qui les dépasse. Peut-être simplement le goût de l’aventure. Ou l’envie de mettre du romanesque dans leurs vies...

UFO, qui distribue le film, vous fait gagner 5X2 places pour le film, ainsi que des vinyles comportant la bande-originale du film composée par le chanteur et musicien Sébastien Tellier.

Pour participer, il suffit de répondre par courriel à la question suivante (en mentionnant votre nom et vos coordonnées postales) avant le 11 avril :

C'est dans un film de sa mère, Nicole Garcia, que Pierre Rochefort tient son premier grand rôle au cinéma en 2014. De quel film s'agit-il ?

Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

Le festival du cinéma brésilien, entre football et dictature

Posté par vincy, le 24 mars 2014

Le 16e Festival du cinéma brésilien de Paris se tiendra du 1er au 8 avril 2014 au cinéma L'Arlequin à Paris (6e arrondissement). Mais cette année, le Brésil vit une année particulière en accueillant la Coupe du monde de football, deux avant de recevoir les Jeux Olympiques à Rio de Janeiro. C'est aussi cette année qu'on "célèbre" les 50 ans du Coup d'Etat militaire (1er avril 1964).

Logique dans ce cas que le Festival ait choisi pour thèmes le football et la dictature.

En ouverture, le FCBP proposera Serra Pelada (la Montagne pelée) d'Heitor Dhalia, l'un des cinéastes de la nouvelle génération les plus primés. On lui doit notamment O Cheiro do Ralo et À Dériva. Le film raconte l'histoire de la ruée vers l'or en Amazonie à la fin des années 70. Autre film en ouverture, Looking for Rio, visite de la ville brésilienne par Eric Cantona.

Pour la clôture, le Festival a aussi opté pour un double programme autour du ballon rond et de la dictature : Démocratie en noir et blanc de Pedro Asbeg, documentaire qui dessine le portrait d'un pays à travers le sport, la politique et la musique. Et Rio 2096 : Une histoire d'amour et de furie, film d'animation et d'anticipation de Luiz Bolognesi, qui a reçu le Grand prix au Festival d'Annecy l'an dernier.

Pendant une semaine, les deux thématiques se déclineront avec des films comme L'année où mes parents sont partis en vacances (Cao Hamburger, 2006; en compétition à Berlin), Allez Brésil! (Roberto Farias, 1982, en compétition à Berlin), Un homme condamné à mourir (en hommage au cinéaste et documentariste décédé début février, Eduardo Coutinho, 1968), Une famille brésilienne (Walter Salles et Daniela Thomas, 2008, prix de la meilleure actrice au Festival de Cannes) mais aussi quelques documentaires récents.

affiche festival du cinéma brésilien 204La sélection de fictions comporte 9 films :
- Au bord du chemin de Breno Silveira (2012) - Avant-première française
- Cine Holliúdy de Halder Gomes (2012) - Avant-première française
- La collection invisible de Bernard Attal (2012) - Avant-première française
- De menor de Caru Alves de Souza (2013) - Avant-première à Paris
- Entre vallée de Philippe Barcinski (2012) - Avant-première française
- Far West brésilien de René Sampaio (2013) - Avant-première française
- Fleurs rares de Bruno Barreto (2013) - Avant-première française
- Un loup derrière la porte de Fernando Coimbra (2013) - Avant-première française
- Tatouage de Hilton Lacerda (2013) - Avant-première française

La sélection de documentaires est composée de 5 films :
- La bataille du Passinho de Emílio Domingos (2013) - Avant-première française
- La Cité de Dieu - 10 ans après de Cavi Borges et Luciano Vidigal (2013) - Avt-p. française
- Sebastião Salgado de Betse de Paula (2012) - Avant-première française
- Rio de Foi - une rencontre avec le Pape François de Carlos Diegues (2013) - Avt-p. française
- O Samba de Georges Gachot (2013) - Avant-première française

Site internet et renseignements pratiques du Festival

Dinard 2013 : Le géant égoïste couronné de trois prix

Posté par kristofy, le 6 octobre 2013

le géant égoiste the selfish giantAu Festival du film Britannique de Dinard, les films en compétition étaient au nombre de 6. Le jury, présidé par Eric Cantona et composé de Fred Cavayé, Hippolyte Girardot, Michael Smiley, Alice Eve, Amanda Sthers, Toby Jones, Natalie Carter et David Parfitt, en a primé trois samedi soir lors de la cérémonie de clôture.

