HBO réunit Nicole Kidman, Reese Witherspoon et Shailene Woodley

Posté par cynthia, le 12 décembre 2015

L'actrice américaine Shailene Woodley (Divergente), vient de rejoindre les actrices Nicole Kidman et Reese Witherspoon pour Big Little Lies, une mini-série produite par le géant HBO.

En préparation depuis un an, Big Little Lies est l'adaptation du roman du même nom de Liane Moriarty. Il conte l'histoire de trois mères de famille confrontées à la violence domestique qui vont peu à peu partager leurs secrets... En France, le roman est inédit mais un autre livre de l'auteure est sorti en avril chez Albin Michel sous le titre Les secrets du mari.

Le projet est signé David E. Kelley, à qui l'on doit notamment la série à succès Ally McBeal.

HBO sait courtiser les stars du grand écran pour le petit. Au final, la chaîne finit souvent à avoir un maximum de nominations aux Emmys et autres Golden Globes pour ses téléfilms de prestiges ou ses séries. Cette année encore, la chaîne câblée a récolté 7 nominations aux Golden Globes (tout juste dépassée par Netflix) grâce à des séries comme Veep, Silicon Valley et évidemment Game of Thrones/em>.

L’instant Zappette: Martin Scorsese dégaine Vinyl pour HBO

Posté par wyzman, le 17 octobre 2015

Les cinéphiles le savent déjà : au septième Festival Lumière de Lyon, la star à ne pas manquer c'était Martin Scorsese. Venu recevoir le Prix Lumière, le réalisateur de Gangs of New York et Shutter Island fait actuellement beaucoup parler de lui. En plus d'une énorme exposition à la Cinémathèque française, l'homme derrière Taxi Driver a annoncé qu'il retrouverait Robert De Niro pour son prochain film, The Irishman. Et ce n'est pas fini !

En janvier prochain, le bouquet d'Orange OCS entamera la diffusion de Vinyl, la série en 10 épisodes créée par Martin Scorsese, Mick Jagger et Terence Winter (Boardwalk Empire, Les Sopranos). Diffusée outre-Atlantique sur la chaîne HBO, Vinyl s'intéressera aux coulisses d'un label fictif (American Century Records) dans le New York des années 1970. Richie Finestra, le directeur du label interprété par Bobby Cannavale (Blue Jasmine) part à la recherche de nouveaux talents lorsque son label se retrouve en danger.

Interrogé sur ce projet de série par Thierry Fremaux, Martin Scorsese a rappelé que Mick Jagger et lui bossaient dessus depuis 1998, que la série serait "très rock 'n' roll" et qu'il y aurait "beaucoup de cocaïne et de bonne musique". Après le carton du très osé - mais surtout overdosé - Loup de Wall Street, il va sans dire que HBO, OCS et les téléspectateurs peuvent d'ores et déjà s'attendre à une excellente surprise. Au casting de Vinyl, c'est avec plaisir que nous retrouverons Jack Quaid (Hunger Games), Juno Temple (Maléfique), Olivia Wilde (Her) et J.C. MacKenzie (Les Infiltrés). Notez que le trailer explosif de Vinyl est déjà en ligne !

Steven Soderbergh enrôle Sharon Stone pour un projet interactif

Posté par vincy, le 25 septembre 2015

C'est par le petit écran que Steven Soderbergh a décidé de mettre fin à sa pré-retraite éphémère. Et c'est de nouveau avec HBO qu'il va s'associer pour son projet. Mosaic serait "un projet inédit", où le public interviendrait dans le scénario.

Selon Variety, Sharon Stone est prévue pour le rôle principal et Garrett Hedlund est en pourparlers pour la rejoindre.

Mosaic serait un "film où l'on choisirait sa propre aventure". Le récit interactif se basera sur un script qui prendra en compte de multiples scénarios. Tel un jeu vidéo, Soderbergh tournera chacune des variations, encadrant ainsi le côté aléatoire qu'imposeront les téléspectateurs.

