Charlotte Gainsbourg chez Benoît Jacquot

Posté par vincy, le 18 janvier 2020

Charlotte Gainsbourg a terminé en fin d'année le court tournage de Suzanna Andler, le nouveau film de Benoît Jacquot. Il s'agit de l'adaptation d'une pièce de Marguerite Duras, écrite en 1968.

L'action de la pièce se situe dans les années 1960. Suzanna Andler a 40 ans. Elle se sent vieille, piégée dans un mariage aisé, et doit visiter une villa pour passer l'été avec son époux et ses enfants. Elle est venue là avec son amant. C'est la première fois qu'elle a un amant, Michel. Ce n'est pas de l'amour, a priori.

L'amant sera incarné par Niels Schneider.

Le tournage a eu lieu en décembre, avec un budget très modeste d'1,2 million d'euros. Les Films du Lendemain l'ont produit et Les Films du Losange le distribueront. On peut imaginer le film à Cannes, à la Quinzaine ou Un certain regard.

Jessica Palud réunit Niels Schneider et Adèle Exarchopoulos dans Revenir

Posté par wyzman, le 13 juin 2018

Comme annoncé plus tôt par nos confrères de Film français, Niels Schneider et Adèle Exarchopoulos seront bien réunis dans Revenir, le premier long métrage de Jessica Palud. Le film sera produit par Marielle Duigou et Philippe Lioret de Film Août Productions et distribué par Pyramide. Co-écrit avec Diastème et Philippe Lioret, Revenir est l'adaptation libre du roman de Serge Joncour L’amour sans le faire, disponible chez Flammarion.

Voici le pitch : "C’est ma famille et c’est la ferme où je suis né. Mon frère, qui est parti, ma mère, qui est en train de l’imiter et mon père, avec qui rien n’a jamais été possible. J’ai fui tout ça il y a cinq ans. Mais aujourd’hui c’est Alex, mon neveu de six ans, et Mona, sa mère incandescente."

Niels Schneider incarnera le narrateur et personnage principal qui est de retour dans sa ferme natale, tandis qu'Adèle Exarchopoulos sera la mère incandescente. Si l'on en croit Le film français, le tournage devrait débuter cet été.

Pour rappel, Niels Schneider sera prochainement à l'affiche d'Un Peuple et son roi (sortie prévue le 26 septembre). Assistante réalisatrice sur Marie-Antoinette de Sofia Coppola, La Tête de maman de Carine Tardieu ou encore Toutes nos envies de Philippe Lioret, Jessica Palud était nommée aux César derniers pour son court-métrage Marlon.

BIFFF 2018 : Anna Mouglalis est « La femme la plus assassinée du monde »

Posté par kristofy, le 8 avril 2018

Paris en 1932, quelqu'un marche dans une rue sombre, un coup de couteau fait ressortir sa lame par la bouche. Un peu plus loin, il y a de l'agitation devant un théâtre de Grand Guignol, des gens y entrent pour assister à la représentation, sous les huées de manifestants soit-disant gardiens de la morale. Il y a des véritables tueurs dans Paris pendant que là on y joue des spectacles macabres... «Vous êtes ici pour la voir ? Paula Maxa, la femme qu'on assassine le plus au monde ?» Ce soir-là Paula Maxa joue une femme qui se retrouve dans un asile de fous, on lui arrache un oeil et le sang gicle puis elle sera guillotinée sur scène et sa tête décapitée montrée à tous... Paula Maxa commence à être assez célèbre pour remplir chaque soir ce théâtre : "flagellée, martyrisée, coupée en tranches, recollée à la vapeur, passée au laminoir, écrasée, ébouillantée, saignée, vitriolée, empalée, désossée, pendue, enterrée vivante, bouillie au pot-au-feu, éventrée, écartelée, fusillée, hachée, lapidée, déchiquetée, asphyxiée, empoisonnée, brûlée vive, dévorée par un lion, crucifiée, scalpée, étranglée, égorgée, noyée, pulvérisée, poignardée, revolvérisée et violée"... La performeuse qui, chaque soir, durant des milliers de soirs, semble mourir pour de vrai sur scène va vraiment risquer sa peau en coulisses: elle reçoit des lettres anonymes d'un mystérieux criminel...

Le tournage de La femme la plus assassinée du monde a eu lieu l'année dernière en avril en Belgique (et un peu à Paris), et un an après, le voici présenté au BIFFF. Le lieu idéal pour une première puisque Paula Maxa a vraiment existé : c'est l'une des premières comédiennes de fantastique et d'horreur. Pour l'incarner dans un film d'époque, les années 30, il fallait une actrice à la fois envoutante d'un simple regard et troublante dès qu'on écoute sa voix rocailleuse : Anna Mouglalis.

