[On va tous au cinéma] Milla (2 décembre)

Posté par redaction, le 29 juin 2020

Le pitch: Milla n’est pas une adolescente comme les autres. Pour la première fois, elle tombe amoureuse, mais d'un jeune dealer. C’est toute sa vie et celle de son entourage qui s’en retrouvent bouleversées. Le pire cauchemar pour ses parents survient.

Le cast: Réalisé par Shannon Murphy, avec Toby Wallace, Eliza Scanlen, Michelle Lotters et Ben Mendelsohn.

L'atout: Meilleur espoir au festival de Venise et meilleur acteur à celui de Marrakech pour Toby Wallace, mention spéciale à Zurich, prix de la jeunesse à Luxembourg, et prix du meilleur premier film à Palm Springs et à Sao Paulo, Milla (Babyteeth à l'origine) a conquis la planète festivalière. Ce premier film bénéficie non seulement d'un bon buzz mais aussi d'une esthétique qui le distingue des films du genre, porté par des comédiens qu'il faudra suivre. A commencer par Eliza Scanlen, remarquée dans les filles du Docteur March et qu'on retrouvera chez M. Night Shyamalan ou encore dans un thriller avec Robert Pattinson.

Quentin Dupieux et la mouche géante

Posté par vincy, le 17 octobre 2019

Quentin Dupieux termine le tournage de son nouveau film, Mandibules. Les deux vedettes du Palmashow Grégoire Ludig et David Marsais, tous deux à l'affiche d'Au poste du même Dupieux (2018), sont entourés d'Adèle Exarchopoulos, India Hair, Bruno Lochet, Coralie Russier et du rappeur Roméo Elvis.

Comme d'habitude, Dupieux est en charge de la direction de la photo, du montage et de la musique, en plus du scénario et de la réalisation. Le film est le récit de deux hommes un peu simplets qui découvrent une mouche géant dans une voiture. Ils se mettent en tête de gagner de l'argent en faisaint un animal de cirque.

Memento distribuera ce nouveau délire de "Mr. Oizo" l'an prochain.

Laurent Cantet va tourner « Arthur Rambo »

Posté par vincy, le 11 septembre 2019

Laurent Cantet s'apprête à tourner son 8e long métrage, deux ans après la sortie de L'Atelier. Le réalisateur d'Entre les murs, Palme d'or en 2008, deux fois césarisé, va commencer le tournage d'Arthur Rambo le 25 septembre, produit par Les films de Pierre (la société fondée par Pierre Bergé et qui a produit 120 battements par minute et C'est ça l'amour) et Memento films.

Le scénario, coécrit par le réalisateur, Fanny Burdino et Samuel Doux, raconte l'histoire d'un jeune homme, Karim, écrivain engagé, chouchou des médias, qui va se retrouver pris dans une polémique sur les réseaux sociaux quand on découvre qu'il poste des messages haineux sous pseudonyme. L'histoire rappelle celle de Mehdi Meklat, l'ex-chroniqueur du Bondy Blog, de Libération et de Radio France et n'a donc rien à voir avec le court-métrage de Guillaume Levil, sorti en 2018, qui portait le même titre.

Rabah Naït Oufella, déjà à l'affiche d'Entre les murs, incarnera Karim aka Arthur. On l'a aussi vu dans Grave, Nocturama, Patients et Bande de filles.

Le film, qui sera distribué par Memento, a reçu l'Avance sur recettes et l'aide de la région Ile-de-France. Il devrait être prêt pour le prochain festival de Cannes.

Chiara Mastroianni et Vincent Lacoste chez Christophe Honoré

Posté par vincy, le 13 mars 2019

Un Prix Louis-Delluc pour Plaire, aimer et courir vite, en compétition à Cannes l'an dernier. Des salles de théâtre pleines pour Les idoles, où l'on recroise Jacques Demy et Cyril Collard. Christophe Honoré a eu une année chargée. Et ça n'en finit pas. L'écrivain-metteur en scène-cinéaste tourne actuellement Musique de chambre, son 12e film, nous apprend Le Film Français.

Chiara Mastroianni (Les Chansons d'amour, Non ma fille tu n'iras pas danser, Homme au bain, Les bien-aimés) et Vincent Lacoste (Plaire, aimer et courir vite) seront les têtes d'affiche, aux côtés de Benjamin Biolay (ex de Chiara au passage), Carole Bouquet et Camille Cottin (actuellement en salles avec Le mystère Henri Pick).