Pour le Hitchcock d’or et les autres prix, Eric Cantona avait en préambule indiqué que la décision de son jury serait forcément subjective et qu’un autre jury aurait pu faire un autre choix. Cependant, pour la récompense suprême, il se révèle que le choix est des plus objectif : le film The Selfish Giant - qui avait déjà remporté le prix Label Europa Cinémas à la Quinzaine des réalisateurs en mai dernier - était meilleur que les autres à plusieurs égards.

Dans l’histoire de Dinard, des films comme Tyrannosaur en 2011, White Lightnin’ en 2009, Boy A en 2008, Dead Man’s shoes en 2004 se sont logiquement imposés au palmarès.  The Selfish Giant est l’histoire de deux garçons d’à peine 15 ans qui vont à  la recherche de divers matériaux (des produits électroménagers, des câbles électriques…) pour les revendre à un ferrailleur. Tous les deux donnent régulièrement un peu de cet argent récolté à leurs parents (pour payer les factures d’électricité). Un garçon Swifty gagne un peu plus d’assurance au contact du cheval qui sert à tirer leur charrette tandis que l’autre Arbor devient de plus en plus insouciant des dangers... Le duo de ces enfants livrés à eux-mêmes joués par les jeunes Conner Chapman et Shaun Thomas ont su émouvoir spectateurs et membres du jury : le film repart avec trois prix.

Le palmarès de cette 24ème édition du Festival du film Britannique :

Hitchcock d’or : The Selfish Giant, réalisé par Clio Barnard, avec Conner Chapman et Shaun Thomas
Prix du scénario : Spike Island, réalisé par Matt Whitecross
Prix de l’Image : The Selfish Giant, réalisé par Clio Barnard
Mention spéciale : pour les trois interprètes de Everyones going to die : Nora Tschiner, Rob Knighton, Madelinne Dugan

Prix du Public : Titus, réalisé Charliez Ctrall

Prix coup de cœur-La règle du jeu (association d’une quarantaine d’exploitants de salles) : The Selfish Giant, réalisé par Clio Barnard

Prix du meilleur court-métrage : Trucs de gosse, réalisé et écrit par Emilie Noblet

A noter que de nombreux films sélectionnés à Dinard n’ont pas encore de distributeurs français (promouvoir ces films britanniques en France est une des missions que se fixe le festival). Cependant The Selfish Giant (Le géant égoïste) sortira en salles le 18 décembre, distribué par Pyramide.

Dinard 2013 : Eric Cantona, Alfred Hitchcock et Toby Jones lancent la 24e édition du festival du film britannique

Posté par kristofy, le 4 octobre 2013

dinard 2013Le Festival du Film Britannique de Dinard célèbre sa 24e édition, du 2 au 6 octobre, en proposant une nouvelle fois le meilleur du cinéma made in UK avec une sélection de films très riche et inédite.

Une bonne moitié de la programmation se compose de premiers longs-métrages (dont certains n’ont pas encore de distributeurs en France) et beaucoup sont des films à découvrir en avant-première (la plupart ne sont pas sortis encore au Royaume-Uni).

Ainsi c’est à Dinard que l’on découvrira le nouveau Richard Curtis About Time avec Rachel McAdams (sortie le 6 novembre), How I live now de Kevin Macdonald avec Saoirse Ronan (sortie le 19 février 2014), et en film de clôture Un Week End à Paris de Roger Michell, avec Jim Broadbent et Lindsay Duncan (sortie le 12 mars 2014).

Cette année le jury est présidé par celui que les anglais considèrent comme un des plus grands footballeurs et que les français connaissent aussi comme grand acteur : Eric Cantona. Il sera entouré de différentes personnalités françaises et britanniques : le réalisateur Fred Cavayé, Amanda Sthers, l’acteur Hippolyte Girardot, la scénariste Natalie Carter et le producteur David Parfitt, l’actrice Alice Eve, les acteurs Michael Smiley et Toby Jones.

Ils auront la mission de départager les six films cantonaen compétition, dont Hello Carter avec Jodie Whittaker (rencontrée l’année dernière à Dinard pour Good Vibrations toujours inédit), The sea avec Charlotte Rampling, The Selfish Giant déjà remarqué à Cannes, ou encore Spike Island qui nous renvoie aux années 90 avec des fans du rock du groupe The Stone Roses. Le réalisateur Shane Meadows fidèle au festival depuis de nombreuses années présentera d’ailleurs son documentaire sur ce groupe The Stone Roses : Made of Stone.