Dans le film il y a toute une galerie de personnages qui s'intéressent à elle pour différents motifs et possiblement une personne qui désire la tuer plus que les autres à cause d'un évènements dramatique de son passé : Niels Schneider, André Wilms, Jean-Michel Balthazar, Michel Fau, Constance Dollé (et Keren Ann pour la musique)... La femme la plus assassinée du monde est moins un biopic qu'un thriller sur fond de solide reconstitution historique. C'est le premier film - en tant que réalisateur - de Franck Ribière. Son expérience de producteur de films de genre comme ceux du duo Alexandre Bustillo & Julien Maury et surtout depuis plus d'une dizaine d'années des films de Alex de la Iglesia a sans aucun doute un lien avec le soin qu'il apporte à l'image et aux décors. Le film est très réussi visuellement mais aussi dans la narration maniant le suspens et un récit assez habile pour glisser quelques réflexions sur notre époque.

"Les gens veulent ressentir l'horreur en vrai" : ce qui faisait le succès des spectacles de Paula Maxa, mauvais-goût et sensationnalisme pour ses détracteurs et frissons à se faire peur et s'encanailler pour son public, serait toujours valable de nos jours. Le film dévoile la préparation des spectacles, pour mieux connaître l'héroïne et pour témoigner d'une certaine passion à représenter l'horreur (avec la fabrication de prothèses de faux-sang par exemple) car "faire peur au gens c'est aussi intéressant que de les faire rire ou pleurer". Ce qu'on pouvait voir sur scène en 1932 dans ce théâtre Grand-Guignol c'était en fait comme un film d'horreur mais sans écran 3D puisque selon la soirée le spectateur pouvait recevoir un peu de giclure de sang: "beaucoup pensent que les jours du théâtre sont comptés à cause du cinéma"...

Justement, quand sera-t-il possible de voir ce bon film sur un grand écran de cinéma tout comme au BIFFF ? Le film étant la première coproduction en Belgique financée par Netflix, il sera donc visible prochainement en streaming...

Valeria Sarmiento (Les lignes de Wellington) tourne Le cahier noir

Posté par vincy, le 15 janvier 2018

Stanislas Merhar, Lou de Laâge, Niels Schneider, Jenna Thiam, François Deblock et Fleur Fitoussi tournent actuellement Le cahier noir de Valeria Sarmiento. La réalisatrice chilienne adapte librement Le Livre noir du père Dinis, de Camilo Castelo Branco (Livro Negro de Padre Dinis, 1855). Le roman de cet auteur portugais du XIXe siècle n'a pas été traduit en France.

Selon le synopsis officiel, il s'agit du "récit des aventures, au crépuscule du XVIIIe siècle, d’un couple singulier formé par un petit orphelin aux origines mystérieuses et sa jeune nourrice italienne à la naissance pareillement incertaine. Ils nous entraînent dans leur sillage, de Rome à Paris, de Lisbonne à Londres, de Parme à Venise. Toujours suivis dans l’ombre, pour d’obscures raisons, par un Calabrais patibulaire et un inquiétant cardinal, ils nous font côtoyer de ténébreuses intrigues au Vatican, les affres d’une passion fatale, un funeste duel, le marivaudage à la cour de Versailles et les convulsions de la Révolution française."

Le scénario est signé Carlos Saboga. La cinéaste avait travaillé avec lui sur son précédent film Les lignes de Wellington (en compétition à Venise). Il avait également déjà adapté l'écrivain portugais pour Raoul Ruiz en écrivant l'adaptation des Mystères de Lisbonne (Prix Louis-Delluc), que Sarmiento avait monté. Le roman le plus populaire de l'écrivain Camilo Castelo Branco, Amour de perdition, a été adapté plusieurs fois au cinéma (par António Lopes Ribeiro notamment) et à la télévision.

Les prises de vues de cette coproduction franco-portugaise ont commencé début décembre pour s'achever début février au Portugal.

Un amour impossible entre Virginie Efira et Niels Schneider

Posté par vincy, le 17 mars 2017

Catherine Corsini va réunir deux des acteurs francophones - une Belge et un Québécois - les plus tendance du moment, dans Un amour impossible, adaptation de l'auto-fiction de Christine Angot publiée en 2015. Virginie Efira et Niels Schneider incarneront respectivement la mère et le père du personnage principal de l'histoire. Le Film français révèle que le tournage débutera le 1er juin, produit par Chaz productions (qui vient de sortir Jours de France cette semaine) et ultérieurement distribué par Le Pacte.

