Rachel Weisz en méchante sorcière chez Sam Raimi

Posté par vincy, le 6 mai 2011

Les rôles de méchantes sorcières de conte de fée attirent de plus en plus les grandes actrices. Julia Roberts a signé pour être la méchante Reine dans la version actualisée de Blanche-Neige. Rachel Weisz est actuellement en négociation pour jouer la vilaine, Evanora, dans Oz : The Great and Powerful, sorte de "prequel" au Magicien d'Oz.

C'est l'un des projets les plus excitants du moment. Disney a enrôlé Sam Raimi (Spider-Man) pour la réalisation et James Franco (incarnant Oz) et Mila Kunis (Theadora) pour les rôles principaux.

L'histoire suit un VRP, Oz, qui est envoyé dans un lieu fabuleux où il rencontre de véritables sorcières. L'une d'entre elles, la puissante et diabolique Evanora, qui cherche à dominer le territoire, tente aussi de faire passer Theadora, sa gentille soeur, dans son camp.

Rachel Weisz n'a pas joué dans un blockbuster depuis Eragon en 2006 où elle donnait sa voix à la dragonne Saphira, et Constantine en 2005. Son dernier film, The Whistleblower, avec Monica Bellucci, est toujours inédit en France. On doit la voir prochainement dans le thriller Page Eight, le drame romantique The Deep Blue Sea, le film à suspens de Jim Sheridan, Dream House, le prochain film sans titre de Terrence Malick. Elle tourne actuellement 360 de Fernando Meirelles et prépare The Danish Girl, de Lasse Jallström, avec Nicole Kidman.

Jamel Debbouze, Jude Law, Rachel Weisz et Anthony Hopkins dans le nouveau Meirelles

Posté par vincy, le 11 février 2011

Trois ans après l'ouverture du Festival de Cannes avec Blindness, 9 ans après sa révélation, hors-compétition, sur la Croisette avec La cité de Dieu, Fernando Meirelles revient avec un film cosmopolite, 360.

Le film observera les conséquences de relations amoureuses et sexuelles entre des personnages ayant des profils sociaux différents.

Il retrouvera son actrice de The Constant Gardener (2005), Rachel Weisz, qui donnera la réplique Jude Law, Anthony Hopkins, Ben Foster et ... Jamel Debbouze. Le comédien actuellement sur la scène du Casino de Paris pour son nouveau One-Man Show, a déjà tourné en anglais chez Spike Lee en 2004, et s'apprête à le faire dans Belleville Cop, de Rachid Bouchareb, face à Queen Latifah (voir actualité du 8 février).

360, au budget relativement modeste de 11 millions de $, a été scénarisé par Peter Morgan, à qui l'on doit le récent film de Clint Eastwood, Au-delà, mais aussi Frost/Nixon l'heure de vérité, Deux soeurs pour un roi, The Queen et Le dernier roi d'Ecosse. Le script est riré de la pièce La Ronde de l'Autrichien Arthur Schnitzler parue en 1900. La pièce a été de nombreuses fois adaptées, par Max Ophüls notamment, mais aussi Roger Vadim, ou encore Alan Rudoph, ...

Le tournage débute en mars et la sortie aura lieu en 2012.

Reese Witherspoon en Peggy Lee et Amy Adams en Janis Joplin

Posté par vincy, le 11 août 2010

Reese Witherspoon, l'une des actrices les mieux payées d'Hollywood, s'est faite rare sur les grands écrans. Très occupée à gérée la valse de ses fiancés, on ne l'a pas vu depuis 2008 (Tout... sauf en famille), qui avait rapporté 164 millions de $ dans le monde. Ce n'était qu'une pause temporaire, puisqu'elle est annoncée dans de nombreux films, notamment How do you know, de James L. Brooks (sortie prévue en février 2011 en France) et Water for Elephants, de Francis Lawrence (sortie prévue pour le printemps 2011).

Elle met actuellement toute son énergie pour monter un projet qui lui tient à coeur : incarner la chanteuse de jazz Peggy Lee (avec qui elle a plus que des ressemblances physiques). Le studio Fox 2000 est en passe de concrétiser son rêve. Née en 1920 et morte en 200, elle a écrit les chansons de La Belle et le Clochard, Johnny Guitar, et a travaillé avec Duke Ellington. Malgré une nomination aux Oscars (comme meilleur second rôle féminin) et 12 films à son actif, la Cérémonie de 2003 l'avait oubliée dans son hommage aux défunts. Le "biopic" sera réalisé par Nora Ephron (Julie & Julia, Nuits blanches à Seattle). Witherspoon avait reçu un Oscar de la meilleure actrice pour avoir interprété la femme du musicien Johnny Cash dans Walk the Line.

