Kev Adams sur tous les fronts

Posté par vincy, le 4 août 2017

kev adamsOui nous parlons bien de Kev Adams. Même s'il a subit un écrasant bide avec Gangsterdam en mars dernier avec seulement 370000 spectateurs, l’acteur reste encore "bankable".

Il a trois projets en route, dont une comédie d'action américaine. The Spy who Dumped Me, réalisé par Susanna Fogel réunira deux meilleures amies, interprétées par Mila Kunis et Kate McKinnon (SOS Fantômes, #Pire soirée), qui se retrouvent, malgré elles, piégées dans une conspiration internationale lorsque l’une des deux découvre que son ex est un espion. Justin Theroux, Gillian Anderson, Hasan Minhaj et Ivanna Sakhno, en plus de Kev Adams, sont au générique de ce film programmé pour une sortie le 6 juillet 2018.

Après ce tournage, au printemps 2018, l'acteur tournera l'adaptation de Kid Paddle, la bande dessinée créée par Midam en 1993. Il vient d'achever l'écriture du scénario avec Jean Luc Cano et David Soussan. Selon Le Film Français, le comédien jouera dans le film. Sortie prévue en 2019.

Rappelons que Kid Paddle est le héros de 14 albums, en plus des 15 volumes de la série Game Over. Dans le film, le héros affrontera Maxine "Max" Lapointe, une canadienne au caractère bien trempé lors d’un concours de jeu vidéo en réalité virtuelle. Face à elle, il perd tous ses moyens, et de star de son collège, il va se retrouver au bas de l’échelle. Tout l'enjeu est de redevenir le meilleur joueur...

Et puis enfin, depuis le début de la semaine il tourne la suite des Nouvelles aventures d'Aladin (son plus gros succès avec 4,4 millions d'entrées en 2015), intitulée Alad 2. Tourné en France et au Maroc, réalisé par Lionel Steketee (qui remplace Arthur Benzaquen), le film ajoutera un autre humoriste de marque, Jamel Debbouze, en plus de Vanessa Guide, Éric Judor et Ramzy Bedia, déjà du premier film.

Le pitch est assez simple: le prince Aladin s'ennuie en son palais. Nostalgique de son ancienne vie, illégitime dans sa tête de monarque, il doit se confronter à l'affreux dictateur Shah Zaman (Debbouze), qui veut épouser la princesse et s’empare donc de Bagdad et du palais. Aladin doit s’enfuir et va chercher son ancien Génie. Mais à son retour, rien ne se passe comme prévu: la Princesse a des doutes et Shah Zaman a de sérieux atouts dans sa manche.

Ce sera l'un des plus gros budgets de l'année. Le film sortira début octobre 2018.

Cannes 2013 : Où sont les femmes ? – Blood Ties

Posté par vincy, le 20 mai 2013

zoe saldana blood tiesGuillaume Canet ne peut pas être accusé d'être macho, ni son cosécnariste James Gray. Pourtant leur film Blood Ties, hors compétition à Cannes (et c'est déjà un trop grand honneur) électrisé mollement par l'abus de testostérone, offre un portrait affligeant de la femme. Pour ne pas dire révoltant. Certes, le film est la transposition d'un livre ancré dans une époque, mais pourquoi dépeindre ainsi, aujourd'hui, les femmes?

Au choix, elles sont putes, "infirmières" pour les bobos des mâles, même ceux à l'âme, ou dociles épouses. Marion Cotillard hérite du rôle de la prostituée, forcément camée, un peu grossière, et traître par la même occasion. Zoe Saldana est une gentille mère, qui n'hésite pas à lâcher le père de sa fille pour vivre "paisiblement" son rôle de femme au foyer chez un flic. Mila Kunis, qui avait au moins l'avantage de bosser, se marie avec un truand et abandonne toute activité professionnelle, devenant la patiente et passive épouse qui n'a plus rien à faire à part tomber enceinte. Ajoutons Lili Taylor, soeur des frères rivaux, qui ne sert qu'à cuisiner la dinde pour Thanksgiving et soigner leur père, bien traditionnaliste (comprendre : il préfère l'aîné, plus viril).

