Sharon Stone rejoint le casting du prequel de « Vol au-dessus d’un nid de coucou »

Posté par vincy, le 15 janvier 2019

sharon stone sur le tournage de il ragazzo d'oroRyan Murphy a complété son casting pour Ratched, sa nouvelle série, qui sera diffusée sur Netflix. Rached est présenté comme un prequel du film Vol au dessus d'un nid de coucou. Sorti en 1975, cette adaptation du roman éponyme de Ken Kesey (1962) et de la pièce de théâtre à Broadway (1963), avait reçu les cinq principaux Oscars: Meilleur film pour Michael Douglas et Saul Zaentz, Meilleur réalisateur pour Milos Forman, décédé l'an dernier, Meilleur acteur pour Jack Nicholson, Meilleure actrice pour Louise Fletcher et Meilleur scénario adapté pour Bo Goldman et Lawrence Hauben.

Ryan Murphy, créateur des séries Nip/Tuck, Glee, American Horror Story, Feud et Pose, et réalisateur du film Mange, prie, aime et du téléfilm The Normal Heart, va tourner cette nouvelle série dès février. Deux saisons (au total 18 épisodes) ont été commandés. Ce prequel mettra en vedette Sarah Paulson dans le rôle autrefois tenu par Louise Fletcher, l'infirmière en chef Mildred Ratched.

Le générique comprend Jon Jon Briones (Sons of Anarchy, American Horror Story: Apocalypse), Charlie Carver (Desperate Housewives, Teen Wolf), une fidèle de Woody Allen, Judy Davis (vue aussi dans Marie-Antoinette et Feud), Harriet Samsom Harris (Phantom Thread, Desperate Housewives), Cynthia Nixon (Sex and the City), Hunter Parrish (Weeds, The Good Wife), Amanda Plummer (Pulp Fiction, Battlestar Galactica), Corey Stoll (First Man, House of Cards, Los Angeles police judiciaire), et Finn Wittrock (American Horror Story, Si Beale Street pouvait parler).

Sharon Stone, récemment à l'affiche de The Disaster Artist de James Franco, a été la vedette l'an dernier de la mini-série Mosaic de Steven Soderbergh.

La série remontera le temps en commençant après la seconde guerre mondiale, où on suivra Mildred Ratched, infirmière normale, devenir le monstre que l'on connaît.

Mosaic de Steven Soderbergh sera-t-il le futur de la série télévisée?

Posté par vincy, le 23 janvier 2018

Mosaic débarque en France. Depuis le 23 janvier à 20 h 40 sur OCS City (diffusion sur cinq soirs d’affilée), la création de Steven Soderbergh est conçue comme une application interactive, avec en star Sharon Stone.

Mosaic est une enquête sur le meurtre d'une auteure célèbre dans une station de ski chic de l'Utah. Sans l'interactivité qui permet d'approfondir l'intrigue ou d'enrichir les personnages, cela pourra paraître un peu plat. Mais il y a au moins la curiosité de retrouver Sharon Stone, 60 ans et bientôt à l'affiche de The Disaster Artist, dans le rôle d'Olivia Lake, l'écrivaine mondaine et cougar qui est tuée, se régalant de ses répliques garces qu'elle partage avec son meilleur ami gay ou avec son miroir.

Ce n'est pas un jeu vidéo. Ce n'est pas une série. Ce n'est pas un film.
Mais c'est une fiction : 7h50 au total. Le spectateur est maître à bord: il choisit un personnage, un point de vue, des bonus (éléments enrichissants le récit). En France, pourtant, on ne le verra que dans un format de série, avec six épisodes dont le réalisateur a choisit la trame et la construction.

