Posté par kristofy, le 2 septembre 2017
Quel est le point commun entre George Clooney et les frères Joel & Ethan Coen ? Certes ils ont tourné quatre films ensemble. Mais ils ont aussi un même sens de l’humour sarcastique pour des (anti)héros pris dans une spirale criminelle, et surtout: ils sont amis et ils ont les même amis… C’est ainsi qu’est né le générique de Suburbicon, en compétition au 74e festival de Venise: au scénario, les frères Coen et George Clooney (et son co-scénariste Grant Heslov), et à l’écran Matt Damon, Julianne Moore, Oscar Isaac (qui ont d’ailleurs tous été dirigés par les Coen), mais aussi Alexandre Desplat pour la musique. Soit une dream team prête à tout pour le 6ème film de George Clooney derrière la caméra. Et c’est jouissif!
Suburbicon est le nom d’une ville idéale des Etats-Unis vers la fin des années 50. C’est même l’incarnation idyllique du rêve américain de cette époque, quand on découvrait le consumérisme, l'électro-ménager et la télévision. Le facteur et bientôt tout le voisinage vont se rendre compte d’un événement déplaisant pour eux : dans une maison vient d’arriver une nouvelle famille pas comme les autres, avec la peau noire. Tout le monde y va de son commentaire négatif et raciste… La maison juste à côté est celle de Matt Damon avec sa femme Julianne Moore (blonde), leur fils et la sœur de son épouse, toujours incarnée par Julianne Moore (mais rousse). Chez eux tout va basculer le temps d’une nuit : deux malfaiteurs se sont introduits chez eux, ils ont été immobilisés et brutalisés, et malheureusement la femme est décédée. Après l’épreuve des funérailles Matt Damon et sa belle-sœur Julianne Moore (la rousse si vous suivez) sont convoqués par la police pour une séance d’identification de suspects arrêtés : ils ne reconnaissent aucun de leurs agresseurs. On ne procède par conséquent à aucune arrestation. Mais leur fils est persuadé que les coupables étaient bien là, devant eux…
Ce début pétaradant va être le point de départ pour une implosion de la famille: mensonges et manipulations vont s’ensuivre à un rythme effréné. Les apparences ne sont pas seulement trompeuses, elles vont être mortelles. On y reconnaît bien l’humour noir particulier des frères Coen, en particulier le ton de leurs films Fargo et Burn After Reading. Alors qu’une machination dérape de pire en pire, pour la maison voisine, celle de la famille noire, les évènements empirent aussi : un mur est construit autour comme clôture, des dizaines de gens viennent les importuner en faisant du vacarme, puis une centaine de ‘citoyens’ fanatiques l'encercle…
Le contexte de la ségrégation raciale a particulièrement retenu l’attention puisque la présentation du film arrive quelques semaines après la dramatique actualité de Charlottesville, où le KKK, les néo-nazis, les suprémacistes blancs et autres groupuscules d'extrême-droite se sont confrontés à des antiracistes, notamment issus du mouvement Black Lives Matter, causant la mort d'une entre eux (Heather Heyer) et en blessant 19 autres.
George Clooney a dû évidemment apporter à Venise un commentaire politique : "Le slogan de Trump ‘Make America Great Again’ est tourné vers l’Amérique de Eisenhower, il s’adresse uniquement à un homme, blanc, hétérosexuel. Il a fallu environ deux ans pour mettre en route la production de ce film et le terminer, on ne se doutait pas que Suburbicon allait être autant en phase avec l’actualité. Oui, c’est un film de colère. Il y a beaucoup d’américains en colère aujourd’hui contre la façon dont le pays est dirigé."
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Posté par vincy, le 25 février 2017
La quinzaine des réalisateurs peut s'enorgueillir d'avoir réalisé un carton lors de cette (trop longue et pas très drôle) 42e Cérémonie des César: Divines (3 prix), Ma vie de courgette (deux César pour un film d'animation, du jamais vu), L'effet aquatique (avec un César posthume pour Solveig Anspach) ont raflé de nombreux prix, à chaque fois mérité dans chacune de leurs catégories. La sélection officielle cannoise n'est pas en reste avec notamment le César du meilleur film étranger pour la Palme d'or de Ken Loach. Le cinéaste britannique entre ainsi dans le club fermé des double-césarisés (et seulement la deuxième fois qu'une Palme d'or obtient en plus ce César).
Plus remarquable le doublé de Xavier Dolan - réalisation, montage - en son nom propre. C'est la première fois qu'un cinéaste québécois gagne le César du meilleur réalisateur et cela conforte son Grand prix du jury à Cannes, malgré une critique divisée sur le film. On y ajoute le César du meilleur acteur (enfin!) pour Gaspard Ulliel.
