Il n’y a plus personne pour sauver Leslie Nielsen (1926-2010)

Posté par vincy, le 29 novembre 2010

Leslie Nielsen, acteur canadien né en 1926, est mort à l'âge de 84 ans dimanche 28 novembre. Le public le connaît essentiellement pour ses gaffes et sa maladresse "gaguesque"  des films parodiques (et pour les deux premiers hilarants) de la série des Y-a-t-il un...  Commencée avec le pastiche d'Airport, avec Y-a-t'il un pilote dans l'avion ? (Airplane) en 1980, énorme succès, la saga a continué avec Y a-t-il un flic pour sauver la Reine ? (1988), Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991) et Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (1994). Tous les trois étaient issus de la série télévisée "Police Squad"(1982) dans laquelle il avait créé son rôle de bon flic malgré lui.

C'est le petit écran qui l'avait fait vedette. On l'a vu dans les meilleures séries de son époque, ou les plus représentatives : "Rawhide", "Les incorruptibles", "Le fugitif, "Bonanza", "Les mytères de l'Ouest", "Hawaï Police d'Etat", "Columbo", "M.A.S.H.", "Les rues de San Francisco" ou encore "Kojak", "La croisière s'amuse", "L'île fantastique", "Vega$", Arabesque", et même "Madame est servie".

Au cinéma, le comédien s'était fait connaître dans le film de science-fiction Planète interdite en 1956. Souvent choisi comme le second rôle masculin principal, il joue à l'ombre de Glenn Ford (La vallée de la poudre, La rançon), Charlton Heston (La symphonie des héros), Gene Hackman (L'aventure du Poséidon), Richard Dreyffus (Cinglée) dans on dernier rôle dramatique.

Immense comique, il fera aussi des incursions dans d'autres genres (Creepshaw, le bal des horreurs). Mais à partir des années 90, Hollywood ne l'emploiera que pour ses talents de farceurs avec des films souvent médiocres (pour ne pas dire des navets comme Mister Magoo, Scary Movie 3 et sa suite, ou de nombreux pastiches pour divertir les soirées du samedi.

Séraphine n’est plus un scénario original : rendez à César…

Posté par vincy, le 28 novembre 2010

Flash-back. César 2009. Le prix de la meilleure adaptation revient au grand favori de la cérémonie, Entre les murs, Palme d'or 2008. Celui du scénario original est remis à un outsider, Séraphine, nommé neuf fois au total (le film raflera le César du meilleur film, et un total de 7 César ce soir-là). Martin Provost et Marc Abdelnour vont peut-être devoir rendre leur César du meilleur scénario original car jeudi 25 novembre, le Tribunal de grande instance a condamné pour plagiat le scénariste-réalisateur Martin Provost, ainsi que son producteur.

L'historien Alain Vircondelet, spécialiste de la peintre Séraphine Louis (1864-1942), sujet de sa thèse de doctorat, avait porté plainte, trouvant trop de similitudes avec sa biographie, "Séraphine de Senlis", édité par Albin Michel, qui avait révélé l'existence de cette plasticienne oubliée. Il estimait que le scénario du film étaient "la reproduction servile ou quasi servile" de cet ouvrage publié en 1986, identifiant "35 emprunts".

Certaines phrases, présentes à l'identique dans le livre de M. Vircondelet et dans le scénario de Martin Provost, laissent en effet songeur. Ainsi de ce moment où Séraphine parle de son processus créatif d'essence divine: "C'est comme vous diriez du miel, des liqueurs chaudes". "Il y a quelques phrases regrettables", avait concédé l'aovcat de TS Productions, Maitre Yves-Henri Nédélec, "mais ce n'est pas une contrefaçon de l'oeuvre, car le traitement n'a rien à voir."

Neuf cas précis similaires, parfois au mot près

Mais cela touche aussi des situations : "M. Vircondelet a imaginé Séraphine peignant avec de la terre molle et du sang, une image reprise purement et simplement dans le film: le plagiaire est pris la main dans le sac", donne en exemple Maître Bigot, avocat de l'auteur et de l'éditeur.

