Cannes 2019 : Le palmarès des meilleures soirées

Posté par wyzman, le 27 mai 2019

Malgré une édition 2019 placée sous le signe des nuages, la rédaction d’Ecran Noir n’a pas manqué de faire un passage parfois très remarqué dans les soirées les plus stylées de la Croisette. Cette année plus que jamais, les playlists parfois interchangeables proposées sur la plage ont desservi certaines soirées. A l’instar de ces horaires de clôture (1h30, really?) ou du nombre toujours grandissant de non-professionnels du cinéma invités. Tout cela ne nous a cependant pas empêché de retenir 8 événements ou lieux qu’il ne fallait pas manquer cette année.

#8 La cérémonie de la Queer Palm (Rooftop de l’Hôtel Five Seas)

Attendue chaque année par les journalistes les plus fêtards, la cérémonie de la Queer Palm est également appelée « la dernière grande soirée ». En dépit d'un vaste espace, disposant d’une piste de danse, de coins pour s'asseoir ainsi que d’une jolie partie découverte, le roof top de l’Hôtel Five Seas a été cette année encore victime de son succès. Sans surprise, les cocktails à 15€ ont trouvé preneurs (nous entre autres avec la Mule Moscovite) mais de nombreux verres ont étaient brisés à force de s’entrechoquer entre quasi-inconnus. L’annonce du palmarès de la Queer Palm aura achevé la première partie "cocktails" et donné le coup d’envoi à une avalanche d’alcool. Évènement branché devenu mondain puis simplement populaire, la cérémonie de la Queer Palm n'est paradoxalement ni "punk" ni "queer". Mais elle reste un must-see, l'occasion de faire le bilan et de se dire au-revoir. Les connaisseurs le savent, c'est dans les toilettes du Spa (situé au -1) que l'on croise les jolis garçons qui vous faisaient des propositions indécentes ou illicites durant la soirée précédente.

#7 La suite Sandra & Co. by Sandra Sisley

Au 2 boulevard Croisette, avec une vue plongeante sur les marches du Grand Théâtre Lumière, on a dégusté une coupe de champagne ou un verre de vin en prolongeant la nuit cannoise jusqu’à l’aube. L’ambiance intimiste et cosy permet de refaire le monde comme à la maison tandis que sur le rooftop, le DJ cède aux désirs des danseurs, lançant juste pour nous "Marcia Baila" des Rita Mitsouko (Catherine is the Queen). Aux côtés de réalisateurs, producteurs et sélectionneurs, on a occupé la piste de danse et échangé sur le nouveau deal Netflix avec une seule pensée : "Il est trop tôt pour rentrer, le prochain film est à 8h30, trois heures de sommeil seront bien suffisantes..."

#6 La soirée de clôture de la Quinzaine des Réalisateurs (place CBeach)

Deux jours avant l’annonce du palmarès "officiel", les organisateurs de la Quinzaine des Réalisateurs ont voulu remercier leur fidèles publics et partenaires. Pour cela, nombreux étaient ceux conviés sur la plage de la Quinzaine pour danser jusqu’à 2h du matin sur l’une des pistes de danse les plus grandes de Cannes. Intelligemment structuré, l’espace permettait d’alterner avec une certaine aisance entre le bar, le distributeur de bière et les tables transformées en buffet. On y a goûté de succulents macarons, assis sur une dune de sable et entre deux coupes de champagne. Ou était-ce de la vodka ? On ne sait plus trop… Seul bémol : le volume sonore poussé à fond a perturbé de nombreuses discussions, qu’elles soient professionnelles ou particulièrement intimes !

