La Bonne Epouse : Martin Provost réunit Juliette Binoche, Yolande Moreau et Noémie Lvovsky

Posté par wyzman, le 29 juin 2019

© Didier Crasnault

Selon les informations du Film français, le tournage du nouveau film de Martin Provost débutera la semaine prochaine.

Gros casting

Pour son 7e long-métrage, Martin Provost n’a pas fait les choses à moitié. En effet, si l’on en croit nos confrères, le tournage de La Bonne Epouse doit débuter la 3 juillet et durer jusqu’au 30 août en Île-de-France mais également en Alsace. Avec ce projet, le cinéaste breton déjà auteur de Sage femme souhaite embarquer le spectateur dans les années 1960, à la découverte des écoles ménagères, ce lieu où de jeunes femmes apprenaient à devenir de "bonnes femmes au foyer".

Juliette Binoche campera Paulette Van der Beck, présidente d'un établissement alsacien, Yolande Moreau sera sa belle-soeur Gilberte et Noémie Lvovsky sa soeur Marie-Thérèse. A la veille des événements de mai 1968, Paulette va voir son quotidien bousculer par le retour dans sa vie du premier homme qu’elle a aimé. Pour camper ce personnage de sa comédie, Martin Provost a fait appel à Edouard Baer tandis que François Berléand est annoncé dans le rôle du mari de Paulette.

Si le script est écrit par Séverine Werba, La Bonne Epouse dispose d’un budget de 7 millions d’euros et est produit par Les Films du Kiosque. Ses partenaires financiers ne sont autres que Canal+, France 3 Cinéma et Mémento (déjà distributeur de Sage Femme).

Bernard-Henri Lévy et Patrice Leconte présidents du Festival 2 Valenciennes 2017

Posté par wyzman, le 24 février 2017

Depuis 2011 et à chaque mois de mars, le Festival 2 Valenciennes offre une bouffée d'air frais aux cinéphiles épuisés par leur marathon pré-César et Oscars. 2017 ne dérogera pas à la règle puisque le "Festival 2 Val" (comme l'appellent les habitués) est de retour pour septième édition du 13 au 19 mars. Après avoir dévoilé l'affiche officielle réalisée par Laurent Rufroy, les organisateurs ont récemment annoncé les noms des deux présidents des jury fiction et documentaire.

Après Daniel Leconte, c'est donc le très médiatisé Bernard-Henri Lévy qui s'occupera de la partie documentaires tandis que Patrice Leconte succédera à Jean-Pierre Mocky pour la partie fiction. Toujours basée au cinéma Gaumont situé en périphérie de Valenciennes, cette nouvelle édition devrait voir s'affronter une cinquantaine de films (documentaires et de fiction) en compétition.

Et bien que la sélection n'a pas encore été dévoilée, il va sans dire que cette semaine de festival sera marquée par la remise de différents trophées (grand prix, prix du jury, prix de la critique, prix du public, prix des étudiants, prix d'interprétations féminine et masculine) et diverses activités. Parmi celles-ci, des séances jeune public sont prévues tandis que le cascadeur et maître d'armes Michel Carliez (Fanfan la Tulipe, Ne le dis à personne) et le compositeur Jean-Carl Feldis assureront le show.

A noter : c'est le nouveau film de Martin Provost Sage femme avec Catherine Deneuve et Catherine Frot qui ouvrira cette septième édition et le génial 1:54 de Yan England sera présenté en avant-première au jeune public. François Berléand a été choisi comme invité Coup de cœur du festival.

Pour rappel, l'édition 2016 du Festival 2 Valenciennes s'était soldée par les sacres de Chala, une enfance cubaine, La Saison des femmes, No Land's Song, L'Avenir, Colonia et Corentin Fila (Quand on a 17 ans). Pour suivre l'actualité du festival, c'est par ici.

Fin de tournage pour la version cinéma de Momo

Posté par vincy, le 15 décembre 2016

Ni Muriel Robin, ni François Berléand. L'adaptation de la pièce de théâtre Momo aura Catherine Frot et Christian Clavier comme têtes d'affiche.

