Posté par vincy, le 21 octobre 2008
21 ans (depuis trois jours). Se la joue prince charmant. Les cheveux bien coiffés (la mèche est étudiée). Les yeux clairs, perçants. Une musculature travaillée. Bref le nouveau "gossebo" des midinettes... Voici Zac Efron. Le physique pourtant semble passe-partout. Nous en avons vus des dizaines comme ça, des Freddie Prinze Jr ou des Patrick Swayze (selon les générations). Et que sont-ils devenus? Sans doute pour cela que Zac a décidé de s'inscrire à la fac (option business), afin d'assurer ses arrières.
Zac Efron débute à la télé en 2002, dans des séries comme Urgences, Les Experts : Miami ou NCIS. C'est pourtant un feuilleton moins dramatique qui le rendra "célèbre". En 2006, il est l'un des rôles principaux de la comédie musicale High School Musical (Premiers pas sur scène) sorte de Fame revisité pour les années 2000. Ou de Star Ac version romancée. Le téléfilm est diffusé sur le très consensuel Disney Channel. S'en suivront une suite télévisée et une autre purement cinématographique (High School Musical "3 : Nos années lycées). Il est rapidement choisi pour jouer l'un des bellâtres de Hairspray, excellent danseur et dragueur crédible. Il y gagne un MTV Movie Award de la meilleure rélvélation. Sa carrière sur grand écran semble lancée (avec notamment une suite à Hairspray et un film avec Claire Danes autour d'Orson Welles). Dans le remake de Footloose, il aura le rôle de Kevin Bacon. On remplace l'animal dauvage par un plus domestique. Question d'époque.
Par ailleurs, il chante (des extraits de B.O.F. sont transformés en single). Des tubes classés dans le bas des charts (un seul dans le Top 10 américain). Mais cela ne suffit pas à en faire une vedette ou un espoir du 7e art. "Zaquisha", (c'est son surnom), a un fan club disproportionné par rapport à son box office. Cela ne l'a pas empêché de gagner 6 millions de $ en un an. Cet été, il apparaissait chaque semaine dans tous les magazines peoples : à la plage, en faisant du shopping, avec sa partenaire et petite amie Vanessa Anne Hudgens. Efron est "vendeur". Il symbolise la nouvelle star, classée dans les listes du type "les 25 acteurs les plus hots en dessous de 25 ans", "les futures étoiles de demain", "les 10 stars des ados", "les 100 acteurs les plus sexys". Il a des progrès à faire, il n'y est que 93e dans ce dernier classement.
Pour ses fans, il s'agit du "plus talentueux", du "mec le plus beau de la terre", du "sex symbol de la décennie". Icône des ados, ce qui n'est pas méprisable, il doit désormais faire ses preuves. Aux USA, cela veut dire un blockbuster sur ses épaules; en Europe, cela signifie un film d'un cinéaste respecté. Dans tous les cas, son ominprésence dans les médias "trashs" et "teenagers" lui garantissent l'intérêt des producteurs en quête de têtes d'affiche générationnelles. Faudrait juste qu'il fasse attention quand il se tripote le maillot : sa notoriété attire fatalement les paparazzis et les clichés "qui tuent".
Tags liés à cet article: bande originale de film, chanteur, claire danes, comédie musicale, footloose, hairspray, high school musical, kevin bacon, les experts, magazines people, Médias, ncis, télévision, urgences, vanessa anne hudgens, zac efron.
Publié dans Médias, Personnalités, célébrités, stars, Projet, tournage |
Posté par Morgane, le 21 octobre 2008
Lundi 20 octobre, la Fête de l’Animation et le Cinéma Denfert offrent une soirée spéciale Jérémy Clapin en projetant deux de ses courts métrages, Une histoire vertébrale et Skhizein (Prix du Public au Festival d’Annecy 2008), suivis d’un débat entre l’équipe du film et le public.
