Gal Gadot ne quitte plus son costume de Wonder Woman

Posté par vincy, le 7 juillet 2018

Après le carton de Wonder Woman (820M$ dans le monde), et les très bonnes critiques qui ont accompagné le blockbuster, Warner Bros a vite décidé de miser sur sa superhéroïne, alors que Marvel prépare pour mars prochain l'arrivée de Captain Marvel (Brie Larson). La suite est déjà en tournage depuis un mois. Wonder Woman 1984 se tourne entre le Royaume Uni, Washington et sa région et les Iles Canaries. Patty Jenkins a repris son rôle de réalisatrice et Gal Gadot redevient Diana Prince aka Wonder Woman.

Cette fois-ci l'histoire se déroule en 1984, en pleine Guerre froide. Le film est calé au 1er novembre 2019 aux Etats-Unis et au 30 octobre 2019 en France. Au casting, on retrouve Chris Pine, l'aviateur qui servait de faire-valoir romantique à l'amazone dans le premier fil. Kristin Wiig et Pedro Pascal (bientôt à l'affiche de Equalizer 2) complètent le générique.

Warner Bros et DC Comics n'entendent pas en rester là. En terme de rentabilité, Wonder Woman a surpris. Le DC Extended Universe (qui n'a que 5 films au compteur pour l'instant) souffre souvent de mauvaises critiques et surtout n'atteint pas les scores faramineux des Marvel. Après avoir renforcé son rôle (surtout dans les campagnes marketing) de Justice League à l'automne dernier, Gal Gadot est prévu pour être dans le premier film sur Flash (2020), avec Ezra Miller, et dans la suite de Justice League.  Wonder Woman est de loin celui qui a récolté le plus de recettes aux USA, devant Batman v Superman, Suicide Squad, Man of Steel et Justice League. On comprend la stratégie de surexploiter le personnage. Le prochain test sera Aquaman (en décembre) puis Shazam! (en avril 2019).

Mais Gal Gadot aura quand même l'occasion de profiter de sa nouvelle notoriété. Elle devrait être la partenaire de Dwayne Johnson dans le thriller de braquage Red Notice, prévu pour une sortie en juin 2020. Elle est aussi en discussion pour être dans le film de guerre de Justin Kurzel, Ruin, et dans de prochain film de Kornel Mundruczo, aux côtés de Bradley Cooper, Deeper.

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Lire aussi Le carton de Wonder Woman pourrait ouvrir la voie aux super-héroïnes

2017 dans le rétro: 7 leçons à retenir du box office

Posté par vincy, le 27 décembre 2017

La fréquentation est plutôt stable un peu partout dans le monde. Même si ce n'est pas une année portée par un record ou un phénomène, le cinéma continue d'être populaire, une sortie incontournable (pour les jeunes et les seniors essentiellement), et ce malgré le prix du billet qui augmente année après année et la concurrence d'autres loisirs visuels (du smartphone aux jeux vidéos).

Le cinéma d'animation, vecteur fédérateur

Le film d'animation reste le secteur fédérateur par excellence, attirant les enfants et donc les parents. Aux Etats-Unis, le genre s'essouffle un peu cette année, même si 5 films dépassent les 100 millions de dollars. Des deux côtés de l'atlantique en tout cas, Moi, Moche et méchant 3 domine. Ce film franco-américain est le seul à être dans le Top 10 nord-américain et est en position de leader annuel en France en étant d'ailleurs le seul film à avoir séduit plus de 5 millions de spectateurs. Il est aussi le seul film animé à avoir récolté plus d'un milliard de dollars de recettes dans le monde, cap franchi par trois autres films cette année. Même si l'année fut décevante pour Pixar, et même si certains films n'ont pas trouvé leur public à hauteur des attentes, le genre a de beaux jours devant lui puisqu'au niveau mondial 6 films dépassent les 300M$ (dont le japonais Your Name). En France, le cinéma d'animation local a souffert, ne s'imposant qu'avec Sahara (1,1 million d'entrées) et Le grand méchant renard (650000 entrées). Mais les productions américaines continuent de plaire: Baby Boss, Cars 3 et Coco ont franchit la barre des 2 millions de spectateurs.

Les super-héros, un peu moins musclés

Ils sont toujours là, année après année. 2017 n'a pas fait exception. Wonder Woman, Les Gardiens le Galaxie, Spider-Man, Thor, Logan, Justice League squattent la moitié des places du Top 12 américain. Les trois premiers ont même empoché plus de 300M$. Ils étaient 4 l'an dernier. Au niveau mondial, Spider-Man reste le plus populaire (880M$), devant les Gardiens de la Galaxie, Thor et Wonder Woman, tous au dessus des 800M$, tous dans les 10 meilleures recettes de l'année. Mais en 2016 Captain America avait ramassé 1,15 milliard de dollars! Plus nombreux mais moins rentables et un peu moins forts... En France, le genre est populaire mais n'atteint pas le phénomène remarqué ailleurs. Cette année, Les gardiens de la galaxie ont été les seuls à fédérer plus de 3 millions de spectateurs (mais en réalisant un score moindre que le champion de l'an dernier Deadpool). Thor, Spider-Man, Logan et Wonder Woman ont été bimillionnaires. En revanche Justice League a été un échec.