Produit par Les films Pelléas (déjà producteur de ses trois derniers films Plaire, aimer et courir vite, Les Malheurs de Sophie et Métamorphoses), le film est en fin de tournage, démarré début février.

Selon l'hebdomadaire professionnel, Musique de chambre est l'histoire d'un couple, Richard et Catherine. Après l'amour et le mariage, Catherine se choisit un amant. Richard le découvre et s’en désespère. Catherine prend la fuite. Elle ne va pas loin, elle traverse la rue et s’enferme dans une chambre à l’hôtel d’en face, la chambre 212. De là, elle a désormais une vue plongeante sur son appartement, son mari, son mariage. Catherine se demande ce qu’elle a raté.

Le film sera distribué par Memento Films.

Le Prix Jacques Deray 2019 récompense « En Liberté! »

Posté par vincy, le 7 février 2019

Le 15e prix Jacques Deray du film policier a été attribué au film de Pierre Salvadori, En Liberté!. Le prix sera remis à l'Institut Lumière le 16 février.

En Liberté! a été salué en tant que "comédie policière joyeuse et burlesque", "pour son originalité, sa fraicheur, son humour et son rythme tonitruant".

Présenté en avant-première mondiale à la Quinzaine des réalisateurs en mai dernier à Cannes, le 9e film du réalisateur est en course pour neuf César don meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur acteur pour Pio Marmaï, meilleure actrice pour Adèle Haenel, meilleur actrice dans un second-rôle pour Audrey Tautou et meilleur acteur dans un second rôle pour Damien Bonnard. Il vient de recevoir le Prix Lumières des correspondants de la presse étrangère dans la catégorie scénario. Il a aussi été distingué du Prix SACD à Cannes.

En Liberté! a séduit 770000 spectateurs en France lors de sa sortie cet automne. Il s'agit des frasques d'Yvonne, jeune inspectrice de police, qui découvre que son mari, le capitaine Santi (Vincent Elbaz), héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. C'est le début d'une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.

Le film succède à Mon garçon de Christian Carion, lauréat l'an dernier.

Everybody Knows d’Asghar Farhadi en ouverture de Cannes

Posté par vincy, le 4 avril 2018



[Mise à jour le 5 avril]
Le film "espagnol" d'Asghar Farhadi, Everybody Knows, fera l'ouverture du Festival de Cannes le 8 mai prochain selon le magazine professionnel Variety dans un article daté du 4 avril. Le Festival a confirmé l'information le 5 avril dans la matinée. Le film, qui sera en Compétition, sortira le 9 mai, lendemain de l'ouverture donc, dans les salles françaises.

Produit et distribué par Memento Films, qui devrait monter les marches avec le prochain film de Nuri Bilge Ceylan (The Wild pear Tree), le nouveau Farhadi met en scène le trio hispanophone le plus hot des années 2000: Penelope Cruz, Javier Bardem et Ricardo Darin. C'est la deuxième fois, 14 ans après La mauvaise éducation de Pedro Almodovar, qu'un film en langue espagnol ouvrirait le Festival. Et c'est aussi la première fois qu'un film ni en anglais ni en français ouvre Cannes depuis 2004.

L'histoire suit Laura, qui habite à Buenos Aires et revient dans son village natal en Espagne, avec ses enfants, à l’occasion d’une fête de famille. UUn événement inattendu va bouleverser le cours de leur existence. La famille, ses secrets, ses liens, ses traditions et les choix moraux qu’ils imposent sont au cœur de l’intrigue. Le film a été tourné l'an dernier au nord de Madrid.

Asghar Farhadi, Ours d'or à Berlin (Une séparation) et oscarisé deux fois dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, est un habitué de la Croisette puisque Le Passé et Le Client, présentés en compétition ont glané plusieurs prix: prix d'interprétation féminine pour Bérénice Bejo pour le premier en 2013, prix d'interprétation masculine pour Shahab Hosseini et prix du meilleur scénario pour Farhadi pour le second. Pour ce nouveau film, le cinéaste s’est entouré de José Luis Alcaine à l’image (collaborateur régulier de Pedro Almodóvar, Carlos Saura ou Bigas Luna), la costumière Sonia Grande (Midnight in Paris de Woody Allen, The Others d’Alejandro Amenábar) et la monteuse iranienne Hayedeh Safiyari qui poursuit sa collaboration avec le réalisateur puisqu’elle a œuvré pour quatre de ses longs métrages, dont les deux films gagnants d’un Oscar.