Le Tribunal en a relevé neuf. Le jugement fait état de "neuf cas précis pour lesquels, outre la reprise d'éléments biographiques inventés par M. Vircondelet, on note une similitude dans la formulation employée, parfois au mot près, ce qui permet d'exclure la simple réminiscence derrière laquelle se retranchent les défendeurs". "En reproduisant neuf passages de cette oeuvre dans la première version du scénario du film Séraphine sans autorisation préalable, la société TS Productions et M. Martin Provost ont commis des actes de contrefaçon", a-t-elle jugé.

La justice les a condamnés à payer des dommages : 25 000 euros à M. Vircondelet "en réparation de l'atteinte portée à son droit moral d'auteur" et 25.000 euros à Albin Michel "en réparation de l'atteinte à ses droits patrimoniaux". L'auteur et l'éditeur recevront aussi 6 000 euros chacun au titre de frais de justice. Enfin, ils devront publier le jugement dans trois médias. C'est toujours moins que les 600 000 euros de dommages et intérêts réclamés par les plaignants, en se basant sur le succès en salles du biopic. Le film avait séduit 850 000 spectateurs.

Seul le scénario est une contrefaction

Le pire était évité puisque les plaignants avaient demandé l'interdiction du film. Mais le Tribunal a considéré que "seule une version du scénario est contrefaisante, et non le film". Ce qui était la crainte des producteurs qui avaient lancé au moment de l'audience : "C'est un procès de censure, on veut la mort du film".

L'audience avait lieu le 14 octobre. Les accusés s'étaient défendus en citant d'autres sources de travail, d'autres livres, et notamment celui de Wilhelm Uhde, le critique d'art qui découvrit Séraphine Louis.

Pour un "mauvais procès" (ce que dénonçait l'avocat des accusés), ça se termine surtout en sale affaire (pour reprendre une expression chère Yolande Moreau, l'interprète de Séraphine).

Les European Film Awards privilégient les films déjà primés

Posté par vincy, le 27 novembre 2010

Les European Film Awards sont à l'image de l'Europe : une construction qui manque de visibilité et d'unité. Pas étonnant que les films sélectionnés cette année ne soit, une fois de plus, qu'une compilation des oeuvres primées à Venise, Berlin, Cannes ou par des prix nationaux comme les Goyas. D'une part, ce la s'explique par ce que la sélection s'arrête fin août, avant le Festival de Venise de l'année en cours et avant les sorties de l'automne prédestinées aux prix nationaux. D'autre part, il faut que la plupart des films aient été vus d'un maximum de spectateurs européens : or, la distribution sort parfois un film avec des mois de décalage entre sa diffusion dans son pays et l'exportation en Europe. Pour exemple, 12 films nommés cette année ne sont pas encore sortis dans les salles françaises.

En arrivant après tout le monde, la cérémonie ne fait que confirmer la qualité, ou la reconnaissance, de films sortis depuis parfois un an. Pas de quoi créer un effet sur les ventes de DVD ou de les faire revenir en salles. Une mention pour le prestige tout au plus. Mais là encore, ça ne vaut ni un Oscar ni un César/BAFTA/Donatello/Goya... et encore moins un grand prix dans un grand festival.

Le grand favori est le film de Polanski, The Ghost-Writer, qui cumule 7 nominations. Du coup, la France est la puissance dominante avec 16 nominations (en 8 films produits ou coproduits). 15 pays sont représentés au total.

On note aussi la prédominance des films sélectionnés au Festival du film de Berlin.

Cette année, les 23e EFA seront remis le 4 décembre à Tallinn en Estonie. Un prix d'honneur sera remis au musicien Gabriel Yared et au comédien Bruno Ganz.

Les nominés sont :

Miel. Ours d'or à Berlin. Turquie/Allemagne.
Film. Réalisateur (Semih Kaplano?lu). Photographie. Montage. Premier film.

Des hommes et des dieux. Grand prix du jury à Cannes. France.
Film. Photographie.

The Ghost-Writer. Ours d'argent de la mise en scène à Berlin. France/Royaume Uni.
Film. Réalisateur (Roman Polanski). Acteur (Ewan McGregor). Scénario. Montage. Décor. Musique.

Lebanon. Lion d'or à Venise (2009). Israël.
Film. Réalisateur (Samuel Maoz). Scénario. Photographie.

