Sandra Bullock va vendre des Tupperwares

Posté par vincy, le 19 juillet 2014

sandra bullock

Sony Pictures a acquis les droits du roman Tupperware Unsealed de Bob Kealing publié aux Etats-Unis en 2008 et toujours inédit en France. Sandra Bullock a été confirmée pour interpréter le rôle principal, celui de Brownie Wise (1913-1992), qui fut la femme à l'origine du succès phénoménal et planétaire du Tupperware (avec les Tupperware party).

Tate Taylor (La couleur des sentiments, et bientôt Get on Up, biopic sur James Brown) réalisera le film.

L'histoire se concentrera essentiellement sur les années 50, lorsque Wise s'est installée en Floride et a développé son système marketing de proximité, en faisant vendre les Tupperwares par des femmes au foyer jouant les VRP pour les voisines et les copines.

Depuis Gravity, Sandra Bullock a enregistré l'une des voix du prochain film d'animation The Minions (sortie en 2015), spin-off de Moi, Moche et Méchant. Seule une éventuelle suite des Flingueuses est prévue dans son agenda.

Christian Bale remplacerait DiCaprio pour le prochain James Mangold

Posté par vincy, le 18 juillet 2014

christian baleChristian Bale devrait être la star du nouveau film de James Mangold, The Deep Blue Good-by. Ce devrait être son prochain tournage selon Variety. Bale retrouverait ainsi son réalisateur de 3h10 pour Yuma.

The Deep Blue Good-by est l'adaptation du premier tome d'une série littéraire policière (qui en compte 21) écrite par John D. MacDonald (1916-1986). Commencée en 1964, la série suit Travis McGee, détective et aventurier, aussi séduisant et sauvage qu'athlétique, tombeur de femmes et hors-la-loi.

Stephen King vénère le conteur. C'est à MacDonald qu'on doit le roman qui été transposé deux fois au cinéma : Les nerfs à vif, réalisé par J. Lee Thompson en 1962 et refait par Martin Scorsese n 1991.

Pour cette première transposition hollywoodienne du personnage de McGee, il avait d'abord été envisagé qu'Oliver Stone dirige Leonardo DiCaprio, puis que Paul Greengrass remplace Stone. Finalement DiCaprio, producteur du polar, passe le relais à Bale et Mangold s'installera derrière la caméra.

Cerise sur le gâteau, c'est le romancier Dennis Lehane qui a écrit le scénario (retravaillé depuis par Scott Frank). Lehane est l'auteur de livres comme Mystic River (adapté par Eastwood), Shutter Island (adapté par Scorsese), Gone Baby Gone (adapté par Affleck). Il aussi collaboré à des séries comme The Wire, Boardwalk Empire et Mad Men. Enfin il a écrit le scénario de The Drop, polar de Michaël Roskam, avec Tom Hardy, Noomi Rapace et James Gandolfini, qui soit sortir cet année.

On peut actuellement voir Christian Bale en VàD dans American Bluff et Les Brasiers de la colère, deux films sortis cet hiver dans les salles. Il sera à l'affiche du prochain Terrence Malick, Knights of Cup, et du nouveau film de Ridley Scott, Exodus : Gods and Kings, prévu dans les cinémas français le 24 décembre 2014.

La fin du rêve de Michel Gondry ?

Posté par vincy, le 17 juillet 2014

michel gondry à aubervilliers l'usine à rêves

Dans un premier temps, début juillet, la ville d'Aubervilliers (en Seine-Saint-Denis) a annoncé  l'abandon du projet d'"usine des films amateurs" imaginé par Michel Gondry, "pour des questions budgétaires". Il s'agissait d'un espace gratuit et ouvert à tous qui devait voir le jour en 2016.

Porté depuis trois ans, et annoncé au mois de janvier par l'ancienne municipalité socialiste, le projet devait financer la réhabilitation de l'ancienne manufacture des allumettes - bâtiment industriel de 1000 m2 à la cheminée classée aux monuments historiques - pour que "l'usine de films" puisse permettre de créer une histoire et de la tourner en trois heures dans des décors de cinéma créés grâce à des objets de récupération.

Pas d'argent selon la nouvelle équipe municipale

La nouvelle municipalité argue qu'aucun financement n'avait été acté au moment des annonces. A la surprise générale, elle s’est opposée au projet. Evalué à 1,8 millions d'euros, l'usine coûterait en fait 2,7 millions d'euros, hors budget de fonctionnement, selon la ville désormais communiste. Aubervilliers ne s'était engagée qu'à hauteur de 500 000 euros. « .D'autres financements sont plus importants pour la commune. L'idée était superbe, mais ce n'est pas faisable, pas viable, et le maire a simplement pris ses responsabilités » se défend la mairie.