La comédie toujours rentable

C'est le genre qui cartonne partout dans chaque pays, à défaut de savoir s'exporter. Aux Etats-Unis, la seule comédie qui est parvenue à s'offrir un succès est Girls trip (115M$). Année après année, la comédie américaine ne trouve plus son public. Un ou deux films percent miraculeusement depuis 2014. Maintenant l'humour est partout (animation, super-héros, action et même dans Star Wars). Aucune comédie n'a su s'imposer mondialement. A l'inverse, en Europe, cela reste le genre dominant. En France, sur les 16 films millionnaires nationaux, 10 sont des comédies. A commencer par le premier film français de l'année, Raid Dingue (4,6 millions de spectateurs). Dany Boon confirme son statut de star du rire. Mais il est serré de près par le duo Philippe Lacheau/Tarek Boudali, tous deux derrière Alibi.com (3e film français) et Epouse-moi mon pote (5e film français). Les deux films sont surtout les plus rentables de l'année. Parmi les films rentables on retrouve d'autres comédies millionnaires: Il a déjà tes yeux, Le sens de la fête, L'ascension et C'est tout pour moi!. Le grand perdant de l'année, finalement, c'est Kev Adams, qui aligné les bides.

Le chauvinisme, valeur sûre

Le cinéma national reste prépondérant dans des pays comme la Chine, le Japon, la Corée du sud, la France ou les Etats-Unis. Aux USA, hormis les films bollywoodiens ou chinois pour les publics concernés, le seul film en langue étrangère à avoir récolté plus de un million de dollars est le dessin animé Your Name. Les Américains ne vont plus voir de films sous-titrés, et le cinéma étranger devient réservé à quelques villes. En France, temple de la cinéphilie, seulement 6% des entrées concernent un film qui n'est ni américain ni français. Là aussi on constate un désintérêt pour les cinémas d'ailleurs, même quand ils sont récompensés à Cannes ou aux Oscars. Mettons à part Paddington 2 et Big Foot Junior, deux films familiaux européens, le succès étranger le plus populaire de l'année, est un thriller égyptien: Le Caire Condientiel (380000 entrées).
Le spectateur français est chauvin. Quand il n'est pas attiré par les productions hollywoodiennes, il aime les films français: 5 dépassent les 2 millions de spectateurs. 16 sont millionnaires avec l'arrivée en dernière minute du Brio et de Santa & Cie. Les 36 autres sont américains.

Le drame du drame

C'est l'autre enseignement des tendances annuelles. le drame, qu'il soit mélo, spectaculaire ou de genre, fait moins recette. On peut toujours ajouter Logan, avec son aspect western crépusculaire, il n'en reste pas moins qu'hormis Dunkerque, d'un certaine manière Get Out et Split, et bien entendu Wonder, l'année ne fut pas drôle pour les drames. Ce sont aussi les quatre seuls films dramatiques, qui ont réussi à s'exporter. En France, le drame subit aussi un désintérêt. La La Land, Dunkerque et Lion ont trouvé leur public. Au revoir là-haut a limité la casse avec près de 2 millions de spectateurs. Les films familiaux (Un sac de billes, L'école buissonnière) ou Patients (qui ne manque pas d'humour) ont su se frayer un chemin vers le succès. Mais pour beaucoup d'autres, ce fut la déconvenue. Comme la comédie, ça se joue de plus en plus à pile ou face et la rentabilité est aléatoire.

Le film d'auteur en danger

Trop de films? Certes, mais pour être sur de limiter le risque, les distributeurs sont obligés de multiplier les sorties. Près de 20 distributeurs ont ainsi placé leurs espoirs sur plus de dix films chacun cette année. Aujourd'hui le film d'auteur est un succès entre 150000 et 50000 entrées, quand avant on s'enthousiasmait dès que l'un d'eux passait le million et que la norme était entre 500000 et 1 million. Cette année, mis à part La La Land, Dunkerque et Au revoir là-haut bénéficiant de gros budgets (y compris marketing), le film d'auteur est rare au box office. Le film d'art et essai est quasiment inexistant. Pas étonnant alors que le champion annuel soit 120 battements par minute (815000 entrées), loin devant Ôtez-moi d'un doute (680000) et Moonlight (565000). Petit paysan suit avec 515000 entrées. Et ça s'arrête là. Il y a urgence à revoir la manière dont ces films sont promus, y compris à la télévision.

La concentration des pouvoirs

Enfin, c'est une année où tout se fusionne, se concentre, se grossit. Pathé et Gaumont vont devenir un seul réseau. CGR avale Cap' Ciné. La Disney absorbe la Fox. Sans compter les studios qui se piquent leurs décideurs et leurs talents. Les nouveaux ennemis sont pour les circuits comme pour les studios Facebook, Google, Apple, Netflix, Amazon... On réalise bien que cette concentration en amont se déverse aussi en aval. 2017, encore plus que les années précédentes, c'est une histoire de parts de marché. Les films événements (Star Wars, La belle et la bête, Ça, The Fate of the Furious...) focalisent l'attention jusque dans les médias les plus réputés pour leur diversité et leur indépendance. Le public se rue en masse dès les premiers jours pour voir ses films, tuant de facto tous les autres. Aux Etats-Unis, 23 films ont récolté plus de 40 millions de $ (20 en 2016) durant leurs trois premiers jours, parfois en s'octroyant jusqu'à 85% des recettes totales du week end. En France 23 films ont attiré plus de 700000 spectateurs dans les salles en cinq jours, s'accaparant en moyenne 30 à 40% des tickets vendus durant cette période. Cela tue la diversité, et par conséquent la carrière des films fragiles. Il est là aussi urgent que l'on régule l'offre pour ne pas finir avec une distorsion de concurrence fatale.