Avec humour, Soderbergh explique dans son communiqué qu'il faudra créer une catégorie spécifique aux prochains Emmy Awards, où il devrait être le seul à concourir.

A 52 ans, Steven Soderbergh, Palme d'or et Oscar du meilleur réalisateur, a décidé de s'orienter vers les arts plastiques et la production. Il est derrière les séries The Knick et The Girlfriend Experience, mais aussi derrière des documentaires comme Citizenfour ou des films comme We need to Talk about Kevin. Sa retraite annoncée en 2013 fut de courte durée. Même si ses derniers longs métrages de cinéma date d'il y a deux ans (Effets secondaires, Ma vie avec Liberace, produit initialement pour HBO mais sorti en salles), il n'a jamais vraiment lâché la réalisation, filmant 20 épisodes de sa série The Knick, drame historique avec Clive Owen. Une deuxième saison est prévue. Il a aussi tenté une expérience insolite en tweetant une nouvelle policière.

L’instant Zappette: Consécration et diversité au menu des Emmy Awards !

Posté par wyzman, le 21 septembre 2015

Dimanche 20 septembre avait lieu la 67ème cérémonie des Emmy Awards. Présentée depuis Los Angeles par Andy Samberg (Brooklyn Nine-Nine), la soirée a, comme toujours, récompensé les professionnels de la télévision. Et pour la première fois depuis un paquet d'années, les votants ont visiblement appris de leurs erreurs : les victoires sont justifiées, le choix des gagnants est indiscutable. A commencer par la série Game of Thrones qui est repartie avec pas moins de 4 statuettes (auxquelles on peut ajouter les 8 des Emmy Creative Awards) dont celles de meilleure série dramatique, meilleur second rôle (Peter Dinklage, alias Tyrion Lannister), meilleure réalisation et meilleur scénario (l'épisode 5x10, "Mother's Mercy").

Alors que tout le monde pariait sur une victoire de Mad Men dans la catégorie phare (meilleur drame) à cause de l'effet "ultime saison", l'Académie a enfin perçu les qualités évidentes de Game of Thrones. Il était temps ! Ceci dit, c'est bien Jon Hamm, (alias Don Draper de Mad Men) qui a reçu l'Emmy du meilleur acteur dans une série dramatique. Certains diront que c'était prévisible, d'autres argueront qu'après 8 nominations consécutives, il était plus que temps de lui rendre justice. Une bonne chose de faite donc !

A l'instar de Viola Davis qui est entrée dans l'Histoire cette nuit en devenant la première actrice de couleur à remporter l'Emmy Award de la meilleure actrice dans une série dramatique. En effet, alors qu'Isabel Sanford avait déjà remporté celui de la meilleure actrice de série comique en 1981 pour The Jeffersons, le penchant dramatique de cette catégorie était, jusqu'ici, resté anormalement blanc. Comme l'a dit Viola Davis, déjà nommée à l'Oscar de la meilleure actrice en 2012 pour La couleur des sentiments, la seule différence entre une actrice de couleur et les autres ce sont les opportunités : "On ne peut pas gagner un Emmy pour des rôles qui n'existent simplement pas." Mais peu importe, face à Claire Danes (Homeland), Taraji P. Henson (Empire), Tatiana Maslany (Orphan Black), Elisabeth Moss (Mad Men) et Robin Wright (House of Cards), l'héroïne de How to Get Away with Murder n'a pas démérité. Ne reste plus qu'à savoir ce qu'en dit le président des Emmy Awards, lui qui semblait ne pas franchement croire à la diversité. "Je crois que les gens ne savent pas comment parler de race. C'est comme la sexualité. S'il a fallu 67 ans pour qu'une actrice noire soit nommée meilleure actrice, cela veut dire qu'il y a bien une ligne qui devait être franchie et il faut en prendre conscience" a-t-elle ajouté comme pour envoyer un message aux producteurs, chaînes de télévision et autres professionnels.

