Posté par vincy, le 1 mars 2011
Elle était la brune plantureuse dans l'inoubliable comédie Les hommes préfèrent les blondes. Bien qu'elle ait été 10 fois mieux payée que sa copine Marilyn, c'est l'icône blonde que le film propulsera dans le star système tandis que Jane Russell ne parviendra pas à attirer d'autres grands rôles. Elle avait la tête sur les épaules, la gouaille franche, son personnage lui ressemblait.
Mais ses opinions conservatrices voire un peu réac' ne l'ont pas aidée à séduire les producteurs. Elle était la découverte d'un seul, Howard Hugues qui la repère en 1940 et lui fait signer un contrat de sept ans. En 1943, elle perce l'écran avec un western, Le banni (The outlaw). Son visage accroche la Lumière mais surtout son décolleté fait sensation : le film sera réservé à un public restreint.
Enfant de la balle, elle doit son goût pour le jeu à sa mère qui l'initia à la musique et au théâtre. Son physique sensuel en fait une vedette et une pin up à la mode en pleine guerre mondiale. Tout ça grâce à un 90D. Elle fait pourtant une pause de quelques années pour ne revenir qu'après guerre comme comédienne (L'esclave du souvenir) et chanteuse (As Long As I Live). Son allure stylée, son franc parler familier et une certaine dose d'autodérision meublent avec panache quelques westerns.
En 53, elle atteint son apogée avec Les hommes préfèrent les blondes, comédie culte et transatlantique où les diamants sont les meilleurs amis des femmes (et la cause de leurs troubles). Mais c'est la candide Marilyn Monroe qui éclate de mille feux et va propulser son talent dans l'éternité hollywoodienne.
Russell continuera de jouer dans des productions honorables : Fini de rire (avec Robert Mitchum), Double dynamite (avec Frank Sinatra et Groucho Marx), Scandale à Las Vegas (avec Victor Mature et Vincent Price) ou encore Les implacables (avec Clark Gable et Robert Ryan). Elle achèvera de provoquer la prude Amérique dans French Line avec une séquence en maillot de bain intitulée Lookin' for Trouble.
C'est la fois de trop. Russell se sent trop mise à nue par son Pygmalion de millionnaire. Elle prend son destin en main avec son premier mari, Bon Waterfield, ancien footballeur, et lance sa maison de production. Une stratégie d'émancipation qui annonce la fin du règne des studios et de leur emprise sur les stars.
Elle mise sur des rôles mettant en valeur ses talents de comédiennes plutôt que ses formes, comme Bungalow pour les femmes. Après le fiasco de Kidnapping en dentelles en 57, elle arrête le cinéma.
Russell se concentre sur ses talents de chanteuse et de danseuse dans des tournées mondiales. Elle ne fait alors plus que de la scène. Elle ne tournera plus que cinq films, préférant Broadway.
Jane Russell finira sa vie en écrivant une autobiographie sans détours. Si elle fut une militant anti-avortement acharnée (elle dut avorter à 17 ans, ce qui la rendit stérile), elle fut aussi une grande activiste de l'adoption pour laquelle elle s'engagea avec passion.
Hélas, pour le cinéma, définitivement, les hommes ont préféré la blonde.
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Posté par Claire Fayau, le 1 mars 2011
L'histoire : C'est une amitié hors normes entre David, un médecin de 50 ans, et Romain, 13 ans, dont il s'occupe depuis sa petite enfance, l'adolescent souffrant d’une déficience génétique rare. Rien ne semble pouvoir les séparer jusqu’au jour où David obtient une mutation qu’il n’attendait plus. Comment annoncer à Romain son départ ?
Notre avis : Delphine Gleize est la troisième cinéaste à réunir Vincent Lindon et Emmanuelle Devos devant la caméra, après Emmanuel Carrère (La Moustache) et Anne Le Ny (Ceux qui restent). Mais cette fois, ils ne forment pas le couple star du film puisque le duo fétiche, c'est un ado malade et son médecin. Une amitié transgénérationnelle, comme les aime Delphine Gleize (voir Cavaliers seuls, coréalisé avec Jean Rochefort).
Comme dans Cavaliers Seuls, justement, la Permission de minuit (joli titre) parle de transmission, de maladie rare , et de mort. Mais aussi de la beauté de l'échange, et de soutien inconditionnel. Car dans l'histoire , qui sauve réellement qui ?
Un film sensible et pudique, doté d'une belle émotion, mais sans mélo car " la pitié, on s'en fout !".
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Posté par Claire Fayau, le 1 mars 2011
L'histoire : La vie de David Pelame, la quarantaine, est dans une impasse. C'est la routine dans son couple, il a du mal à communiquer avec ses enfants, son métier est bien loin de ses ambitions passées... Et puis, un jour, il découvre une valise pleine de cocaïne et un téléphone croulant sous les appels de clients. Et si c'était le moyen de relancer sa vie ?
Notre Avis : Ne vous fiez pas à l'affiche et à son sous-titre : " ça sent les emmerdes à plein nez" : le film vaut bien plus. Les erreurs en matière de marketing, ça arrive.
Car ici, le scénario est bon. On pense à Weeds et au British Saving Grace (d'ailleurs le film est une adaptation plus légère d'un roman anglais). Ou plus récemment à Jewish connection : des gens ordinaires qui deviennent dealers, un peu par hasard, et beaucoup par appât du gain.
Bien sûr, il y a le message "la drogue , c'est mal", bien sûr il y a des côté sombres et cyniques. Mais ce film est un comédie et on se marre bien. Le casting est parfait : François Damiens en avocat-brave type attachant qui devient Goliath le dealer. Pascale Arbillot qui embellit et retombe amoureuse de son mari au fur et à mesure qu'elle s'enrichit... Sans parler des seconds rôles : Laurent Laffitte, en tête (il est parfait en type arriviste et odieux à qui tout réussit).
En plus, la fin est assez anti-conventionnelle. Donc oubliez vos préjugés et allez prendre une bonne dose de rire chez votre fournisseur habituel en cinéma.
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Posté par MpM, le 1 mars 2011
Genghis Khan est l'un des plus grands conquérants du monde, dont la légende dépasse très largement les frontières du continent asiatique. Jusqu'à sa mort en 1227, il eut pour objectif l'unification des différentes tribus de la région, puis des régions environnantes, au point de se retrouver à la tête d'un empire plus vaste que l'empire chinois.
Le film Gengis Khan, à la conquête du monde, nous fait découvrir ce destin hors du commun, montrant Genghis Khan tour à tour fils, époux, père, chef charismatique et surtout insatiable conquérant à la devise fièrement revendiquée : « Où je vais, je conquiers... Les frontières disparaissent. » Une œuvre spectaculaire et impressionnante qui immerge le spectateur au cœur de scènes de bataille démesurées.
A l'occasion de sa sortie en DVD et BluRay, Ecran Noir met en jeu dix exemplaires du DVD.
Pour participer au tirage au sort, il suffit de répondre à la question suivante :
Genghis Khan est considéré comme le fondateur d'une nation qui lui survécut jusqu'à aujourd'hui.
De quelle nation s'agit-il ?
Votre réponse et vos coordonnées postales sont à envoyer par courriel avant le 9 mars 2011.
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Genghis Khan, à la conquête du monde
de Shinichiro Sawai
Avec Takashi Sorimachi, Rei Kikukawa, Mayumi Wakamura...
Sortie BluRay et DVD le 1er mars
© Metropolitan
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