Autre non-surprise venue de Cannes: le deuxième César de la carrière d'Isabelle Huppert (possédant malgré tout un record en nominations), qui a étrangement improvisé son discours (elle ne s'y attendait pas?). Elle a triomphé avec le César du meilleur film.
Sinon, il y a eu des instants inspirés (notamment l'hommage à George Clooney, avec une traduction loufoque de Jean Dujardin et un discours évidemment très politique) et le sauvetage à minuit de Valérie Lemercier (de loin la plus drôle). Il y a eu des remerciements poignants (on pense à l'émotion de Déborah Lukumuena qui cite Annie Girardot) et d'autres plus coup de poing (François Ruffin). La soirée a pourtant été longue à décoller. Les rituels ont été bien respectés (un petit coup de La La Land avec Jérôme Commandeur, le MC, et Marthe Villallonga, un grand hommage à Michèle Morgan en conclusion des disparus de l'année).
Autre hommage attendu, celui pour Belmondo. Un hommage entre copains, pas très bien calibré pour la télévision. Mais au moins ce moment d'émotion, et le montage de ses plus grands films qui l'a précédé, a montré à quel point le comédien est une des plus grandes stars que le cinéma français ait compté.
Après minuit, c'était la fin, un peu accélérée alors que ce sont les plus grands instants attendus. Mais merci à l'Académie d'avoir choisi Pedro Almodovar pour remettre le César du meilleur film (mais pourquoi la musique de La La Land?!). Le cinéma français a montré qu'il ne savait toujours pas organisé une grande cérémonie, mais il a su démontrer qu'il était ouvert et diversifié. C'est déjà ça.
Meilleur film: Elle
Meilleur réalisateur: Xavier Dolan (Juste la fin du monde)
Meilleur film étranger: Moi, Daniel Blake
Meilleur premier film: Divines
Meilleur film d'animation (long métrage): Ma vie de courgette
Meilleur film d'animation (court métrage): Celui qui a deux âmes
Meilleur documentaire: Merci Patron!
Meilleur court-métrage (ex-aequo): Maman(s) ; Vers la tendresse
Meilleure actrice: Isabelle Huppert (Elle)
Meilleur acteur: Gaspard Ulliel (Juste la fin du monde)
Meilleur second-rôle féminin: Déborah Lukumuena (Divines)
Meilleur second-rôle masculin: James Thierrée (Chocolat)
Meilleur espoir féminin: Oulaya Amamra (Divines)
Meilleur espoir masculin: Niels Schneider (Diamant noir)
Meilleur scénario: Solveig Anspach, Jean-Luc Gaget (L'effet aquatique)
Meilleure adaptation: Céline Sciamma (Ma vie de Courgette), d'après le roman Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris
Meilleure photo: Pascal Marti (Frantz)
Meilleure musique: Ibrahim Maalouf (Dans les forêts de Sibérie)
Meilleur montage: Xavier Dolan (Juste avant la fin du monde)
Meilleurs décors: Jérémie D. Lignol (Chocolat)
Meilleurs costumes: Anaïs Romand (La Danseuse)
Meilleur son: Marc Engels, Fred Demolder, Sylvain Réty, Jean-Paul Hurier (L'odyssée)
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Posté par redaction, le 26 janvier 2017
Patrick Dewaere aurait eu 70 ans aujourd'hui. Pourquoi lui? Parce qu'il a été l'un des acteurs français les plus marquants du cinéma post-Nouvelle Vague. 35 ans après son suicide, le comédien des Valseuses, de F... comme Fairbanks, du Juge Fayard dit le Shérif, de Coup de tête, de Série noire et d'Hôtel des Amériques reste une référence, avec son mélange de virilité et de vulnérabilité, explorant toutes les ombres de sa personnalité tourmentée. Certains acteurs nommés au César cette année en sont les héritiers directs comme Pierre Deladonchamps, Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney, Gaspard Ulliel, Melvil Poupaud, Vincent Cassel... Il a imposé au cinéma l'image d'un homme beau, sincère et fragile.
La La Land a séduit 108000 spectateurs en France pour son premier jour d'exploitation. Pourquoi lui? Sans doute les 7 Golden Globes et ses 14 nominations aux Oscars ont contribué au buzz phénoménal autour de cette comédie romantique, romantique et musicale. 114000 français se sont précipités pour voir Emma Stone et Ryan Gosling danser dans les étoiles. Mais ce n'est pas la seule raison. Ressusciter Jacques Demy est une chose. Enthousiasmer la critique en est une autre. En ces temps anxiogènes, où les nouvelles du monde participent à un pessimisme inquiétant, cela fait du bien de voir un film mélancolique et joyeux (ce n'est pas incompatible), en technicolor. On réhabilite Hollywood et on réenchante les spectateurs. Idéal pour se réchauffer en plein hiver et s'évader le temps d'une séance.