Dans le reste de la cérémonie, la diversité était aussi présente avec le second Emmy Award d'Uzo Aduba, nommée pour son rôle de Crazy Eyes dans Orange is the New Black et la victoire de Regina King d'American Crime (meilleure actrice de mini-série). A côté, Veep a dominé les grosses catégories en comédies (4 victoires, dont meilleure actrice pour Julia Louis-Dreyfus) tandis qu'Olive Kitteridge a raflé 6 prix, dont meilleur acteur et meilleure actrice dans une mini série, respectivement Richard Jenkins et Frances McDormand, mais aussi meilleure second-rôle masculin pour Bill Murray. Grâce à elle, la chaîne américaine HBO finit avec un palmarès de 14 statuettes (sur 40 nominations). Enfin, n'oublions pas les deux victoires de Transparent, la série d'Amazon qui suit les aventures d'une famille de Los Angeles dont le père est transgenre. Emmy Awards du meilleur acteur de de série comique (Jeffrey Tambor) et meilleure réalisation d'un épisode de série comique (l'épisode 1x08, "Best New Girl"), déjà auréolée de deux Golden Globes en janvier dernier, elle s'apprête à recevoir Anjelica Huston pour sa saison 2.

C'est donc à des Emmy Awards très justes que les Américains ont assisté hier soir. Diffusée sur la Fox, la cérémonie devrait permettre à la chaîne d'entamer sa saison télévisuelle sous les meilleurs auspices. L'année dernière, 15,6 millions de personne avaient suivi le sacre de Breaking Bad.

L’instant Zappette: La saison 2 de True Detective déjà disponible

Posté par wyzman, le 18 août 2015

"Nous avons le monde que nous méritons." Alors que la saison 2 de True Detective s'est achevée il y une semaine, HBO Home Entertainment France nous a fait une très belle surprises. Quelques heures seulement après le season finale, les 8 épisodes qui composent cette deuxième salve d'épisode ont été mis en ligne en version numérique HD. Disponible sur les plateformes de téléchargement légales (iTunes, Orange et Wuaki), ces épisodes sont accompagnés de quelques bonus tels que le trailer, une "Invitation sur le plateau" et un "A propos" qui devrait vous intéresser ! Si certains auront tendance à pointer du doigt la grande complexité des intrigues, nous reconnaissons dans cette deuxième cuvée tout le talent de Nic Pizzolatto, le créateur et scénariste de la série.

Pour rappel, cette deuxième saison suit l'enquête qu'ont entamé trois officiers de police et un meurtrier professionnel après la découverte du corps de Ben Caspere, dans la ville fictive de Vinci. Dans le rôle des trois officiers de police, on retrouve avec beaucoup de plaisir Colin Farrell (Comment tuer son boss?, The Lobster), Rachel McAdams (Passion, Un Homme très recherché) et Taylor Kitsch (Du sang et des larmes, The Normal Heart). Vince Vaughn (Thérapie de couples, Les Stagiaires) et Kelly Reilly (Flight, Casse-tête chinois) viennent grossir les rangs de ce casting quatre étoiles. L'audience de cette deuxième saison, suivie en moyenne par 2,61 millions d'Américains, est en hausse de 12% par rapport à la première. Bien qu'aucune information concernant la saison 3 n'ait filtré à l'heure actuelle, il va sans dire que cela ne saurait tarder. En attendant, n'hésitez pas à vous (re)lancer dans la saison deux passionnante et intrigante de True Detective.