Le Festival va également rendre hommage au directeur de la photographie français Philippe Rousselot : c’est lui qui a éclairé certains des plus prestigieux films britanniques de Stephen Frears (Mary Reilly), Neil Jordan (Entretien avec un vampire), John Boorman (Hope and Glory), Guy Ritchie (Sherlock Holmes)… Il donnera une masterclass pour parler de ces différentes collaborations et de son métier chef-opérateur.

Chaque année, c’est la silhouette de Alfred Hitchcock qui symbolise le festival de Dinard, et pour les films en compétition le prix suprême est d’ailleurs le Hitchcock d’or. Cette année plus que jamais le réalisateur sera en haut de l’affiche puisqu'il était le personnage principal du film d'ouverture !

line renaudDinard a en effet rendu hommage à l’acteur Toby Jones (également membre du jury) en lui remettant un Hitchcock d’honneur lors de la cérémonie d’ouverture, en présence de la marraine Line Renaud, et avant la projection de The Girl où il interprète le réalisateur Alfred Hitchcock.

Il s’agit en fait d’un téléfilm de la chaîne HBO (Deauville avait aussi fait son ouverture avec un film HBO : Ma vie avec Liberace), comme un signe de l’ouverture de Dinard aux productions télévisuelles britannique dont une sélection UK TV avec les premiers épisodes de plusieurs nouvelles séries.

Dans The Girl, on découvre donc Toby Jones grimé en Hitchcock au moment où il va développer une relation obsessionnelle avec la mannequin Tippi Hedren jouée par Sienna Miller (qui avait été membre du jury à Dinard en 2010) qui deviendra ‘son’ actrice dans Les Oiseaux et Pas de printemps pour Marnie. Il va vouloir s’imposer dans le cœur de la blonde à force de diverses persécutions sur les plateaux de tournage, prêt à quitter sa femme et collaboratrice, mais Tippi Hedren se refusera toujours à lui, et on découvre un Hitchcock en amoureux éconduit à la fois maladroit et machiavélique...

Lumière 2012. Ken Loach reçoit son Prix Lumière et défend le système de financement français

Posté par Morgane, le 23 octobre 2012

Samedi 20 octobre, l'amphithéâtre du Centre des Congrès de Lyon se remplit peu à peu pour le grand soir du Festival Lumière. Acteurs, actrices et cinéastes (les frères Dardenne, Jerry Schatzberg, Ariane Ascaride, Julie Gayet, Anaïs Demoustier, Hippolyte Girardot, Léa Drucker, Marjane Satrapi, Julie Ferrier, Laura Morante, Christian De Sica...) se succèdent devant l'affiche de Ken Loach pour la traditionnelle photo. Les spectateurs garnissent les sièges rouges de la salle.

Puis, sous un tonnerre d'applaudissements, Ken Loach et Éric Cantona font leur apparition.

Thierry Frémaux monte sur scène et présente cette remise de prix "pour l'ensemble de son oeuvre, non pas qu'elle soit finie", à un homme d'une "extraordinaire homogénéité entre ce qu'il raconte dans ses films et ce qu'il fait dans la vie."

Les lumières baissent, le silence se fait et Looking for Éric commence, ponctué de-ci de-là de salves d'applaudissements lors de répliques mythiques, principalement prononcées par Cantona, que ce soit l'épisode des mouettes et du chalutier ou bien la fameuse phrase "I'm not a man. I am Cantona". C'est un grand plaisir de redécouvrir cette comédie (qui ne sont pas si nombreuses dans le répertoire de Loach) sur fond social toujours dur mais qui réussit à enchanter. Le film avait été sélectionné à Cannes. Loach y révèle in Cantona plein d'autodérision et un Steve Everts superbe dont cette expérience loachienne fut sa première expérience cinématographique d'acteur.