Thierry Frémaux est partout. Pourquoi lui? L'homme le plus influent du cinéma français (trois de ses films cannois sont en lice pour le César du meilleur film, 6 films sur les 7 de la catégorie meilleur film étranger étaient en compétition) sort un livre et un documentaire. Sélection officielle (Grasset) dévoile les coulisses d'un Festival de Cannes sur une année. Mais c'est son documentaire passionnant sur les premiers films du cinéma, ceux des frères Lumière, qui retiennent notre attention, tant il s'agit d'une véritable découverte cinématographique et d'une belle leçon de cinéma. Dommage qu'il ne soit pas mieux distribué, en attendant une diffusion télé qui le rendra accessible au plus grand nombre. En tout cas, Thierry Frémaux révèle un talent de pédagogue et de conteur qui sied bien à son rôle de passeur.
George Clooney sera l'invité d'honneur des César. Pourquoi lui? On peut toujours continuer de critiquer le bazar des César, le tropisme hollywoodien (pour l'audience, vraiment?) des récents César d'honneur (en fonction de l'agenda des stars). On n'en rajoutera pas. Au pire, on se dit que l'Académie n'aime pas les grands cinéastes, même ceux sélectionnés à Cannes, au mieux on se console cette année avec la présence du quinquagénaire le plus sexy d'Hollywood. What else après tout? Clooney, producteur oscarisé, réalisateur comblé, acteur idéalisé, est aussi un citoyen engagé, le parfait modèle de la personnalité anti-Trump, se souciant du Darfour et des réfugiés, de l'environnement et de la précarité. C'est une star, à presque à l'ancienne. Clooney sera récompensé pour avoir rempli les salles françaises et pour avoir fait rêver des spectateurs et spectatrices dans les magazines people.
Isabelle Huppert est au top. Pourquoi elle? Tout a été dit: son audace, son perfectionnisme, sa facilité à passer de la comédie décalée à la pire tragédie, du théâtre au cinéma. L'actrice réputée cérébrale, adepte de rôles sadomasochistes, a tourné aux Etats-Unis, en Europe, en Asie, avec les plus grands cinéastes ou les plus aventureux. Elle, L'avenir ou Souvenir ont davantage séduit la critique que le public, comme souvent avec la Reine Isabelle. Contrairement à Clooney, elle est plus "réputée" que "populaire". Contrairement à Deneuve, elle n'a pas été tête d'affiche de nombreux films millionnaires (8 en 40 ans) et son plus gros succès récent, elle le partage avec 7 autres femmes, où elle chantait sa mélancolie dans un film assez joyeux. Huppert est hype. Elle sera aux Oscars grâce à Elle, sélectionné par Frémaux à Cannes. Elle sera aussi aux César, pas loin de Clooney. Elle pourra aussi se souvenir de Dewaere, son partenaire dans Les Valseuses, il y a 43 ans.
Pourquoi eux? Parce que chacun à leur manière, ils prolongent cette magie indéfinissable du cinéma, par de là la mort. Frémaux évoquent les Lumière comme des "sorciers de l'image". Le cinéma est en effet une sorcellerie irrésistible.
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Posté par vincy, le 8 janvier 2017
Pour la première fois, Julia Roberts va être la star d'une série télévisée, en l'occurrence l'adaptation du best-seller Today Will Be Different (Aujourd'hui tout va changer, qui sera bientôt publié en France) de Maria Simple. La série suivra Eleanor Flood durant une journée pas comme les autre. Ce jour-là Eleanor veut enfin gérer tout ce qu'elle reporte indéfiniment. Hélas rien ne va se passer comme prévu et ces 24 heures vont avoir bien plus de conséquences qu'elle ne l'imaginait.
Ce n'est pas la seule star à avoir franchit le cap. Si Hollywood peut compter sur ses "grands noms" oscarisés ou populaires pour des téléfilms de prestige, la tendance à être au générique d'une série TV est assez récente. Le projet de Julia Roberts est particulier puisqu'elle co-produit la série, alors qu'aucun diffuseur n'est attaché au projet (mais nul ne doute que les enchères vont s'envoler).
Meryl Streep a aussi sauté le pas en septembre dernier en signant pour la série The Nix, adaptation du roman de Nathan Hill sorti l'été dernier. Produite par J.J. Abrams, qui devrait réaliser quelques épisodes, la série est centrée sur un professeur d'université dont l'étrange mère réapparait des décennies après avoir abandonné sa famille.
Autre "package" étoilé confirmé ce week-end: Kirsten Dunst, George Clooney (en producteur avec Smokehouse) et Yorgos Lanthimos (The Lobster) pour la réalisation d'une série à l'humour noir, On Becoming A God In Central Florida. Dunst incarnera une jeune veuve complètement démunie, employée d'un parc d'attraction au salaire minimum et qui ment, manipule et arnaque à sa manière après avoir été elle-même victime d'une escroquerie dont elle veut se venger.