L’instant Zappette: le président des Emmy Awards tacle les goûts du public

Posté par wyzman, le 17 juillet 2015

Si vous êtes fan de séries télévisées américaines, vous n'êtes pas sans savoir qu'hier avait lieu l'annonce des nominations aux prochains Emmy Awards. Si l'on a retrouvé les mêmes habitués des cérémonies précédentes (Game of Thrones, Mad Men, House of Cards, Downton Abbey, Veep ou encore Louie), il y a quand même eu quelques surprises notables. Pas de Jim Parsons et de The Big Bang Theory cette année. Idem pour Julianna Marguiles et sa série The Good Wife. Si HBO s'est à nouveau positionnée comme un véritable mastodonte (126 nominations, un record), les services de streaming commencent eux aussi à faire des merveilles. En additionnant les nominations des séries de Netflix (34) et d'Amazon (12), on arrive à un total supérieur à celui des chaînes nationales (séparées). Si Game of Thrones peut se féliciter de dominer ces nominations avec 24 sélections, le plus étonnant nous vient d'Empire. Alors que la série a largement explosé les audiences cet hiver, les votants ont vraisemblablement décidé de bouder la série, ne lui desservant que 3 nominations, dont 2 dans des catégories "inférieures" (les costumes).

Interrogé par le site Deadline sur la question de la diversité et l'absence d'Empire des catégories "supérieures", le président de la cérémonie des Emmy Awards, Bruce Rosenblum, aurait mieux fait de se taire. "Nous n'avons que 7 places et il y a 20.000 membres qui votent. [Better Call Saul, Downton Abbey, Game of Thrones, Homeland, House of Cards, Mad Men et Orange is the New Black] sont les 7 séries avec lesquelles ils sont arrivés. Ici c'est pas les People's Choice Awards ! Nous reconnaissons l'excellence. (…) C'est un vote de vos pairs, des hommes et des femmes qui font la télévision. Et pour eux, c'étaient ça les 7 meilleures séries dramatiques." De là à croire que Rosenblum n'aime pas Empire, il n'y a qu'un pas. Mais il a pensé à assurer ses arrières. "Regardez les 7 séries nommées [dans la catégorie meilleure série dramatique] et dites-moi laquelle vous enlèveriez pour mettre Empire à la place - non pas qu'Empire ne soit pas une série géniale !" De son côté, le producteur des Emmy Awards, Don Mischer, se veut beaucoup plus diplomate : "Je ne sais pas quoi vous dire, si ce n'est que c'est comme ça que votent les membres de l'académie. Ils votent pour ce qui leur semble juste et il arrivera toujours que quelqu'un soit oublié."

Bien que les nominations des Emmy Awards aient apporté leur lot de bonnes surprises, le débat autour de la non-surprésence d'Empire fait écho à un sujet plus sensible. Alors que depuis le début de cette décennie (et même un peu avant), les acteurs de couleur écument sur nos écrans, il est devenu régulier de les voir snobés lors de cérémonies prestigieuses. Plus tôt cette année, le hashtag #OscarsSoWhite dénonçait l'absence totale d'acteurs de couleur parmi les nommés aux prix d'interprétation des Oscars. Et aux Emmy Awards, les votants semblent vraisemblablement être parvenus à ne pas faire s'opposer trois actrices de couleur dans la catégorie Meilleure actrice dans une série dramatique. En effet, pour son rôle de Cookie Lyon dans Empire, Taraji P. Henson était quasiment assurée d'avoir son ticket pour le tapis rouge. Et il en va de même pour Viola Davis, dont la performance dans How to Get Away with Murder a fait sensation cette saison. Présente sur la it-list l'année dernière, c'est Kerry Washington (Scandal) qui a été sacrifiée cette année. Les plus optimistes évoqueront une saison 4 un petit peu en deçà des précédentes. Tandis que les plus stratèges d'entre nous arriveront à la conclusion qu'avec 3 actrices noires (sur 6) dans une même catégorie, ne pas faire gagner l'une d'entre elles pourrait poser problème dans l'Amérique d'Obama. Surtout lorsque l'on sait que jusqu'ici, aucune actrice de couleur n'a remporté la fameuse statuette… La 67ème cérémonie des Emmy Awards se tiendra le 20 septembre à Los Angeles.

L’instant zappette : la lutte pour le Trône de fer reprend plus tôt que prévu

Posté par wyzman, le 13 avril 2015

GOT

Il n'y a pas à dire, l'attente entre deux saisons de Game of Thrones est toujours trop longue. Mais à quelques heures du "season 5 premiere", des petits malins ont coupé court à cette attente et mis en ligne non pas un ou deux mais bien quatre épisodes de cette nouvelle saison. Et par chance dirons-nous, ce sont les quatre premiers.

