Wallace & Gromit, 20 ans, et déjà au musée…

Posté par MpM, le 3 avril 2009

Wallace et GromitDe leur cerveau de pâte à modeler, Wallace et Gromit ont commis quelques-unes des plus belles inventions que le cinéma d’animation nous ait donné de voir ces dernières années. D’un audacieux système de rouages pour éjecter Wallace de son lit directement à la table du petit déjeuner en passant par un dispositif complexe permettant de protéger les potagers contre les invasions de lapins, les deux complices quatre fois oscarisés ont largement fait leurs preuves, aussi bien comme inventeurs de génie qu'en tant que gaffeurs irrésistibles. C’est pourquoi le Musée des Sciences de Londres a tout naturellement fait appel à eux pour être les héros d’une exposition interactive de six mois destinée à susciter des vocations d'inventeurs. Une manière de célébrer les 20 ans du "couple".

Depuis le 28 mars (et jusqu’au 1er novembre prochain), l’exposition "Wallace et Gromit, un monde d'idées géniales" permet ainsi aux visiteurs de déambuler dans différentes pièces du 62 West Wallaby street (l’adresse du duo) et d’y tester certains gadgets tout droit sortis de l’imagination débridée de ce vieux garçon accro aux crackers et de son chien certes fidèle, mais parfois dépassé par la frénésie de son maître. La reconstitution de la maison s'est d'ailleurs faite sous le regard attentif des créateurs des deux héros, le réalisateur Nick Park et les Studios Aardman.

L' exposition, qui a coûté environ 2,16 millions d’euros, a pour but avoué d’inciter les enfants à suivre les traces de Wallace et Gromit dans le monde amusant et ludique des inventions. Pour y arriver, des "boîtes à idées" ont même été disposées en différents lieux du musée dans l’idée de collecter les propositions des jeunes visiteurs. A défaut de changer le monde, peut-être trouvera-t-on dans ces messages de quoi fournir quelques pistes loufoques pour les prochaines (et très attendues) aventures des deux personnages !

Leur plus récente aventure, A Matter of Loaf and Death, a été récompensée en début d'année par les British Awards et les Annie Awards dans la catégorie court métrage d'animation. Un long métrage est prévu pour 2010/2011.

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Site de l'exposition "Cracking Ideas"

Miss Pettigrew : Balcons et dépendances

Posté par vincy, le 24 février 2009

miss pettigrew« Les hommes sont d’un méfiant, on se demande pourquoi. »

 

L'histoire : A la veille de la seconde guerre mondiale, Miss Pettigrew, gouvernante virée de tous ses employeurs, se retrouvent, en pleine crise économique, à la rue. Son agence ne veut plus la recommander mais elle entend parler d'une place chez une certaine Delysia. Celle-ci est actrice, chanteuse, et cumule les hommes nus dans son lit. Elle couche avec un jeune metteur en scène, avec son patron de night club et avec son pianiste. Miss Pettigrew, très à cheval sur la morale, souhaite partir d'elle-même. Mais on ne se détache pas facilement de Delysia.

 

Notre avis : Miss Pettigrew est un objet incongru : à la fois désuet et rafraîchissant, pièce de théâtre potentielle, téléfilm de prestige possible et pourtant divertissant au cinéma. « L’époque est incertaine », le produit aussi. Cependant, ce classique vaudeville bourgeois et londonien palie ses failles en grande partie grâce aux comédiens principaux. Frances McDormand s’amuse à jouer la comédie avec des clins d’œil à Mary Poppins, Amy Adams pétille comme il faut pour faire oublier une Renee Zellweger et Ciaran Hinds joue pour une fois les séducteurs.

Les confidences entre femmes alourdissent un peu l’ensemble, mais le rythme reprend vite, au gré des révélations taquines. Dans ce dédale de potins, adultères, secrets, où l’appartement de la courtisane sert de QG aux manigances, le spectateur passe un agréable moment avec des personnages charmants. On ne réinvente ni le cinéma ni le monde. L’amour l’emportera. Ici on joue à l’amour, même si l’on sait que l’amour n’est pas un jeu.

New York s’offre la Palme d’or et le Lion d’or

Posté par MpM, le 12 septembre 2008

Entre les murs, encore tout auréolé de sa Palme d’or cannoise, aura les honneurs du 46e Festival de New York le 26 septembre prochain, soit seulement deux jours après sa sortie en France. C’est en effet le film de Laurent Cantet, sobrement rebaptisé The class (voir article du 13 juillet), qui fera l’ouverture de cette manifestation qui présente traditionnellement le "meilleur" du cinéma américain et mondial.
Les deux autres grands moments de la quinzaine seront d’ailleurs la projection de L’échange de Clint Eastwood (reparti presque bredouille de Cannes) et de The Wrestler de Darren Aronosky (Lion d’or à Venise) en clôture. On a connu pire compagnie pour ce film sans stars tourné avec des acteurs non professionnels ! Et c'est loin d'être fini, puisque en octobre, il sera présenté au Festival du film de Londres où est également attendu... l'avant première mondiale de Quantum of Solace, le nouvel opus des aventures de James Bond !

007 célèbre le centenaire de son créateur

Posté par vincy, le 30 mai 2008

Quelques mois avant la sortie en salles de Quantum of Solace, les fans de James Bond peuvent se régaler les yeux avec un nouveau roman et une exposition.

Le roman, Le diable l'emporte, écrit par Sebastian Faulks, est paru hier, le 28 mai, chez Flammarion. 50 000 exemplaires rien que pour la France. Et la première des nouvelles aventures depuis 44 ans, date de la mort de Ian Flemming, son auteur. James Bond est né sous sa plume en 1952 (Casino Royal). Pour le centenaire de la naissance de Flemming, c'était une manière de faire revivre le plus célèbre des agents secrets. Pour ses héritiers, il s'agissait surtout d'une occasion de profiter de la notoriété de Flemming pour récolter des paquets de Livres (sterling). D'autant que le cinéma va avoir besoin de grain à moudre pour imaginer quelques nouveaux épisodes, ne pouvant pas se contenter de remixer, remaker, édulcorer les anciens...

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Par ailleurs, à Londres, l'Imperial War Museum accueille l'exposition "Rien que pour vos yeux", pour une durée de presque un an. Le fil conducteur permet de faire le lien entre le personnage James Bond et son créateur, leurs points communs notamment. Manuscrits, objets personnels, traces de tournages auront de quoi ravir les vrais fans.