#5 Mouton Cadet Wine Bar (Palais des Festivals)

Dress code:  Summer chic. Au Mouton Cadet Wine Bar situé au dernier étage du Palais des festivals, avec une vue imprenable sur Cannes, l'ambiance était en effet élégante. Distribution de chapeaux estivaux à tous, de manière à se croire un soir à la campagne. Il faut en effet un peu d'imagination puisque les invités étaient parfois trop élégants et glamour tandis que le temps était grisonnant et frisquet. Comme son nom l'indique, ce bar événementiel, qui attire les équipes de film en journée, n'a pas trop de souci d'approvisionnement en alcool. Les bouteilles de vin ne manquent pas. Et le cocktail, à base de Mouton Cadet Sauvignon Blanc, d’un trait de sirop de sucre et zeste de citron vert, s'arrachait. Le lieu idéal pour faire la transition entre une projection et les soirées sur les plages, qui ont une tendance à toutes se ressembler (après tout ça coûte moins de 30.000€).

#4 Alban Alban a.k.a. Ecran Noir x Pierre Laporte Communication

Annoncée comme une plaisanterie, il n’aura fallu que quelques textos pour que cette soirée devienne réalité. Commanditée par l’agence de presse Pierre Laporte Communication, celle-ci est rapidement devenue le lieu le plus hype de la Croisette ou du moins l’endroit où ceux qui comptent étaient. Journalistes lifestyle, critiques de cinéma, spécialistes de la communication ou ex-politiques… Tout le monde (ceux qu'on aime) s’est pressé ce soir-là Boulevard de la Ferrage pour apprécier la vue imprenable sur Cannes, un Spritz en main. Une trentaine d’invités "friendly" triés sur le volet et autant de bouteilles vides plus tard, il se murmure que cette initiative pourrait connaître une suite plus "albanitieuse".

#3 Le bateau Arte

Spot incontournable des blogueurs en vogue, le bateau Arte était cette année encore un lieu extrêmement convivial. Entre deux moments de flirt plus ou moins inoffensif, on y a croisé le casting de Bacurau, toujours prompt à évoquer les enjeux de leur film (prix du jury ex-aequo avec Les Misérables). Une coupe de champagne ou de rosé en main, c’était le lieu parfait pour parler des très bons premiers films de la sélection officielle et de la Quinzaine des Réalisateurs. Plus élitiste que jamais, il était nécessaire d’être invité pour apprécier les deux étages du yacht mis à disposition. Le bateau Arte reste le seul lieu où on peut croiser Adèle Haenel et Céline Sciamma et leur dire tout le bien que l'on pense de leur carrière respective, sans qu'elles soient cantonnées dans un carré VIP, une tendance qui tue la fête et créé une sorte de fracture sociale.

#2 La soirée de clôture de la Semaine de la Critique (plage Nespresso)

Comme l’an dernier, le comité d’organisation n’a pas lésiné sur les moyens pour montrer à ceux qui en doutaient que la fête peut encore être folle à Cannes. L’impressionnant stock de bouteilles de champagne a su ravir les plus assoiffés tandis que des bouteilles d’eaux plate et pétillante étaient disponibles en libre-service (et de dimension parfaite pour les passages de la sécurité au Palais le lendemain). Pour tous ceux qui avaient faim ou en avaient marre de parler boulot, il était possible de déguster des petits fours, des bouchées, des hamburgers ou encore des crêpes. Sponsorisé par la marque de tequila Casamigos, l'événement proposait des Mexican Mule dont les notes de fin sont restées longtemps en bouche. En revanche, comment toutes ces cartes de visite ont-elles atterri dans nos poches !? Il se murmure que la MDMA a fait un retour triomphant durant la seconde semaine du Festival, sans doute liée à l'arrivée de Berlinois...

#1 Silencio chez Corine

Du 14 au 21 mai, la reine de la nuit et célèbre Corine s’est emparée du Silencio Cannes, situé Boulevard de la République. Sacrée reine de la fête depuis les sorties de ses différents EP et de son album Un air de fête, l’artiste qui allie à merveille glamour et provocation s’est occupée de la programmation. Voilà pourquoi il était possible de voir et de danser au plus près de Fishbach, Pedro Winter, Cléa Vincent, Claire Laffut, Songe ou encore le Cabaret Madame Arthur. Réservé à l’élite de la jet-set cannoise, le Silencio chez Corine était le lieu parfait pour profiter d’une ambiance complètement décalée, vraiment décomplexée et d’une musique de très bonne qualité. On fera difficilement mieux puisque l'âge des d'or des soirées cannoises dans des villas où les stars piquaient une tête dans la piscine est révolue. Le décalage horaire passe, la gueule de bois reste !