Virginie Efira vient d'être nommée au César de la meilleure actrice pour Victoria tandis que Niels Schneider a été récompensé par le César du meilleur espoir masculin pour Diamant noir.

Catherine Corsini et Laurette Polmanss on adapté le roman de Christine Angot (Prix Décembre 2015), qui se déroule de 1958 à nos jour et raconte l'amour inconditionnel entre une mère et sa fille. A Châteauroux, fPierre séduit en effet Rachel mais refuse de l'épouser. Il accepte cependant d'avoir un enfant avec elle, Christine, qu'elle devra élever seule. A l’adolescence, Pierre reconnaît officiellement sa fille, qui, fascinée par ce qu’il lui fait découvrir, s’éloigne de sa mère. Bien plus tard, Rachel apprend que Pierre viole Christine depuis des années (histoire que la romancière a raconté dans L'inceste, 1999).

Le tournage se déroulera à Châteauroux, Reims, Strasbourg, Paris, Nice et Gérardmer.

Christine Angot vient d'adapter Un amour impossible au Théâtre de l'Odéon, avec une mise en scène de Célie Pauthe et Maria de Medeiros et Bulle Ogier dans les rôles de la fille et de la mère. La pièce se joue jusqu'au 26 mars.

C'est la deuxième fois qu'un de ses romans est porté à l'écran, après le très beau Pourquoi (pas) le Brésil? en 2004, réalisé par Laetitia Masson.

Diamant noir reçoit le Prix Jacques Deray 2016

Posté par vincy, le 16 février 2017

Le 13e prix Jacques Deray est attribué à Diamant noir d'Arthur Harari. Ce polar entre Paris et Anvers sur fond d'héritage, braquage et milieu diamantaire est nommé aux César du meilleur premier film et du meilleur espoir masculin (Niels Schneider). S'il a séduit à juste titre la critique, y compris dans nos rangs, le public a été peu nombreux à le voir (70000 spectateurs).

Le Prix Jacques Deray récompense le meilleur film policier français de l'année. Il sera remis le 4 mars à l'Institut Lumière de Lyon.

Pour Bertrand Tavernier, président de l'Institut Lumière, il s'agit d'un "premier film incroyablement prometteur" . Le film a été distingué "pour la singularité et l’élégance de sa mise en scène, son efficacité et son scénario digne des grands films noirs. De par son atmosphère, le jury a retrouvé l’héritage du cinéma de Jacques Deray."

Arthur Harari succède à Vincent Garenq pour L’Enquête, Frédéric Tellier pour L’Affaire SK1, Jérôme Salle pour Zulu, Philippe Lefebvre pour Une nuit, Maïwenn pour Polisse, Fred Cavayé pour À bout portant, Michel Hazanavicius pour OSS 117, Rio ne répond plus, Pascal Thomas pour Le Crime est notre affaire, Alain Corneau pour Le Deuxième souffle, Guillaume Canet pour Ne le dis à personne, Jacques Audiard pour De battre mon cœur s’est arrêté et Olivier Marchal pour 36, quai des Orfèvres.

Angelin Preljocaj adapte la BD « Polina » de Bastien Vivès, avec Juliette Binoche et Niels Schneider

Posté par vincy, le 26 juillet 2015

polina bdUn metteur en scène parmi les plus importants de notre époque. Un auteur de bande dessinée parmi les plus récompensés de ces dernières années. Et en second-rôle, une star oscarisée, césarisée, primée à Berlin, Cannes et Venise. On a vu pire alchimie sur le papier.

Pour son premier film, Angelin Preljocaj, en coréalisation avec son épouse Valérie Müller-Preljocaj (Le monde de Fred, sorti l'an dernier), adapte la BD de Bastien Vivès Polina. Le tournage vient tout juste de débuter dans les environs d'Aix en Provence. Polina est un album graphique de plus de 200 pages, sorti il y a 4 ans chez KSTR, primé par les librairies de bande dessinée et aussi par la critique BD.

L'histoire est celle de Polina Oulinov, enfant douée choisie pour suivre les cours de danse de Nikita Bojinski, maître exigeante, admirée et redoutée. La relation entre Polina et son mentor est complexe, à la fois conflictuelle et soumise.

Feel-good movie

Le film, en prises de vues réelles, suit le parcours ascendant de cette enfant russe, jusqu'à ses 24 ans lorsque la gloire la mène à une carrière internationale. Rien à voir avec Black Swan. La BD n'est pas aussi torturée. On est plus proche de Billy Elliot, avec en arrière plan la Russie contemporaine et surtout une jolie romance avec un danseur français.