Une vision aussi "corrézienne" de la femme ("Pour moi, la femme idéale, c'est la femme corrézienne, celle de l'ancien temps, dure à la peine, qui sert les hommes à table, ne s'assied jamais avec eux et ne parle pas" dixit Jacques Chirac) stupéfait à notre époque. D'autant que les deux compères n'y vont pas avec le dos de la cuillère. On connaît l'adage "toutes des putes sauf ma mère" : dans Blood Ties, la mère des deux "héros" (et de la bonniche de soeur) est décrite comme "pute", "violente", "alcoolo", "vicieuse" et on en passe. Bref, elle a été chassée pour le bien commun de la famille. Sympathique vision qui est répétée, et donc appuyée, lorsque le meilleur pote du frère voyou se souvient : le pire souvenir de sa vie est la mort de son père et sa mère "n'était jamais à la maison" car "elle en n'avait rien à foutre". Décidément les mamans s'en prennent plein la gueule.

On peut toujours essayer de coller à un réalisme, souligner un manque de repères, décrire une société qui se désagrège, mais pourquoi en vouloir autant aux femmes? En 2013, cette vision du sexe opposé par deux scénaristes consacrées est tout simplement infecte : ils auraient pu montrer que la femme, même dans les années 70, avait un autre destin que celui de finir en prison, sur le trottoir ou derrière les fourneaux. Manque d'imagination ou, comme le film, reprise nauséeuse de clichés cinématographiques d'un autre temps? Imagine-t-on aujourd'hui un western où un cowboy affirme qu'un bon indien est un indien mort ?

On peut écrire et réaliser un "thriller" reprenant les codes d'un genre sans pour autant reproduire les poncifs idiots et désuets d'il y a 40 ans...

Trois couples de stars dans trois villes romantiques pour Paul Haggis

Posté par vincy, le 23 août 2012

Le prochain film de Paul Haggis (Collusion, Oscar du meilleur film) bénéficiera d'un casting chic et choc.

Liam Neeson et Olivia Wilde (Tron : l'héritage, Cowboys & Envahisseurs) seront accompagnés de Mila Kunis (Black Swan, Ted) Casey Affleck (Ocean's 11 et les deux suites, L'assassinat de Jesse James ...), Moran Atias (Les trois prochains jours, de Haggis) et James Franco (qu'on ne présente plus).

Le drame romantique, Third Person, a beau avoir un casting hollywoodien, il est produit par une société belge, Corsan, basée à Anvers.

Le tournage débutera le 17 octobre à Rome. Il s'agira de trois histoires d'amour, de leur début à leur fin, qui se croisent dans trois villes différentes  Rome, Paris et New York.

Affleck et Atias seront le couple romain, Neeson et Wilde vivront leur romance à Paris, Kunis et Franco batifoleront à New York.

Pour 2013, Corsan productions a déjà prévu Killing Season, de Mark Steven Johnson, avec Robert De Niro et John Travolta, et Singularity, de Roland Joffe, avec Josh Hartnett. La société a déjà sorti The Devil's Double, de Lee Tamahori, avec Dominic Cooper et Ludivine Sagnier.

Rachel Weisz en méchante sorcière chez Sam Raimi

Posté par vincy, le 6 mai 2011

Les rôles de méchantes sorcières de conte de fée attirent de plus en plus les grandes actrices. Julia Roberts a signé pour être la méchante Reine dans la version actualisée de Blanche-Neige. Rachel Weisz est actuellement en négociation pour jouer la vilaine, Evanora, dans Oz : The Great and Powerful, sorte de "prequel" au Magicien d'Oz.

C'est l'un des projets les plus excitants du moment. Disney a enrôlé Sam Raimi (Spider-Man) pour la réalisation et James Franco (incarnant Oz) et Mila Kunis (Theadora) pour les rôles principaux.

L'histoire suit un VRP, Oz, qui est envoyé dans un lieu fabuleux où il rencontre de véritables sorcières. L'une d'entre elles, la puissante et diabolique Evanora, qui cherche à dominer le territoire, tente aussi de faire passer Theadora, sa gentille soeur, dans son camp.