Une fois l'information publiée sur le site du Parisien, et confirmée par l'AFP, l'emballement médiatique "local" a suivi.

La Fondation du patrimoine, qui a soutenu le projet, s'est dite consternée. Son porte-parole rappelait que « cette usine des films amateurs proposait d'ouvrir la culture à des gens qui n'y ont pas forcément accès, tout en réhabilitant un bâtiment industriel extraordinaire pour lui offrir une seconde vie. »

Un projet parmi les moins coûteux selon la région

Mais la Fondation a été incapable de récolter plus de 515 euros par le biais de la souscription lancée sur son site web. Mais Safia Lebdi, élue Europe Ecologie-Les Verts au Conseil Régional, confirme que « c'est un des projets de réhabilitation les moins coûteux en Ile-de-France. Et il y a plein de moyens de financement, divers fonds, c'est seulement une question de volonté politique. » En charge de la commission culture en Ile-de-France, elle rappelle, au journal Le Monde, qu'une « convention de mécénat a été signée à la mi-janvier pour la restauration, avec le département et la région, et des acteurs privés : la fondation du patrimoine et la Fondation du Crédit coopératif »

Aubervilliers  avait acquis le site en 2011 pour 8 millions d'euros. En manque de terrains, elle en avait besoiin pour construire une nouvelle école élémentaire avant de revendre le reste à un promoteur de locaux d'entreprises, Sirius. Pour 8 millions d'euros. Sirius voulait faire du projet de Gondry une tête de gondole pour attirer des sociétés culturelles et audiovisuelles.

Des chiffres farfelus selon l'ancienne équipe municipale

Vendredi 11 juillet, Michel Gondry a rencontré le maire, Pascal Beaudet. Il a obtenu un délai, selon l’AFP, avant un abandon définitif afin que la ville puisse trouver le financement. Une prochaine rencontre aura lieu à l’automne. Une nouvelle hypothèse serait de trouver un autre lieu, moins coûteux. « J'étais très touché de pouvoir investir ce lieu, qui est super. Mais ça peut être ailleurs, l'important c'est que ça existe », a déclaré Michel Gondry, lors d'une rencontre avec la presse. Il ne veut pas que son usine soit dans une banlieue chic, mais bien dans un endroit populaire, ouvert aux jeunes et aux scolaires : « L'usine de films amateurs doit être l'endroit de la mixité, des rencontres, de l'amusement. »

Mais la polémique a déjà enflé et dérape dans des querelles de clochers rancunières entre l’ancienne et la nouvelle équipe municipale. Au journal Le Monde, Anaïs Bouhloul, membre du cabinet de l’ancien maire, conteste les affirmations financières de la société. « L'étude de programmation financée par le conseil régional du tourisme proposait deux options, l'une à 2 millions avec une salle de projection et un aménagement des espaces extérieurs, une autre à 1,5 million. Je ne sais pas sur quoi se base ce nouveau chiffre. » Quant au budget de fonctionnement, il incombe aux équipes de Gondry qui doivent juste engager « un directeur, un administrateur et une personne chargée du public, et embaucher des étudiants en cinéma pour guider les tournages, comme c'était le cas à Beaubourg ».

En effet, l’usine à rêves a déjà existé de manière itinérante au Centre Pompidou, à Paris mais aussi à New York ou au Brésil. Désormais Lille, Maubeuge, Créteil, Tokyo l’attendent pour une durée toujours déterminée.

Quant à Gondry, il se fait fataliste : « nous serons également très heureux d'être accueillis dans une autre commune qui pourrait être intéressée ». Avis aux communes intéressées.

Locarno 2014 : le cinéma français en vedette

Posté par vincy, le 16 juillet 2014

juliette binocheLe 67e Festival de Locarno (6-16 août) a révélé son programme ce matin. En plus des jurys, du film d'ouverture et de quelques prix hommage déjà annoncés, le menu du Festival révèle des choix très hétérogènes en matière de cinéma.

Des prix honorifiques seront ainsi remis à Juliette Binoche (Excellence Award Moët & Chandon), Armin Mueller-Stahl (Lifetime Achievement Award - Parmigiani) et Mia Farrow (Leopard Club Award).

Dario Argento, Olivier Assayas, Luc Besson, Suzanne Clément, Pedro Costa, Julie Depardieu, Víctor Erice, Melanie Griffith, HPG, Jonathan Price, Jason Schwartzmann, Aleksandr Sokurov, viendront sur les bords du lac suisse pour alimenter la gazette people.

