Locarno 2013 rend hommage à Sergio Castellitto

Posté par cynthia, le 9 juin 2013

sergio castellittoLors de la 66e édition du festival du film de Locarno, qui se déroulera du 7 au 17 août prochain, Sergio Castellitto sera mis à l'honneur. L'acteur, réalisateur et scénariste italien recevra une récompense pour l'ensemble de sa carrière .

Né à Rome en 1953, il débute au théâtre avant de se tourner vers le cinéma dans les années 80. Ayant travaillé avec les plus grands réalisateurs du cinéma italien, cet hommage prévoit une rétrospective de sa carrière à travers quelque-uns de ses plus grands succès en tant qu'acteur: Va savoir de Jacques Rivette (2001), Le sourire de ma mère de Marco Bellocchio (2002), Alza la testa d’Alessandro Angelini (2009) mais aussi La bellezza del somaro (2010) et Venir au monde (2012, présenté en première suisse) réalisés par Castellitto lui-même.

Le directeur artistique du Festival de Locarno, Carlo Chatrian, déclare à ce sujet que «l’hommage à Sergio Castellitto, acteur et réalisateur, offre l’occasion de parcourir de nouveau une carrière qui a su relier deux époques différentes du cinéma italien, celle des monstres sacrés (Monicelli, Ferreri, Mastroianni…) et celle des nouveaux réalisateurs (Amelio, Bellocchio, Virzì), tout en trouvant sa propre voie de création. Qu’il soit au service de réalisateurs italiens et étrangers ou à la tête de ses propres productions, Sergio Castellitto représente ce cinéma italien de qualité qui a beaucoup à raconter même au-delà de nos frontières, ce même cinéma que j’aimerais montrer à Locarno avec des propositions peut-être moins célèbres mais tout aussi originales.»

Le Festival a déjà annoncé qu'un prix Pardo d'honneur serait remis à Werner Herzog.

La 29e édition de Festroia met le cinéma belge et les films d’amour à l’honneur

Posté par MpM, le 8 juin 2013

festroiaLe festival international de cinéma de Troia, qui se tient à Setúbal (Portugal) depuis 1985, a la particularité de proposer une compétition de films issus de pays dont la production ne dépasse pas 30 longs métrages par an, comme la Finlande, la Pologne, les Pays Bas ou la Belgique.

Une approche singulière qui promet forcément des découvertes et la possibilité de porter un regard différent sur la production cinématographique contemporaine.

Dans la course pour le dauphin d'or 2013, on retrouve ainsi un cinéaste internationalement reconnu, le Finlandais Mika Kaurismäki (Road north), mais surtout des réalisateurs confidentiels, voire quasiment inconnus en France, comme Esteban Larraín (The passion of Michelangelo), Jos Stelling (The girl and death) ou  Krzysztof Lukaszewicz (Viva belarus).

Festroia propose également deux autres sections compétitives : l'une réservée aux premiers films, quelle que soit leur nationalité, et une autre consacrée aux œuvres (documentaires ou fictions, longs ou courts métrages) qui s'intéressent aux relations entre l'homme et son environnement.

En parallèle, un hommage sera rendu cette année au cinéma belge à travers une dizaine de longs métrages (dont Oxygène de Hans Van Nuffel, Bullhead de Michaël R. Roskam et Hasta la vista de Geoffrey Enthoven) et autant de courts. L'acteur Jan Decleir (Daens de Stijn Coninx, Antonia et ses filles de Marleen Gorris, Karakter de Mike van Diem) sera par ailleurs à l'honneur.

Enfin, la section thématique du festival invite les spectateurs à jouer les romantiques devant des films d'amour pour la plupart inédits en France. Pendant dix jours, le verbe aimer se conjuguera donc dans toutes les langues européennes possibles, du slovaque au roumain, en passant par le néerlandais et le finnois.

Un changement de perspective salutaire et captivant, que nous vous ferons vivre sur Ecran Noir dès le 10 juin.

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29e Festroia
Du 7 au 16 juin 2013
Renseignements sur le site de la manifestation

DreamWorks prépare un dessin animé rock et irrévérencieux

Posté par vincy, le 8 juin 2013

DreamWorks Animation a annoncé jeudi soir le lancement d'un nouveau projet, non prévu dans son "line-up". Larrikins sera une comédie rock (musicale donc) avec pour vedettes des animaux et pour décor le "bush" australien". C'est le compositeur, acteur, et auteur Tim Minchin qui se collera à l'adaptation de cette histoire imaginée par Harry Cripps (auteur de la série Supernova).

Larrikins (qui est un mot d'argot australien pour signifier anticonformisme) sera le récit d'un bandicoot lapin (ou bilby, sorte de marsupial du désert) qui vit dans le cocon familial. Mais lorsqu'il s'aventure à l'extérieur, il se retrouve dans un autre monde, tout en musique et très irrévérencieux.