Avec plus de 100 000 téléchargements en l'espace de trois heures comme l'affirme le site Torrent Freak, il semblerait que HBO n'ait pas été en mesure de contrer cette énième fuite. En effet, sa série phare est bien partie pour écoper du titre de série la plus téléchargée de l'année. Un bien pour un mal puisque cet engouement (illégal certes) contribue activement à sa popularité.

Bien qu'ils soient déjà accessibles sur Kickass Torrents et The Pirate Bay (pour ne citer que ces deux-là), il est encore trop tôt pour dire si la diffusion prématurée de ces quatre épisodes aura un impact sur la suite. Avec 6,8 millions de téléspectateurs américains branchés devant la saison 4, Game of Thrones est encore prête à faire les beaux jours de HBO. Ne reste plus qu'à espérer que HBO Now (le service qui permet aux internautes ayant du matériel iOS d'accéder au contenu de HBO sans s'abonner) n'en prenne pas un coup. Réponse claire et précise au phénomène Netflix, le dispositif était vu comme le dernier rempart aux fuites sur le Net.

Si les "vrais fans" de la série auront peut-être attendu la diffusion officielle du premier épisode de la saison sur HBO et en simultané sur OCS City (donc à 3 heures du matin, heure française), une chose est sûre, la fuite magistrale de ce week-end risque fort de ne pas être la dernière.

L’instant zappette: l’Histoire se raconte-t-elle mieux sur le petit écran?

Posté par wyzman, le 4 avril 2015

Alors même que la chaîne History annonçait le renouvellement de Vikings pour une saison 4, les dirigeants de ITV1 nous confirmaient que la saison 6 de Downton Abbey serait la dernière. Le lien ? Aucun, si ce n'est que les deux sont d'excellentes séries historiques. Longtemps moqué pour son ringardisme, le genre fait aujourd'hui le bonheur des chaînes de télévision et de téléspectateurs toujours plus friands. Mais pourquoi est-ce que cela fonctionne ?

Le parallèle avec le cinéma

Il semblerait que le cinéma et la télévision se répondent inlassablement. Si l'on peut reprocher au septième art de trop miser sur des franchises et des adaptations, les séries télévisées ne sont pas en reste. L'histoire est une source inépuisable de storylines plus palpitantes les unes que les autres. Elle peut être adaptée mais également réécrite. Une chose que la chaîne américaine HBO a comprise, et ce depuis plusieurs années. Pour elle, Steven Spielberg a ainsi développé en 2001 Frère d'armes, une mini-série en dix épisodes. Auréolée de cinq Emmy Awards, la série a donné naissance à une petite sœur en 2010, The Pacific.

Parce qu'elles durent plus longtemps qu'un long-métrage, ces séries, qui empruntent tous les codes visuels du cinéma, ont la possibilité de multiplier les intrigues et surtout de les développer. Ce qu'un réalisateur doit figurer en 2h30 maximum, un showrunner peut le faire sur toute une saison voire plus. Pour exemple, la rivalité des filles Boleyn parait bien superficielle dans Deux sœurs pour un roi de Justin Chadwick quand on sait que Michael Hirst a traité le sujet pendant deux des quatre saisons des Tudors. Les séries historiques peuvent mettre en scène des intrigues plus creusées, plus compréhensibles et des personnages plus attachants. Du prétendant de Reign à la compagne de Boardwalk Empire en passant par la femme de chambre de Downton Abbey, tous ont droit à leur intrigue, à leur moment de gloire. Le téléspectateur comprend mieux ces personnages et perçoit ainsi les vrais tenants et aboutissants du fil rouge de chaque saison.