Autre femme de légende de la musique américaine, Janis Joplin, morte tragiquement d'une overdose en 1970, à l'âge de 27 ans. Elle fut l'une des premières femmes à s'imposer dans le rock, créant ainsi un culte autour d'elle qui traversa les décennies. Et pas seulement parce qu'elle chanta à Woodstock. Reese Witherspoon avait d'ailleurs été intéressée par le rôle, et des actrices comme Zooey Deschanel et Scarlett Johansson étaient sur les rangs pour jouer l'égérie de la Flower Power Generation. Mais Fernando Meirelles (La Cité de Dieu) a choisi Amy Adams pour Janis Joplin : Get It While You Can. La jeune comédienne, déjà cité deux fois aux Oscars, est actuellement à l'affiche dans Donne-moi ta main. On la récemment vue dans La Nuit au Musée 2 et Julie & Julia, qui à eux deux ont rapporté 545 millions de $. On la verra cet hiver dans The Fighter, de David O. Russell, avec Christian Bale et Mark Wahlberg. Elle tourne actuellement Sur la route, l'adaptation du roman de Kerouac par Walter Salles.

Tribu : violence à Manille

Posté par geoffroy, le 7 juillet 2008

tribu.jpgSynopsis: Un soir dans les rues mal famées de Tondo, bidonville de Manille, Ebet, jeune garçon de dix ans, est témoin du meurtre d'un des membres de la tribu des Sacred Brown. La nuit ne fait que commencer, mais déjà la tension monte...

Notre avis : Unique long-métrage philippin de la compétition officielle du pays à l’honneur de cette 6ème édition du festival Paris Cinéma, Tribu est aussi le premier film de fiction de son auteur, Jim Libiran, journaliste reporter spécialisé dans le documentaire. C’est au cœur de Tongo, le plus grand bidonville de la capitale, Manille, que le cinéaste nous invite à découvrir un quotidien fait de résistance, de routine, d’errance et de violence. Dans l’immersion d’un univers entre réalité et allégorie, l’échappatoire ressemble à un doux rêve inaccessible. Les gangs rythment la dure vérité d’une pauvreté « stockée » en périphérie du centre ville où la jeunesse erre sans but, ni perspective d’avenir. Les codes, les initiations et les rivalités sont l’expression d’un mal être vécu non plus comme une fatalité, mais comme un style de vie, celui du ghetto, de cette jungle urbaine qui fait de l’enfant un être à part, coincé dans sa propre déshumanisation.

Echo évident au chef-d’œuvre La Cité de Dieu du cinéaste Fernando Meirelles, Tribu est une entreprise forte et louable de docu-fiction à même de reconstituer au plus près cette existence de bidonville par l’intermédiaire d’interprètes non professionnels (les membres des bandes rivales jouent leur propre rôle), dans une mise en scène à l’épaule près des corps et une narration serrée autour d’un règlement de compte qui semble inéluctable. Si les scènes de gangs sont parfois caricaturales (initiation, machisme et violence peu crédibles), manquent terriblement d’immersion (va et vient trop nombreux scindant la narration dans un tempo arythmique), la vie du quartier est, quant à elle, toujours juste. Qu’il s’agisse de la femme poursuivant son mari infidèle avec un couteau, du préposé aux relevés des compteurs d’électricité pris à parti par des femmes ne supportant plus de devoir payer des notes astronomiques ou des scènes de vie en famille, le réalisateur réussi à retranscrire la réalité à fleur de peau de gens délaissés voir abusés par le système. Pourtant, Jim Libiran ne s’enfonce pas dans le mauvais misérabilisme et cherche plutôt à nous donner sa vision de la violence. Celle des gangs bien sûr, mais surtout d’un moyen d’expression qui devient le leitmotiv des scènes de violence, sombre écho au marasme dans lequel ces jeunes sont enfermés depuis toujours.

Mais ce qui pêche le plus dans Tribu vient sans doute de son côté fauché. La mise en scène brouillonne et peu interprétative relance par à coups un montage limite et une ambiance qui manque de force et d’ampleur. La sincérité sauve le film, la scène finale aussi. Pour son deuxième long-métrage, qui parlera de foot toujours dans le bidonville Tongo, Le réalisateur ne doit pas avoir peur d’utiliser la grammaire cinématographique pour mener à bien cet aspect allégorique d’une réalité sociale tout juste effleurée dans Tribu.

Cannes : Qui est Alice Braga?

Posté par vincy, le 14 mai 2008

braga.jpg

Elle est l'une des héroïnes de Blindness le film d'ouverture du festival de Cannes 2008. Le cinéaste brésilien Fernando Meirelles a choisi l'une de ses concitoyennes pour jouer parmi la pléïade de stars cosmopolites (USA, Mexique, Japon, Canada...). Incarnant la "femmes aux lunettes noires", l'amante illégitime d'un des protagonistes, on découvre ainsi Alice Braga, la nièce de Sonia Braga, grande comédienne brésilienne, qui d'ailleurs fut à Cannes pour le film de Redford, Milagro.

Alice, 25 ans, a reçu le grand prix de la meilleure actrice dans son pays avec Cidade Baixa (2005), primé à Cannes par le prix de la jeunesse. Elle était surtout l'une des vedettes de La cité de Dieu, premier film de Fernando Meirelles, présenté sur la Croisette hors compétition en 2002. Il s'agissait de son premier rôle majeur. Plus récemment, elle était la rescapée de Je suis une légende aux côtés de Will Smith. Elle fait aussi partie du casting du nouveau David Mamet (Redbelt), actuellement 10e au box office américain (contre toute attente). Enfin, ironie du sort, elle vient de tourner dans Crossing Over avec Harrison Ford et Sean Penn, deux des stars les plus exposées de ce festival de Cannes.