Comic-Con 2016: 10 événements qu’il ne fallait pas rater

Posté par cynthia, le 30 juillet 2016

La Comic-con de San Diego s'est achevée dimanche dernier et, encore une fois, nous avons étions comblés, même à distance, et encore une fois les exclusivités étaient au rendez-vous. Si ce weekend vous étiez en pleine forêt à vivre avec des loups et que vous n'avez pas touché à vos smartphones et autres ordinateurs, vous avez raté beaucoup de choses... Mais comme nous sommes gentils à Ecran Noir, voici le récapitulatif de ce qui ne fallait pas rater lors de cet événement!

1) Captain Marvel a son actrice

Après des mois de torture mentale, l'actrice oscarisée pour Room a été annoncé comme étant la future interprète du célèbre personnage de Marvel. Brie Larson rejoint donc le casting des Avengers pour notre plus grand plaisir.

2) Des trailers à gogo

  • Les animaux Fantastiques: Prequel de la saga Harry potter, le trailer des Animaux Fantastiques nous a coupé le souffle. La larme à l’œil, nous nous sommes remémoré la saga Harry Potter qui avait fait notre jeunesse. Eddie Redmayne et ses cheveux roux se retrouvent face à toutes ces créatures magiques à capturer dont un gros dragon blanc (Khalessi vient chercher ton bébé). Face à lui un Colin Farrell terriblement sexy et surtout les quelques notes de musique qui rappellent HP. Rendez-vous en Novembre.
  • Kong Skull Island: Il n'y a pas que dans l'univers Marvel que Brie Larson va montrer ses gros poings. Venue aux côtés de Tom Hiddleston (sans Taylor Swift) et de toute la team de Kong Skull Island, la belle a montré ses talents dans la bande-annonce du prequel de King Kong. Oui King Kong avant King Kong. Rendez-vous en mars 2017 avec ce mix entre le mastodonte des primates et une sorte de guerre du Vietnam version Apocalypse Now.
  • Doctor Strange: Comme tous les ans, Marvel Studios fait fort en ramenant des bandes-annonces explosives (prend garde à toi DC Comics). Doctor Strange n'échappe pas à la règle en se dévoilant dans une bande annonce psychédélique digne d'Inception de Christopher Nolan. Benedict Cumberbatch tout en muscle fait face à un Mads Mikkelsen flippant et une Rachel McAdams touchante. Mais c'est aussi l'occasion de voir Tilda Switnon, crane rasé, en Maître de l'illusion. Rendez-vous cet automne.
  • Wonder Woman: Wait wait...nous avons dit plus haut "prend garde à toi DC"? Autant pour nous... La super production a ramené dans son sac la bande-annonce (ouffissime) de Wonder Woman! Alors que Marvel Studios nous promet un film consacré à Black Widow (Scarlett Johansson) depuis deux ans, DC, quant à eux, ont enfin sorti un film de super héros avec une femme qui se débrouille toute seule sans pote phallique (GODE bless America). La belle brune arbore son célèbre lasso mais aussi une épée et un bouclier... En fait imaginez un peu le scénario: Captain America rentre dans un bar et rencontre Xena. Pris d'une pulsion, les deux compères font l'amour sauvagement dans les WC tout en oubliant d'utiliser un préservatif (à ne surtout pas faire cet été sur la plage!!!!), neuf mois plus tard ET PAF, ça ne fait pas des chocapic; mais Wonder (amazing amazone) Woman (ancêtre de Lara Croft).
  • Son costume va faire exploser le pantalon de pas mal de geeks, on en est certains!

    "- Euh, ça consiste en quoi une secrétaire?

    - Et bien je fais tout ce qu'il me demande.

    - Chez moi cela s'appelle de l'esclavage!" Ok, on l'adore déjà (Fangirling)! Rendez-vous en été 2017!

  • Justice League: DC sont des blagueurs en plus de ça. Alors que les studios avaient annoncé qu'ils n'avaient pas prévu de dévoiler des images de Justice League, voilà qu'ils ont débarqué par surprise avec un trailer à faire trembler les Avengers (ou pas)! Batman, Aquaman, notre chérie Wonder Woman et Flash vont devoir faire équipe malgré leurs différents contre "un mal commun". Rendez-vous en novembre 2017  afin de voir si Marvel Studios peut commencer à avoir peur! En tout cas le costume de Flash rappelle étonnamment un certain Iron Man...la guerre est déclarée!
  • King Arthur: Guy Ritchie a dévoilé la bande-annonce de son adaptation du Roi Arthur avec le sexy Charlie Hunnam (trose nu) et l'indétrônable Jude Law (en méchant). Entre coup d'épée et frottement d'abdos, on en a l'eau à la bouche! Ça n'a plus rien à voir avec la légende, mais le remix médiéval avec le style Ritchie peut faire des étincelles.