Le tournage s'achèvera dans un premier temps avant la fin de l'été, avant de reprendre en décembre pour les extérieurs. L'actrice principale est une jeune danseuse russe, Nastya Shevtzoda. Autour d'elle gravitent Juliette Binoche (la professeure de Polina, Lyria Elsaj), Niels Schneider (un danseur, Adrien, dont Polina va tomber amoureuse), le danseur étoile Jérémie Belingard (qui est aussi mannequin pour des publicités et époux d'Aurélie Dupont) et Aleksei Guskov (qui était le chef d’orchestre dans Le concert et qui sera là Bojinski).

UGC distribuera le film.

Preljocaj, d'Avignon à Moulins

Juliette Binoche a un programme chargé : elle joue sur scène Antigone en tournée mondiale et s'apprête à tourner le prochain Bruno Dumont (Ma loute). Deux films vont sortir dans les prochains mois: L'attesa et The 33.

Bastien Vivès sortira deux BD à la rentrée: le 7e tome de Last Man, dont la série va être adaptée en série animée au printemps prochain, et Olympia, la suite de la Grande Odalisque.

Enfin Angelin Preljocaj vient de présenter sa dernière création, Retour à Berratham, dans la Cour d'honneur du Festival d'Avignon, à partir d'un texte de l'écrivain Laurent Mauvignier. La pièce sera présentée à Chaillot (Paris) en octobre. Par ailleurs, le Centre national du costume de scène à Moulins lui offre une carte blanche à Angelin Preljocaj à l’occasion du 30e anniversaire de sa compagnie avec une exposition événement : "Angelin Preljocaj, costumes de danse", d'octobre 2015 à mars 2016.

Fresh french 2014 : les nouveaux visages du cinéma français

Posté par MpM, le 8 janvier 2014

Tout part d'un constat un peu alarmant : où est la relève, côté comédiens, du cinéma français ? Qui sont les acteurs (actrices) qui feront les stars non pas de demain, mais déjà d'aujourd'hui ?

Force est de constater que la très jeune génération (moins de vingt-cinq ans) peine à s'imposer dans un cinéma français qui privilégie les visages interchangeables, et surtout les têtes d'affiche "bankables". Quand aux Etats-Unis, on est une star avant 25 ans, en France, c'est à peine si, à cet âge-là, on vous fait déjà confiance.

Confiance : le mot est lâché. Car là semble bien être le problème du cinéma français qui redistribue éternellement les mêmes acteurs par manque de foi dans les nouveaux ou, pire, les inconnus. Cette absence de renouvellement finit par enrayer un système qui tournait déjà en rond : parce que les télés produisent le cinéma, elles imposent des noms connus des téléspectateurs, et refusent frileusement tout jeune acteur qui n'a pas suffisamment fait ses preuves. Ce faisant, elles se détournent de plus en plus franchement d'une classe d'âge (les 20-30 ans) qui n'avait guère besoin de cela pour se désintéresser du cinéma français. Pas étonnant qu'il s'agisse de la cible privilégiée du cinéma américain, qui, lui, ne l'a jamais négligée.

Alors les jeunes comédiens font leurs armes chez les jeunes réalisateurs (avec plus ou moins de succès) ou en marge de l’industrie. Quitte à ramer, ensuite, pour s'extraire d'une étiquette "art et essai" qui finit par être aussi sclérosante qu'une autre. Or, jeunesse, ça rime avec promesse. Il s'agit d'y croire, alors que le cinéma français réfléchit à une grande réforme de son financement, constatant une désaffection d'une partie du public. Les jeunes comédiens, c'est un pari de rajeunissement certes, mais surtout de renouvellement, et donc de désir. Ce qui manque cruellement actuellement. En regardant les grands succès français de l'année - Les profs, La vie d'Adèle (avec la révélation Exarchopoulos), Au bout du conte, Le passé ou encore 20 ans d'écart, Paris à tout prix, Jeune & Jolie, on constate que les moins de 30 ans peuvent pourtant séduire et même épater le public, entourés ou non de comédiens "confirmés".

Sélection subjective mais rationnelle

Il y a donc des raisons d'y croire. Fragiles, certes, mais bien réelles. En préparant ce dossier, la rédaction d'Ecran Noir a établi de longues listes de jeunes acteurs et actrices qui, au moins une fois dans leur courte carrière, ont crevé l'écran. Pour certains, on attend encore une confirmation avant de s'enflammer (à l'image de Zacharie Chasseriaud ou Paul Bartel très prometteurs dans Les Géants de Bouli Lanners, ou Pauline Burlet épatante dans Dead man talking et Le passé).

