Sigourney Weaver rempile pour Avatar 2, 3 et 4

Posté par vincy, le 11 juin 2014

sigourney weaver avatarGrace Augustine mourrait dans le premier épisode d'Avatar. A l'époque, James Cameron n'imaginait pas que son film allait être un triomphe mondial. Faire mourir le personnage de Sigourney Weaver permettait un sacrifice nécessaire pour émouvoir le spectateur.

Maintenant que Cameron a prévu trois suites, tournées les unes à la suite des autres, il ne veut pas se priver de son actrice charismatique. Le cinéaste a confirmé que Weaver va revenir dans Avatar, à travers un autre personnage. "Sigourney et moi avons une longue histoire qui a commencé en 1985 avec Aliens. Nous sommes de bons amis qui avons toujours bien travaillé ensemble. Du coup, cela me semble bien qu'elle revienne dans les suites d'Avatar" explique le réalisateur.

Cameron promet que son nouveau personnage sera radicalement différent.

Sigourney Weaver rejoint donc les trois acteurs du premier film, Sam Worthington, Zoe Saldana (lire notre actualité du 16 janvier) et Stephen Lang.

Les tournages des trois suites d'Avatar commenceront au second semestre 2014. La première suite ne sortira qu'en décembre 2016, sept ans après le premier épisode qui a rapporté 2,8 milliards de dollars de recettes dans le monde.

Les frères Coen enrôlent George Clooney

Posté par vincy, le 11 juin 2014

george clooneyEthan et Joel Coen refont équipe avec George Clooney pour leur nouveau film. Hail Ceasar!, histoire d'un agent artistique dans le Hollywood des années 50 chargé de sauver la réputation des stars, sera leur quatrième film ensemble après Burn After Reading, Intolérable cruauté et O'Brother.

Les frères Coen ont aussi enrôlé Josh Brolin, qui avait déjà joué avec eux dans No Country for Old Men et True Grit. Clooney et Brolin n'ont jamais tourné ensemble.

Le dernier film des Frères Coen, Inside Llewyn Davis, a reçu le Grand prix du jury au Festival de Cannes 2013.

MK2 double de taille pour ses 40 ans

Posté par cynthia, le 10 juin 2014

Le groupe de cinéma indépendant MK2 a acquis Cinesur, un réseau regroupant 11 complexes cinématographiques et 120 salles en Espagne pour un total de 20 000 fauteuils. Avec près de 4 millions de spectateurs par an, le circuit représente 6,5% des entrées en Espagne.

"MK2 annonce ce soir l'acquisition d'un réseau de salles en Espagne, Cinesur, la plus importante chaîne de cinémas du sud de l'Espagne et premier circuit de salles en Andalousie, fondé par la dynastie Sanchez-Ramade en 1932", écrit dans un communiqué le groupe qui fête cette année ses 40 ans.

"L'ambition est celle de mettre en place des synergies entre les deux groupes, notamment en termes de programmation et d'animation culturelle, et d'exporter quelques concepts qui ont fait le succès des salles MK2 à Paris (programmation de films en VO, séances de ciné-philo, ateliers pour enfants, événements dans les salles et dans des lieux d'exception...)", explique le groupe MK2 fondé par Marin Karmitz.

Cinesur possède des salles à Badajoz, Cadix, Cordoue, Séville, Tolède, Marbella et surtout plusieurs complexes à Malaga.

C'est la première incursion en dehors de Paris pour l'exploitant de salles. C'est aussi un pari risqué : le box office espagnol a perdu 46% de ses entrées en dix ans, baisse aggravée par la hausse de la TVA sur le billet de cinéma (de 8 à 21%) en 2012.

Avec cette acquisition étrangère, le groupe MK2 double la taille de son réseau. Il possède 12 cinémas à Paris (65 écrans) qui attirent 5,5 millions de spectateurs par an.

Tom Cruise : l’acteur qui ne voulait pas vieillir

Posté par geoffroy, le 10 juin 2014

Tom CruiseQui ne connaît pas Tom Cruise ?

L’acteur, aux multiples succès planétaires, lancé par Francis Ford Coppola dans les années quatre-vingt (Outsiders, 83), devenu star à 24 ans avec Top Gun (86) puis confirmé définitivement comme demi-dieu du box-office par les Missions Impossible (4 films depuis 1996 et un cinquième en préparation pour une sortie probable fin 2015), nous revient cette année dans Edge of Tomorrow, film d’anticipation réalisé par Doug Liman (la Mémoire dans la peau, Jumper, Mr & Mrs Smith).