Commencé il y a deux mois, le tournage (en Belgique) se termine cette semaine. Momo, pièce écrite par Sébastien Thiéry mise en scène par Ladislas Chollat, et succès de la saison théâtrale parisienne 2015-2016 malgré son annulation précoce à cause des problèmes de santé de Robin, sera en tournée à travers la France à partir de février 2017, avec Robin et Berléand. La pièce a été nommée 4 fois aux Molières (actrice, comédie, second rôle masculin, auteur francophone vivant).

Sébastien Thiéry reprend le rôle qu'il tenait sur scène, celui de Momo et Pascale Arbillot, qui remplace Nini Lavallée.

Momo commence un soir, quand Monsieur et Madame Prioux découvrent stupéfaits qu’un certain Patrick s’est installé chez eux. Cet étrange garçon est revenu chez ses parents pour leur présenter sa femme. Or les Prioux n’ont jamais eu d’enfant. Pourtant, tout semble prouver que Patrick est bien leur progéniture. Mythomane, manipulateur, qui est ce Momo? Les Prioux ont-ils oubliés qu’ils avaient un gamin ? Madame Prioux, qui souffre de ne pas être mère, s’invente-t-elle un fils ?

Sébastien Thiéry, Molière de la pièce comique pour Cochons d'Inde en 2009, coréalise pour la première fois un film de cinéma, avec Vincent Lobelle.

Sylvie Testud et Diane Kurys refont équipe

Posté par vincy, le 23 février 2015

sylvie testudA partir d'aujourd'hui, Diane Kurys tourne C'est le métier qui rentre, son 13e film, adaptation du cinquième roman de la comédienne Sylvie Testud. La réalisatrice et l'actrice de Sagan cosignent le scénario. Testud tient également le rôle principal, aux côtés de Chantal Lauby, Fred Testot, Josiane Balasko et François Berléand.

Le livre, paru chez Fayard il y a un an, n'est pas autobiographique, selon Sylvie Testud, mais s'inspire d'une histoire qu'elle a vécu, quand elle a essayé de financer un projet cinématographique, vainement.

C'est le métier qui rentre suit Sybille (le double de Sylvie Testud dans ses romans), actrice connue et incorrigible optimiste, tourne son premier film et perd le contrôle de la situation. Financiers, agents, producteurs et actrices lui causent de sérieux soucis et pourtant elle reste convaincue que la situation va s'arranger. Ce devait être un rêve, c'est un cauchemar. Le récit, loufoque, est très féroce avec le milieu du cinéma dont on découvre les coulisses. Choix des comédiennes (qui font de la résistance), réécritures du script, producteurs fous (un frère et une soeur), financiers qui ne financent pas, agents hystériques, l'aventure est risquée...

Le film devrait sortir d'ici la fin de l'année ou au début de l'année 2016.

Les Prix Lumières 2010: Polanski et Berléand en têtes d’affiche

Posté par Claire Fayau, le 14 janvier 2011

L'équivalent des Golden Globes américains, les Prix Lumières de la critique internationale sont attribués chaque année aux meilleurs films du cinéma français (ou francophone) par des représentants de la presse internationale en poste à Paris.

Ce soir seront également attribués le Prix du Public de TV5 Monde et le Prix CST pour le Chef Opérateur le plus remarqué de l’année 2010. Une répétition générale avant les Césars...

François Berléand présidera la cérémonie à l'Hôtel de Ville. Logique que Bertrand Delanoë, maire de la Capitale, ouvre la soirée. Mais le moment fort ce sera évidemment le Trophée d'honneur remis à Roman Polanski par Kristin Scott-Thomas (qui fut son actrice dans Lunes de Fiel).