3) L'équipe de Black Panther venue se présenter aux fans.

C'est officiel, après son apparition (plus que remarquée) dans le dernier Captain America, Black Panther aura son propre film. Chadwick Boseman revient dans la tenue noire et sexy de la panthère et il est rejoint par la sublime Lupita Nyong'o et Michael B. Jordan, ex torche humaine pour la blague de la Fox Les quatre Fantastiques.

4) Le traditionnel selfie de l'industrie Marvel

Comme tous les ans, Marvel Studios offre du grand spectacle à la Comic-Con. Mais que serait-ce la Comic-Con sans un selfie de la part de la grande famille Marvel? Rien bien évidemment. C'est ainsi que tous le casting des Gardiens de la Galaxie, venu sans bande annonce, ni image (imaginez notre déception), le casting de Black Panther, celui de Doctor Strange et Captain Brie Larson ont posé pour James Gunn (réalisateur des Gardiens de la galaxie). On a adoré!

5) Le cosplay d'Adam Savage

Ce qu'il y a de génial à la Comic - Con, c'est que l'on peut venir vêtu du costume de notre héros préféré. C'est ainsi qu'il y a eu de nombreuses Harley Quinn dans les couloirs, des Squirrel Girls, des Spiderman, des Dark Vador, des Wonder Woman...bref, rien d'original. Et puis il y a eu Adam Savage, le célèbre animateur américain de Discovery Channel, qui est arrivé déguisé en ours avec le corps de Leonardo Dicaprio accroché à son ventre. Fous rires garantis! L'année prochaine on viendra en Wonder Woman histoire de draguer un Captain!

Comic-con 2016: 6 événements attendus

Posté par cynthia, le 18 juillet 2016

Oyé oyé cinéphiles, sériephiles et autres geeks, la célèbre Comic-con de San Diego est de retour du 21 au 24 juillet prochain. Histoire de bien se faire du mal nous vous avons concocté un petit top de ce qui est y attendu:

1) Les animaux fantastiques

Tiré de l'univers Harry Potter et réalisé par David Yates à qui l'on doit les derniers opus du sorcier ainsi que Tarzan, Les animaux Fantastiques s'annonce déjà comme le film le plus attendu de cette décennie. Un semblant de Potter dans un monde de moldus tristounets. La Comic-con attend de nouvelles images d'Eddie Redmayne en Norbert Dragonneau, on a hâte!

2) Suicide Squad

Plus que quelques semaines pour découvrir ce que vaut Suicide Squad. Si le film sort le 3 août, la Comic-con a encore de quoi nous faire baver avant l'extase en salles. À l'inverse, il n'y aura pas d'images ou de surprises liées au film Justice League dont le tournage a déjà commencé. La sortie du film est prévue pour novembre 2017, il va falloir donc s'armer de patience jusqu'au Comic-con 2017.

3) L'état de santé de Dylan O'Brien

Plus qu'attendu, nous devrions avoir enfin des nouvelles de l'état de santé de l'acteur Dylan O'Brien et de l'avenir du tournage du troisième opus de Labyrinthe. Connu et adulé pour son rôle récurrent dans la série Teen Wolf, il a su s'imposer avec la franchise Labyrinthe (jumeau direct de Hunger Games). Il vient de reprendre le tournage de la sixième saison de Teen Wolf. L'acteur semble aller bien mieux. Espérons que la Comic-con éclair notre lanterne concernant ce joli brun ténébreux et sur l'avenir de la saga Labyrinthe dont la sortie du troisième épisode est toujours sans date depuis l'accident de l'acteur.

4) Des séries à gogo

La Comic-con c'est aussi des séries...beaucoup de séries. Cette année les séries The Simpsons, Agents of the shields, Mr Robot, Game of thrones ou encore Vikings sont attendues pour animer ces 4 jours.

5) Assassin's creed

De nouvelles images de l’adaptation cinématographique du jeu vidéo sont prévues. Rappelons que le film doit sortir pour décembre 2016 et qu'il réunit pour la seconde fois les acteurs Michael Fassbender et Marion Cotillard.

6) Anniversaires

Cette nouvelle édition sera également en fête puisque trois anniversaires sont prévus. Tout d'abord le 75e anniversaire de Captain America (le personnage et non l'acteur...ça coule de source). À cette occasion une gigantesque statue en son honneur a été érigé: c'est Chris Evans qui va s'éclater à faire des selfies.
Puis vient le 25e anniversaire de La Belle et la bête qui, on le suppose, dévoilera des nouvelles photos de son adaptation cinématographique prévue pour mars 2017 avec Emma Watson. Depuis quelques jours nous pouvons déjà nous délecter d'une magnifique affiche qui en dit long.
Et enfin la Comic-con a concocté un anniversaire gluant à souhait pour les 30 ans d'Alien. On ne sait pas encore si Sigouney Weaver sera de la partie mais en tout cas nous, on regrette de ne pas avoir eu d'invitation!

Ben Affleck et Warner: Toxic affair ?

Posté par wyzman, le 21 avril 2016

Ben Affleck n'aurait pas dû accepter de réaliser le prochain Batman. Voilà qui est dit. Si vous avez pris la peine d'aller voir Batman v Superman : L'Aube de la justice au cinéma, vous n'aurez aucun mal à comprendre où nous venons en venir. Si ce n'est pas le cas, nous allons dès maintenant expliciter.