Aux Etats-Unis, en revanche, HBO exploite le procédé innovant du réalisateur tel qu'il l'a imaginé. Le scénariste Ed Solomon a signé là un script de 507 pages où chaque détail, révélation est pensé et placé au bon endroit (en s'aidant de post-its de différentes couleurs collés à un mur). Pour le cinéaste, c'est un retour à l'expérimentation et surtout sa réponse à un système hollywoodien qui ne se remet pas en question et banalise de plus en plus la narration. Après avoir regardé chaque segment - quelques minutes seulement ou d'autres aussi longs qu'un épisode de télévision standard - les spectateurs le point de vue qu'ils veulent suivre et où ils veulent aller ensuite. Ceux qui veulent tout savoir peuvent regarder les deux options avant de passer à autre chose.

Cette arborescence complexe est peut-être plus révolutionnaire que la 3D, pour l'instant assez décevante. Ecrite de manière linéaire, l'application a ensuite été déconstruite, en partant à chaque fois d'une introduction incarnée par le personnage de Sharon Stone. Car le péril était qu'un spectateur manque l'introduction d'un nouveau personnage, un dialogue crucial ou un indice essentiel à l'enquête. L'autre défi était de tourner certaines scènes sous plusieurs angles.

Le tout a quand même coûté 20M$. Soderbergh a tourné Mosaic il y a y a deux ans à Park City, QG du Festival de Sundance, en 49 jours. Au générique on retrouve Paul Rubens, Garrett Hedlund, Beau Bridges et Frederick Weller. Par ailleurs, le nouveau film de Steven Soderbergh, Unsane, sera en compétition au prochain festival de Berlin.

Festival Lumière – Jour 3 : 100% Scorsese-De Niro

Posté par Morgane, le 16 octobre 2015

Troisième jour de festival Lumière, ce sera une journée purement scorsesienne avec Casino en matinée et Les Nerfs à vif en soirée. Deux films des années 90 que tout opposent, hormis la présence magistrale de Robert de Niro.

"Même si ma peau en dépend, je dois te faire confiance."

C'est Laure Marsac qui vient nous présenter Casino. Pour l'actrice césarisée (La Pirate de Jacques Doillon) ,Casino c'est un film démentiel. "1 million de dollars rien que pour les costumes de Robert De Niro et Sharon Stone, une lumière incroyable de Robert Richardson dont c'est la première collaboration avec Scorsese, le superbe montage de l'immense Thelma Schoonmaker, la monteuse fidèle de Scorsese. C'est pour moi le plus beau film de Martin Scorsese, le plus beau rôle de Sharon Stone et un des plus beaux rôles de Joe Pesci. C'est un film sur la circulation de l'argent, le travail mais aussi un film intimiste au départ puisque c'est une véritable histoire d'amour." Une tragédie même, où les flammes de l'enfer, le sang sur le sable et la coke en stock détruisent un à un les "rois" de Vegas et avec eux leurs ambitions démesurées.

Elle explique également en quoi Casino est un film précurseur. "Lorsque l'on regarde Casino aujourd'hui, on voit qu'il est annonciateur de certaines écritures de séries telles que Soprano ou The Wire." Pour résumer, selon elle, c'est "LE film de Scorsese!!!" La quintessence flamboyante de ses films de mafia, comme une prolongation des Affranchis, où les codes amoureux du Temps de l'innocence se fracassent au réel. C'est aussi le premier film "glamour" du maître, celui qui préfigure les Aviator et autres Loup de Wall Street: le strass n'est que le vernis d'une Amérique qui se décompose sous le poids d'un matérialisme/consumérisme destructeur. Et à chaque fois la folie emporte l'homme.

Et en effet quel bonheur de voir cette grande salle comble à 10h du matin pour revoir Casino sur un grand écran, moi qui n'ai eu l'occasion de le voir que sur un écran de télévision. Ce film prend aux tripes et sur les quasi 3h, pas une seule fois on ne décroche. Le scénario est impeccable, la façon qu'a Scorsese de filmer est happante (on se balade avec la caméra au sein du casino dans une scène d'ouverture superbe) et le trio De Niro, Stone et Pesci est absolument sans fausse note. C'est un véritable chef d'oeuvre de Scorsese, qui utilise à la perfection la musique classique comme rock.