3 raisons d’aller voir La Belle et la Belle

Posté par vincy, le 14 mars 2018

Le pitch: Margaux, 20 ans, fait la connaissance de Margaux, 45 ans : tout les unit, il s'avère qu'elles ne forment qu'une seule et même personne, à deux âges différents de leur vie…

Une fantaisie "fantastique". Il y a quelque chose d'intriguant dès que l'on connaît le pitch. La rencontre entre une jeune femme et celle qu'elle deviendra est évidemment improbable. C'est surtout un sol fertile pour laisser pousser les bonnes répliques et les situations drôles. Les deux femmes ne sont qu'une seule et même personne, mais l'une ne sait pas quoi attendre de la vie quand l'autre sait trop bien ce que la vie lui a réservé. Hors du réalisme habituel des comédies à la française, plus proche d'un concept américain (Peggy Sue s'est mariée, Un jour sans fin, Freaky Friday abordent cette temporalité qui fait des siennes), La belle et la belle opte pour la confrontation entre deux personnalités dédoublées, normalisant complètement l'incroyable. Ainsi, en tombant amoureuse du même homme, Sophie Fillières se fiche finalement de ce "concept" et préfère explorer les sentiments éprouvés. L'amour est-il une fatalité? Déterminé d'avance? Toujours nouveau ou toujours un peu le même?

Des dialogues et du langage. Plus qu'une affaire d'image - le film ne révolutionne pas le genre - c'est une affaire de mots et de verbes, d'expressions et de tics de l'époque. C'est à travers ces cocasseries et ces incongruités des répliques que le spectateur lâche ses sourires. C'est fluide, rythmé, volubile, décalé. Tout y passe, des oxymores aux lapsus en passant par les bons mots. Ces mots, qui peuvent révéler des maux, servent de lien entre les gens mais aussi de codes pour savoir si le dialogue possible. Bref, c'est une reconnaissance sociale et humaine. C'est assez logique pour un récit qui nous renvoie, visuellement et littéralement, à un miroir: celui où la jeune Margaux se voit plus âgée et vice-versa. Miroir, mon beau miroir, dis moi ce que je serai dans 20 ans... dis-moi qui j'étais il y a 20 ans. Il y a forcément une mélancolie qui s'en dégage. Mais aussi un regard lucide qui se porte aussi bien sur la jeunesse que sur le passage du temps, et finalement sur ce temps perdu et les illusions qui vont avec.

Le sillon de Sandrine. Sandrine Kiberlain est l'actrice idéale pour ce projet. On l'a souvent vue rayonnante dans ces comédies qui se délectaient des mots ou se régalaient de leur absurdité. Après tout, elle a tourné avec Valérie Lemercier (Quadrille), Jeanne Labrune (C'est le bouquet!), Agnès Obadia (Romaine par moins 30), Jeanne Herry (Elle l'adore). Elle a su briller dans les univers de Laetitia Masson, Pascal Bonitzer, Pierre Salvadori, Marc Fitoussi, Serge Bozon, Albert Dupontel, Philippe Le Guay, ou Bruno Podalydès. Le rire peut-être noir, déjanté, acide, jaune, ou léger, elle sait le transmettre. Elle toujours eu à la fois ce don pour la fantaisie et cet amour pour la langue. Pas étonnant qu'elle soit idoine pour La Belle et la Belle. Elle a ce zeste de folie nécessaire pour rendre crédible cette histoire et ce savoir-faire indéniable pour y apporter toutes les nuances nécessaires.

120 BPM s’associe à la Journée nationale de lutte contre le Sida

Posté par vincy, le 29 novembre 2017

Plus de 800000 spectateurs en France : le Grand prix du jury cannois, 120 Battements par minute, est au service d'une juste cause cette semaine. Son distributeur Memento Films et les producteurs du film (Memento, Page 114, France 3 Cinéma et FD Productions) ont décidé de reverser leur part des recettes récoltées en salles du 29 novembre au 5 décembre à l'association Act Up Paris.

Rappelons que le film de Robin Campillo raconte l'émergence de cette association qui lutte contre le Sida depuis la fin des années 1980.

Cette opération est exceptionnelle et coïncide avec la Journée nationale de lutte contre le Sida, le vendredi 1er décembre. A Paris, le film bénéficie encore de cinq séances dans différents cinémas en 13e semaine d'exploitation. Au total, en France, une centaine de salles se sont engagées à participer à cet effort financier.