Almodovar: les malheurs de Julieta

Posté par vincy, le 12 avril 2016

Pauvre Pedro Almodovar. Cette semaine sera sans doute la pire de sa carrière. Outre que son nom apparaît dans les #PanamaPapers, son vingtième film, Julieta, a fait un bide au box office espagnol ce week-end lors de sa sortie. Selon Rentrak Spain, le film a récolté 585 000 € pour son premier week-end (79 000 entrées) et se fait même battre par Kiki, el amor se hace, qui est sorti la semaine précédente.

Il est ainsi loin des Amants passagers (1,9M€), des Etreintes brisées (912K€), de Volver (1,8M€), de Parle avec elle (1,74M€) et de La piel que habito (1,2M€). Certes la plupart de ces film a eu le droit à une distribution un peu plus massives. Julieta n'est sorti que dans 185 salles quand les autres films cités avaient eu accès à plus de 220 écrans. Paradoxalement, cela lui permet d'avoir la meilleure moyenne par copie de la semaine. Mais au final, Almodovar ne battra pas son trio de tête (Femmes au bord de la crise de nerfs, 3,3M d'entrées, Tout sur ma mère, 2,6M d'entrées et Talons Aiguilles, 2M d'entrées).

Agustin protège Pedro

Julieta a sans doute souffert du souvenir mitigé des Amants passagers et de critiques divisées à son encontre. Mais c'est surtout les révélations autour de la présence de son nom dans les Panama Papers qui ont perturbé le marketing du film. Suite à cette révélation, le cinéaste a annulé sa présence à l'avant-première du film, à la conférence de presse et à ses interviews promotionnelles. Pedro et son frère Agustin, qui gère leur société de production, El Deseo (El Clan, Les nouveaux sauvages), sont en effet mentionnés parmi les noms de possesseurs de comptes offshore gérés par la firme panaméenne Mossack Fonseca. Durant trois ans, entre 1911 et 1994, alors que les films de Pedro Almodovar ont commencé à avoir un succès mondial, El Deseo détenait ne société offshore domiciliée dans les îles Vierges britanniques et gérée par Mossack Fonseca, Glen Valley Corporation. Ça la fout mal pour un cinéaste de gauche qui a toujours vilipendé la corruption et le manque d'argent dans la culture.

On ne sait pas combien d'argent a transité par cette société échappant aux impôts, ni à quoi a pu servir ces sommes. Agustin Almodovar a compris l'impact de ces révélations sur l'image de son frère, la carrière de son film et bien sûr la psychologie du cinéaste, atteint de plein fouet. Après un premier communiqué laconique et clinique, à la manière d'un David Cameron, Agustin a donc rédigé un second communiqué pour endosser toute la responsabilité de l'affaire: "Dès les premiers moments de la constitution d’El Deseo, (…) j’ai pris en charge la gestion de l’entreprise et lui s’est dédié aux aspects créatifs." En 1991, sous la recommandation de ses conseillers, "face à une possible expansion internationale de l’entreprise", il a créé cette société offshore. "Cependant, on a laissé mourir la société sans activité car elle ne collait pas avec notre manière de travailler", précise-t-il, en assurant être en règle "avec toutes les obligations fiscales."

Julieta sort en France le 18 mai. Mais le rayon de soleil pour Almodovar pourrait arriver dès jeudi, avec sa présence dans la compétition du Festival de Cannes.

6 films que l’on a hâte de voir en 2016

Posté par vincy, le 1 janvier 2016

Midnight Special de Jeff Nichols - MPM

"Le film que j’attends le plus en 2016 ? C’est un film dont je n’ai pas encore entendu parler, dont je n’attends rien, et que je reconnaîtrai le cœur battant en le voyant, parce qu’il me bousculera et me donnera la sensation que le cinéma a encore tout à dire et à inventer. S’il faut absolument citer un titre, ça pourrait être Midnight special de Jeff Nichols, parce qu’il a les capacités pour provoquer ce genre d’émotions."