Une histoire accessible

Mais si les producteurs aiment l'histoire, c'est parce qu'elle regorge de figures mythiques au destin quasi légendaire. Preuve en est avec le roi Henri VIII d'Angleterre dont les multiples mariages ont permis de créer la série Les Tudors ou bien avec la famille Borgia, dont l'histoire a été racontée dans non pas une mais quatre séries différentes. L'histoire se vend bien car l'histoire parle à tous. En effet, produire une série historique ce n'est pas juste mettre en images ce que l'on nous apprend à l'école ou dans les livres "Pour les Nuls", c'est aussi inventer tout ce qui n'est pas écrit dans les livres. Façon Vikings ou plus récemment Marco Polo sur Netflix.

Et si l'on n'est pas nécessairement mordu d'histoire, on peut se servir de celle-ci comme d'un simple accessoire. Comme dans Downton Abbey où la Seconde guerre mondiale permet avant tout au scénariste Julian Fellowes de montrer les effets de la guerre sur ses personnages. Ou bien dans Boardwalk Empire où la Prohibition est prétexte à des luttes de pouvoir et d'influence incessantes et jouissives.

Du sexe et du sang

En outre, ces séries disposent d'une plus grande liberté scénaristique qui va souvent de pair avec leur diffusion sur une chaîne câblée. A chaque fois, on retrouve le combo sexe + sang. Sans virer dans le gore, ces séries n'hésitent pas à montrer des scènes d'une grande violence qui ne viendraient que refléter les pratiques de l'époque. Parmi les scènes les plus emblématiques, on pense notamment aux décapitations des Tudors, aux meurtres de sang froid de Deadwood ou bien à l'esthétisme très homo-érotique des combats de Spartacus.

Quant au sexe, il va sans dire que les scénaristes ne lésinent pas dessus. Parfois même jusqu'à frôler la pornographie. Dans le mastodonte Game of Thrones (série non historique mais qui en a tous les ressorts scénaristiques), le roi Joffrey n'hésite pas à battre à mort une prostituée pendant que son oncle se demande où culbuter sa mère. Enfin, dans la série Reign (pourtant diffusée sur une chaîne nationale), la reine Marie Stuart et ses dames se demandent à qui offrir leur vertu et ne rechignent pas contre quelques orgasmes. De quoi se fâcher avec la censure, attirer les curieux et donner l'impression que les séries à l'action contemporaine sont bien prudes. Un comble !

Une catharsis certaine

A mieux y regarder, toutes ces séries historiques mettent en scène un régime politique particulier. Qu'il s'agisse d'une monarchie, d'une démocratie ou bien d'une oligarchie, elles ont toutes l'ambition (plus ou moins assumée) de faire réfléchir le téléspectateur sur son propre régime politique. Et pour cela, les intrigues sont simples. Jalousies entre héritiers du trône, coups bas autour de l'homme de main, trahisons des époux, la recette est souvent la même et demeure très efficace. Tellement efficace que l'on ne l'imagine pas changer. Les Rois sont maudits pour l'éternité.

Néanmoins, si l'on continue de les regarder, c'est aussi pour s'approprier une partie de l'histoire mondiale. Plus intéressantes que l'idée d'ouvrir un livre d'histoire ou d'écumer les musées et autres expositions, ces séries divertissent et instruisent en même temps. Les Tudors met des noms et des visages sur les six femmes du roi Henri VIII (tout en rendant les mâles du Royaume bien plus sexys qu'ils ne l'étaient), Marco Polo nous fait découvrir la route de la soie tandis que Reign offre une nouvelle approche du personnage de Catherine de Médicis. Rien que ça !

Et les séries françaises dans tout ça ? Eh bien elles ne sont pas en reste. France 3 peut en effet se vanter avec son carton Un Village français quand TF1 a fait le grand saut avec Résistance l'été dernier. Mais le plus intéressant nous vient de Canal+ qui nous a déjà apporté Borgia et Maison close, et en remettra une couche dans quelques semaines avec Versailles. Centrée sur les jeunes années de Louis XIV, la première saison aurait coûté pas moins de 27 millions d'euros. De quoi en attendre beaucoup !