Il y a deux mois, c'est le trio David O. Russell, Julianne Moore et Robert De Niro qui s'associait pour une série (sans titre) produite par The Weinstein Company pour le compte d'Amazon. La série sera écrite et réalisée par le cinéaste d'Happiness Therapy.
S'ajoutent Daniel Craig dans Purity, adaptation du dernier roman de Jonathan Franzen, écrite et réalisée par Todd Field ; ou encore Emma Stone et Jonah Hill dans Maniac, série en 10 épisodes réalisée par Cary Fukunaga et inspirée d'une série norvégienne. True Detective a fait des émules...
Avant c'était les vedettes du petit écran qui rêvaient du grand. Désormais, parce que la qualité des scénarios et des productions a donné à la série ses lettres de noblesses, et parce que l'audience globale est stratosphérique pour certaines d'entre elles, ce sont les stars du grand écran qui veulent s'inviter dans le petit.
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Posté par cynthia, le 12 mai 2016
AAH OWIIIIIII OOOOOH AAAAH OWIII AAAAHHH!!!! AAAAH ROOOOW WOOOOOW NYEEEEEEEEEE RAAAAAAAAAAAHHHHH!!! Non, ce n'est pas Chewbacca qui prend la relève sur Ecran Noir mais c'est toujours moi, C, la langue pimentée de la rédac' qui tente juste de retranscrire ce qu'elle a entendu sur le tapis rouge! Les GENS HURLENT POUR RIEN ET ON NE S'ENTEND PLUS!!!!! (*N.B: prendre rendez-vous avec un ORL à la fin du festival*)
En ce second jour nous avons croisé...OH MY GOD!!! What's happened to Julianne Moore??? Beautiful Julianne, tu t'es fait agresser par un tigre? Tu nous avais habitués à la perfection sur pattes et là tu arrives sur le tapis rouge de cette 69ème édition du festival de Cannes avec une robe déchiquetée des cuisses aux pieds... pourquoi ma chérie? Tu aurais dû copier ta copine Naomi Watts et sa folie du strass. Oui, la belle australienne est revenue avec une robe qui brille (again)! Demain tu choisis la couleur ou tu restes dans le disco ma belle?
Je disais donc que cette seconde montée des marches de l'année est consacrée au film Money Monster de Jodie Foster avec des monstres sacrés sur le tapis rouge. Jack O'Connell, venu présenter le film, était toujours aussi sexy, même lorsqu'il ajustait son froc (sexy Jack, ça devait être mes mauvaises pensées qui jouaient avec ta ceinture). D'ailleurs, il va falloir que je squatte son hôtel l'année prochaine... à moins que ma rédactrice en chef, toute gentille comme elle est, lui transmette mon 06 avec une photo de moi (retouchée légèrement par Photoshop)?
Alors qu'on attend Jodie Foster, Julia Roberts et Georges Clooney sur le tapis, voilà qu'un amas de viande humaine fringué comme jamais s'entasse pour des selfies. On avait dit pas de selfies bonté divine! C'est ainsi qu'on a aperçu Tomer Sisley (si, si, Largo Winch qui fait des pubs pour godasses chics) qui, apparemment, a essayé de se rapprocher de Kev Adams capillairement parlant (ou il s'est électrocuté ce matin dans sa chambre d'hôtel et c'est officiellement un miraculé!). Rocco Siffredi était sur le tapis...enfin lorsque je dis "sur" le tapis c'est sur deux pieds et en costard, sans poutre apparente. On a vu Mads Mikkelsen qui a, d'ailleurs, fait sensation ce matin même en croisant mes boss sur la Croisette vers 8 heures (insomniaque?). Mads avait les mains dans les poches et était en train de flâner sur la Croisette avant de reprendre son boulot de membre du jury... D'une simplicité ce Mads!
Tandis qu'à 19h30 vous autre mortel vous mangiez, George Clooney enflammait la Croisette tout en restant accroché à la main de sa femme (trop mignon). Il ne l'a pas quitté d'une semelle... enfin d'un tissu car la pauvre madame Clooney s'emmêlait les pieds dans sa somptueuse robe. Il ne l'a pas quitté à l'intérieur du Palais non plus, au point d'avoir fait une mine déçu en voyant qu'on l'avait placé aux côtés de Jack O'Connell et non aux côtés de sa femme (renseignes toi sur le protocole George), qui s'est retrouvée derrière lui. George, si tu n'es pas content, file moi ta place hein. Et viens à ma place, sous la flotte, avec un donut rassis dans la bouche.
La magnifique Caitriona Balfe héroïne de la superbe série (fangirling) Outlander était également présente pour le film. Elle était la réincarnation de la magnificence, de la classe et de la beauté pure tout en étant vêtue d'une robe en simili cuir qui respirait la sensualité et la sexualité des épaules aux pieds (FANGIRLING!!!!!).