Batman v Superman de Zach Snyder - Wyzman

"S'il y a bien un film que l'on est en droit d'attendre avec impatience, c'est sans conteste Batman v Superman : L'Aube de la Justice. Le film le plus cher de toute l'histoire réunira en effet les deux plus grands héros de bande dessinée qui soient, ou du moins mes préférés. Réalisé par Zack Snyder (le papa de 300 et Watchmen), ce Batman v Superman devrait être son Réveil de la Force… Ou ne sera pas !"

Carol de Todd Haynes - Cynthia

"Le cru 2016 semble alléchant et devant ces mets cinématographiques qui donnent l'eau à la bouche, mon choix s'est porté sur Carol de Todd Haynes. Comment ne pas être impatient face à un film qui met en scène l'iconique Cate Blanchett et l'étoile montante Rooney Mara et sa légèreté qui lui est propre dans des tenues sublimes des années 50. Ajoutons à cela une histoire d'amour qui fait triompher la différence dans un monde cruellement fermé d'esprit et cela donne un cocktail sulfureux que j'ai hâte de dévorer au cinéma en 2016."

The Neon Demon de Nicolas Winding Refn - Kristofy

"Nicolas Winding Refn a su imposer sa marque (NWR) et son style (l'art est un acte de violence). Après Drive, Only God Forgives et Bronson et la reconnaissance de ses pairs dans le circuit des festivals même si l’adhésion du public n’est pas toujours au rendez-vous, on attend vraiment The Neon Demon avec Elle Fanning, Keanu Reeves, Christina Hendricks, Jena Malone : une jeune mannequin qui sera l'objet de désirs d’autres femmes prêtes à tout pour 'prendre' sa beauté et sa vitalité... Comment sera racontée ce genre d'histoire dans le Los Angeles d'aujourd'hui avec le goût de Nicolas Winding Refn pour une sophistication très graphique ? The Neon Demon sera aussi son premier film où des femmes seront les personnages principaux. Grosse attente pour cette année 2016, avec une présence probable au prochain Festival de Cannes..."

Jodorowsky's Dune d'Alejandro Jodorowsky - Geoffroy

"Puisqu'il est si difficile de ne citer qu'un seul film pour nommer le plus attendu de l'année 2016, celui qui m'inspire le plus, en dehors des quelques événements ciné incontournables, est un film qui ne s'est jamais fait. Ce paradoxe, non rédhibitoire, est l'occasion de visionner sous la forme documentaire la préparation de l'adaptation avortée du roman Dune de Frank Herbert par le réalisateur Chilien Alejandro Jodorowsky. Jodorowsky's Dune relate, bien avant le long-métrage culte de David Lynch, l'incroyable projet - fou dira t-on par la suite - aussi pharaonique que don quichottesque d'un artiste au service de son art."

Julieta de Pedro Almodovar - Vincy

"Trois ans que Pedro Almodovar n'a rien sorti. Après une série d'oeuvres majeures (et dramatiques) au début des années 2000, le cinéaste espagnol a moins convaincu avec successivement un film passionnel et tragique, un thriller glaçant et tendu et une comédie loufoque mais un peu ratée. C'est dire si l'attente est grande avec ce Julieta (anciennement Silencio) qui naviguera entre les années 80, qui lui furent si inspirantes, et aujourd'hui. En allant chercher de nouvelles têtes (muses), en retrouvant un récit mélodramatique et une histoire de femmes (ses deux marottes), on espère forcément voir un grand Almodovar sur les écrans, et sans doute sur les marches à Cannes. Le plus surprenant sera sans doute le style qu'il nous promet plus intime, plus sombre, moins drôle. Le rouge ferait place au vert et au brun. C'est tout ce qu'on souhaite d'un maître du cinéma: qu'il nous étonne encore et toujours."