Dans ses yeux. Oscar du meilleur film en langue étrangère. Espagne/Argentine.
Film.

Soul Kitchen. Prix spécial du jury à Venise (2009). Allemagne.
Film.

Carlos, le film. Hors compétition à Cannes. France.
Réalisateur (Olivier Assayas). Montage.

La prima cosa bella. Italie.
Réalisateur (Paolo Virzi).

Le choix de Luna. Compétition à Berlin. Bosnie Herzégovine. (voir Focus sur le cinéma roumain)
Actrice (Zrinka Cviteši?).

Die Fremde. Compétition à Berlin, Meilleure actrice allemande aux German Film Awards. Allemagne. (voir les finalistes du Prix Lux)
Actrice (Sibel Kekilli). Premier film.

Another Year. Compétition à Cannes. Royaume Uni.
Actrice (Lesley Manville). Musique.

Lourdes. Compétition à Venise (2009), meilleur film aux festivals de Varsovie et Vienne. France.
Actrice (Sylvie Testud).

Nothing Personal. Meilleur premier film et prix d'interprétation féminine à Locarno. Pays-Bas/Irlande.
Actrice (Lotte Verbeek). Premier film.

Submarino. Compétition à Berlin. Danemark.
Acteur (Jakob Cedergren).

La Nostra Vita. Prix d'interprétation masculine à Cannes. Italie.
Acteur (Elio Germano).

If I Want to Whistle, I Whistle. Grand prix du jury à Berlin. Roumanie.
Acteur (Goerge Pistereanu). Premier film.

Cellule 211. Meilleur film et meilleur acteur (et 6 autres prix) aux Goyas 2010. Espagne.
Acteur (Luis Tosar). Scénario.

Le Concert. 6 nominations aux César (dont meilleur scénario). France / Russie.
Scénario.

How I Ended this Summer. Prix de la meilleure photographie à Berlin. Russie. (voir le bilan de la compétition berlinoise)
Photographie.

Don Giovanni, Naissance d’un Opéra. Festivals de Toronto et Rome (2009) Espagne / Italie.
Décor.

The Temptation of St. Tony. Festivals de Rotterdam et Sundance. Estonie / Finlande.
Décor.

Kawasaki's Rose. Sélection Panorama à Berlin. République Tchèque.
Musique.

Le premier qui l'a dit. Sélection Panorama à Berlin. Italie.
Musique.

Planète 51. Espagne.
Film d'animation.

Le voyage extraordinaire de Samy. France / Belgique.
Film d'animation.

L'illusionniste. France.
Film d'animation.

La Doppia Ora. Prix du jeune cinéma à Venise (2009). Italie.
Premier film.

Armadillo. Semaine de la critique à Cannes. Danemark.
Documentaire.

Steam of Life. Finlande.
Documentaire.

Nostalgie de la lumière. Hors compétition à Cannes. France/Chili.
Documentaire.

Bernard, ni Dieu ni chaussettes : portrait sensible à (re)découvrir en DVD

Posté par MpM, le 26 novembre 2010

BernardEn partant sur les traces du poète paysan Gaston Couté, Pascal Boucher a rencontré l'un des derniers "diseux" de la Beauce, Bernard Gainier, capable de conter les textes de Couté dans leur patois d'origine. De cette rencontre est né un documentaire bien différent du projet d'origine, dont Bernard, agriculteur retraité et anarchiste, devient le héros bouleversant et irrésistible.

On le suit ainsi dans son quotidien, des répétitions avec le groupe "P'tit crème" à une inauguration officielle où il dit du Gaston Couté, en passant par le travail dans sa vigne, les rencontres avec les copains, et même les dialogues de sourd avec son chat. En tout simplicité, Bernard parle de lui, de ses convictions politiques, de ses journaux intimes méthodiquement tenus année après année, mais aussi, à demi-mots, de sa fatigue et de cette "usure" qui le dévore lentement.

On sent qu'une vraie relation de respect et d'amitié s'est tissée peu à peu entre le réalisateur et son personnage principal. Dans les séquences les plus intimes, Pascal Boucher sait faire oublier sa caméra et s'il le faut, il la détourne ou la coupe. On ne verra ni les larmes de Bernard, ni son désarroi. Au contraire, on retiendra son humour et sa liberté. Quitte à verser une larme de notre côté de l'écran.