MEILLEUR FILM
Carlos, le film d’Olivier Assayas
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
The Ghost Writer de Roman Polanski
L’Illusionniste de Sylvain Chomet

MEILLEUR REALISATEUR
Mathieu Amalric pour Tournée
Olivier Assayas pour Carlos
Xavier Beauvois pour Des hommes et des dieux
Roman Polanski pour The Ghost Writer
Joann Sfar pour Gainsbourg (vie héroïque)

MEILLEUR SCENARIO
Julie Bertuccelli pour L’Arbre
Olivier Lorelle, Rachid Bouchareb pour Hors-la-loi
Robert Harris, Roman Polanski pour The Ghost Writer
Michel Leclerc, Baya Kasmi pour Le Nom des gens
Géraldine Nakache, Hervé Mimran pour Tout ce qui brille

MEILLEURE ACTRICE
Juliette Binoche pour Copie conforme d’Abbas Kiarostami
Isabelle Carré pour Les Emotifs anonymes de Jean-Pierre Améris
Catherine Deneuve pour Potiche de François Ozon
Ludivine Sagnier pour Pieds nus sur les limaces de Fabienne Berthaud
Kristin Scott Thomas pour Elle s’appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner

MEILLEUR ACTEUR
Romain Duris pour L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil et L’Homme qui voulait vivre sa vie d’Eric Lartigau
Eric Elmosnino pour Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
Michael Lonsdale pour Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Édgar Ramírez pour Carlos de Olivier Assayas
Lambert Wilson pour Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois et La
Princesse de Montpensier
de Bertrand Tavernier

MEILLEUR ESPOIR FEMININ
Lolita Chammah pour Copacabana de Marc Fitoussi
Linda Doudaeva pour Les Mains en l’air de Romain Goupil
Marie Féret pour Nannerl, la soeur de Mozart de René Féret
Nina Rodriguez pour No et moi de Zabou Breitman
Yahima Torres pour Vénus Noire d’Abdellatif Kechiche

MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
Emile Berling pour Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier
Nahuel Perez Biscayart pour Au fond des bois de Benoît Jacquot
Antonin Chalon pour No et moi de Zabou Breitman
Jules Pelissier pour Simon Werner a disparu de Fabrice Gobert
Aymen Saïdi pour Dernier étage, gauche, gauche d’Angelo Clanci

MEILLEUR FILM FRANCOPHONE (hors France)
Amer d’Hélène Cattet, Bruno Forzani (Belgique, France)
Les Amours imaginaires de Xavier Dolan (Québec)
Un Homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun (France, Belgique, Tchad)
Illégal d’Olivier Masset-Depasse (Belgique, Luxembourg, France)
Orly d’Angela Schanelec (Allemagne, France)

Le siffleur : un petit air entraînant

Posté par MpM, le 5 janvier 2010

Le siffleur"Vous n’avez pas fraudé, d’accord. Mais je ne suis pas obligé d’en convenir, non plus…"

L’histoire : Pour Armand, pré-retraité pépère sur la Côte d’Azur, la vie ressemble à un long fleuve tranquille : sa boutique de prêt-à-porter, sa petite amie Viviane, son restaurant favori l’Aline Roc… Mais voilà qu’un promoteur véreux menace l’Aline Roc et que Viviane le quitte. Désespéré, le paisible Armand fait appel à son frère jumeau, Maurice le siffleur, pour régler la situation par la force.

Notre avis : Ce n’est pas si souvent que le cinéma français nous offre une comédie de qualité, alors pas question de bouder son plaisir. Le premier film du comédien Philippe Lefebvre (adapté d’un roman de Laurent Chalumeau) est sans prétention mais, porté par une brochette d’acteurs en grande forme, il s’avère au final plutôt réjouissant.

Probablement parce que personne ne s’y prend au sérieux et que chacun y a un rôle à sa mesure : François Berléand en dur à cuire de série B, Thierry Lhermitte en promoteur cynique, Clémentine Célarié en quinquagénaire plantureuse et sexy… sans oublier l’irrésistible duo de bras cassés, Fred Testot et Sami Bouajila, qui apportent la touche d’absurdité nécessaire pour empêcher le film de ronronner.

Le scénario, lui, fait la part belle aux situations décalées et surtout aux dialogues savoureux. Peu importe si certaines séquences paraissent plus convenues, ou si le réalisme est largement mis à mal, le rythme est suffisamment soutenu pour que l’on n’ait pas le temps de s’en rendre compte. Légèreté et bonne humeur, on a vu pire pour commencer l’année en douceur !