Une histoire vertébrale est une histoire douce et amère de solitude mêlée d’amour bercée par le savoureux son de la clarinette. Quant à Skhizein, il s’agit d’une histoire métaphorique de la schizophrénie dans laquelle Henri se retrouve, après l’impact d’une météorite, à très exactement 91cm de là où il devrait être et se terminant par ces mots : « on ne précise jamais aux gens de combien ils sont fous ».
Après la projection des deux courts métrages, le réalisateur et son équipe interviennent, expliquent le choix de la 3D, leur volonté de rester très graphique et l’importance de l’espace dans les deux films. Jérémy Clapin revient également sur la naissance de ces deux films. Le personnage central d’Une histoire vertébrale est né d’une erreur, d’un dessin « raté ». La nature fait tout de même bien les choses. L’histoire est venue par la suite. Pour Skhizein, l’idée de départ est venue d’un écho sismique ressenti sur Paris. L’idée du tremblement de terre induisait alors une réalité qui bouge et le fait qu’il est impossible de capturer une image fixe de cette réalité, de la figer.
Puis l’équipe nous a expliqué la façon de travailler en 3D, la cohérence de l’espace, l’animatique, la caméramap… bref tout l’envers du décor qui crée la magie de l’animation pour nous spectateurs.
Tags liés à cet article: 3D, annecy, cinéma denfer, dessin animé, festival du film d'animation, fete du cinema d'animation, jeremy clapin, skhizein, une histoire vertebrale.
Publié dans Courts métrages, Evénements, Festivals, Films, exploitation, salles de cinéma |
Posté par Morgane, le 21 octobre 2008
Synopsis : Ham, un jeune chimpanzé du cirque Rebel est choisi pour participer à un programme spatial hors du commun afin de découvrir une vie extraterrestre au-delà des étoiles. Il rejoint une équipe de chimpanzés de l’espace pour subir un entraînement digne des plus grands…
Le challenge est maintenant pour les scientifiques en charge de cette mission de former cette équipe de bras cassés en priant pour que l’étoffe des héros ne se transforme pas en étoffe des zéros !
Notre avis : Tout est dit dans le titre. Les chimpanzés de l’espace relate les aventures de trois chimpanzés qu’une équipe –humaine– de scientifiques envoie dans l’espace en tant que cobayes. Mais il s’avère que les trois primates en question se révèlent être beaucoup plus intelligents que ce que croyaient leurs supérieurs humains et deviennent de véritables héros intergalactiques. « Tellement facile qu’un humain y arriverait »
Disons-le donc, le scénario n’a rien de très original et la fin ne se révélera pas vraiment être une grande surprise. De plus, les graphismes ne séduisent pas totalement, donnant un aspect beaucoup trop lisse aux différents personnages empêchant ainsi le spectateur d’adhérer à l’univers magique que seule l’animation sait créer. On préfèrera, dans le même genre, l'histoire des trois mouches dans l'espace, dans Fly me to the Moon 3D, qui sort la semaine prochaine.
Néanmoins, le film fait parfois rire et effleure quelques idées intéressantes telles que les dangers du pouvoir, le poids des générations mais aussi l’amitié et la confiance en soi. Et même si l’on ne réussit pas véritablement à s’attacher aux personnages, on ne peut s’empêcher de sourire aux diverses blagues, souvent potaches, et pitreries de Ham le troisième, petit-fils de Ham premier véritable singe astronaute, qui quitte –de force– le cirque où il travaille afin de s’envoler vers de nouveaux et très lointains horizons. Les blagues, parfois trop lourdes, fusent tout du long de ces 75 minutes par la bouche de ce gentleman dragueur au grand cœur.
Cependant, il faut avouer que John H. Williams (producteur) avait eu plus de flair avec la trilogie Shrek. Ici, les chimpanzés de l’espace font sourire mais n’enchantent pas vraiment et ne réussissent certainement pas à nous envoyer en orbite.
Tags liés à cet article: 3D, critique, dessin animé, espace, film d'animation, fly me to the moon, kirk de micco, les chimpanzes de l'espace, science fiction, singes, space chimps.
Publié dans Critiques, Films |