A 43 ans seulement, Ben Affleck n'a eu de cesse de nous épater. Eh oui, il n'y a pas si longtemps que ça, l'acteur qui jouait dans l'horrible Daredevil était le simple boytoy de Jennifer Lopez. Mais depuis son mariage (et son divorce) avec Jennifer Garner, l'homme et l'acteur ont bien changé. Plus encore, nous avons découvert des facettes de sa personnalité dont nous ignorions tout simplement l'existence. Outre le fait de savoir écrire de bons scénarios, Ben Affleck est un excellent réalisateur : Gone Baby Gone ? The Town ? Argo ? Si vous ne les avez pas vus, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Mais pourquoi ne pas se réjouir à l'idée de le voir réaliser le prochain film centré sur Batman ? Eh bien tout simplement parce que son interprétation de l'homme-chauve-souris ne casse pas trois pattes à un canard ! Plus encore, nous aurions aimé un peu de nouveauté dans l'univers DC Comics. Très à l'aise dans ce que l'on appellera grossièrement des films d'auteurs (The Company Men, Gone Girl par exemple), l'acteur pourrait avoir bien dû mal à surpasser - ou même égaler - ce que Christopher Nolan a fait avec sa trilogie The Dark Knight. Alors oui, les challenges sont formateurs mais celui-ci sonne creux.

Présent dans Suicide Squad qui sort en août prochain, le contrat qui lie Ben Affleck à la Warner ressemble de plus en plus à un pacte avec le diable. Rappelons dès maintenant que Live By Night, le prochain film de et avec Ben Affleck (forcément produit et distribué par la Warner) devait sortir le 25 décembre dernier. Cela avant d'être repoussé au 7 octobre 2016 puis carrément relégué au 20 octobre 2017... Si la logique de l'Oscar season est intéressante, les plus stratèges d'entre nous auront compris que cela "libère" Ben Affleck pendant un moment.

Pile ce qu'il faut pour continuer le tournage de Justice League Part One (qui vient de commencer), mettre en chantier The Batman (c'est le titre actuel du projet) et tourner des scènes de The Flash et Aquaman ! Seul hic : Justice League Part One sortant le 17 novembre 2017, Ben Affleck sera tôt ou tard contraint de faire le tour du monde pour assurer en même temps la promotion du blockbuster qui doit rivaliser avec les Avengers et celle de son film d'auteur oscar-worthy. Pas sûr que le résultat soit à la hauteur. Et surtout, pas sûr que Warner Bros. soit vraiment gagnant, vu la tête que l'acteur révélé pas Will Hunting faisait déjà en découvrant les critiques négatives de Batman v Superman

En ne sortant presque que des blockbusters pour la fin 2016 (Conjuring 2, The Legend of Tarzan, Suicide Squad, Les Animaux Fantastiques) et 2017 (The Lego Batman Movie, Kong : Skull Island, Wonder Woman, Dunkirk, Justice League Part One), Warner Bros. semble bel et bien donner la priorité à la rentabilité autour de licences et de marques, même si le studio continue de suivre fidèlement des auteurs comme Clint Eastwood et Christopher Nolan. Les projets personnels de Ben Affleck semblent s'éloigner encore et toujours un peu plus. Et en cas de succès de The Batman, on voit difficilement comment il aurait le temps de tourner des films sans collants. Ainsi, si Live By Night finit par sortir en octobre 2018... cela n'étonnera personne !

Comment Batman v Superman est devenu un vulgaire « film de fans »

Posté par wyzman, le 29 mars 2016

A moins de vivre dans une grotte depuis une semaine, vous n'avez pas pu échapper à tout ce ramdam entourant la sortie de Batman v Superman : L'Aube de la justice. (Oui, je me rends compte que ce titre est horrible. Surtout maintenant que j'ai vu le film... mais peu importe !) La nouvelle œuvre de Zack Snyder, quoiqu'un peu farfelue, était très intéressante sur le papier. Réunir deux héros majeurs de la pop culture dans une superproduction, nous en avions tous rêvé. Et d'entrée de jeu, le réalisateur de 300 avait tout pour lui : un talent certain, deux gros studios prêts à financer, des teasers et autres bandes annonces excellents et un casting impressionnant (Henry Cavill, Ben Affleck, Amy Adams, Jesse Eisenberg, Diane Lane, Laurence Fishburne, Jeremy Irons, Holly Hunter, Kevin Costner pour une séquence et Gal Gadot en cerise sur le gâteau).

Plus encore, après l'avant-première mondiale, les spectateurs semblaient plus que ravis. Comme on dit outre-Atlantique, les premiers avis étaient in. Bref, tout allait bien. Puis l'embargo a été levé et là, le massacre a commencé. Genre, vraiment. "Inachevé" pour Indie Wire. Juste "visuellement spectaculaire" pour Variety. Sauvé de sa "monotonie vaseuse" par Gal Gadot d'après The Wrap"Pas fun" et "absurde" pour le New York Times. Bref, vous avez compris l'idée. Et en France, même son de cloche. "Anti-spectaculaire" et "décevant" pour Première. De son côté, Le Figaro pointe "la lourdeur de l'intrigue, la lenteur des plans, l'omniprésence écrasante des effets pyrotechniques". C'est "une pâté réflexive" pour Le Plus. Et même Le Journal du Geek l'a perçu comme "supermou" et sans "aucun frisson". Ecran Noir y a vu "une valse de pantins" dans "un script peu subtil".