Sorti en mars dernier, le film s'offre une deuxième existence dans une très belle édition DVD dont le livret est conçu comme l'un des carnets manuscrits de Bernard. On y trouve différents textes de Gaston Couté (accompagnés d'un lexique !) ainsi que la très jolie dédicace écrite par le réalisateur à son ami Bernard. Sur le DVD lui-même, on découvre des séquences inédites du documentaire mais aussi des images de la venue de Bernard Gainier à Paris à l'occasion de la sortie du film.

Cinéphiles des villes ou des champs, amateurs de poésie ou non, si vous ne savez pas quoi offrir à vos amis pour Noël, pensez à ce portrait sensible d'un homme, d'un poète et d'une manière de vivre qui exhale humanisme et bonne humeur.

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Bernard, ni Dieu ni chaussettes de Pascal Boucher
Avec Bernard Gainier, le "P'tit crème" et le "fantôme" de Gaston Couté.
En DVD depuis le 25 novembre

Plus d'information sur le site des mutins de Pangée

L’instant Court : Un homme à la mer réalisé par Antoine Collomb, avec Diane Dassigny

Posté par kristofy, le 26 novembre 2010

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Pivot, voici l’instant Court n° 8.

Le changement dans la continuité : voici comment faire un remaniement de sa vie amoureuse (ça peut fonctionner aussi pour un remaniement des ministres). Voila donc le court-métrage Un homme à la mer réalisé par Antoine Collomb, avec Diane Dassigny.

L’actrice Diane Dassigny nous raconte cette expérience :

Ecran Noir : Quel est votre parcours de comédienne ?

Diane Dassigny : J'ai toujours voulu jouer au théâtre; déjà toute petite je rêvais de monter sur les planches. Après mon bac, à 16 ans, je suis entrée à l'Ecole Perimony et j'ai joué dans ma première pièce On ne badine pas avec l'amour mise en scène par Jean-Claude Brialy. Côté images, j'ai débuté à 14 ans dans un court métrage C'est où la vie? de Serge Pescetelli. La directrice de casting était venue chercher une jeune lycéenne en casting sauvage. J'ai été choisie puis elle m'a rappelé pour un téléfilm La colline aux mille enfants de Jean-Louis Lorenzi, c’était aussi le premier téléfilm de Guillaume Canet ! J'ai ainsi rencontré Françoise Lax, mon premier agent artistique. Et j'ai enchaîné téléfilms, long métrages, court métrages, théâtre et comédies musicales car le chant est mon autre passion. D'ailleurs actuellement je suis sur la scène du Palais des Sports car je joue la femme de Mozart dans Mozart l'Opéra Rock mis en scène par Olivier Dahan.

EN : Pour ce court Un homme à la mer c’est comment de jouer avec un partenaire qui ne donne pas la réplique ?

DD : C'est... intéressant... Je n'ose pas répondre à la question de peur de divulguer la "chute" du film !  Mais en fait, on se crée les dialogues de l'"autre". C'est un peu comme un monologue au théâtre, où les silences sont nourris de non-dits... Avec Xavier Valoteau, le comédien, le travail a été très intéressant, le fait que tout passe par les regards, qu'il y ait une ambiguïté permanente, etc.

EN : Comment s’est passé ce tournage ?

DD : Idylliquement malgré une météo capricieuse : nous tournions en Normandie d'où alternance bourrasques de vent, soleil et pluie ! Le soir on jouait au foot et on buvait des mojitos ! Nous étions une toute petite équipe. Nous avions répété avant à Paris avec le réalisateur Antoine Colomb : nous avions essayé plusieurs directions de jeu (plus garce, plus souriante...). Le but était que la comédie soit "calée" avant d'arriver pour la journée de tournage car le très long plan séquence nécessitait une concentration totale sur la technique en arrivant sur le plateau. Mais Antoine a su être très présent avec nous, les comédiens, sur place, autant qu'avec son équipe technique. Il est extrêmement précis dans ce qu'il veut tout en étant très à l'écoute des propositions des uns et les autres, c'est très agréable de travailler avec lui. Bref, un excellent souvenir que ce tournage!

