Cannes 2011 : Mélanie Laurent en maîtresse de cérémonie « légère et amusante »

Posté par MpM, le 5 mars 2011

Mélanie LaurentC'est l'actrice Mélanie Laurent qui officiera comme maîtresse de cérémonie en ouverture et en clôture du 63ème Festival de Cannes. Un choix judicieux et glamour qui devrait donner le ton de cette édition présidée par l'acteur Robert de Niro. "Ca va être léger et amusant", a confirmé Gilles Jacob.

Mélanie Laurent, révélée en 2006 dans Je vais bien ne t'en fais pas de Philippe Lioret, était en compétition à Cannes en 2009 avec Inglorious Bastards de Quentin Tarantino. Tout le monde se souvient du rock endiablé qu'elle avait dansé avec le réalisateur en bas des célèbres marches lors de la présentation officielle du film... Depuis, on l'a notamment vue dans Le concert de Radu Mihaileanu, La Rafle de Roselyne Bosch et Requiem pour une tueuse de  Jérôme Le gris actuellement à l'affiche.

2011 pourrait bien être son année puisqu'en plus de son actualité cannoise, elle sort son premier album en tant que chanteuse et compositrice ("En t'attendant")  le 2 mai prochain et son premier long métrage, Les adoptés, à l'automne (avec une présentation cannoise à la clef ?).

Indubitablement, elle va bien, on ne s'en fait pas.

Jean Dujardin muet chez Michel Hazanavicius

Posté par MpM, le 5 mars 2011

The artist, qui sortira à la rentrée 2011, est la nouvelle collaboration de Jean Dujardin avec son réalisateur complice Michel Hazanavicius (OSS 117: Le Caire, nid d'espions, OSS 117 : Rio ne répond plus). Il s'agit d'une histoire d'amour en noir et blanc et sans parole dans le Hollywood des années 20.

Sur le blog de la société Carlotta, Michel Hazanavicius explique que le film suit le destin de deux acteurs au moment de l'apparition du cinéma parlant. Le premier, qui est une grosse star, va rester sur le carreau tandis que l'autre, une jeune figurante, va connaître la gloire. "J'avais envie de faire un film dans ce format, c'est une manière purement visuelle de raconter une histoire qui laisse toute la place aux acteurs", précise-t-il. "Le gros enjeu, c'était l'écriture".

Le cinéaste cite Murnau ou Frank Borzage comme références, et avoue nourrir une véritable passion pour le cinéma de l'époque, cinéma qui impose "un rapport pas du tout cérébral et purement sensuel au film : on plonge comme un enfant dans l'histoire".

Retour sur les Independent Spirit awards

Posté par MpM, le 5 mars 2011

spirit awardsPris entre les feux croisés des Césars (le vendredi) et des Oscars (le dimanche), les Independent Spirit awards qui se déroulaient le week-end dernier sont légèrement passés inaperçus. Pourtant, ces prix du cinéma américain indépendant permettent d'imaginer une version alternative du paysage cinématographique 2010, en cantonnant notamment Le discours d'un roi (qui a trusté les Oscars les plus prestigieux) à l'unique catégorie du meilleur film étranger (prix qu'il a bien sûr remporté haut la main).

Privé de de cet imbattable concurrent, c'est ainsi Black swan qui a tiré son épingle du jeu. Quand seule Natalie Portman avait trouvé grâce aux yeux de  la vénérable académie, le thriller classieux de Darren Aronofsky a été couronné quatre fois : meilleur film, meilleure image, meilleur réalisateur et meilleure actrice (pour Natalie Portman encore).

James Franco a lui été sacré meilleur acteur pour sa performance époustouflante dans 127 heures de Danny Boyle tandis que deux acteurs de Winter's bone (Dale Dickey et John Hawkes) remportent les prix d'interprétation dans un second rôle. Une petite consolation pour le très réussi film de Debra Granick, totalement boudé aux Oscars.

Finalement, même si les résultats diffèrent, nombreux étaient  les films à être indifféremment nommés lors des deux cérémonies, à commencer par les films déjà cités, mais aussi Faites le mur de Bansky (meilleur documentaire) et Tout va bien! The kids are all right de Lisa Cholodenko (meilleur scénario). On peut y voir la preuve que le cinéma indépendant brille au firmament, mais aussi constater que même dans les milieux cinéphiles, l'attention se cristallise désormais autour d'un nombre de plus en plus réduit de films.