Si le film ne déroge pas vraiment des habituelles propositions vidéoludiques de bon nombre de blockbusters estivaux, son parti-pris narratif place Tom Cruise dans une représentation de soi inédite car exclusive. La fascination est réelle, plutôt forte, sans doute un peu obscène puisque plaçant sur orbite un ego surdimensionné conjuguant dans un maelström d’images frénétiques, trépas et résurrection. Si, cette fois, il n’est pas question de clonage – en référence à Oblivion et ses Tom Cruise clonés, infinité de Moi dans l’affrontement d’une obsession –, l’image de l’acteur se fige dans une boucle spatio-temporelle déployant sans relâche la figure du héros providentiel qu’il se borne à incarner depuis maintenant trente ans, exceptés quelques rôles majeurs d’une première partie de carrière – jusqu’en 1999 – comme Eyes Wide Shut, Magnolia, Né un 4 juillet ou encore Rain Man.

En somme rien ne change. tom cruiseCruise fait du Cruise comme si le temps n’avait plus aucune emprise sur son corps, ses émotions, ses expériences, son jeu. L’inscription demeure identique. Aussi bien dans l’effort d’une carrière rattrapée par les turpitudes de la vie, que dans la mise en représentation d’une icône qu’il ne faut surtout pas flétrir.

Ceci est d’autant plus vrai depuis 2008 et le Walkyrie de Brian Singer. La star, en perte de vitesse, enchaîne les blockbusters estivaux ou de fin d’année dans lesquels il incarne, systématiquement, le même personnage, de l’espion mystérieux au sourire enjôleur (Night and Day, MI4, Jack Reacher) au héros en devenir (Oblivion, Edge of Tomorrow).

L’acteur, membre de la Scientologie – une réalité qu’il faut prendre en compte dans la carrière de Cruise –, s’entête à retarder l’inéluctable pour inscrire dans les mémoires du monde cinématographique sa stature de surhomme, transfiguration de l’être ici bas en héros indépassable.

Suite aux déclarations prosélytes maladroites, pour ne pas dire embarrassantes, de l’acteur lors de la promotion du film Mission Impossible 3 (2006), son aura en a pris un coup. Le temps médiatique a fragilisé la statue du Commandeur par le biais de paroles malheureuses responsables, sans doute, de la désaffection d’une partie de son public.

Mais pas seulement. Car Tom Cruise, ivre du succès qui l’anime, est parti en reconquête, poursuivant tel un schizophrène, le souvenir d’une image originelle qu’il s’échine à reproduire inexplicablement. Le geste est beau puisqu’impossible. En effet, on ne lutte pas contre le temps et encore moins contre le passé.

Tom CruiseQu’à cela ne tienne. L’acteur reprend son bâton de pèlerin et s’affiche dans des rôles résolument physiques, charismatiques, mystérieux, à la droiture méritante qui, normalement, échoient à des acteurs plus jeunes. Tom Cruise ne semble plus vouloir vieillir. Alors il se joue de l’usure du corps en incarnant des personnages atemporels à qui il est difficile de donner un âge.

La posture n’est en rien factice au point de nous faire croire qu’à 52 ans il peut incarner un officier qu’on envoie au front combattre de méchants aliens. Une pointe de dérision au sujet d’un tel paradoxe aurait pu faire passer la pilule. Même si l’acteur nous épate par son implication, sa densité physique, sa puissance d’incarnation.

Dans Edge of Tomorrow la reconquête transpire chaque image pour faire de Cruise le dernier héros hollywoodien susceptible d’incarner à la perfection un « quidam » capable de se transfigurer en fonction des événements.

Si Tom Cruise repousse peut être comme aucun acteur avant lui les limites qu’impose la nature, il rompt progressivement le lien avec le public en perdant en crédibilité (on en veut pour preuve le démarrage mitigé d'Edge of tomorrow aux Etats -Unis le week-end dernier avec moins de 30 millions de recette, ce qui est en-dessous des 37 millions d'Oblivion, et largement en deçà des attentes de Warner). Ses films récents sont des pièces à conviction de la mégalomanie d’un très bon acteur se refusant d’assumer avec philosophie la fuite du temps. Personne n’est immortel. Même pas Tom Cruise.

Vesoul 2015 : premières révélations sur la 21e édition

Posté par MpM, le 9 juin 2014

Jean-Marc et Martine ThérouannePour ceux qui en doutaient, un Festival de cinéma se prépare au moins un an en avance. Martine et Jean-Marc Thérouanne, les organisateurs du Festival international des Cinémas d'Asie de Vesoul (FICA), n'étaient donc pas venus au dernier Festival de Cannes dans l'idée de se reposer après le succès de leur 20e édition, mais bien pour travailler d'arrache-pied à la suivante qui se tiendra du 10 au 17 février 2015.