Minchin avait déjà créé Matilda The Musical, primé aux Olivier Awards (meilleur nouveau spectacle musical) et actuellement nommé pour 12 Tony Awards. Il a interprété Judas dans Jesus Christ Superstar, on l'a aussi vu dans la série Californication. Cela fait 12 ans qu'il enregistre des disques aux chansons satiriques.

Par ailleurs, DreamWorks a signé hier un partenariat avec le chinois Wanda pour de futurs projets communs. DreamWorks a déjà installé un studio en Chine (Oriental, à Shanghai). Le premier projet chinois sera Tibet Code, une saga qui se déroule dans le Tibet du IXe siècle.

Les Nombrils : 2 films pour 3 drôles de filles

Posté par vincy, le 8 juin 2013

les nombrils BD
On n'en a pas finit avec les BD au cinéma. Boule & Bill avait été le succès de l'hiver du cinéma français; puis Les Profs ont débarqué pendant les vacances de Pacques et sont devenu le carton de l'année du cinéma français. N'oublions pas Le chat du rabbin, L'élève Ducobu, Le Marsupilami, Le Petit Nicolas (dont la suite arrive dans un an) et bientôt Benoît Brisefer...

En attendant, l'éditeur Dupuis, à travers sa filiale Dupuis Audiovisuel, a décidé de lancer deux films adaptés de la série BD québécoise Les Nombrils. Un carton en librairie avec des centaines de milliers d'albums vendus (le 6e tome est attendu début octobre) ne pouvait pas laisser indifférent le 7e art.

La série, qui n'a que 8 ans d'âge, cible les pré-adolescentes et adolescentes avec des gags autour de trois lycéennes (une timide, une gourde et une prétentieuse).

Un film en prises de vue réelles est prévu pour 2015, produit par Médiabiz. Un deuxième projet, sous la forme d'un film d'animation, est prévu pour 2016, produit par Echo Media. Pour ce projet, l'intérêt est ailleurs puisque le scénario sera coécrit par l'une des auteurs de la BD, Maryse Dubuc, et l'autre auteur, Delaf, en sera le coréalisateur.

Les deux films diffèrent par leur intrigue pour ne pas se parasiter assure-t-on chez l'éditeur.

Scarlett Johansson traîne au tribunal l’écrivain Grégoire Delacourt et son éditeur

Posté par vincy, le 7 juin 2013

scarlett johansson la premiere chose qu'on regarde gregoire delacourt

Scarlett Johansson attaque en justice l'éditeur français JC Lattès pour avoir publié le nouveau roman de Grégoire Delacourt (La liste de mes envies, best-seller 2012), La Première chose qu'on regarde. RTL a livré l'information ce matin.

Que reproche la star hollywoodienne? Dans le livre, une certaine Scarlett Johansson se réfugie chez un garagiste de Picardie, grand fan de la star. Le lecteur découvrira plus tard que c'est une jeune française, sosie de la comédienne, dont est tombé amoureux le jeune homme.

Scarlett n'a donc pas apprécié de devenir un personnage de fiction. RTL indique qu'elle demande réparation pour "violation et exploitation frauduleuse des droits de la personnalité."

Grégoire Delacourt est évidemment stupéfait : "On reste sans voix ! Je m'attendais plutôt à ce qu'elle me donne rendez-vous pour prendre un café". Il se vantait même de pouvoir la convaincre d'interpréter le rôle du projet d'adaptation au cinéma. Incompréhension de la part d'un publiciste qui sait qu'une star hollywoodienne, icône de marques de luxe, a les moyens de protéger son identité (à défaut de pouvoir préserver sa vie privée).
Lui estime que son livre est un "hommage à sa beauté, à son intelligence, à sa filmographie".

"C'est un peu flippant de se dire que quand on parle d'un personnage dans un roman, la justice peut s'en mêler, c'est assez triste" confesse-t-il. Un peu amer, Delacourt termine son message par un touchant "I love you" à Scarlett qui en a certainement "rien à cirer" pour paraphraser Clark Gable dans Autant en emporte le vent.

Plus concrètement, l'éditeur JC Lattès a reçu une assignation devant le Tribunal de grande instance de Paris avant-hier. L'actrice réclame que l'éditeur soit condamné à des dommages et intérêts et l'interdiction de céder les droits d'adaptation de l'ouvrage. L'éditeur trouve la plainte aberrante : "Cette affaire est d'autant plus folle que ce roman est un hymne aux actrices, un hommage à leur beauté et à leur intelligence, pour dire justement que c'est la beauté intérieure qui compte. Et, surtout, c'est de la littérature !".