Pedro Almodovar dévoile le casting et des détails de Julieta

Posté par vincy, le 27 mars 2015

Pedro Almodovar s'apprête à tourner son 20e long métrage, Silencio, en mai. la sortie est prévue pour le premier semestre 2016, trois ans après sa comédie Les Amants passagers, son premier "échec" relatif en en 15 ans.

La presse espagnole a révélé le casting de son film: Emma Suarez, 50 ans, Prix Goya de la meilleure actrice en 1996, et Adriana Ugarte, 30 ans, très populaire depuis ses séries "El tiempo entre costuras" et "La senora", interpréteront Julieta, l'héroïne de ce drame "très sombre", à deux âges différents. Il explique de double choix ainsi dans El Pais: "Je n'aime pas tout ce travail excessif sur le maquillage pour rajeunir des acteurs vieillissants. Je préférais deux interprètes différents et ainsi jouer avec l'imagination du spectateur."

Silencio raconte l'histoire d'une femme depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui. Les deux comédiennes seront accompagnées de Inma Cuesta (Blancanieves), Nathalie Poza (Malas temporadas), Pilar Castro (Volver), Michelle Jenner (Isabelle de Castille dans la série de 39 épisodes éponyme), Blanca Parés (la série El secreto de Puento Viejo), Joaquín Notario (également au casting d'Isabelle de Castille, dans le rôle du Duc de Bragance), Daniel Grao (Les yeux de Julia), Rossy de Palma (Femmes au bord de la crise de nerf) et Dario Grandinetti (Les nouveaux sauvages, Parle avec elle).

Almodovar tournera ce film de "femmes" durant 3 mois en Galice, près de Séville (dans la Sierra de Huelva), dans les Pyrénées (du côté de l'Aragon) et à Madrid. Il explique que "les paysages sont comme une métaphore des personnages: les distances sont importantes". "Ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour faire un films qui nécessite beaucoup de déplacements. Peut-être qu'il aurait mieux fallu faire un film de studio." Mais le cinéaste a cette histoire dans "le tiroir" depuis 2011 et depuis, elle n'a cessé de prospérer dans sa tête. Silence, il va tourner.

Affleck, Almodovar et Anderson récompensés aux Writers Guild of America Awards

Posté par vincy, le 15 février 2015

pedro almodovar

Dernière grande guilde à décerner ses prix avant les Oscars, celle des scénaristes, la Writers Guild of America (WGA) a révélé son palmarès samedi 14 février.

Le prix du meilleur scénario original a distingué Wes Anderson pour The Grand Budapest Hotel. C'est la première fois qu'Anderson remporte ce prix. Le prix du meilleur scénario adapté a récompensé Graham Moore pour The Imitation Game, écrit à partir du livre Alan Turing: The Enigma d'Andrew Hodges. Le scénario a longtemps été dans la "Black List" hollywoodienne des scripts à fort potentiel sans producteurs.

La WGA prime des auteurs dans de nombreuses catégories, de la télévision aux jeux vidéos, et distribue également des prix honorifiques. Ainsi Ben Affleck a reçu le Valentine Davies Award pour son appel à l'activisme et ses activités philanthropiques. De manière posture, Harold Ramis a reçu le Screen Laurel Award pour l'ensemble de sa carrière de scénariste.

Le plus prestigieux prix d'honneur, le Prix Jean Renoir, a été décerné à Pedro Almodovar, pour son art de la narration et l'ensemble de ses scénarios. Cette récompense est attribuée à un scénariste qui a œuvré à enrichir la littérature cinématographique.

Almodovar a révélé début janvier au Financial Times que son 20e long métrage, intitulé Silencio, était en préparation: "Le scénario est terminé et nous commencerons probablement le tournage en avril. Le casting est en cours de développement à l’heure actuelle, il est d’ailleurs compliqué parce que ce que j’ai écrit ne marche pas tout à fait avec mes acteurs “amigos”. C’est un retour à un cinéma de femmes, à de grands personnages féminins dans un drame très fort. Le titre du film est Silencio parce que c’est l’élément principal qui est à l’origine des pires choses qui arrivent à l’héroïne du film” expliquait-il au journal britannique.