« Black Panther » sacré par les Screen Actors Guild Awards 2019

Posté par redaction, le 28 janvier 2019

La puissante Screen Actors Guild a remis ses prix à moins d'un mois des Oscars et ça déménage. Black Panther a surclassé ses concurrents et devient, avec Green Book (Golden Globe, Producers Guild Award), Roma et Bohemian Rhapsody (Golden Globe), l'un des gros prétendants à l'Oscar du meilleur film, même si historiquement ce prix de la SAG ne se transforme pas automatiquement en Oscar. Le Marvel récolte le prix tant convoité du meilleur casting (l'équivalent du meilleur film pour cette cérémonie) en plus de celui des meilleurs cascadeurs. C'est une première depuis Le Seigneur des Anneaux: Le retour du roi qu'un blockbuster repart gagnant.

La Favorite, A Star is Born et BlacKkKlansman repartent bredouilles.

Côté individuels, Glenn Close et Mahershala Ali prennent un peu plus d'avance sur les autres pour l'Oscar le 24 février. Rami Malek l'emporte par surprise sur le favori, Christian Bale. Mais surtout, la SAG a distingué Emily Blunt, comme pour la consoler de ne pas avoir été nommée à l'Oscar, dans un film de genre, et faisant d'Amy Adams et d'Emma Stone, pourtant deux fois citées pour le cinéma et la télévision, les perdantes de la soirée

Pour le petit écran, Michael Douglas et Robin Wright ont été snobés. Le grand vainqueur est la série The Marvelous Mrs Maisel, qui empile déjà trois Golden Globes sur deux ans, 8 Emmy Awards, et le convoité prix de programme de l'année de l'American Film Institute.

Cinéma

Ensemble du casting: Black Panther

Actrice: Glenn Close (The Wife)

Acteur: Rami Malek (Bohemian Rhapsody)

Second-rôle féminin: Emily Blunt (Sans un bruit)

Second-rôle masculin: Mahershala Ali (Green Book)

Ensemble des cascadeurs: Black Panther

Télévision

Acteur dans un téléfilm/minisérie: Darren Criss (Assassination of Gianni Versace)

Actrice dans un téléfilm/minisérie: Patricia Arquette (Escape at Dannemora)

Ensemble du casting dans une série dramatique: This is Us

Acteur dans une série dramatique: Jason Bateman (Ozark)

Actrice dans une série dramatique: Sandra Oh (Killing Eve)

Ensemble du casting dans une série comique: The Marvelous Mrs Maisel

Acteur dans une série comique: Tony Shalhoub (The Marvelous Mrs Maisel)

Actrice dans une série comique: Rachel Bronashan (The Marvelous Mrs Maisel)

Ensemble des cascadeurs dans une série: Glow

Le dernier docu provocateur de Morgan Spurlock décliné en série web sur Yahoo!

Posté par vincy, le 5 juin 2012

Le réalisateur de Super Size Me (2004), Morgan Spurlock, est boulimique depuis quelques temps. Il a réalisé pas moins de six documentaires ces deux dernières années pour la télévision et le cinéma. Freakonomics, le film est sorti en France au début de l'année. Comic-Con Episode IV: A Fan's Hope a été présenté au Festival de Toronto l'an dernier et pourrait être distribué en Amérique du nord cet été, à l'occasion du Comic Con de San Diego. En attendant, Spurlock a présenté Mansome au dernier festival de Tribeca. Le film vient de sortir sur les écrans américains. Sorti dans 20 salles, il n'en disposait déjà plus que de 5 la semaine suivante. Un flop. Super Size Me avait récolté 11 millions de $. Mansome fera à peine plus de 50 000$ de recettes.

Pourtant Yahoo a décidé d'en faire une série quotidienne en ligne, à raison de cinq épisodes par semaine, dès juillet. Le format sera diffusé sur Yahoo Screen, la plateforme vidéo du portail web, mais accessible également à partir de toutes les sections ciblant les hommes, comme le sport et la finance.

Spurlock avait déjà réalisé une série pour Yahoo, plus tôt dans l'année, The Failure Club, destinée aux femmes.
Mansome est un documentaire sarcastique et subversif qui s'intéresse à l'identité masculine de nos jours à l'époque des métrosexuels, produits cosmétiques, manucure et autres tendances à l'épilation, accessoirisation à outrance, soin du système pileux sur le visage (barbe, moustache, bouc...) ou encore sous-vêtements aussi stylés que coûteux qu'une lingerie féminine...

Coproduit et interprété par l'acteur Jason Bateman (In the Air, Comment tuer son boss?), on y croise aussi Zach Galifianakis, Judd Apatow, Paul Rudd et John Waters.
Pour l'instant, le documentaire n'est pas programmé en France.

Deauville 2011 : Déficit d’inspiration et happy end en règle d’or à Hollywood

Posté par kristofy, le 6 septembre 2011

Pour son premier week-end, la 37ème édition du Festival du Cinéma américain de Deauville a vu de nombreuses personnalités arriver sur le tapis rouge pour les différentes séances en avant-première. Emma Stone,Viola Davis, Jessica Chastain ont accompagné le film d’ouverture La couleur des sentiments, qui triomphe sur les écrans américains actuellement, et le réalisateur Nicolas Winding Refn est venu présenter Drive, qui lui a valu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes.

Parallèlement, Fright Night et Echange Standard (The Change-Up), deux films commerciaux dont se lamentaient Francis Ford Coppola et Shirley MacLaine durant leurs hommages, démontraient le savoir-faire hollywoodien en matière de marketing et l'abandon de la créativité de ce même Hollywood, qui abuse des remakes.