Les lumières se rallument, Thierry Frémaux reprend le micro et appelle sur scène toutes les personnalités de cette semaine encore présentes ce soir. Rebecca O'Brien (productrice) et Paul Laverty (scénariste), compagnons de route de Ken Loach sont également présents. Et c'est au tour d'Éric Cantona d'entrer en scène qui, avec un discours bref, concis et ensoleillé de son accent du midi, conclut avec "c'est un grand soir pour Ken... et pour Bath (équipe de foot supportée par Ken Loach) qui a gagné."
Un nouveau tonnerre d'applaudissements pour Ken Loach qui rejoint la scène afin de recevoir le Prix Lumière de cette quatrième édition des mains de l'ancien footballeur. Le King Cantona, imposant par sa carrure et son charisme, semble s'opposer quelque peu au personnage de Ken Loach, beaucoup plus petit, timide et modeste, s'excusant presque d'être là et de recevoir tous ces honneurs.

Le cinéaste anglais entame son discours par "un grand merci et beaucoup de respect au cinéma français car sans votre cinéma, nous n'existerions pas. L'intérêt que vous nous avez montré nous donne l'envie et la possibilité de continuer. (...) C'est votre enthousiasme et votre amour du cinéma qui nous permet de rester vivant." Il rappelle alors que pour Le Vent se lève, par exemple, le film est sorti en France dans 300 salles environ alors qu'en Angleterre, il n'a été projeté que dans une quarantaine de salles et remercie donc grandement la société Diaphana qui distribue ses films en France. Remerciements donc au cinéma français et à son fonctionnement qu'il faut défendre (voir actualité du 21 octobre). S'ensuit une critique d'une Europe ultra-libérale qu'il voudrait beaucoup plus solidaire.

Il poursuit alors sur la responsabilité du Cinéma. "Est-ce que le cinéma peut changer les choses? Probablement non. Et je pense que c'est une bonne chose, sinon on serait tous des Américains avec des flingues dans la poche. Mais on peut soulever des questions, célébrer des choses, partager l'idée d'une communauté humaine. Nous pouvons ajouter notre voix au grand bruit fait par l'humanité." Il déclare également son soutien aux cinéastes qui, soumis à la censure de leurs pays, ne peuvent travailler, ou du moins pas librement. Et conclut par ces mots : "C'est une soirée extraordinaire et recevoir ce prix des mains du King Éric, il n'y a rien de mieux. Longue vie au cinéma!" Que dire de plus...

Lumière 2012: Ken Loach retrouve Eric Cantona

Posté par Morgane, le 21 septembre 2012

La remise du 4e Prix Lumière à Ken Loach aura lieu le samedi 20 octobre à l'Amphithéâtre du Centre des Congrès de Lyon. Mais qui donc allait remettre ce fameux prix au réalisateur britannique?

Eh bien ça y est, confirmation est faite : ce sera des mains d'Eric Cantona que Ken Loach recevra la "palme" du Festival... Et à la vue du film projeté pour cette soirée, le choix est plutôt judicieux puisque c'est Looking for Eric qui sera sur grand écran lors de cette soirée hommage. Parmi les invités on retrouvera la productrice Rebecca O’Brien et le scénariste Paul Laverty, tous deux associés de Ken Loach dans Sixteen Films. Bertrand Tavernier fera l'éloge du cinéaste en tant que Président de l'Institut Lumière.

Deux adeptes du ballon rond pour l'occasion... ce qui ne frustrera aucun supporter de l'Olympique Lyonnais, qui jouera le lendemain à domicile face à Brest. La clôture aura lieu d'ailleurs dans l'après midi de ce dimanche, pour ne pas subir la rivalité du match.

_______

Les autres films de Loach qui seront présentés lors du Festival.

Cathy Come Home (1969, 1h15, film BBC)
Kes (1969, 1h50)
Raining Stones (1993, 1h30)
Ladybird (Ladybird Ladybird, 1994, 1h42)
Land and Freedom (1995, 1h45)
Carla’s Song (1996, 2h07)
My Name is Joe (1998, 1h45)
The Navigators (2001, 1h36)
Sweet Sixteen (2002, 1h46)
Le Vent se lève (The Wind that Shakes the Barley, 2006, 2h04)
It’s a Free World de Ken Loach (2007, 1h36)
Route Irish (2010, 1h49)
Kes dans la nouvelle copie restaurée Park Circus.