Julia Roberts quant à elle, a monté les marches pour la première fois de sa (longue) carrière vêtue d'une robe noire que je vais lui emprunter pour le mariage de ma copine l'année prochaine. Julia-La-vie-est-belle, qui s'est légèrement affichée puisqu'elle a été littéralement poussé sur les marches la réalisatrice (aka Jodie Foster).
Et dire qu'avant elle, il y a eu des tâches toutes sorties de la télé réalité. C'est comme si vous passiez une nuit d'amour avec Chris Evans après avoir tringlé Miley Cyrus... En tout cas, ce soir, il y avait une forme de sacralisation à contempler Pretty Woman à Cannes. Combien au fait le collier avec l'énorme émeraude?
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Posté par vincy, le 23 janvier 2016
C'était l'année de trop. Un an après la polémique autour de l'absence de nominations d'Ava DuVernay, réalisateur de sexe féminin et de couleur noire, les Oscars ont du affronter une fronde médiatique sur la question ultrasensible aux Etats-Unis de la représentation des minorités (les "non blancs représentant 40% de la population américaine). C'est désormais la question qui est posée dans chaque interview. Tout le monde se doit d'y répondre: les Oscars sont-ils racistes? (lire aussi notre article du 17 janvier) Les vétérans - de Michael Caine à Charlotte Rampling - ont beau tempéré, rien n'y fait. Le hashtag #OscarsSoWhite continue de se propager. Les Will Smith, Spike Lee (pourtant Oscar d'honneur cette année) & co ont décidé de boycotter la cérémonie, qui sera d'ailleurs animée par Chris Rock, comique afro-américain qui va devoir jongler sur le sujet avec délicatesse, ou pas. Certains activistes lui ont demandé de démissionner de son poste. Dustin Hoffman a même parlé de "racisme subliminal". Mais si la fronde provient des afro-américains, elle touche en fait toutes les minorités ethniques (asiatiques, latinos) et l'égalité hommes-femmes.
Aucun acteur, aucune actrice, aucun cinéaste n'est issu des rangs de la "diversité" cette année. Certains plaideront que noirs, latinos, asiatiques n'ont pas eu les meilleurs rôles (et la responsabilité est rejetée sur les studios), d'autres pointent des absences criantes (Idris Elba pour commencer). Au-delà du problème de couleur de peau, les Oscars sont aussi critiqués pour leur misogynie, reflet d'une industrie qui laisse peu de pouvoirs et peu de films entre les mains d'une femme - aucune réalisatrice n'est citée (une seule, française, dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère) -, et pour leur homophobie (le procès est latent depuis la défaite de Brokeback Mountain il y a plus de dix ans).
Des membres essentiellement mâles, vieux et blancs
Dans l'urgence, et afin d'éteindre le feu qui s'empare de la vénérable Académie, une réforme assez ample a été votée unanimement jeudi 21 janvier pour laisser plus de place aux femmes et aux minorités ethniques dans le corps des votants. La présidente de l'Académie, Cheryl Boone Isaacs, une femme noire qui doit se sentir blessée intimement par les attaques, a proposé une politique d'ouverture plutôt que de quotas.
Il y a actuellement 6261 membres ayant le droit de voter (sur un total de 7152). Tous travaillent dans divers métiers de l'industrie du film. La liste évolue marginalement chaque année, en s'ouvrant à ceux qui ont été nommés récemment ou à des talents reconnus dans les grands festivals. En juin dernier, 322 nouveaux noms se sont ajoutés, soit l'une des plus importantes transformations de l'histoire de l'Académie. Et on constate en effet une amélioration du côté de la diversité et de la féminisation.
Objectif: doubler le nombre de femmes et de votants issus des minorités
L'Académie souhaite désormais, d'ici 2020, doubler le nombre de femmes membres (et atteindre ainsi 48%) et de professionnels issus des minorités ethniques (et atteindre ainsi 14%). Actuellement, les membres sont vieux (en moyenne) mais surtout mâles (76%) et blancs (93%). Ava DuVernay a été l'une des premières à réagir vendredi sur Twitter: "C'est un bon pas au cours d'un chemin long et compliqué pour les gens de couleur et les femmes artistes".
Mais la réforme va bien au-delà d'une simple intention arithmétique. Car désormais, les nouveaux membres n'auront le droit de vote que pour dix ans et non plus à vie, et ce droit ne sera renouvelé que si les membres ont été actifs au cinéma pendant la décennie en question. Le droit de vote à vie ne sera obtenu qu'au bout de trois décennies actives dans l'industrie ou après l'obtention d'une nomination ou d'un Oscar.