De manière simpliste, on pourrait mettre le décalage d'avis fans/critiques sur le dos du marketing : 250 millions de dollars de budget, 150 millions (minimum) pour la promotion, des teasers bandants, un "combat du siècle" promis, tout était là. En allant mater Batman v Superman, ce que l'on voulait voir c'est du grand spectacle, des trucs qui pètent, avoir le souffle coupé et se dire que c'était l'idée du siècle que de réunir les deux hommes dans un film. Sauf que cela n'arrive pas. On pourrait blâmer le scénario qui se veut politisé mais ennuie souvent. Nous pourrions évoquer la noirceur que Zack Snyder a voulu insuffler grâce à la présence de Batman. Mais cela ne prend pas car Christopher Nolan a déjà fait tout cela. Ce que le Hollywood Reporter a noté au moment de conseiller à Zack Snyder de "laisser les films de Christopher Nolan à Christopher Nolan".

Le fan, rempart bulletproof ?

Et une fois n'est pas coutume, au moment de vendre un film et d'esquiver des critiques unanimes, le fan est parfait. Le fan permet de se dédouaner de tout. Le fan est une excuse imparable. Pour le fan, studios, distributeurs et acteurs seraient prêts à faire ou dire n'importe quoi. Et cela notamment parce que le fan est souvent un bon client. Oui, le fan est loyal - jusqu'à ce que le résultat soit vraiment trop mauvais. Le fan vous soutiendra du mieux qu'il peut. Le fan ira voir le film. Une fois, deux fois, peut-être même plus. Le fan parlera du film sur les réseaux sociaux, à ses amis, au boulot, aux repas de famille. Le fan fera le travail pour vous, à partir du moment où vous le contentez. En d'autres termes, faire "un film de fans" ou "un film pour les fans" expliquerait la qualité moindre de certaines adaptations. Voilà qui est sympa pour les fans ! Mais de là à dire que les fans présents à l'avant-première mondiale ont été éblouis par les acteurs présents, il n'y a qu'un pas…

Le fan n'est pas nécessairement aveugle car fan ou pas fan, il faut bien reconnaître que la communication autour du film était géniale, que notre attente à tous était élevée et qu'au fond de nous, nous voulions y croire. En cela, nous pourrions faire le parallèle avec Le Réveil de la Force. Son réalisateur, J. J. Abrams, est un homme de génie et sur le plan technique, on ne peut rien reprocher à son film. Mais le scénario ne casse pas trois pattes à un canard ! C'est un fait, une vérité générale presque. Fans et/ou critiques, nous avons fait avec et sommes passés à autre chose. Malheureusement, et comme c'est souvent le cas, c'est plus simple à dire qu'à faire.

Une industrie pourrie ?

Tandis que certains fans ont déjà commencé à signer une pétition pour évincer  Zack Snyder des prochains projets de DC Comics, Rolling Stone a mis le doigt sur ce qui est peut-être la véritable raison d'un tel bad buzz autour de Batman v Superman : "les films de super-héros ne sont pas en train de tuer l'industrie du film. L'industrie du film est en train de tuer les films de super-héros" écrit le magazine. Eh oui, à force d'enchaîner les adaptations, de multiplier séries dérivées, remakes et autres reboots, il faut bien que quelqu'un se casse la figure. Daredevil et Green Lantern étaient de bons exemples de ratage complet, mais ça n'a pas arrêté Hollywood. A l'inverse, le carton de Deadpool prouve qu'on peut encore divertir avec une certaine singularité et un super-héros qui ne se prend pas au sérieux.

Persuadés que les fans de comics et le public en général seront toujours au rendez-vous, Marvel a réussi à incruster Spider-Man dans la dernière bande annonce de Captain America : Civil War (ou Avengers 3 si vous préférez), tandis que DC Comics a plus ou moins bien introduit ses prochains hits grâce à Batman v Superman. Nous attendrons avec impatience Wonder Woman, Aquaman sera un véritable plaisir coupable que James Wan annonce déjà comme plus "fun" que L'Aube de la justice, Flash devrait faire du bruit et Cyborg méritera le coup d'œil. Et il y aura bien évidemment cette Justice League qui devrait tout déchirer.

Une chose est sûre : au moment d'attirer les fans, Marvel et DC Comics savent y faire. A l'instar de Michael Bay ces dernières années, Batman v Superman vient de prouver que les studios pouvaient officiellement se passer de critiques positives dans la presse pour amasser du fric. Plus gros lancement de Pâques aux Etats-Unis avec 166 millions de dollars en 3 jours, quatrième meilleur démarrage dans le monde en dépassant les 400 millions de dollars en 5 jours… Batman v Superman va marquer l'histoire du cinéma côté recettes. Et ça sans l'adhésion de la presse ! Cela mérite qu'on lui lève notre chapeau. Du coup, bien malgré nous et ce que l'on en a pensé, on ne saurait que trop vous recommander de vous faire votre propre opinion sur l'œuvre en la voyant directement en salles. Ou pas. Dans un mois, Captain America affronte Iron Man dans un autre match de titans. Leur invincibilité garantit aux franchises d'être sans fin. Et hélas, c'est aussi ça qui tue le suspense. Car pour Hollywood, la seule incertitude n'est pas de savoir si un super-héros peut mourir (c'est impossible), mais de savoir combien les fans dépenseront et à quelle place il terminera au box office !