"Je suis peut-être le grand méchant loup"

Le soir, on retrouve De Niro, dans un tout autre genre. "Martin Scorsese réalise ce film en 1991 lorsque sa carrière est à son apogée. Il vient de réaliser Les Affranchis un an auparavant avec Robert De Niro qui y joue un gangster qui a des règles. Ici on le retrouve dans la peau de Max Cady, un homme sans foi ni loi."

Les Nerfs à vif est un film de commande pour Scorsese, commande passée par Universal. Il fait donc un remake du Cape Fear de 1962 de Jack Lee Thompson avec Gregory Peck et Robert Mitchum (clin d'oeil au film original, ils ont tous deux un petit rôle dans la nouvelle version). Scorsese remplace Gregory Peck par Nick Nolte et Robert Mitchum par Robert De Niro et modifie quelque peu le Cape Fear original en en faisant un thriller quasi excessif et ultra-violent. Un film de genre outrancier (comme les tatouages de De Niro, dont on peut admirer tous les détails sur une photographie exposée à la Cinémathèque française). La musique d'Elmer Bernstein colle parfaitement au mode thriller avec ces fameuses notes graves et angoissantes qui semblent se répéter à l'infini.

Scorsese arrive à mettre sa griffe sur ce remake mais le côté suspens est quelque peu laissé de côté. Il se focalise principalement sur l'exagération des effets et une violence extrême. Pour Les Nerfs à vif, l'enthousiasme est un peu moins fort. Le film est plus convenu, a vieilli. Les personnages de la famille Bowden sont effleurés et on ne ressent que peu d'empathie à leur égard finalement. En revanche, on sent que Martin Scorsese s'est fortement impliqué dans le personnage de Max Cady pour faire de lui un véritable psychopathe à qui Robert De Niro prête admirablement ses traits. En voyant ces deux films le même jour, on voit bien le rapport fusionnel entre le comédien et le cinéaste, cet effet de miroir troublant entre le maître et son double. C'est aussi une manière de rappeler que leur collaboration ne se limite pas au triptyque Taxi Driver-Raging Bull-Les Affranchis. C'est bien parce que leur filmographie commune est si variée (comédie, boxe, thriller, mélo musical...) qu'ils ont l'un et l'autre construit leur mythologie dans le 7e art. Ils étaient capables de tout, mais l'un sans l'autre, on peut se demander si l'Histoire du cinéma, qu'ils ont marqué fortement durant plus de 20 ans, n'aurait pas été différente.

Impossible aujourd'hui de penser à De Niro sans évoquer ses rôles chez Scorsese.

Steven Soderbergh enrôle Sharon Stone pour un projet interactif

Posté par vincy, le 25 septembre 2015

C'est par le petit écran que Steven Soderbergh a décidé de mettre fin à sa pré-retraite éphémère. Et c'est de nouveau avec HBO qu'il va s'associer pour son projet. Mosaic serait "un projet inédit", où le public interviendrait dans le scénario.

Selon Variety, Sharon Stone est prévue pour le rôle principal et Garrett Hedlund est en pourparlers pour la rejoindre.

Mosaic serait un "film où l'on choisirait sa propre aventure". Le récit interactif se basera sur un script qui prendra en compte de multiples scénarios. Tel un jeu vidéo, Soderbergh tournera chacune des variations, encadrant ainsi le côté aléatoire qu'imposeront les téléspectateurs.

Avec humour, Soderbergh explique dans son communiqué qu'il faudra créer une catégorie spécifique aux prochains Emmy Awards, où il devrait être le seul à concourir.

A 52 ans, Steven Soderbergh, Palme d'or et Oscar du meilleur réalisateur, a décidé de s'orienter vers les arts plastiques et la production. Il est derrière les séries The Knick et The Girlfriend Experience, mais aussi derrière des documentaires comme Citizenfour ou des films comme We need to Talk about Kevin. Sa retraite annoncée en 2013 fut de courte durée. Même si ses derniers longs métrages de cinéma date d'il y a deux ans (Effets secondaires, Ma vie avec Liberace, produit initialement pour HBO mais sorti en salles), il n'a jamais vraiment lâché la réalisation, filmant 20 épisodes de sa série The Knick, drame historique avec Clive Owen. Une deuxième saison est prévue. Il a aussi tenté une expérience insolite en tweetant une nouvelle policière.