Rachel Weisz n'a pas joué dans un blockbuster depuis Eragon en 2006 où elle donnait sa voix à la dragonne Saphira, et Constantine en 2005. Son dernier film, The Whistleblower, avec Monica Bellucci, est toujours inédit en France. On doit la voir prochainement dans le thriller Page Eight, le drame romantique The Deep Blue Sea, le film à suspens de Jim Sheridan, Dream House, le prochain film sans titre de Terrence Malick. Elle tourne actuellement 360 de Fernando Meirelles et prépare The Danish Girl, de Lasse Jallström, avec Nicole Kidman.

Venise 2010 : Lion d’or pour Sofia Coppola et palmarès controversé

Posté par MpM, le 12 septembre 2010

Les possibilités étaient nombreuses et les pronostics relativement ouverts, mais c'est assurément un palmarès inattendu et surprenant qu'ont rendu Quentin Tarantino et les membres du jury de la 67e Mostra. S'il est toujours possible de gloser sans fin (et sans réel intérêt) sur un choix forcément subjectif, tenant plus du compromis entre 7 personnes très différentes que de l'étude scientifique, on est tout de même en droit dans ce cas précis d'être déçu par le résultat des délibérations car il ne reflète absolument pas la diversité et la qualité d'une sélection unanimement saluée.

Admettons que le Lion d'or décerné à Somewhere de Sofia Soppola n'ait rien à voir avec le copinage : Tarantino et elle ont eu une liaison par le passé, mais on peut laisser au réalisateur le bénéfice du doute. Après tout, c'est un très joli film, touchant, presque plus réussi dans sa fragilité que ses précédents longs métrages. D'autant que les oeuvres favorites de la critique, qui ont plus la "carrure" d'un Lion d'or, comme The ditch de Wang Bing ou Post Mortem de Pablo Larrain, semblaient peut-être des choix trop évidents. Mais de là à les évacuer totalement du palmarès final...

Peu de films dignes d'être récompensés ?!

Même chose pour le double prix accordé à Alex de la Iglesia. Mise en scène, pourquoi pas. Il y avait pas mal d'autres possibilités (Darren Aronofsky, Abdellatif Kechiche, Takashi Miike...), mais on peut aimer ce style visuel excentrique et radical. Par contre, impossible de cautionner le prix du scénario quand justement le film semble n'en avoir aucun, se résumant à une banale histoire de rivalité amoureuse dérivant en règlement de comptes sanglant. Pourquoi, dans ce cas, ne pas choisir de récompenser l'un des autres bons films de la sélection ? Black swan, Post mortem, Silent souls... les candidats ne manquaient pas. L'autre double prix récompensant Essential killing de Jerzy Skolimowski (prix du jury et prix d'interprétation masculine) a également de quoi faire grincer des dents, parce qu'il donne vraiment l'impression que le jury a trouvé peu de films dignes d'être récompensés.

Enfin, les deux prix d'interprétation féminines semblent presque une blague : tout le monde attendait (à raison) Natalie Portman dans Black Swan, et c'est finalement celle qui interprète son amie dans le film, Mila Kunis, qui est récompensée, pour un second rôle somme toute sans éclat, par un prix de la "jeune actrice"... prix que l'on espérait voir revenir à Yahima Torrès dans Vénus noire d'Abellatif Kechiche.

Ce qui est relativement dommage, et  injuste, c'est qu'avec un tel palmarès, cette 67e édition de la Mostra de Venise risque de rester en mémoire comme un festival plutôt moyen. Exactement le contraire de Cannes qui a été sauvé par un palmarès ayant réussi à mettre en avant le meilleur d'une compétition pourtant en demi-teinte.

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Le palmarès 2010

Lion d'or
Somewhere de Sofia Coppola

Lion d'argent (prix de la mise en scène)
Alex de la Iglesia pour Balada triste de trompeta

Prix du jury
Essential killing de Jerzy Skolimowski

Prix du meilleur acteur
Vincent Gallo pour Essential killing

Prix de la meilleure actrice
Ariane Labed pour Attenberg

Prix de la meilleure jeune actrice
Mila Kunis dans Black swan

Prix de la meilleure photo
Le Dernier voyage de Tanya de Aleksei Fedorchenko

Prix du meilleur scénario
Alex de la Iglesia pour Balada triste de trompeta

Lion spécial pour l'ensemble de sa carrière
Monte Hellman