Manière de rajeunir le panel qui est considéré depuis des décennies comme trop conservateur. Déjà, il y a quelques années, les Oscars avaient limité les campagnes de lobbying et de promotion mondaine lorsque certains outsiders ont réussi à l'emporter sur des films historiquement plus marquants.
Nouveau processus d'adhésion et fin du statut de membre à vie
L'Académie s'attaque désormais au coeur du réacteur en altérant le processus de sélection de nouveaux membres, jusque là centré sur la cooptation. Une campagne ambitieuse et mondiale pour identifier de nouveaux membres qualifiés représentant une plus grande diversité sera lancée.
"L'Académie va mener le mouvement et ne pas attendre que le secteur rattrape le retard" en termes de diversité, a déclaré Cheryl Boone Isaacs. Manière de renvoyer aussi la balle enflammée aux studios. Elle reproche la lenteur des changements dans les institutions hollywoodiennes, et conforte ainsi le sentiment d'acteurs comme George Clooney qui soutient que l'Académie avait régressé sur ces points là ces dix dernières années.
Les statistiques sont sans appel
Historiquement, les Oscars ont souvent été confrontés à ce genre de crise "politique", certains refusant même la statuette.
Statistiquement, il est vrai que les Oscars sont blancs.
Afro-américains: 4 acteurs noirs ont remporté l'Oscar du meilleur acteur (19 nominations pour 13 comédiens) ; Une actrice noire a été oscarisée (10 nominations, 10 comédiennes) ; 4 acteurs ont reçu l'Oscar du meilleur second rôle masculin (16 nominations pour 14 comédiens, dont 3 ont aussi été nommés pour l'Oscar du meilleur acteur) ; 6 actrices ont été honorées d'un Oscar du meilleur second rôle féminin, dont Hattie McDaniel en 1939, pionnière en la matière (sur 19 nominations, dont 2 ont aussi été nommés pour l'Oscar de la meilleure actrice) ; et sinon les afro-américains ont récolté 70 nominations (dont seulement 3 pour le meilleur réalisateur et 6 pour le meilleur film) dans les autres catégories (une seule cette année) pour 17 victoires (2 pour l'adaptation, un seul pour le meilleur film, 6 pour la meilleure chanson, 2 pour la meilleure musique...).
Les Latinos (hors artistes d'Amérique latine) doivent se contenter de 3 Oscars (deux meilleurs seconds rôles féminins, un pour la meilleure chanson) sur 8 nominations.
Les Asiatiques de nationalité américaine ne comptent que quatre nominations dans la catégorie réalisateur et six toutes catégories d'interprétation confondues. Le nombre est beaucoup plus important si on prend en compte les artistes britanniques d'origine asiatique ou simplement les nombreux talents d'Asie qui ont collaboré à Hollywood.
Côté femmes, une seule réalisatrice a remporté l'Oscar du meilleur film et celui du meilleur réalisateur (Kathryn Bigelow). Seules trois autres réalisatrices ont été nommées dans l'histoire de la catégorie meilleur réalisateur.
Catégorie intéressante puisque les cinq derniers vainqueurs sont tous nés à l'étranger...
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Posté par wyzman, le 19 novembre 2015
Depuis 2012, le site américain Vulture établit chaque année le classement des 100 acteurs qui ont le plus de valeur à Hollywood mais également dans le monde. Véritable indicateur de la popularité et de la crédibilité d'une star, le classement est réalisé grâce à divers paramètres plus pertinents les uns que les autres : l'argent rapporté au box office américain et mondial, l'intérêt porté par les studios et les paparazzis, la cote de popularité auprès du grand public, le nombre d'Oscars et de nominations, l'avis des critiques et enfin le nombre de mentions sur Twitter. Le classement de cette année a été dévoilé plus tôt dans la semaine et le haut du panier n'a pas changé !
Sans surprise et parce que tout le monde aime la voir tomber en robe de soirée, Jennifer Lawrence trône fièrement, dans son indestructible bulle de coolitude. Adorée par les critiques et les patrons de studios, l'actrice de 25 ans est "la plus grande star de ciné de sa génération" pour reprendre les termes de Vulture. Alors que le dernier volet de Hunger Games est sorti hier en France, nous avons tous hâte de voir pour quel film elle recevra une quatrième nomination aux Oscars.
Bien qu'il n'ait toujours pas reçu d'Oscar - et bien que l'on doute qu'il en reçoive un prochainement -, Robert Downey Jr. continue d'être le principal atout de l'écurie Disney, avant la (re)mise à flot de la saga Star Wars. Cette année, sa seule participation à Avengers : L'ère d'Ultron (1,4 milliards de dollars de recette aux box office mondial) lui aura permis de toucher 40 millions de dollars. Qu'on l'aime ou pas, le cinquantenaire mène Marvel par le bout du nez. Et cela ne devrait pas changer de si tôt puisqu'il sera présent au casting de Captain America : Civil War (sortie prévue le 27 avril 2016).