Au programme, des films bien sûr, mais surtout des réunions et des rencontres afin de garder un contact étroit avec le microcosme toujours plus important du cinéma asiatique. L'idée n'est pas tant de découvrir les longs métrages qui seront les pépites de la compétition 2015 ("C'est trop tôt", souligne Martine Thérouanne, qui mise plutôt sur le Festival de Pusan en octobre) que de tisser et renforcer les liens indispensables qui permettent aux organisateurs de faire venir chaque année à Vesoul les plus grandes stars du cinéma asiatique.

"Par exemple, nous avons participé à la journée franco-chinoise organisée par le CNC. Nous aurons en 2015 un focus sur le cinéma chinois donc c'était extrêmement important d'être là", explique Jean-Marc Thérouanne. " Nous avons rencontré un certain nombre de réalisateurs chinois comme Liu Hao [Addicted to love, Cyclo d'or à Vesoul en 2011] et Liu Bingjian [Les larmes de Madame Wang, prix du Jury Netpac à Vesoul en 2003]."

Par ailleurs, les organisateurs ont également rencontré le cinéaste Jia Zhang-Ke à plusieurs reprises durant la quinzaine cannoise et ont pu lui proposer d'être le président du jury de la prochaine édition. "Il nous a donné son accord de principe, mais tout dépendra de sa disponibilité à ce moment de l'année", précise Martine Thérouanne. Bien sûr, pour un organisateur de Festival plus que pour quiconque, rien n'est jamais certain tant que les invités ne sont pas là en chair et en os, mais c'est en tout cas une excellente nouvelle pour lancer le 21e FICA.

Et ce n'est pas la seule. En effet, les organisateurs travaillent également à une rétrospective sur le cinéma du Laos, dans le cadre de la section "Francophonies d'Asie". "Nous avons mandaté Bastian Meiresonne [l'un des spécialistes de cinéma asiatique qui travaille pour le FICA] pour aller voir sur place ce qui existe physiquement dans les archives et dans quel état c'est. Nous aimerions notamment montrer Le lotus rouge de Som-Ok Southiphone un film mythique de 1988 remarqué dans de nombreux festivals internationaux", précise Jean-Marc Thérouanne.

Enfin, l'intitulé de la section thématique du prochain FICA est également connue. Il s'agira de "Tenir en haleine". Avis aux amateurs de cinéma de genre, mais pas seulement, puisque les organisateurs ont prévu de montrer plus largement des films "avec une intrigue extrêmement forte". On n'est donc pas au bout de nos émotions, quelles qu'elles soient ! Mais ça, avec la manifestation vésulienne, on en a pris l'habitude.

Quand Hunger Games inspire les manifestants thaïlandais…

Posté par vincy, le 8 juin 2014

Parfois la culture envahit l'espace politique. Non, il ne s'agit pas d'une manifestation d'intermittents. Ici on parle d'une révolution (pas si) tranquille en Thaïlande. Là bas, le bras est tendu, les trois doigts du milieu sont joints, l'auriculaire est replié. Cela ne vous rappelle rien?

Bien sûr si vous n'avez pas lu ou vu The Hunger Games, vous ignorez que ce salut symbolise la protestation du peuple opprimé contre l'élite tyrannique. Dans la trilogie imaginée par Suzanne Collins, les personnes qui s'exposent ainsi sont menacées d'exécution.

Pour démontrer que le récent Coup d'Etat thaïlandais n'était pas à leur goût, les manifestants ont décidé de faire le même signe de ralliement. Dans le film c'est un symbole de rébellion contre la dictature.

Dans l'ancien royaume de Siam, c'est devenu un symbole de liberté. C'est d'autant plus courageux qu'une loi martiale a été imposée empêchant tout regroupement de plus de cinq personnes. Depuis la prise du pouvoir par l'armée, après des mois de crises entre royalistes et démocrates, l'armée a mis un couvercle sur la libre expression.

Les manifestants thaïlandais demandent d'ailleurs l'abrogation de cette loi martiale et le retour d'un gouvernement civil. Cela n'a pas freiné la police, qui a arrêté une femme pour avoir brandit trois doigts dans la rue, si l'on en croit le Bangkok Post.

Carlotta Films lance sa collection d’ouvrages consacrés au 7e art

Posté par MpM, le 7 juin 2014

Carlotta Films, société spécialisée dans le cinéma du patrimoine, lance un label d'édition d'ouvrages consacrés au 7e art, qui seront publiés au rythme d'au moins quatre titres par an. La société indépendante qui propose principalement des rééditions de films restaurés (en salles, DVD et Blu-ray, ou VOD), rejoint ainsi Capricci dans le domaine (lucratif ?) du livre de cinéma.