Anton Yelchin et Christoper Mintz-Plass sont venus présentés Fright Night 3D. C’est (encore) une histoire de vampire : un adolescent cool dans ses baskets découvre que la cause des absences de certains élèves de sa classe pourrait être liée à son nouveau voisin, possible vampire… Il s’agit en fait d’un remake du film Vampire…vous avez dit vampire ?. Cette relecture moderne d’un classique cherchait un équilibre entre humour et horreur mais elle bascule en fait vers une comédie pataude musclée aux effets spéciaux. Les bénéfices des effets 3D sont peu nombreux : même le sang qui gicle n’est pas spectaculaire ; les plus réussis sont des étincelles qui voltigent lorsqu’un corps se désintègre.

Pour Echange Standard, c’est le fringuant Jason Bateman qui était là sur scène pour conseiller de faire sortir les enfants de la salle : en effet son humour tape vraiment en dessous de la ceinture. Deux amis se réveillent dans le corps l'un de l’autre, ce qui rappelle le concept éprouvé dans Freaky Friday (où la fille Lindsay Lohan se retrouvait dans le corps de sa mère Jamie Lee Curtis et vice-versa). Ici il s’agit de deux caractères opposés : le cadre marié à la vie bien rangée et père de deux bébés, et le dilettante acteur raté et célibataire qui cumule les conquêtes. Chacun des deux héros va découvrir les avantages de la vie de l’autre, tout en voyant d’un nouvel œil sa propre vie. Si ce n’est pas très original, c’est en tout cas très efficace et très rythmé : les gags les plus régressifs se suivent tout comme les blondes aux seins nus. On en est encore là... Après de multiples scènes qui bousculent la bienséance, la morale sera quand-même sauve au final. ce qui anéantit tout espoir qu'Hollywood sorte de ses carcans.

La règle d'or des studios tient dans happy-end, aussi forcé que sacré.

Thérapie de couple : l’île de la tentation

Posté par vincy, le 23 février 2010

therapie de couples«- On dirait un fond d’écran. »

L'histoire : Quatre couples d'amis embarquent pour une croisière très spéciale sur une île polynésienne. Le couple à l'origine du voyage a décidé de se rendre à l'Eden, une station balnéaire de luxe avec thérapie en guise d'activités "ludiques", comme dernier recours pour sauver leur mariage. Les trois autres s'apprêtent à profiter des multiples trésors qu'offre ce petit coin de paradis : mer turquoise, plage de sable blanc, jet-ski, spa dernière tendance, etc. Mais ils vont vite se rendre compte que leur participation au programme très original de thérapie de couples que propose l'Eden n'a rien d'optionnel. Soudain, leurs vacances au tarif de groupe ne semblent plus une si bonne affaire que ça.

Notre avis : Ce genre de comédie est casse-gueule pour tous ceux qui ne se sentent pas dans la cible. Sur l’affiche américaine, le couple black a été gentiment effacé. Indispensable au scénario, moins pour aguicher le spectateurs. On s’entend, vu le profil des couples, la segmentation est claire : couples, hétéros, plutôt caucasiens, assez bon niveau de vie, entre 30 et 45 ans. Même le générique qui retrace l’histoire du couple à travers l’histoire de l’audiovisuel est hétéro-centré et ne débute, d’ailleurs que lorsque le cinéma est né. Avant le couple n’avait peut-être pas besoin de thérapie.
Premier constat : les Américains ne tournent pas ronds. Ils téléphonent en voiture, sans kits mains libres. Ils font des Power Points élaborés pour expliquer la faillite du sentiment amoureux. Ils s’endettent pour du carrelage ou une moto.
Le film n’est pas plus carré. La musique vient appuyer l’émotion avec des violons pour bien nous faire comprendre que le moment est dramatique.  On cherche encore les scènes drôles. Tout est si calculé que le film ne révèle aucune surprise. Les personnages sont stéréotypés : les rationnels, les « nomraux » (en vedette), les paumés, les inadaptés… Une sitco long format.
Quelques bonnes situations ne se dépassent jamais à case d’une réalisation qui ne pousse jamais le bouchon assez loin. Comédie très sage, aux scènes déjà vues, on ne s’intéresse pas aux « malheurs » bien anodins de ces couples cherchant à rallumer la flamme au milieu d’un paradis (en l’occurrence Bora Bora, c’est pas low cost).
Seule la séquence de yoga se démarque avec tout ce qu’il faut d’homophobie pour nous faire rire de ces mâles crétins complètement soumis à leurs femmes névrosées.
C’est un peu Friends sans les gags, avec une bonne gueule de bois conjugales. Mais la juxtaposition des chapitres ne forment pas un film mis bout-à-bout. Le manque de profondeur empêche le film de nous embarquer. Et puis franchement, aller si loin pour boire de la Budweiser… la thérapie aurait pu avoir lieu ailleurs. ?L’happy end généralisé rend le film encore plus factice sans un zeste de réalisme psychologique. A défaut de gags terriblement absents.

Hancock aura sa suite

Posté par vincy, le 23 septembre 2009

Assez logique. Quand un film comme Hancock rapporte 630 millions de $ dans le monde, on pense rapidement à la suite. Au Festival de Toronto, le réalisateur Peter Berg a confirmé qu'elle était en chantier. Les acteurs - Will Smith, Charlize Theron et Jason Bateman - auraient déjà accepté l'offre. Deux scénaristes - Adam Fierro (Dexter) et Glen Mazzara (The Shiled) - planchent sur le script.

Et un troisième épisode est évidemment dans les esprits (pour ne pas dire prévu dans les contrats). L'histoire commencerait il y a 3 000 ans, qaund les deux héros étaient des Dieux immortels.

Sony pourrait prévoir la sortie pour juillet 2011.