En troisième position, le chouchou de la planète entière, j'ai nommé Leonardo DiCaprio, est toujours en attente de son Oscar du meilleur acteur. Après 4 nominations, celui que l'on retrouvera le 24 février prochain dans The Revenant de Alejandro González Iñárritu pourrait bien toucher le jackpot. A moins que le sort ne s'abatte encore sur lui… En attendant, la presse à scandale l'adore (d'ailleurs, il sort avec quelle mannequin cette semaine ?) et le public continue d'être réceptif à ses films. A l'exception de J. Edgar, les six derniers longs dans lesquels il a joué ont tous rapporté plus de 290 millions de dollars au box office mondial. Bien joué Leo !
Dans le reste du top 20, on notera la présence de stars à l'aura plus que conséquente - malgré des projets pas forcément aboutis ou rentables : Tom Cruise (#6), Hugh Jackman (#7), Sandra Bullock (#8), Scarlett Johansson (#10), Tom Hanks (#12), George Clooney (#15), Brad Pitt (#16) et Angelina Jolie (#17). Trusté par des hommes de plus de 30 ans, ce top 20 ne compte que 4 femmes - dont la plus jeune est bien évidemment Jennifer Lawrence !
Dans la mesure où les acteurs non mentionnés jusqu'ici (Bradley Cooper, Matt Damon, Matthew McConaughey, Liam Neeson, Ben Affleck) ont déjà été nommés aux Oscars, les véritables surprises se trouvent du côté des action heroes que sont Dwayne Johnson (#5), Channing Tatum (#9), Chris Pratt (#11) et Chris Hemsworth (#20). Mon premier a littéralement tout explosé dans Fast & Furious 7 et San Andreas. Mon second a enlevé le haut pour Jupiter Ascending et Magic Mike XXL. Mon troisième a explosé la machine à sous avec Jurassic World et mon quatrième s'est d'abord appelé Thor avant de laisser imaginer son plus gros atout dans Vive les vacances !
La liste complète est à voir ici.
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Posté par vincy, le 1 novembre 2015
Hollywood est accusé de sexisme depuis quelques mois: seulement 17% des rôles principaux seraient tenus par des femmes. Pourtant, les actrices rapportent parfois davantage que les acteurs. De Jennifer Lawrence à Melissa McCarthy, les comédiennes prouvent qu'elles sont populaires et bankables.
Manière de se repentir ou volonté de toucher un autre public? Après la relance des Ghostbusters, avec un casting exclusivement féminin, c'est au tour de la séries des Ocean's 11 de se voir offrir une nouvelle vie au cinéma, avec là aussi une équipe composée uniquement de femmes. La première fois que le projet a été officiellement dévoilé était d'ailleurs venu du côté de Sony, quand le studio s'est fait "hacké". Parmi tous les courriels de la directrice du studio, Amy Pascal, on découvrait l'existence d'un "Ocean's" au féminin, qui a conduit Sony a accéléré le projet du Ghostbusters au féminin...
C'est ce que révèle IndieWire. George Clooney et Sandra Bullock commencent à bien se connaître. Le premier à accepter le second-rôle masculin dans Gravity au pied levé pour jouer avec l'actrice. Ils se sont retrouvés cette année, lui en tant que producteur, elle comme comédienne principale pour le film Our Brand is Crisis, qui sort ce week-end aux Etats-Unis. Le rôle de consultante politique dans ce film était destiné, au départ, à George Clooney, et, finalement l'acteur l'a transmis à Sandra Bullock.
Un projet démarré il y a plus d'un an
Les voici qui réfléchissent désormais à une nouveau film où Sandra Bullock dirigerait une équipe de braqueuses. Gary Ross (Hunger Games, Seabiscuit, Pleasantville), très proche de Steven Soderbergh, réalisateur des trois premiers "Ocean's" (Ocean's 11 est sorti en 2001, Ocean's 12, avec Vincent Cassel et Catherine Zeta-Jones, en 2004, Ocean's 13, avec Al Pacino, en 2007), est déjà sur les ranges pour la réalisation.
A l'origine, le producteur Jerry Weintraub, disparu cet été, avait lancé l'idée l'année dernière pour prolonger la franchise lucrative, où l'on croisait Clooney en chef de bande, avec Brad Pitt, Matt Damon, Julia Roberts, Casey Affleck, Bernie Mac, Don Cheadle... et en méchant suprême Andy Garcia. Weintraub a alors enrôlé Olivia Milch pour écrire le scénario. Malgré le décès du producteur, le projet semble toujours sur les rails. Le scénario a été rendu, sans qu'on sache vraiment comment il connecte avec les trois précédents films: reboot, suite, spin-off? On sait seulement que George Clooney y aurait une apparition dans son personnage de Danny Ocean.