Le premier ouvrage sera Outside, quand la photographie s'empare du cinéma de Stefan Cornic, un livre consacré aux photographes et cinéastes indépendants Morris Engel et Ruth Orkin (Le petit fugitif, Lovers and lollipops...). Il sortira en octobre. Suivra en novembre Macbeth-Othello, "une vision renouvelée des deux pièces de Shakespeare mises en scène par Orson Welles, servie par une nouvelle traduction de Patrick Reumaux et illustrée d'images des deux films restaurés".

Les ouvrages des éditions Carlotta Films seront diffusés et distribués par Harmonia Mundi.

Encore un casting hollywoodien pour le prochain thriller de Denis Villeneuve

Posté par vincy, le 7 juin 2014

denis villeneuve

Le réalisateur québécois oscarisé pour Incendies, Denis Villeneuve, poursuit son fabuleux destin américain. Après Prisoners (122M$ dans le monde) avec Hugh Jackman et Jack Gyllenhaal et Enemy (qui sort en France fin aôut), avec Jake Gyllenhaal (again) et Mélanie Laurent, il va réaliser un nouveau thriller, Sicario.

Josh Brolin, toujours en négociation, Emily Blunt (actuellement à l'affiche de Edge of Tomorrow) et Benicio del Toro incarneront les rôles principaux de cette histoire où un flic de Tucson en Arizona part au Mexique avec deux mercenaires afin de mettre la main sur un baron de la drogue.

Le tournage devrait se dérouler cet été. Après quoi, Villeneuve s'attaquera à un film de Science-fiction, Story of Your Life, avec, a priori Amy Adams comme vedette principale. Le film ne devrait pas se tourner avant 2015.

L’instant Court : Les Attractions Désastre, avec Audrey Dana

Posté par kristofy, le 6 juin 2014

Audrey DanaComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, voici l’instant Court n° 135.

Le film Sous les jupes des filles est sur les écrans avec à l’affiche un véritable bal des actrices : Isabelle Adjani, Vanessa Paradis, Marina Hands, Alice Taglioni, Laetitia Casta, Julie Ferrier, Géraldine Nakache, Alice Belaïdi, Sylvie Testud, Audrey Fleurot…

Pour diriger cette chorale de femmes et leurs désirs amoureux, il y a derrière la caméra et le scénario une autre actrice qui réalise ici son premier film : Audrey Dana. Son parcours est des plus atypiques : elle est encore méconnue du grand public mais pourtant reconnue depuis quelques années, surtout depuis le film Un roman de gare de Claude Lelouch qui lui vaudra une nomination au César de meilleur espoir féminin, puis en catégorie meilleure actrice dans un second rôle pour Welcome de Philippe Lioret.

Elle a été séduite par Jean-Paul Rouve et Fabrice Eboué dans Denis, elle a été sur la route de François Damiens dans Torpedo... mais ces films n'ont pas été beaucoup vus. En parallèle du cinéma, elle est aussi sur scène au théâtre, et sur les planches c’est elle qui fait l’évènement : avec Johnny Hallyday dans Le Paradis sur terre et avec Sami Bouajila dans Ring.

Audrey Dana est par ailleurs au générique de quelques courts métrages, dont Les Attractions Désastre réalisé par Christophe Charrier. Celui-ci a été derrière la caméra de plusieurs making-of dont 17 fois Cécile Cassard de Christophe Honoré, Le code a changé de Danièle Thompson, J’ai toujours rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit ; autant de tournages où il apprend par procuration la mise-en-scène et où il rencontre certains techniciens. C’est le compositeur Alex Beaupin qui a d’ailleurs fait la musique de ce court.

Voici donc Les Attractions Desastre, avec Audrey Dana : 4 heures du matin. Julien, 17 ans, court de toutes ses forces. Derrière lui, un garçon étendu sur le sol, un autre à ses trousses. La nuit de Julien va bientôt prendre fin. Celle de Yann et de Claire commence...

Ici commence la carrière d’écrivain d’Alain Guiraudie

Posté par vincy, le 6 juin 2014

alain guiraudieUn an après la sortie de L'inconnu du lac, prix Un certain regard de la mise en scène et Queer Palm au Festival de Cannes 2013, le réalisateur Alain Guiraudie s'apprête à publier son premier roman.

Ici commence la nuit sortira en librairies le 9 octobre, aux éditions P.O.L.

Selon les premières informations, le livre racontera l'histoire d'un jeune homme, Gilles, qui tombe amoureux pour Pépé, vieillard de 98 ans. Le chef des gendarmes du coin s'inquiète de cette étrange relation. D'autant qu'il est lui aussi attiré par Gilles. Il va (ab)user de son autorité pour aller jusqu'au bout de sa passion.

Alain Guiraudie, 50 ans en juillet, né dans un famille d'agriculteur du sud de la France, a réalisé son premier court métrage en 1980, Les héros sont immortels. Il a réalisé 4 longs métrages entre 2003 et 2013.