Posté par MpM, le 28 août 2008
Pour sa soirée d'ouverture, la 65e édition du Festival de Venise s'est offert un casting de rêve, celui du dernier film de Joel et Ethan Coen, Burn after reading. Outre les deux frères réalisateurs, les actrices Tilda Swinton et Frances McDormand avaient fait le déplacement, sans oublier leurs partenaires à l'écran Brad Pitt et George Clooney. Ce sont bien sûr ces derniers qui ont déchaîné les foules et apporté l'indispensable touche de glamour dont a besoin tout festival qui se respecte. Pourtant, dans la délirante comédie présentée hors compétition, les deux sex symbols cassent jouissivement leur image en apparaissant l'un comme un prof de gym sans cervelle et l'autre en Don Juan pathétique... Des personnages prometteurs à découvrir sur nos écrans à la fin de l'année !
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Posté par vincy, le 28 avril 2008
Burn after reading, le nouveau film des frères Coen, ouvrira la 65e Mostra du cinéma de Venise, le 27 août prochain. Dans la guerre que se livre les festivals, voici celle de la surenchère des annonces... Cannes avait l'habitude d'annoncer le président du jury du festival, avant même l'ouverture du festival de Berlin. Mais rarement ses films... La mostra doit être trop heureuse d'avoir ce film, qui n'est pas encore finalisé, ce qui explique qu'il glisse de Cannes à Venise.
Burn after reading réunit George Clooney, Brad Pitt, Tilda Swinton et John Malkovich. Il mélange espionnage et chirurgie esthétique et sortira à l'automne dans le monde entier. Plutôt habitués à Cannes, les désormais Oscarisés frères Coen feront ainsi leur premier tour sur la lagune italienne.
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Posté par vincy, le 11 février 2008
A deux pas de Potsdamer Platz, la compagnie Wild Bunch a installé un préfabriqué aux couleurs cubaines, avec deux grosses "américaines"décapotables, et un immense portrait du Che. Un terrain vague entre les salles de la Berlinale et le QG du marché du film, à deux pas de l'ancien mur. Un concept artistico-marketing pour vendre Guerilla et The Argentine, le diptyque de Soderbergh sur Che Guevarra. Berlin foisonne toujours d'idées pour remplir ces zones inhabitées, ses trous entre deux batiments, ces anciens restes de guerre froide.
Dans Lake Tahoe, une jeune mère a nommé son fils Fidel, en hommage à Castro. La révolution cubaine reste un mythe. Pourtant, dans ce film mexicain coloré, se déroulant dans un Yucatan plus rural que touristique, le rêve n'existe pas. Tout juste fantasme-t-on sur Bruce Lee. Tout le monde s'ennuit et rêve d'un monde différent (meilleur, vraiment?), comme cefameux Lake Tahoe, touche d'émeraude entre le Nevada et la Californie. Le Mexique est écrasé de chaleur, d'ennui. Il faut que Juan ait un accident de voiture, une Nissan rouge écarlate dans un poteau télégraphique, pour que ce petit monde sorte de sa sieste. Entre les aboiements de chiens et les bruits de moteurs, la vie se la coule douce...
Rien à voir avec le Mexique de Zonca, celui de Julia. Tilda Swinton part favorite pour le prix d'interprétation féminine, avec un rôle très proche de ceux que Cassavetes donnait à Gena Rowlands. Gloria à Tilda. Fuite éperdue dans le désert de Californie. Zonca suit la vie pas rêvée d'un ange déchu. Femme affolée, piégée, elle se lance dans un mur, en pleine nuit, pour échapper à la police, à la prison. Elle perce le mur avec son capot de bagnole, sérieusement endommagé. A croire qu'il faut des pépins mécaniques pour ouvrir les yeux.
Pourtant ce mur est une prison en soi. L'Amérique qui s'enferme, pour se protéger des flux migratoires mexicains. Un simple trou, un passage facile. Ce n'est qu'un mur. Une honte sur laquelle il faut mieux ironiser. Mais à Berlin, un mur a valeur de symbole. S'il a quasiment disparu, on peut encore en deviner les séquelles et les stigmates. Le tracé en pavé ne suffit pas à cacher des terrains entiers et vides, où l'herbe folle pousse face à des cages à lapins.
Un mur entre deux pays c'est encore autre chose. Une illusion pour se protéger d'un quelconque danger. La marque de faiblesse des puissants. Alors on croit aux mythes. Au Guevarra en leur temps, aux Obama d'aujourd'hui. Pourtant, lorsqu'on se promène à Berlin, il ne reste qu'une architecture monumentale pour nous rappeler l'idéal communiste. Ce ne son que des chimères face aux dures réalités de la vie de Julia ou de Juan.
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Posté par vincy, le 9 février 2008
Dès l'avion, la délégation française s'amène en force. Le directeur d'un gros distributeur, le patron d'une grande chaîne de radio, ...puis on croise rapidement celui des acquisitions de TF1, un vétéran de la critique... Dans la presse professionnelle, quotidienne, des pages entières de pub vantent (pour leurs ventes) Jean Dujardin en Lucky Luke (très beau travail de casting pour Jolly Jumper), Audrey Tautou en Coco ("before Chanel"), les 10 petits nègres d'Agatha Christie, version Bonitzer, avec casting intello-chic et affiche à la Resnais.
Et déjà Cannes en ligne de mire. MK2 qui retire les projections au marché du prochain film d'Olivier Assayas, pour ne pas gâcher ses chances d'une sélection. Barbet Shroeder (Inju) qui ne se cache pas d'être choisi par Thierry Frémeaux. Ca va se bousculer puisqu'on y pressent déjà Desplechin, Jaoui, Chéreau...
Mais pas Ozon, qui vient de signer le deal le plus improbable du moment. Changement de producteur (il passe chez Claudie Ossard, l'heureuse productrice d'Amélie Poulain), confiance renouvellée à Jean Labadie (ex-Mars, désormais boss de la société Le Pacte), et un script qui mélangerait réalisme social, horreur, suspens, science fiction (effets spéciaux de Buf), comédie et conte de fée. On prend peur surtout lorsqu'on voit l'étrange attelage à l'affiche : Sergi Lopez et Alexandra Lamy (qui n'a pas voulu jouer Jolly Jumper, regrettable).
On reportera nos espoirs sur Eric Zonca, premier film français en compétition à la berlinale. Julia, film anglophone, repose sur la grande Tilda Swinton, récompensée aujourd'hui par un Teddy Bear spécial (l'Ours d'or de la communauté cinéphile gay).
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