L’instant Glam: Leila Hatami, Uma Thurman, Adrien Brody…

Posté par cynthia, le 24 mai 2014

Uma ThurmanOyé oyé cinéphiles! Cannes s'est terminé sous une pluie de glamour et d'émotions.

Les stars ont eu une dernière chance pour nous faire rêver avec leur prestance sur les marches. Qui a réussi? Qui peut aller se terrer dans une grotte pendant un an pour se faire oublier? Petit récapitulatif de ce qui s'est passé sur les marches de la cérémonie de clôture du 67eme festival de Cannes.

La tristesse régnait en maître sur le tapis rouge. Cannes, c'est fini, et on est triste comme Leila Hatami qui est arrivée en robe noire et la tête couverte d'un foulard noir lui-aussi. Elle était en deuil et elle le montre.

A l'opposé, Uma Thurman, encore une fois resplendissante dans une robe qui procure de la joie, du blanc cette fois. Elle illuminait le tapis rouge aux côtés de son meilleur ami Quentin Tarantino. La classe incarnée cette femme. On a vu aussi le journaliste Laurent Weil qui a essayé de monter les marches mais a dû faire demi-tour à cause du câble trop court de son cameraman. Zut, cher confrère, tu méritais ta montée, surtout que tu étais classe toi-aussi.

Ce qui n'était pas le cas de la compagne de Timothy Spall, qui est officiellement tombée dans un tube géant de peinture ou a été possédée par un arc-en-ciel. Son mari qui a reçu le prix d'interprétation masculin pour son rôle dans Mr Turner, a dû en avoir mal aux yeux tant sa robe dégageait de couleurs. Juste derrière, l'acteur anglais Adrien Brody, venu remettre un prix, était lui plus beau que jamais en costume noir et nœud de papillon.

Aperçu également sur les marches, Michael Madsen qui s'est prêté au jeu des questions/réponses. L'acteur fétiche de Quentin Tarantino a confié aux caméras de Canal + qu'à Cannes "tout le monde est beau!" Bon c'est sûr, il n'a pas lu ma chronique cannoise, celui-là. Doit-on faire un rappel des catastrophes vestimentaires du festival pour remettre en question ses propos ? Souvenez-vous des tétons joyeux de Julie Gayet, du costume sac poubelle de Mika, de la prestance légume de Robert Pattinson, du style Krusty le clown de Sylverster Stallone, du pyjama de Sharon Stone, sans oublier Nabilla et sa robe... non c'était un drap noir transparent qui laissait voir ses seins vraiment naturels.

D'ailleurs Nabilla sur les marches cette année, c'est incroyable, c'est comme si Kim Khardasian venait assister au Prix Nobel. La brune poupée gonflable représentait la marque d'un célèbre bijoutier présent à Cannes. Comme quoi Promotion canapé n'est pas qu'un film de Didier Kaminka sorti en 1990. Bien écarté Nabilla... euh je veux dire bien joué Nabilla (toutes mes excuses, mes mots ont dépassé ma pensée)!

En revanche, la fashion girl dont on se souviendra, en ce 67 e festival, est sans nul doute Blake Lively. Sublime du début à la fin, l'ex héroïne de la série Gossip girl rendrait lesbienne même Christine Boutin tant elle émane de beauté. Autre bombe atomique qu'on n'oubliera pas de sitôt, Ryan Gosling , bien-sûr, qui mériterait la palme d'or de l'orgasme visuel.

Du glamour, du ridicule, du what the fuck, le festival de Cannes est terminé et nous laisse un doux souvenir rétinien, de quoi fantasmer... pardon, patienter jusqu'à l'année prochaine.