Des documentaires sur Ken Loach seront montrés dont un film inédit Cinéastes et cinéma – Ken Loach’s Worlds de Richard Bean (2012, 52min)

Les Kaïra ont le rire gras

Posté par cynthia, le 11 juillet 2012

Les Kaïra est une comédie pour ceux qui en doutent après avoir vu le film. Après avoir tourné une "parodie de télé-shopping à la sauce banlieusarde", les sketchs d'1 minute 30 tournés en bas de chez eux ont rapidement intéressent Canal +, qui leur a proposé de les diffuser sur le site de la chaîne. Kaïra Shopping est alors devenue une websérie de Canal +et la troisième saison a été diffusée à la TV, preuve de la notoriété de Medi, Franck et Jib alias Abdelkrim, Mousten et Momo. Il est vrai qu'avec les pubs Pepsi, on se disait que nos trois héros allaient crever l'écran ; hélas, Les Kaïra c'est loin de "déchirer grave".

Les stéréotypes, représentatifs de la vie dans les cités, et qui auraient pu faire rire les spectateurs, font pitié par la représentation stupide d'un jeu d'acteur beaucoup trop hyperbolique ; l'exagération des clichés de la vie dans les banlieues, ça foutait presque la haine.

Même si l'humour est présent, il y est littéralement noyé par des obscénités inutiles : les grosses avec lesquelles on copule car on rien d'autre sous la main, la plus importante taille du pénis ou encore les magazines de porno que l'on trimballe sur soit. Même un ado abruti par sa console de jeu et gavé de Confessions intimes sur TF1 fait mieux. Les répliques, extrêmement vulgaires, feraient passer un titre de Booba pour un chant religieux, quant aux scénario il est à l'inverse de se que l'on pouvait imaginer.

Le film n'est qu'un prétexte pour parler de "meuf" et surtout de porno dont nos trois protagonistes sont friands. On leur suggère de se brancher sur Youporn, ou de baiser ensemble.

Au lieu de se focaliser sur la vie d'une racaille, le film se focalise sur la vie sexuelle (néante) de nos trois banlieusards et de leurs rêves de "gros nibards", de belles voitures et de fric.  Malgré une grosse tentative de rapprochement d'avec la comédie Very bad trip (l'animal exotique, le générique avec les photos), Les Kaïra entre dans la catégorie navet (genre films avec Michael Youn faisant passer une comédie d'Eric et Ramzy pour un chef d'oeuvre à la Blake Edwards), à la fois raté et catastrophique; bref ça craint.

Les mouvements du bassin de Cantona et HPG

Posté par MpM, le 3 octobre 2010

Eric Cantonna, ancien footballeur devenu comédien (Le deuxième souffle, Looking for Eric), sera à l'affiche de deuxième long métrage d'Hervé-Pierre Gustave dit HPG, ancien acteur du cinéma X reconverti en réalisateur de films d'art et d'essai (On ne devrait pas exister).

Le tournage du film, intitulé Les mouvements du bassin, commence cette semaine à Nantes, et réunit également Rachida Brakni, Joana Preiss et Jérôme Le Banner.

Il raconte l'histoire de deux personnages dont les trajectoires se croisent brusquement : Thierry, "un célibataire adepte des sports de combat quelque peu borderline" (HPG) et Marion "une jeune femme prête à tout pour avoir un enfant" (Rachida Brakni).

Un film inachevé avec Cantona au coeur d’une querelle judiciaire

Posté par vincy, le 3 juillet 2010

La société de production Canto bros de l'ex-footballeur et comédien Eric Cantona a été condamnée par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris à verser 11 000 euros au réalisateur d'un film inachevé dont elle avait acquis les droits, après la liquidation judiciaire de son producteur. Tournée en 2006, la comédie musicale Lisa et le pilote d'avion avec à l'affiche Eric Cantona et la comédienne Rachida Brakni devenue son épouse, n'a pu être achevée "faute de moyens financiers suffisants", rappelle le jugement.

Si le jugement rendu le 27 mai redonne à Philippe Barassat (scénariste et réalisateur de Transit, Banqueroute Le Nécrophile) ses droits d'auteur sur son long métrage, il rejette ses autres demandes portant notamment sur le versement de dommages et intérêts et la restitution de l'ensemble du matériel du film.

En conséquence le réalisateur qui avait assigné Canto bros en justice le 4 mars, "s'apprête à faire appel" a affirmé son avocat, Me Sébastien Haas. Placé en liquidation judiciaire le 1er mars 2007, le producteur Abracadabra a alors cédé pour 10 000 euros les droits de ce long métrage à la société Canto bros, laquelle a depuis "recherché des financements auprès de plusieurs sociétés distributrices" pour achever la post-production du film.