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Un homme à la mer.

L’Apprenti Père Noël : un conte doux comme un flocon

Posté par Morgane, le 26 novembre 2010

«?- si l’enfant n’a pas été choisi d’ici là, il est écrit que la magie de noël fondra à jamais?»

L’Histoire?: Nicolas est un jeune orphelin vivant à Sidney. Dans l’orphelinat où il attend de trouver de nouveaux parents, Nicolas fait une rencontre plus que surprenante par une nuit enneigée. Le Père Noël en personne vient le chercher pour qu’il devienne son apprenti et donc le futur Père Noël...

Notre avis?: L’Apprenti Père Noël fait fi de la 3D et des nombreux effets spéciaux qui font aujourd’hui la gloire des studios d’animation. Ce petit conte de noël s’appuie sur une animation très traditionnelle, pleine de poésie et haute en couleurs, rappelant parfois les films de Jacques-Rémy Girerd.

Les plus petits s’émerveilleront devant ce film dans lequel chaque petit détail compte et écarquilleront de grands yeux remplis d’envie à la découverte de l’atelier magique de celui qui fait rêver tous les enfants. Plein de bons sentiments, parfois trop, cette fable se déguste comme une bûche de noël s’accompagnant d’un gros chocolat chaud devant un bon feu de cheminée... On sait que c’est un peu cliché mais finalement, mais ne refoulons pas ce genre de plaisir régressif ! Les plus grands qui accompagneront les plus petits trouveront donc un certain plaisir à se lover dans ces images parfois un peu mielleuses mais qui réchauffent et qui nous font retrouver notre âme d’enfant.

Poésie et tendresse ne sont d’ailleurs pas les seuls au rendez-vous. À eux se mêle une petite pointe d’humour à travers ce père noël quelque peu bougon refusant de prendre sa retraite. Et derrière tout cela, quelques thématiques plus sérieuses telles que la peur de ne plus servir à rien, la peur de ne pas être à la hauteur etc. pointent le bout de leur nez en arrière-plan de ce conte de noël prêt à faire rêver les petits et parfois même les grands.

Gael Garcia Bernal dans les gants d’un boxeur

Posté par vincy, le 26 novembre 2010

Gael Garcia Bernal va enfiler des gants de boxe. Étape obligée pour un acteur de haut standing, comme la prostituée pour une actrice.

Il incarnera celui qui était surnommé Mains de pierre, Roberto Duran, grand rival de Sugar Ray Leonard. Il a été victorieux 103 fois sur 119 combats, et a été sacré huit fois champion du monde dans quatre catégories différentes. Né en 1951, il n'a jeté l'éponge qu'à l'âge de 50 ans.

Bernal pourrait être "coaché" par Al Pacino dans le rôle de Ray Arcel.

Ce biopic au budget plutôt léger (15 millions de $) sera réalisé par Jonathan Jakubowicz, qui a aussi écrit le scénario.

Tournage prévu au printemps entre le Panama et New York.

16 gars, 16 filles pour le César du meilleur espoir

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

Les professionnels de la profession vont devoir choisir cinq acteurs et cinq actrices parmi les 32 comédiens proposés.
Comme d'habitude, de réels jeunes talents et des comédiens plus confirmés (Salim Kechiouche a commencé en 1996 par exemple), forment ce patchwork, certes, un brin cosmopolite (venus d'Argentine, Cuba, Vénézuéla...).
Un film, Belle Épine réussit même à placer deux acteurs dans chaque catégorie.

Notons que certains ont déjà été nommés parmi les meilleurs espoirs les années précédentes : Léa Seydoux (2009), Anaïs Demoustier (2009), Pio Marmaï (2009) et Grégoire Leprince-Ringuet (2004, 2008 et 2009).