L’instant Glam’: Bérénice Béjo, Sharon Stone, Guillaume Canet, Catherine Deneuve…

Posté par cynthia, le 21 mai 2014

sharon stone cannes 2014Oyé oyé cinéphiles! La température baisse à Cannes, et sur les marches aussi. Forcément le vent à eu raison de l'envie de s'exhiber. Mais ne vous inquiétez, pas le glamour et le mauvais goût sont toujours à l'horizon de cette huitième journée cannoise.

Bérénice Béjo respirait l'amour. Regard langoureux, sourire intense, l'actrice aux yeux de biches se noyait dans le yeux de son mari le réalisateur Michel Hazanavicius, venus tous deux présentés The Search. A moins que ce ne soit l'inverse tant l'actrice était belle comme le jour dans sa robe de velours noir. On ne peut pas en dire autant de l'actrice Sharon Stone, venue en t-shirt noir à lacet. Elle n'a plus 20 ans et elle s'en fiche, elle montre encore son corps. Mais attention Sharon aux fautes de goûts. Être sexy ne veux pas dire être prête pour une soirée pyjamas. Juste derrière la Sharon, le mannequin Cara Delvingne enveloppée dans une robe pailletée à couper le souffle, lui rappelait que la jeunesse n'est pas éternelle. On comprends mieux pourquoi Leonardo Dicaprio lui faisait la cour l'année dernière.

Autre blonde à avoir enflammé le tapis rouge, la remplaçante de Megan Fox dans Transformers 3, Rosie Huntington-Whiteley. La bombe incendiaire a montré ce qu'était la beauté dans une longue robe grise et brillante signé Gucci. Une classe trois étoiles. Ce qui n'est pas le cas de l'actrice Clotilde Courau et de la robe de sa grand-tante. Pour couronner le tout, elle avait gâché son décolleté (oui les ancêtres portaient aussi des décolletés) en l'illustrant d'un gros collier volé chez Tati.

Mais où sont les hommes? Ne paniquez pas, il y en a! Pas beaucoup, mais il y en a.

Adrian Grenier (Entourage) est arrivé sur la Croisette avec son physique de jeune premier et ses grands yeux bleus afin de titiller l'appareil des photographes des marches. Bizarrement, même sans groz zoom, nous aussi on a été titillés.

En ce huitième jour, les marches ont accueilli également l'équipe d'Adieu au langage qui avait pour l'occasion dit adieu au styliste aussi. Si les femmes étaient à peu près classe, certains membres masculins du film ont confondus Festival de Cannes et vacances au camping d'Arcachon, en portant des tenues un peu trop décontractées pour une montée d'escalier cannoise. Après, entre le vent, l'ambiance rosé du midi et le soleil, on peut les comprendre, mais pas les cautionner. A l'opposé l'équipe du Grand journal de Canal+, au grand complet, était sur son 31. On salue en particulier le costard féminin très sexy de la Miss Météo qui, à défaut d'être toujours drôle dans sa chronique, sait se valoriser sur un tapis rouge.

On a aussi (re)vu, Marion Cotillard  sur le tapis rouge, encore plus belle qu'hier (elle est énervante), pour soutenir son mari venu présenté son film L'homme qu'on aimait trop. Si ce n'est pas une belle preuve d'amour ça! Guillaume Canet, quant à lui, était rayonnant en noir et quelque peu stressé, mais néanmoins élégant. En parlant de son film, toute l'équipe était présente à ses côtés, dont la légende vivante Catherine Deneuve révélée sur la Croisette il y a 50 avec Les Parapluies de Cherbourg. L'actrice gagne en fabuleux à mesure que le temps passe. Un rien lui va à cette grande dame. Habituée de Cannes, elle s'est prêtée au jeu des autographes et des questions. "Monter les marches est un plaisir et une souffrance" dit-elle aux caméras de TV Festival, en référence à la phrase que Truffaut avait écrite dans les deux films où elle est lh'éroïne, La sirène du Mississipi et Le dernier métro. Souffrance c'est ce que nous a fait ressentir le gros froufrou à plume qu’arborait l'actrice Adèle Haenel. On en a eu mal aux yeux et hélas son maquillage un peu trop chargé n'a fait qu'accentuer le mal-être visuel.