Or "les réponses, dont la plus récente date du 23 juillet 2009, ont toutes été négatives", note encore dans son jugement le TGI qui écarte la possibilité que "l'inertie de la société Canto bros à compter d'août 2009 ait été à l'origine d'un préjudice économique ou moral à l'encontre de Philippe Barassat".

Pour l'avocat de celui-ci en revanche, Canto bros s'était engagé à financer pour 200 000 euros, la post-production du film, qui, s'il ne voyait pas le jour condamnerait Canto Bros à rembourser les 400 000 euros d'avance sur recettes versés par le Centre national de la cinématographie et de l'image animée (CNC)."En rachetant les droits du film, Eric Cantona a aussi racheté les obligations et les dettes qui vont avec. Or si le film n'est pas achevé, c'est qu'il a refusé de le terminer", souligne Me Sébastien Haas.

Ensemble c’est trop :et parfois, trop c’est vraiment trop…

Posté par Morgane, le 16 février 2010

ensemblecesttrop.jpg« - l’île aux enfants, ça nous a rendus cons.»

L’Histoire?: Clémentine et Sébastien, jeunes parents débordés, pris en étau entre leur travail et leurs enfants, voient Marie-France, la mère de Sébastien, s’installer chez eux. Elle a découvert que son mari, Henri, la trompait et que sa maîtresse attendait un enfant. Dévastée, elle se comporte chez son fils comme une adolescente en crise, sapant l’autorité et le moral du jeune couple. La naissance du petit frère de Sébastien et l’euphorie béate que cette paternité tardive provoque chez son père achève de brouiller les esprits et l’ordre des générations…

Notre Avis?: Après avoir réalisé Bienvenue en Suisse et Notre univers impitoyable, Léa Fazer revient dans les salles obscures avec Ensemble c’est trop, dernier film de l’acteur Jocelyn Quivrin avant son tragique accident. Elle s’attache ici à une famille sur trois générations et dépeint les relations plutôt compliquées qui en lient chacun des membres. Pour fair court, les grands-parents se séparent, lui ayant une maîtresse beaucoup plus jeune qui porte leur enfant. Celui-ci sera donc le petit frère du fils ainsi que l’oncle des filles de ce-dernier déjà âgées d’une petite dizaine d’années. On comprend alors que tout ne soit pas très clair pour tout le monde. Néanmois, tout cet imbroglio intergénérationnel qui aurait pu déboucher sur un film quelque peu foufou donne plutôt naissance à un film sans grande surprise et peu aventureux. Le scénario reste assez classique balayant des chemins déjà fort connus et le film se transforme très vite en une suite de scènettes parfois cocasses mais bien souvent trop vues, revues et rerevues.De plus, le talent des comédiens n’est pas véritablement mis en valeur et les personnages peu creusés et assez caricaturaux. Nathalie Baye campe ici une femme bafouée mais tout dans ses sentiments sent l’excès et la démesure rendant ainsi son personnage peu crédible. Pierre Ariditi, souvent sublimé devant la caméra d’Alain Resnais, apparait ici très fade en papi-papa gateau rêvant d’une nouvelle jeunesse, aspect de sa personnalité qui aurait d’ailleurs demandé que l’on s’y attarde un peu plus. Il n’y a guère que Jocelyn Quivrin qui réussit à tirer son épingle du jeu en jeune trentenaire débordé par son job, ses enfants et sa mère devenue quelque peu  envahissante; tout comme Éric Cantona qui est plutôt touchant dans son rôle d’homme perdu puis amoureux transi.

Au-delà de la comédie de moeurs, Léa Fazer se lance dans une sorte de comparaison entre les anciens soixante-huitards pour qui la vie était si simple et la génération suivante (les 30 ans d’aujourd’hui) qui subit la crise, le chomage et pour qui joindre les deux bouts en fin de mois n’est plus si évident. L’idée est certes intéressante, mais malheureusement, son regard sur cette situation penche de suite vers le cliché et dessert l’intention initiale.Alors, on sourit parfois mais on s’ennuie le plus souvent. Ensemble c’est trop fait partie de ces nombreuses comédies qui ne réussissent pas à captiver le spectateur et que ce dernier oubliera certainement assez rapidement.