Enfin, pour marquer cette Journée nationale, le cinéma parisien Le Louxor organisera vendredi 1er décembre à 19h30 une séance spéciale en présence de l'équipe du film. L'intégralité de la recette de cette séance sera reversée à Act Up Paris.

120 battements par minute, candidat français pour les Oscars

Posté par vincy, le 19 septembre 2017

C'était assez logique. Face au poétique Barbara et au satirique Redoutable, le comité de sélection du CNC a choisi 120 battements par minute comme représentant de la France pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

« C’est un film ambitieux, engagé, porté par l’interprétation remarquable d’une nouvelle génération d’acteurs, qui a bouleversé les festivaliers du monde entier, de Cannes à Toronto. Avec 120 battements par minute, Robin Campillo nous offre un film exceptionnel sur un sujet cruellement universel et toujours d’actualité », a déclaré Frédérique Bredin, Présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

Coproduit par Pierre Bergé

Le film de Robin Campillo, qui retrace les débuts du mouvement Act-up et le quotidien de jeunes gens atteints du SIDA, dans les années 1990, était un choix logique pour plusieurs raisons. Il a un sujet fort, dramatique, universel. Il est, des trois, le plus populaire avec 610000 entrées en 4e semaine, soit le plus gros succès de l'année pour Memento Films. Il a aussi le plus beau palmarès: Grand prix du jury, prix de la critique international, Queer palm et Prix François Chalais à Cannes, en plus du prix du public au Festival de Cabourg. Il est finaliste des Prix Lux du Parlement européen. Il a été sélectionné à Toronto, Moscou, Melbourne, Helsinki, San Sebastian et sera présenté aux festivals de Londres et New York. Aux Etats-Unis, The Orchard le distribuera à partir du 20 octobre.

Coproduit par Les Films de Pierre (détenue par Pierre Bergé, disparu il y a dix jours), Page 114 (Jacques Audiard), Memento films, FD Production et France 3 Cinéma, 120 battements par minute aura d'abord à passer la première sélection avant d'être "nominable". Pour l'instant, parmi les films candidats, on retrouve plusieurs cannois (Happy End, In the Fade, The Square), le dernier film d'Angelina Jolie (pour le Cambodge) mais aussi des films qui se sont faits remarqués comme Une femme fantastique, Tom of Finland, L'insulte et Fixeur.

Asghar Farhadi tourne son nouveau film en Espagne

Posté par redaction, le 26 août 2017

Asghar Farhadi, deux fois oscarisé, Ours d'or à Berlin, et multi-primé à Cannes, s'apprête à tourner son nouveau film, Todos lo saben (Tout le monde sait), annoncé en mai 2016 (lire notre actualité).

Pour ce tournage qui débute à Madrid cette semaine, le cinéaste iranien s'est entouré du gratin hispanophone: Ricardo Darin, Javier Bardem, Penélope Cruz, Barbara Lennie (La piel que habito), Eduard Fernández (L'homme aux mille visages), Elvira Minguez (Truman), Roger Casamajor (Pain noir), Ramón Barea (Psiconautas), Inma Cuesta (Blancanieves) et Carla Campra (Veronica).

Alberto Iglesias, compositeur attitré des films d'Almodovar, assure la musique et José Luis Alcaine (chef op de plusieurs films du même Almodocar) se charge de la photographie. A l'origine, les frères Almodovar devaient d'ailleurs produire le film, mais ils s'en sont désengagés.

Dans ce film, Carolina retourne avec sa famille, de Buenos Aires, dans son village natal, à l’occasion d’une célébration. Ce qui devait être une courte visite va être perturbé par plusieurs événements imprévus qui vont totalement changer leurs vies à tous.

En France, le film sera distribué par Memento Films, qui est aussi coproducteur. Ça sent la sélection au prochain festival de Cannes. Le dernier film d'Asghar Farhadi, Le client, était reparti avec deux prix lors de son passage sur la Croisette.

Le couple Bardem-Cruz est aussi à l'affiche de Loving Pablo, sélectionné à Venise et Toronto ces jours-ci. Penelope Cruz sera aussi à l'affiche en décembre du Crime de l'Orient-Express de Kenneth Branagh, tandis que Javier Bardem est au générique de Mother!, le dernier Darren Aronovsky, en compétition à Venise. Ricardo Darin, qui sera honoré à San Sebastien fin septembre, a présenté à Cannes en mai dernier La Cordillera.