Plus que quelques jours avant la fin de Cannes (envie de pleurer), plus que quelques jours à se délecter des stars, elles vont nous manquer. Espérons de beaux souvenirs visuels pour les trois soirées qui s'annoncent...

Sharon Stone chez Pupi Avati

Posté par vincy, le 18 juillet 2013

sharon stone sur le tournage de il ragazzo d'oroPupi Avati a recruté Sharon Stone pour son prochain film, Il Ragazzo d'Oro (Le garçon en or), en tournage actuellement à Rome et à Florence. Elle incarnera une ancienne actrice, devenue patronne dans l'édition, et qui va s'amouracher d'un jeune publicitaire milanais (le beau Riccardo Scarmarcio). La passion lui fera perdre la tête.

Avati, 75 ans, a été trois fois en compétition à Cannes (Bix, Magnificat, Un coeur ailleurs) et cinq fois à Venise (Une saison italienne, Regalo di natale, Fratelli e sorelle, La seconda notte di nozze, Il papà du Giovanna). Son dernier film, Le grand coeur des femmes, est sorti l'an dernier en France. Avec 45 ans de carrière, ce vétéran du cinéma italien, qui a collaboré au scénario de Salo ou les 120 journées de Sodome pour Pasolini, a déjà une oeuvre prolifique derrière lui.

Après Largo Winch II (2011) et The Mule (2012), Sharon Stone a repris sa carrière en main. On la verra dans Lovelace, en mère puritaine d'une actrice porno célèbre. Elle vient de terminer What About Love, avec Andy Garcia et Gods Behaving Badly, avec Christopher Walken, Fading Gigolo avec Woody Allen et Vanessa Paradis.

Une journée particulière, ou Cannes comme si vous y étiez

Posté par cynthia, le 16 mai 2012

Pour le 65ème anniversaire du festival de Cannes, Gilles Jacob, président du Festival, pour ne pas dire Dieu (facétieux), nous présente hors-compétition son court-métrage, Une journée particulière. Il s'agit de son quatrième documentaire sur l'histoire du festival qui sera diffusé en séance spéciale en salle Debussy le 20 mai et retranscrit le même jour sur Canal+ et le 27 mai sur Arte.

Ayant eu la chance de découvrir ce documentaire en avant-première en avril, j'ai eu la nette impression d'être à Cannes avec un mois d'avance. La musique, les films, les artistes, tout nous fait vivre le festival. Le documentaire se divise en plusieurs parties qui ne sont ni plus ni moins que les parties d'une journée à Cannes. L'arrivée des artistes, les séances photo, la conférence de presse, la légendaire montée des marches, etc... Gilles Jacob mêle à la perfection 18 extraits des films qui l'ont marqué avec le glamour des marches rouges, ainsi que le stress des cuisiniers pour les réceptions du soir.  Vous vivrez intensément une journée du festival comme si c'était vous derrière la caméra. Qui plus est, en visualisant Une journée particulière, vous serez submergé par l'émotion.

On commence notre plongée dans le monde du cinéma avec un montage de Gus Van Sant qui illustre la prise de conscience de Gilles Jacob pour sa passion du cinéma. Tout d'abord projectionniste, puis critique, il a su rester à la tête du festival avec la même passion pour le cinéma qu'à son adolescence. Passion ressenti par les images qu'il nous offre. Tantôt un sourire, un geste, une main, évoquant l'érotisme des personnalités présentes. Toute la beauté du corps des artistes présents est reflété à travers la caméra.  Un érotisme suggéré mais qui se retrouve amplifié dans certains extraits proposés. Comme celui des frères Dardenne qui nous montre une spectatrice émue en plein cinéma qui essuie ses larmes à l'aide de la main de l'homme assis à ses côtés, homme qui n'est autre que le pick-pocket qui tentait au même moment de lui dérober son portefeuille.