Pour d'autres, on espère qu'ils rebondiront après un apparent passage à vide. Ainsi Christa Théret et Lola Créton, qui n'ont pas (encore) de projets annoncés pour 2014, ont été écartées du dossier. Au vu de leur filmographie passée, impossible, pourtant, de penser qu'elles en resteront là.

Finalement, huit comédiens et comédiennes figurent dans le premier volet de ce dossier qui pourrait s'enrichir au fil du temps. Certains creusent leur sillon depuis plusieurs années, d'autres n'ont fait que dernièrement leur apparition sur nos grands écrans, mais tous seront au premier plan pendant l'année 2014. Leurs visages ne vous sont probablement pas inconnus, et quoi qu'il en soit, ils ne le resteront pas. C'est en tout cas le pari que nous prenons en cette période de souhaits pour l'avenir.

Les nouveaux visages du cinéma français (part 1)

Anaïs Demoustier, la belle personne

Ana Girardot, the girl next door

Adèle Haenel, la combattante

Vincent Lacoste, crocodile dandy

Charlotte le Bon, le bon canal

Pierre Niney, le jeu de l'amour et du hasard

Solène Rigot, graine de star

Niels Schneider, l'âge de la séduction

Fabrice Luchini et Gemma Arterton dans Gemma Bovery

Posté par vincy, le 8 août 2013

On avait découvert l'univers de Posy Simmons avec Tamara Drewe, son roman graphique transposé au cinéma par Stephen Frears et présenté hors-compétition à Cannes en 2010. Tamara Drewe était l'adaptation écrite et dessinée d'un roman du XIXe siècle, Far from the Madding Crowd, de Thomas Hardy.

On retrouvera au cinéma en 2014 le même humour de l'auteure avec Gemma Bovery, autre roman graphique, ce coup-ci inspiré par Madame Bovary de Gustave Flaubert. C'est Anne Fontaine qui s'attaque à cette comédie britannique, après avoir adapté le roman de Doris Lessing, Perfect Mothers. Pour son 13e film, dont le tournage commence dans deux semaines, la plus internationale des réalisatrices françaises réunit un casting franco-anglais : Fabrice Luchini et Gemma Arterton (qui incarnait la jeune et farouche Tamara dans le Frears) sont entourés de Elsa Zylberstein, Niels Schneider, Jason Flemyng, Mel Raido et Pip Torrens.

Anne Fontaine a écrit le scénario avec Pascal Bonitzer : Martin, ex-bobo parisien passionné de littérature, vient de se reconvertir en boulanger dans un petit village normand. Il voit un jour une couple d'anglais, Gemma et Charles) Bovery, s'installer dans une ferme; c'est alors que son excitation s'accroît quand il s'aperçoit qu'ils se comportent comme les protagonistes de Madame Bovary : découverte émerveillée de la vie française, puis, très vite, retour à l'ennui et au dégoût.

Le tournage va durer plus de 40 jours, en Haute Normandie, à Paris et à Londres. Le film devrait être prêt au printemps 2014.

Le roman graphique Gemma Bovary est disponible en français chez Denoël depuis un an.

L’instant Court : Adieu, avec Niels Schneider

Posté par kristofy, le 22 juin 2012

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage Le crocodile du Dniepr de Nicolas Engel avec Lou Doillon, voici l’instant Court n° 82.

Le 26e festival du film de Cabourg qui s'est tenu du 13 au 17 juin comportait une compétition de courts métrages dont les trois lauréats sont :

- Meilleur court-métrage : Les navets blancs empêchent de dormir de Rachel Lang

- Meilleure actrice : Sophia Leboutte pour A new old story de Antoine Cuypers

- Meilleur acteur : Sébastien Houbani pour La tête froide de Nicolas Mesdom

Le Jury des courts métrages était présidé par Pascal Greggory, qui était notamment entouré de Natacha Régnier, Anne Azoulay, Sarah Stern, Yelle, et Niels Schneider.

Ce dernier est à l’aise aussi bien sur les planches de théâtre que sur le plateau d’une série télé, et ce aussi bien au Canada que en France. Mais Niels Schneider est surtout devenu un idéal masculin au cinéma dans Les amours imaginaires de Xavier Dolan.

A l’occasion de la Fête de la Musique, voici donc le clip Adieu avec Niels Schneider qui brise le cœur de la chanteuse canadienne Cœur de pirate...

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du clip Adieu.