Flash, Aquaman, Suicide Squad, Shazam… Warner Bros programme ses superhéros

Posté par redaction, le 16 octobre 2014

C'est désormais officiel : la guerre des superhéros entre Walt Disney et Warner est lancée. En précisant son programme d'adaptation de comics, la Warner, alliée à DC Entertainment, a décidé de jouer dans la même cours que Disney/Marvel. Ce ne sont pas 9 films qui seront produits en 2016 et 2020, mais 10. Et c'est un minimum, puisque le studio ne s'interdit pas un Batman ou/et un Superman en plus.
Les superhéros vont nous envahir (lire notre actualité du 7 août).

La Warner se permet donc d'anticiper en donnant plus de précision sur le programme.

Batman vs Superman: Dawn of Justice de Zack Snyder, avec Ben Affleck et Henry Cavill (2016)
Suicide Squad de David Ayer (2016)
Wonder Woman avec Gal Gadot (2017)
Justice League Part One de Zack Snyder, avec Ben Affleck, Henry Cavill et Amy Adams (2017)
The Flash avec Ezra Miller (2018)
Aquaman avec Jason Momoa (2018)
Shazam avec Dwayne Johnson (2019)
Justice League Part Two de Zack Snyder (2019)
Cyborg avec Ray Fisher (2020)
Green Lantern (2020)

Le plus intéressant dans cette annonce est bien entendu la révélation ou la confirmation de certains castings.
Pour l'instant, Suicide Squad courtise Ryan Gosling, Tom Hardy et Will Smith. Mais le film a son réalisateur.
La franchise Justice League est enfin dans les tuyaux et presqu'au complet. On connaissait déjà les incarnations d'Aquaman, Wonder Woman et Cyborg (chacun étant dans le Batman vs Superman). On ignorait qui allait être Flash. Et c'est Ezra Miller qui va s'y coller. Changement de registre total pour le jeune acteur, habitué aux rôles torturés ou barrés dans des films d'art et essai.

Reste à trouver la Green Lantern. Et espérons que le public ne se lasse pas trop d'ici là.

Jesse Einsenberg et Jeremy Irons rejoignent Superman/Batman

Posté par vincy, le 1 février 2014

jesse eisenberg

Warner Bros distille les nouvelles au compte-goutte sur le match Superman/Batman, qui sera réalisé par Zack Snyder. On sait désormais que le film a été reporté d'un an, le tournage étant repoussé au deuxième trimestre cette année. Son créneau du 17 juillet 2015 a été repris par Ant-Man (Disney) et un des projets autour de Peter Pan (Warner). Le distributeur veut envahir les écrans début mai 2016.

Cela n'empêche pas Warner de faire parler du film. D'autant qu'il faut effacer le mauvais buzz suscité par le choix de Ben Affleck dans le rôle de Batman (lire notre actualité du 23 août 2013). Et Henry Cavill en Superman est loin d'avoir complètement convaincu avec Man of Steel.

Vendredi 31 janvier, le studio a donc annoncé que Jesse Eisenberg (The Social Network, Insaisissables) sera le prochain Lex Luthor, le grand ennemi de Superman. Il succède à Gene Hackman (Superman, Superman II et Superman IV) et Kevin Spacey (Superman Returns). Depuis décembre, des rumeurs évoquaient Joaquin Phoenix dans le rôle du méchant.... Simultanément, on apprenait que Jeremy Irons sera chargé de succéder à Michael Gough et surtout Michael Caine dans le rôle d'Alfred Pennyworth, le majordome de Batman.

Le casting de Man of Steel reprend également du service, avec Amy Adams, récemment nominée à l'Oscar pour son rôle dans American Bluff, Laurence Fishburne et Diane Lane. Pour le rôle de Diana Prince/Wonder Woman, Warner avait déjà annoncé il y a quelques semaines son choix : l'actrice israélienne Gal Gadot (Fast and Furious 4, 5 et 6). L'ancienne mannequin a signé un contrat pour trois films avec le studio, qui comprend ce Superman/Batman, mais aussi le film de la Justice League et un sur Wonder Woman comme héroïne.

Ben Affleck sera le nouveau Batman

Posté par vincy, le 23 août 2013

ben affleck Warner Bros a choisi son nouveau Batman. Après Michael Keaton, Val Kilmer, George Clooney et Christian Bale, ce sera Ben Affleck qui endossera le costume du Chevalier noir dans Superman vs. Batman, la suite de Man of Steel (lire notre actualité).

Malgré le statut d'Affleck, particulièrement depuis son Oscar pour Argo, la nouvelle a suscité ironie, moquerie, déception, et petites méchancetés dans les commentaires sur les réseaux sociaux. Pire, sur le site du magazine professionnel Variety, un sondage en ligne montre que les 3/4 des 60 000 votants considère qu'il s'agit d'un mauvais choix.