Reste que cela va compromettre sérieusement l'idée d'un film adapté du livre, déjà vendu à plus de 60 000 exemplaires en France.

Premier panorama du cinéma colombien de paris

Posté par MpM, le 7 juin 2013

panorama colombienDepuis peu, le cinéma colombien se fait remarquer en Europe, et notamment dans les grands festivals internationaux. On a ainsi pu découvrir dernièrement deux longs métrages colombiens, La Playa de Juan Andrés Arango et La Sirga de William Vega qui ont en commun d'avoir été sélectionnés à Cannes avant de connaître une carrière dans les salles françaises.

Cette émergence n'a rien à voir avec le hasard, mais plutôt avec la volonté politique de Bogota de défendre et soutenir son cinéma national. En effet, jusqu’au milieu des années 2000, la Colombie produisait  entre 1 et 8 films par an.

Depuis la loi de 2003, qui a doté le pays de structures de production et de dispositifs de soutien à destination des réalisateurs locaux, ce sont aujourd’hui entre 30 et 40 films colombiens qui voient le jour chaque année.

S'appuyant sur un vivier de jeunes cinéastes et producteurs engagés, la cinématographie colombienne se caractérise désormais par une recherche créative et des choix esthétiques ambitieux. Face à un tel dynamisme,  l´association Le chien qui aboie (qui a vocation à partager et valoriser le cinéma sud-américain) a eu l'idée de s'associer au cinéma La Clef pour organiser le 1er Panorama du cinéma colombien.

Jusqu'au 11 juin, les Parisiens et Franciliens peuvent ainsi découvrir une compétition de longs et de courts métrages colombiens inédits, ainsi qu'un focus spécial sur la société de production Ciné-Sud Promotion et un cycle de films marquants issus de la dernière décennie.

L'occasion (quasiment unique) de saisir cette cinématographie peu diffusée dans toute sa diversité, qu'il s'agisse d'un documentaire sur la culture ancestrale palenquera (Del palenque de san basilio d'Erwin Goggel, déclaré film  patrimonial colombien) ou d'une fiction anxiogène sur les travailleurs de nuit de Bogotá, harcelés par les bandits et criminels locaux (Los asesinos de Rodrigo Dimaté).

Du cinéma pour tous les goûts, et surtout pour toutes les curiosités.

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Panorama du du cinéma colombien
Jusqu'au 11 juin 2013
Informations et horaires sur le site de la manifestation

Ultime plongeon pour la sirène d’Hollywood Esther Williams (1921-2013)

Posté par vincy, le 7 juin 2013

esther williamsElle était une grande nageuse et une star de cinéma. Esther Williams a fait son ultime plongeon hier à l'âge de 91 ans. Née le 8 août 1921 dans une banlieue populaire de Los Angeles, elle s'est éteinte le 6 juin 2013 dans la beaucoup plus chic (et assez proche) Beverly Hills.

"La sirène d'Hollywood" (aussi appelée "la reine du surf") fut l'une des stars hollywoodiennes les plus populaires des années 40 et 50, drainant des millions de spectateurs dans les salles : sa beauté, son sourire généreux, son regard accrocheur et ses formes sublimes n'étaient pas le seul motif.

A l'origine, Esther Williams est une nageuse brillante. Elle devient championne nationale (avec un record à la clé) en 100 mètres nage libre. Mannequin éphémère, elle est est repérée pour pour participer au show The Aquacade, aux côtés de Johnny Weissmuller. Williams s'apprête alors à participer aux J.O. de 1940, mais le seconde guerre mondiale en décide autrement. Louis B. Mayer (MGM) l'a repérée lors du show Aquacade et lui propose un contrat : il veut sa star sportive comme la Fox (qui brille avec la patineuse Sonja Henie). Son contrat lui donne accès à la piscine du Beverly Hills Hotel et l'oblige pendant 9 mois à n'apparaître devant aucune caméra, le temps d'apprendre à jouer, danser, chanter...

De ce passé de nageuse, elle va donc faire sa fortune. Au cinéma, elle inventera les compositions aqua-musicales, figures chorégraphiques de natation synchronisée. "Je ne sais pas jouer, je ne sais pas danser et je ne sais pas chanter. Les photos de moi ont été récupérées dans la poubelle de mon producteur", disait-elle. Esther Williams était pourtant une très belle femme, modeste et surtout sans grandes affaires de moeurs (elle se maria quatre fois : Leonard Kovner, Ben Gage, Fernando Lamas et Edward Bell).

