Posté par vincy, le 6 février 2013
Le magazine professionnel Le Film Français a décerné ses trophées annuels hier soir. Ils récompensent d'une part les plus grands succès publics du box office par catégorie, mais aussi des personnalités, à travers un vote des professionnels ou le choix d'un jury. Un Trophée du public TF1 a été remis pour la troisième année : les internautes des sites du groupe audiovisuel étaient invités à choisir leur film préféré parmi les 15 plus gros succès français du box-office.
Trophée des Trophées : Skyfall de Sam Mendes (Sony Pictures Releasing France). 7 millions d'entrées.
Trophée d’honneur : Gael García Bernal.
Trophée de la personnalité de l'année: Michel Reilhac, directeur de l'unité cinéma d'Arte France et directeur général délégué d'Arte France Cinéma pendant dix ans (voir actualité du 27 août 2012).
Trophée de l’exploitant : Patrick Troudet - Utopia Saint-Siméon à Bordeaux,
Trophée du public TF1 : Le prénom d'Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte (Pathé Distribution). 3,3 millions d'entrées.
Trophée de la première œuvre : Les Kaïra de Franck Gastambide (Gaumont Distribution). 1 million d'entrées.
Trophée UniFrance Films (le film le plus vu dans le monde) : Intouchables d'Éric Toledano et Olivier Nakache (Gaumont Distribution). 30 millions d'entrées à l'international.
Trophée du film français : Sur la piste du Marsupilami d'Alain Chabat (Pathé Distribution). 5,3 millions d'entrées.
Trophées duos cinéma :
- Duo révélation: : Régis Roinsard/Alain Attal (Les Productions du Trésor) pour Populaire. 1,1 million d'entrées.
- Duo cinéma: : Noémie Lvovsky/Jean-Louis Livi (F Comme Film) et Philippe Carcassonne (Ciné@) pour Camille redouble. 875 000 entrées.
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Posté par vincy, le 27 août 2012
Lors de la conférence de presse de rentrée d'Arte, Michel Reilhac a annoncé aujourd'hui qu'il quittait la direction du cinéma d'Arte, poste occupé depuis 10 ans. Directeur du cinéma et Directeur général de la filiale Arte France Cinéma, il préfère se consacrer à ses projets personnels et sa passion du transmédia, qu'il savait tant faire partager ces derniers mois sur Twitter. Sur le réseau où tout gazouille, il confirme : "Je démissionne d'Arte. Je serai remplacé par Olivier Père , directeur actuel du festival de Locarno."
Il quitte la chaîne après une décennie de succès et de prix parmi les plus prestigieux : cette année à Cannes, 8 films coproduits par ARTE ont été primés. On peut citer dans les oeuvres marquantes qu'il a contribué à aider Le grand soir, Laurence Anyways, Pater, L'apollonide, Tomboy, Melancholia, Polisse, Tournée, Le Havre, le silence de Lorna, Caramel, Intervention divine, parmi tant d'autres...
Olivier Père, par ailleurs ancien délégué général de la Quinzaine des réalisateurs peut s'enorgueillir d'un bon bilan après deux saisons au Festival suisse, tant d'un point de vue public (fréquentation consolidée), critique (films appréciés) que professionnel (marché dopé). Cependant, en quittant Locarno, Olivier Père place la manifestation dans l'incertitude, devant choisir dans l'urgence un nouveau directeur au moment où elle se revigorait.
Ancien Directeur Général du Forum des Images et ancien président du Festival des films gays et lesbiens de Paris, Michel Reilhac, aussi passionné que fervent défenseur de la mutation du 7e art, partira vivre une grande partie de son temps à Berlin ("Ah oui, j'ai oublié de dire aussi ça : je déménage à Berlin ou je vivrai les 2/3 du temps" écrit-il sur Twitter). Toujours sur le réseau social, il indique qu'il sera "parti d'Arte le 1er décembre seulement". D'ici là, on le croisera peut-être encore dans le métro parisien, lisant ses scénarios sur sa tablette...
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Posté par Claire Fayau, le 15 janvier 2011
Le palmarès :
Meilleur Film et prix CST (image) : Des hommes et des dieux ; Réalisateur et scénario : Roman Polanski ; Acteur: Michael Lonsdale (Des hommes et des dieux) ; Actrice : Kristin Scott-Thomas (Elle s'appelait Sarah) ; Film francophone : Un homme qui crie ; prix TV5 monde : Illégal ; Espoir masculin : Antonin Chalon (No et moi) ; Espoir féminin : Yahima Torres(Vénus Noire) - toutes les nominations
Des absents, des présents à l'esprit ailleurs, et Polanski :
Certains lauréats n'étaient pas présents, comme Kristin Scott-Thomas, retenue en Grande-Bretagne, qui devrait décerner le trophée spécial à Roman Polanski. Par conséquent, ce fut Irène Jacob qui eut l'honneur de remettre sa Panthère (le prix des Lumières) au cinéaste franco-polonais. Quant au Maire de Paris, Bertrand Delanoë, il n'a pas pu ouvrir la cérémonie, étant invité par France 2 à s'exprimer sur la Tunisie, où il est né et réside chaque été. Quant aux présents ils avaient pour certains l'esprit ailleurs. Michel Reilhac, directeur du cinéma à ARTE, lance un premier tweet : "Maintenant on regarde "Deux hommes et une armoire", court metrage primitif (il avait 19 ans, ndlr) de Roman Polanski pendant que Ben Ali est emmene en orbite #bizarre." Ecran Noir lui demande si l'on parle de la Tunise durant cette soirée. Il nous répond : "Je viens de proposer a la maitresse de cérémonie qu'on fasse une déclaration et un point info a la fin de la cérémonie."
Dans la salle, on projette un hommage en images à Roman Polanski, grâce au musée du cinéma de Lodz. Ce dernier est resté discret, disant qu'il ne méritait pas tous ces honneurs. Il a glissé que ces prix comptaient beaucoup pour lui, surtout parce qu'ils venaient des journalistes qui n'ont pas toujours été ses "meilleurs amis".
Michael Lonsdale, 79 ans, semblait très heureux de recevoir le prix du meilleur acteur, d'autant plus qu'il n'avait jamais été primé auparavant. L'acteur nous a parlé de grâce, et de quelqu'un tout "là -haut", ajoutant une touche de spiritualité aux paillettes.
Autre moment de poésie nous détachant un peu plus du réel, le court -métrage d'animation offert par Michel Ocelot (créateur de Kirikou) : Le Garçon qui ne mentait jamais.
"Dès que nous oublions l’objet grave d’une solennité ou d’une cérémonie, ceux qui y prennent part nous font l’effet de s’y mouvoir comme des marionnettes." - Henri Bergson
Le président de cérémonie, François Berléand, a fait rire l'assistance avec son " Et maintenant, le moment que vous attendez tous : mon discours".
Mais la palme du jeu de mots revient à Xavier Beauvois : "Merci les lumières. Merci les frères. Merci les frères Lumière !". Beauvois, dans sa joie, n'a pas oublié l'actualité et, en parlant d'ombre succédant à la lumière, a évoqué le sort de Jafar Panahi. Car au-delà de la Tunisie, les artistes et des citoyens doivent encore lutter dans de nombreux pays, de la Chine au Vietnam en passant par l'Iran ou le Vénézuéla.
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