Côté espoir féminin :

Raphaëlle Agogué (La rafle)
Clara Augarde (Un poison violent)
Leila Bekhti (Tout ce qui brille)
Judith Chemla (De vrais mensonges)
Vanessa David (Sweet Valentine)
Anaïs Demoustier (D’amour et d’eau fraîche)
Adèle Exarchopoulos (Tête de Turc)
Ana Girardot (Simon Werner a disparu…)
Annabelle Hettmann (Le sentiment de la chair)
Audrey Lamy (Tout ce qui brille)
Elise Lhomeau (Des filles en noir)
Nina Meurisse (Complices)
Veronika Novak (Les invités de mon père)
Agathe Schlencker (Belle épine)
Léa Seydoux (Belle épine)
Yahima Torres (Vénus Noire)

Côté espoir masculin :

Olivier Barthelemy (Notre jour viendra)
Cyril Descours (Complices)
Arthur Dupont (Bus Palladium)
Cyril Guei (Lignes de front)
Salim Kechouiche (Le fil)
Grégoire Leprince-Ringuet (La princesse de Montpensier)
Johan Libereau (Belle épine)
Pio Marmaï (D’amour et d’eau fraîche)
Guillaume Marquet (Crime d’amour)
Nicolas Maury (Belle épine)
Arthur Mazet (Simon Werner a disparu…)
Jules Pelissier (Simon Werner a disparu…)
Nahuel Perez Biscayart (Au fond des bois)
Raphaël Personnaz (La princesse de Montpensier)
Edgar Ramirez (Carlos)
Thibault Vinçon (Le sentiment de la chair)

La guerre des boutons revient par la bande

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

Près de 40 ans plus tard, La Guerre des boutons, film culte (mais daté, certes) d'Yves Robert, va faire l'objet non pas d'une nouvelle adaptation, mais de deux.

Les hostilités ont été lancées mardi par One World Films. Initié il y a déjà un an et demi par les producteurs de Gainsbourg (vie héroïque), ce premier projet restera ancré dans les années 60 (une version actuelle n'aurait-elle pas été plus pertinente pour souligner l'universalité du roman de Louis Pergaud?). Le triomphe du Petit Nicolas donne des idées à ceux qui n'en ont pas.

Yann Samuell (Jeux d'enfants et le récent L'âge de raison) sera aux commandes; tant au niveau du scénario (qu'on annonce très fidèle) que derrière la caméra. Un personnage féminin devrait être introduit dans cette histoire de chenapans.

Le budget est évalué entre 10 et 15 millions d'euros et le tournage devrait débuter au printemps prochain. La sortie est déjà planifiée pour Noël 2011.

Un sérieux avantage qui handicape Thomas Langmann (Astérix, Mesrine) qui a répliqué dès hier pour annoncer son propre film. Problème : le scénario de Christophe Barratier (Les choristes) n'est pas achevé et le tournage n'était prévu que pour l'été prochain. Or, dans ce genre de doublon, on sait que le premier qui dégaine récolte le gros lot.

Le film de 1961 avait attiré près de 10 millions de spectateurs dans les salles.

Locarno 2011 : portes ouvertes à l’Inde

Posté par Claire Fayau, le 25 novembre 2010

Le prochain Festival de Locarno (3-13 aout 2011) s'ouvrira à la cinéphilie indienne.

La patrie de Gandhi sera à l'honneur et pas seulement Bollywood. L'Inde est le plus gros pays producteur de films au monde, mais une infime partie arrive en Europe (sauf chez les vendeurs DVD des quartiers communautaires).

Qu'en est-il des petits films en dehors de Bollywood ? Le laboratoire de co-production Open Doors du Festival del film Locarno se penchera sur la question. Olivier Père, Directeur artistique du Festival, et Nadia Dresti, Responsable de l'Industry Office de Locarno, ont annoncé la nouvelle au cours d'une conférence de presse organisée dans le cadre de la 41ème édition de l'International Film Festival of India (à Goa).

Open Doors travaille avec le Film Bazaar India / Screenwriters' Lab du Festival de Goa. En deux ans, 12 scénaristes indiens ont ainsi participé aux deux dernières éditions du Festival de Locarno. Une belle façon de promouvoir  le Cinéma  indien  et ses multiples facettes ... Un appel est donc lancé aux projets en provenance d'Inde (inscription sur le site internet du Festival).

Les candidats retenus (une douzaine au total) seront invités à participer au laboratoire de co-production qui aura lieu pendant la 64ème édition du Festival.

Notons que Chakra, de Rabinda Dharmaraj en 1981, est le seul film indien à avoir reçu le Léopard d'or depuis la création du festival en 1946.