Reste à savoir qui va entrer dans le groupe de braqueuses. On imagine mal Julia Roberts, épouse de Danny Ocean dans la trilogie originelle. Mais il faut de ce calibre là pour que le projet ait une valeur égale. Au moins deux ou trois actrices de catégorie A vont sans doute harceler leur agent pour être de la "party".
Les trois premiers films ont rapporté 1,1 milliard de dollars de recettes dans le monde.
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Posté par vincy, le 25 mars 2015
George Clooney, associé à Grant Heslov dans leur société Smokehouse Pictures, produira le deuxième film du créateur de mode et cinéaste Tom Ford. Nocturnal Animals (Animaux nocturnes) sera adapté du thriller Tony and Susan d'Austin Wright, paru en France en 1995 (sous le titre Tony et Susan), et réédité en 2011.
Tom Ford a écrit lui-même le scénario. Dans cette histoire, Susan, remariée à un chirurgien, reçoit le manuscrit d'un polar de son premier mari, Edward, et s'inquiète des desseins de son ex. En effet, dans le livre qu'il vient de terminer, il raconte comment un professeur de faculté enlève sa femme et leur fille alors qu'ils se rendent dans leur résidence de vacances dans le Maine. Or Susan a également une maison située dans cette région. Dans le roman de Wright, il y a deux histoires parallèles : celle du livre; très violente, et celle de Susan, qui révèle des vérités assez noires.
Le tournage est prévu cet automne et le casting est en cours.
Ce sera le premier film de Tom Ford depuis son coup d'essai A Single Man, déjà une adaptation d'un roman de Christopher Isherwood; avec Colin Firth, Julianne Moore, Nicholas Hoult et Matthew Goode. Colin Firth avait obtenu sa première nomination à l'Oscar, un an avant de le décrocher pour Le discours d'un Roi. Il avait, en revanche, gagné le British Award (Baftas) du meilleur acteur. le film avait reçu trois nominations aux Independent Spirit Awards, le Queer Lion et le Prix d'interprétation masculine à Venise.
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Posté par cynthia, le 12 janvier 2015
Dimanche dernier, alors que nous marchions pour la paix et l'amour à Paris, à Los Angeles une pluie de glamour, de «je suis Charlie» et de somptueuses tenues et coiffures s'abattaient sur la cité des anges. Retour sur cinq célébrités qui ont marqué la 72ème cérémonie des Golden Globes.
5) Angelina Jolie belle mais blessée
Alors que le film Boyhood de Richard Linklater a brillé durant cette cérémonie, le Invincible d'Angelina Jolie a été snobé par les votants. Et ça, la belle plante ne l'aurait pas apprécié. En effet, selon une source du New York Post, la réalisatrice se sentirait « blessée » et « vexée » d'être repartie bredouille de la soirée. Ne t'en fais pas Angelina, vu ton talent ce n'est que partie remise voyons!
4) Dakota Johnson et sa robe en cinquante nuances de gris
Dakota Johnson qui sera prochainement attachée et fouettée dans Cinquante Nuances de Grey (présenté au prochain festival de Berlin) est venue avec une longue robe grise pailletée qui donnait le tournis. Si Noël n'était pas loin de nous, on aurait essayé de l'ouvrir tant elle faisait penser à un papier cadeau. Dakota si t'habiller rime à cela, on te préfère toute nue !
3) Emma Stone ou le sens du style
La rousse incendiaire, prochainement à l'affiche de Birdman, a foulé le tapis rouge dans son ensemble pantalon smoking/bustier agrémenté d'un nœud XXL signé Lanvin. De quoi ne laisser personne indifférent...
2) Eddie Redmayne et ses airs à la Harry
Si l'acteur a fait sensation en emportant le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour son interprétation de Stephan Hawkin, Eddie Redmayne a aussi éblouit le tapis rouge. Vêtu dans un smoking noir qui mettant en avant ses cheveux roux, l'acteur faisait penser au Prince Harry. Représentant la classe anglaise, on lui aurait bien fait une petite courbette.
1) Georges Clooney «Je suis Charlie»
Georges Clooney a foulé le tapis rouge aux côtés de sa femme et en arborant un badge «Je suis Charlie». L'acteur/réalisateur, qui a reçu le prix spécial Cecil B. Demille, a déclaré «C'est une journée extraordinaire. Chrétiens, juifs, musulmans, chefs d'état du monde entier ont défilé pour une idée, celle de ne pas avoir peur. Je suis Charlie.» D'autres célébrités ont fait de même comme Jared Leto, Helen Mirren, Jake Gyllenhaal ou encore Jessica Chastain. En d'autres termes, que ce soit à Paris ou à Hollywood, nous sommes tous fiers d'être Charlie !
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