Les actrices, toutes plus belles les unes que les autres, reflètent la passion de Gilles Jacob pour la gente féminine. Zhang Ziyi regardant les feux d'artifices, Juliette Binoche, sa muse, présentant le jury ou Sharon Stone, sa favorite, montant les marches.

Quelques scandales survenus à Cannes viennent alimenter le documentaire. Ajoutant au glamour le piment qu'il fallait pour faire de cette journée, une journée exceptionnelle. Comme la prise de parole on ne peut plus osé de Roman Polanski face aux questions bien trop "stupides" à son goût des journalistes.

Nous laissant les yeux humides et les membres tremblants, le film s'achève avec le thème du film La vie est belle de Roberto Benigni. Film qui évoque l'impact de Cannes, de la standing ovation le soir de la projection aux Oscars et au succès mondial du film, en passant par cette scène anthologique où Benigni s'agenouille devant le président du jury, Martin Scorsese.

Cannes 2011 – le chiffre du jour : 10 000 euros

Posté par vincy, le 19 mai 2011

10 000 euros. C'est ce qu'il faut débourser pour obtenir une place au dîner de gala de l'AMFAR, organisé par la Fondation américaine pour la recherche sur le SIDA. Ce moment élitiste, glamour et caritatif est l'un des événements hors-festival les plus suivis médiatiquement. Cette année, nul ne doute que l'ancienne marraine de la soirée Elizabeth Taylor aura le droit à un hommage particulier. Sont attendus le 19 mai : Janet Jackson, Brooke Shields, Gwen Stefani, Freida Pinto, Michelle Yeoh, Milla Jovovich, Patrick Dempsey, Karl Lagerfeld, Donatella Versace et le Prince Albert de Monaco. Hélas, la boss de la soirée, Sharon Stone (en photo avec Madonna) ne sera finalement pas présente. On annonce la présence éventuelle de Jodie Foster (pas confrimée) et celles de Jane Fonda, Pedro Almodóvar, Elodie Bouchez, Uma Thurman et Jude Law.

Le dîner et les enchères auront lieu à l'Hôtel du Cap - Eden Roc. Au total, depuis 1993, l'AMFAR a récolté plus de 60 millions de $ grâce à ce rendez-vous annuel.

Pour lutter contre le SIDA, on peut aussi donner à Aides

Peace One Day : des stars pour la journée de la paix et un concert spectacle au Zénith

Posté par Claire Fayau, le 10 septembre 2010

Peace One Day 2010, c'est tout d'abord un concert au Zénith le 17 septembre 2010,présenté par deux acteurs : Sharon Stone,et l’ambassadeur de Peace One Day, Jude Law. A noter la participation du "Haïtien" de la série "Heroes "Jimmy Jean Louis qui s'implique auprès d'une célèbre marque de chaussures de sport (commençant par un P).

Question musique ,Vanessa Paradis, Ayo, Charlie Winston, Patti Smith (en acoustique), M, Youssou N’dour, Yodelice... ont répondu à l'appel de Jeremy Gilley.

Le réalisateur de documentaire et acteur Gilley a fondé l'ONG Peace One Day en 1999 afin "d’établir le premier jour annuel pour un cessez-le-feu et une non-violence au niveau mondial". Son enthousiasme a convaincu de nombreuses star du cinéma et de la musique , parmi lesquelles les personnes précédemment citées, mais aussi Angelina Jolie, Annie Lennox, ou Johnny Lee Miller... Le jour de la Paix est le 21 septembre, et les recettes du concert seront entièrement reversées à Peace One Day.

L'organisation a déjà œuvré dans de nombreux domaine, notamment une campagne de vaccination massive contre la polio en Afghanistan.

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site internet de Peace One Day
site du concert du Zénith