Deauville way of life, jour 5 : la vérité est plus facile à dire au cinéma

Posté par cynthia, le 10 septembre 2014

good lieCinquième jour sur Deauville : l'ambiance est à son comble ! Les journalistes agressent leurs confrères en salle de presse (« J'étais assis là hier, c'est MA place »), le soleil brûle nos corps de cinéphiles et les films se suivent mais ne se ressemblent pas... c'est parti pour un petit retour sur la journée d'hier.

Un film qui pourrait faire son chemin jusqu'aux Oscars a été présenté : The Good Lie de Philippe Falardeau avec Reese Whiterspoon, ou l'incroyable histoire vraie de 4 orphelins du Soudan qui, par un curieux tirage au sort, se retrouvent immigrés aux États-Unis. Entre découverte et émotion, ce petit bijou pourrait faire parler de lui encore longtemps... très longtemps puisque nombreux sont les spectateurs qui prononçaient le mot magique : "Oscar". Concernant la prestation de Reese, elle est comme d'habitude naturelle et sculpturale. La belle blonde (brune pour l'occasion) pourrait une nouvelle fois repartir avec la statuette dorée (elle avait eu l'Oscar en 2006 pour le biopic sur Johnny Cash).

On continue en cette après-midi bien chaude (le soleil tape si fort qu'il me tarde de goûter à la climatisation des salles) par un documentaire sportif, Red Army de Gabe Polsky qui retrace le destin croisé de l’Union Soviétique et de l’équipe de hockey sur glace surnommée «l’Armée Rouge». Assez prenant pour un documentaire mais pas de quoi fouetter un loukoum.

La journée se termine aux côtés de Ray Liotta (Les affranchis, Cogan...) qui nous a fait une révélation lors de son hommage. L'homme aux yeux bleus de feu pourrait rejoindre une série tv produite par HBO. Ce dernier a avoué que les séries HBO était encore mieux que certains films. Alors Ray Liotta va-t-il rejoindre Jon Snow dans Game of Thrones ? Emma Roberts dans American Horror Story ? Ou va-t-il avoir sa propre série? Affaire à suivre...

Cate Blanchett enrôle Julie Delpy pour écrire Cancer Vixen

Posté par vincy, le 19 août 2013

cate blanchett parfum si armaniCate Blanchett aime les Françaises. Après Isabelle Huppert sur les planches de Sydney où elles ont joué ensemble Les Bonnes, l'actrice australienne, bientôt à l'affiche de Blue Jasmine de Woody Allen, a engagé la scénariste Julie Delpy.

Selon les informations du Film français, Delpy va écrire l'adaptation des mémoires de Marisa Acocella Marchetto, Cancer Vixen. Le projet est en développement depuis mars. Blanchett sera l'actrice principale de ce film qu'elle coproduit avec HBO. Si aux USA, le film sera certainement réservé au petit écran, il devrait trouver le chemin des salles de cinéma à l'étranger. Il devrait être prêt pour 2015.

Cancer and the City : une histoire vraie (titre horriblement traduit) est une BD publiée en France en 2007. Il s'agit du témoignage de l'auteure, illustratrice new yorkaise, dans son combat contre le cancer alors qu'elle ne fréquente que les endroits chics de Manhattan et le monde de la mode. Entre séances de chimiothérapie avec des chaussures "top fashion" et observations sur les blouses des infirmières ressemblent aux robes de Diane von Furstenberg, elle raconte 11 mois de lutte contre un cancer du sein alors qu'elle était sur le point de se marier avec l'homme de sa vie...

Par ailleurs, Blanchett vient de signer avec Armani pour être l'égérie de la campagne de publicité du nouveau parfum Sí (on évoque un cachet de 10 millions de $).

Ce sera la première fois que Julie Delpy écrira une commande. Pour l'instant on ignore si elle réalisera le film. Elle a déjà scénarisé Before Sunset et Before Midnight, 2 Days in Paris et 2 Days in New York, La comtesse et Le Skylab. La française vient d'être élue parmi les 276 nouveaux membres de l'Academy of Motion Pictures Arts & Sciences, qui votent pour les Oscars.