Sa carrière prit vite son envol ; de 1942 à 1956, elle tourna sans interruption. Elle prit sa retraite en 1963. Dans sa filmographie, on remarque Un nommé Joe (1943, avec Spencer Tracy et Irene Dunne), Match d'amour (1949, avec Gene Kelly et Frank Sinatra), Une vedette disparaît (1951), Ziegfeld Follies (1945), Inflation (1942), La pluie qui chante (1946), Frisson d'amour (1945), Andy Hardy's Double Life (son premier film en 1942, avec Mickey Rooney), L'enquête de l'inspecteur Graham (1956) et trois films emblématiques de son talent : Le bal des sirènes (1944), La première sirène (1952, avec Victor Mature) et La fille de Neptune (1949).

Républicaine et conservatrice (elle soutiendra Eisenhower, Nixon, Reagan, Bush...), Esther Williams se consacrera à la gestion de son nom en tant que marque (piscines, mode...) et à sa famille ; elle sera aussi conseillère du comité olympique des J.O. de Los Angeles, et chroniqueuse pour la TV lors des épreuves de natation. Elle écrira son autobiographie avant que sa santé ne décline gravement dans les années 2000. Elle est morte dans son sommeil.

Après Good Bye Lenin!, Wolfgang Becker réalise Moi et Kaminski

Posté par vincy, le 7 juin 2013

10 ans après le succès mondial de Good Bye Lenin!, Wolfgang Becker revient enfin au long métrage. Il adaptera le roman de Daniel Kehlmann Moi et Kaminski (publié en France chez Actes Sud en 2004), avec Daniel Brühl (le héros de GBL) dans le rôle principal.

Le film raconte l'histoire d'un jeune journaliste, Sebastian Zöllner, qui entreprend la rédaction de la biographie d'un vieux peintre, Manuel Kaminski, pour se tirer d'une situation financière délicate. Commence alors la confrontation entre deux personnages antagonistes qui se toisent et s'apprivoisent. Mais Zöllner espère juste que Kaminski décède pour que son livre se vende davantage.

Après Good Bye Lenin (1,7 million de spectateurs en France, César du meilleur film de l'Union européenne, 6 fois primé aux European Film Awards, 7 fois récompensé aux German Film Awards), Becker n'a réalisé qu'un segment du documentaire Bienvenue à Sao Paulo (avec Amos Gitai, Mika Kaurismaki, Maria de Medeiros, Tsai Ming-Liang...), un court métrage (Ballero) et un des courts métrages de Deutschland 09 (avec Fatih Akin, Tom Tykwer...).

Daniel Brühl, aperçu dans 2 Days in New York de Julie Delpy, sera sur les écrans avec Rush, où il incarne Niki Lauda, The Fifht Estate, de Bill Condon et A Most Wanted Man, d'Anton Corbijn, avec Philip Seymour Hoffman, Rachel McAdams, Robin Wright et Willem Dafoe.

Sony prépare le remake d’Un prophète

Posté par vincy, le 6 juin 2013

Le studio Sony a acheté les droits pour faire un remake anglophone du film de Jacques Audiard, Un prophète. Selon Variety, Neal Moritz et Toby Jaffe en seront les producteurs. Rappelons que c'est Sony Pictures Classics qui avait distribué le film français.

Un prophète avait été présenté en avant-première mondiale au Festival de Cannes en 2009. Nominé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, il avait récolté de nombreux prix tout au long de sa carrière : meilleur film non anglophone aux BAFTA, Grand prix du jury à Cannes, 9 Césars (dont meilleur film, réalisateur, scénario et deux pour Tahar Rahim en tant qu'acteur et espoir masculin), prix Louis-Delluc... Le film avait séduit 1,3 million de spectateurs en France. Aux USA, il avait rapporté 2 millions de $ de recettes.

Pour l'instant, ni le nom du réalisateur, ni le casting ne sont connus.

C'est la première fois qu'un film d'Audiard fait l'objet d'un remake.

Une nouvelle formule pour la Fête du cinéma

Posté par vincy, le 5 juin 2013

Tarif unique pour toutes les séances. Voici la nouvelle nouvelle formule de la Fête du cinéma. La 9e édition aura lieu du 30 juin au 3 juillet. Avec un tarif préférentiel à 3€50 dès la première séance, c'est la grande braderie, ou presque. Jusque là, il fallait payer le tarif plein pour le premier film. Cette année, il faudra cependant payer un euro de plus pour chaque autre séance. Bref on s'y perd un peu.

En effet, l'an dernier la Fête du cinéma était passée d'une semaine à quatre jours mais avait diminué le tarif des séances supplémentaires (2€50). Le cinéphile y gagne cependant. A raison de 5 films vus, il payera 17$50 au lieu de 24 euros.

La Fête du cinéma se cherche depuis quelques années : durée, tarifs... Son seul objectif est de dépasser les 2,7 millions de spectateurs de 2012r, loin des 4 millions de spectateurs lors des années fastes.