Il faut dire qu'Affleck a laissé un mauvais souvenir aux fans de superhéros quand il a incarné Daredevil, autre superhéros masqué. Le film, sorti en 2003 a été un relatif succès public (180 M$ dans le monde) mais a été "incendié" par les critiques et les spectateurs. Il n'y aura jamais de suite. Le film a surtout amorcé la descente aux enfers de l'acteur, dont les frasques "people" avaient pris le dessus sur sa carrière après 6 ans d'ascension. Affleck a du attendre 2009 pour retrouver les faveurs du public après une série de flops, dont l'énorme four Gigli, sorti quelques mois après Daredevil.

Mais Warner avait besoin d'un Batman populaire, un contre-poids au jeune Superman (puisque Le Chevalier noir sort de sa retraite dans le film), et, comme toujours, d'un acteur relativement peu expressif (à part Downey Jr en Iron Man, les superhéros le sont plus ou moins tous). Affleck en Bruce Wayne, nous jugerons sur pièces, quand le film sortira le 17 juillet 2015. Le réalisateur Zack Snyder semble dithyrambique sur le comédien : "il a la carrure pour créer le portrait complexe d'un homme plus vieux et plus sage que Clark Kent et porte les cicatrices d'un combattant du crime, tout en conservant le charme du milliardaire Bruce Wayne."

Ironiquement, Ben Affleck avait été approché pour réaliser Justice League, l'autre grand projet Warner / DC Comics, où Batman et Superman font équipe. Maintenant que Warner a trouvé son nouveau Batman, le projet Justice League pourrait redémarrer, après quelques années en stand-by.

Superman vs. Batman avait été annoncé lors du dernier Comic-con de San Diego. Henry Cavill reprendra le rôle de Superman, tandis qu'Amy Adams, Laurence Fishburne et Diane Lane seront également au générique.

Pour ses nouvelles aventures, Superman affrontera Batman

Posté par vincy, le 23 juillet 2013

batman superman

Le Comic-Con de San Diego est toujours le moment sacré où Hollywood annonce ces futurs "tentpoles", ces méga-productions (300-400 millions de $ tout compris) censées envahir les salles de cinéma mondiales. Malgré la succession de gros fiascos financiers cette année (After Earth, Lone Ranger, RIPD, Pacific Rim...), cette stratégie ne sera pas remise en question avant deux ans (les feux verts ont déjà été donné pour les films de ce genre qui sortent en 2015). Mais déjà certains studios rayent de leurs programmes des films trop coûteux, à l'instar de Disney qui abandonne la version de 20 000 lieues sous les mers de David Fincher.

Pourtant, Warner Bros a annoncé samedi un nouveau méga-projet : Batman et Superman seront réunis dans un nouveau film, qui sera la suite de Man of Steel (635 M$ au box office mondial, soit deux fois moins qu'espéré).

3 juillet 2015?

Zack Snyder, réalisateur de Man of Steel, a confirmé qu'il écrivait l'histoire de cette suite avec David S. Goyer, engagé comme scénariste. La production devrait être lancée l'an prochain pour une sortie programmée durant l'été 2015. Warner Bros n'avait encore aucun gros film prévu cet été là. Voilà qui est fait. L'été 2015 sera envahi par la suite d'Avengers, le 5e épisode de Pirates des Caraïbes et un Pixar, Inside Out (Disney), l'adaptation d'Assassin's Creed, la suite d'Independance Day et un film animé de DreamWorks, B.O.O : Bureau of therworldly Operations (Fox), la suite des Schtroumpfs (Sony) et un nouveau Terminator (Paramount). Vu le calendrier, Superman vs Batman pourrait s'octroyer le prestigieux créneau du week-end férié du 4 juillet, toujours vacant.

Qui pour le costume de Batman?

Zack Snyder avait bien prévu son coup. L'acteur Harry Lennix (le General Swanwick dans Man of Steel) est venu lire la BD The Dark Knight Returns de Frank Miller (1986). Dans cet album, Batman affronte Superman. Le logo mélangeant le symbole de la chauve-souris au célèbre S de Superman (très moche) a ensuite été révélé.

S'il est certain qu'Henry Cavill endossera de nouveau l'habit moulant de Superman, il faudra trouver un autre Batman : Christian Bale a, de nombreuses fois, déclaré qu'il ne reprendrait plus le rôle.

Cette bataille de héros a convaincu Warner et DC Entertainment (filiale de DC Comics, la maison des deux héros), parmi plusieurs options : une suite classique en 2015, un film avec Flash en 2016, ou un Justice League en 2017 (lire notre actualité de l'an dernier).

Les résultats au box office de Man of Steel ayant relativement déçu le studio (même si l'ensemble est rentabilisé), Warner a compris que le véritable héros des années 2000 n'était plus Superman (deuxième reboot en quelques années) mais bien Batman. Avec les deux réunis, il espère faire un coup à la Avengers. C'est aussi une manière de préparer un éventuel Justice League. Avec un nouvel acteur pour incarner Batman, dont le contrat, moins cher, inclurait toutes les possibilités de spin-off, Warner pourrait évaluer le risque et estimer le potentiel d'un tel projet qui réunirait Wonder Woman, Green Lantern, Aquaman et Flash : autant de super-héros qui n'ont pas faire leurs preuves sur grand écran.