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Bande annonce du film

La différence c’est que c’est pas pareil : mais en quoi ?

Posté par Morgane, le 19 mai 2009

ladifference.jpg« - Dieu est mort. C’est un truc réglé depuis Spinoza »

L’Histoire : Sylvain s’est absenté pendant une quinzaine d’années et il revient en France à l’occasion d’une cérémonie familiale. Il renoue avec ses enfants et son ex-femme. Mais les réunions de famille ne se passent jamais comme on le souhaiterait, surtout quand votre arrivée n’est pas souhaitée par tous…

Notre avis : Une grande maison, une famille nombreuse et un baptême pour réunir tous les membres de cette dernière dans un même lieu… Ajoutez à cela toute la complexité d’une famille et des générations qui la composent et vous obtiendrez La différence c’est que c’est pas pareil.

François Berléand est plutôt crédible en père absent et bougon, de retour parmi les siens comme un agneau, mais loin d’être blanc comme neige, lâché au milieu des loups. Chacun a sa part de responsabilités dans les difficultés qui se sont immiscées au sein de la famille durant toutes ces années mais chacun a bien du mal à les reconnaître, classique.

Dans cette énième comédie dramatique sur la famille, Pascal Laëthier (qui réalise ici son premier long métrage) n’invente rien de très nouveau…La famille, ses angoisses, ses disputes, ses déchirements mais aussi l’amour qui l’unit sont tous au rendez-vous. L’effet de surprise n’est donc pas ce qui pourrait caractériser ce film. Cependant, la différence c’est que c’est pas pareil séduit par sa légèreté et sa fraicheur, dégageant un petit charme simple mais plaisant.

15 ans et demi, l’âge ingrat ?

Posté par Morgane, le 29 avril 2008

15ans.jpg 

Sortie le 30 avril

Synopsis : Philippe Le Tallec, brillant scientifique vivant aux Etats-Unis depuis 15 ans, décide de rentrer en France s'occuper de sa fille Eglantine. Il espère profiter de cette occasion pour tisser des liens avec cette jeune fille et rattraper le temps perdu, mais elle a bien d'autres préoccupations que de passer du temps avec son père...
Le séjour s’annonce très différent de ce qu’il avait imaginé, et Philippe est totalement dépassé. Il va se résoudre à faire un improbable stage de rééducation pour pères en difficulté, animé par Jean-Maxence, un célèbre auteur de méthodes en tous genres…
(in DP)

Critique: 15 ans serait-il le plus bel âge de la vie ? A en croire la nouvelle comédie du duo de réalisateurs François Desagnat et Thomas Sorriaux (La Beuze et Les Onze Commandements), la réponse pencherait pour le oui en ce qui concerne l’adolescente en question qui voit fleurir ses premières amours, même si la vie n’est pas toujours rose puisque les parents font tout pour la lui gâcher, évidemment. Mais pour le papa, de retour après 15 ans d’absence ou presque, les choses ne lui apparaissent pas sous cet angle et plutôt qu’être le plus bel âge de la vie, l’adolescence de sa fille ressemble, à s’y méprendre, à ce qu’on appelle l’âge ingrat.

Avec 15 ans et demi, l’on assiste alors à une comédie tirant toutes ficelles possibles et inimaginables liées à l’adolescence. Allant de clichés en lieux communs, le film n’est pas vraiment rempli de surprises. Les situations téléphonées se succèdent et l’humour trouve rarement sa place.

Les deux réalisateurs dépeignent le monde des adolescents comme un univers inconnu et mystérieux dans lequel les adultes doivent plonger et apprendre les codes s’ils veulent un jour communiquer à nouveau avec leur progéniture. Le récit avance à coups de verlan, de situations improbables et d’apparitions incongrues de François Berléand sous les traits d’Albert Einstein. Il n’y a guère que la présence d’<Alain Chabat en punk-junkie qui fait sourire.

Une fable sur l’adolescence qui ne nous fait pas regretter d’avoir dépasser cet âge sans nous donner non plus l’envie de devenir adulte. Reprenons, pour conclure, les propres mots du film tant de fois répétés : « ça l’fait trop pas ! ».