Dans les trois sélections principales, 48 films seront projetés, en plus d'une rétrospective consacrée à Titanus, la maison de production italienne, et une sélection Open Doors dédiée au cinéma de l'Afrique subsaharienne anglophone et lusophone.

Sur la Piazza Grande, où 8000 personnes peuvent assister à une projection en plein air, on passera ainsi de Besson à Visconti, de Varda à Gatlif. Une Palme d'or anthologique, deux films récemment montrés en sélection officielle à Cannes, et plus généralement une grosse présence française et européenne.

Lucy de Luc Besson – France (Film d'ouverture)
Dancing Arabs de Eran Riklis – Israël
Love Island de Jasmila Žbani – Croatie/Allemagne/Suisse/Bosnie et Herzégovine
A hitman’s solitude before the shot de Florian Mischa Böder – Allemagne
Hin und weg de Christian Zübert – Allemagne
Le guépard de Luchino Visconti – Italie/France (dans le cadre de la rétrospective Titanus)
Marie Heurtin de Jean-Pierre Améris – France
Les plages d’Agnès de Agnès Varda – France (Léopard d’honneur)
À la vie de Jean-Jacques Zilbermann – France
The hundred-foot journey de Lasse Hallström – États-Unis
Schweiser helden de Peter Luisi – Suisse
Pause de Mathieu Urfer – Suisse
Sils Maria de Olivier Assayas – France/Allemagne/Suisse
Land Ho ! de Aaron Katz Martha Stephens – États-Unis/Islande
Geronimo de Tony Gatlif – France

Pour la compétition internationale, les choix sont plus cosmopolite avec notamment deux films argentins, deux sud-coréens, et la présence de cinématographies rares en compéttition de grands festivals comme les Philippines, le Portugal ou la Grèce. 3 films français sont quand même dans la course pour le Léopard d'or.

A blast de Syllas Tzoumerkas – Grèce/Allemagne/Pays-Bas
Alive de Park Jungbum – Corée du Sud
Cavalo Dinheiro de Pedro Costa – Portugal
Cure- The life of another de Andrea Štaka – Suisse/Croatie/Bosnie et Herzégovine
Dos disparos de Martín Rejtman – Argentine/Chili/Allemagne/Pays-Bas
Durak de Yury Bykov – Russie
Fidelio, L’Odyssée d’Alice de Lucie Borleteau – France
Gyeongju de Jamie Seo – Corée du Sud
La princesa de Francia de Matías Piñeiro – Argentine
La sapienza de Eugène Green – France/Italie
L’abri de Fernand Melgar – Suisse
Listen up Philip de Alex Ross Perry – États-Unis
Mula sa kung ano ang noon de Lav Diaz – Philippines
Nuits blanches pour la jetée de Paul Vecchiali – France
Perfidia de Bonifacio Angius – Italie
The Iron ministry de J.P. Sniadecki – Chine/États-Unis
Ventos de agosto de Gabriel Mascaro – Brésil

Enfin pour la sélection dédiée aux premiers et deuxièmes films, Cinéastes du présent, Locarno a misé sur les films long courriers. Même si, là encore, la présence française est notable avec trois films, l'Asie, notamment, une fois de plus, la Corée du sud, et les Amériques squattent l'essentiel du programme.

Buzzard de Joel Potrykus – États-Unis
Christmas, again de Charles Poekel – États-Unis
Exit de Chienn Hsiang – Taiwan/Hong Kong
Frère et sœur de Daniel Touati – France
Hold your breath like a lover de Kohei Igarashi – Japon
La créazione di significato de Simone Rapisarda Casanova – Canada/Italie
Lelaki harapan dunia de Liew Seng Tat – Malaisie/Pays-Bas/Allemagne/France
Los enemigos del dolor de Arauco Hernández – Uruguay/Brésil
Los hongos de Oscar Ruiz Navia – Colombie/France/Argentine/Allemagne
Navajazo de Ricardo Silva – Mexique
Sae-chul-bal de Jang Woojin – Corée du Sud
Songs from north de Soon-Mi Yoo – États-Unis/Corée du Sud/Portugal
Sud eau nord déplacer de Antoine Boutet – France
They chased me trough Arizona de Matthias Huser – Suisse/Pologne
Un jeune poète de Damien Manivel – France

James Franco, Zachary Quinto et Emma Roberts dans un drame gay et homophobe

Posté par vincy, le 15 juillet 2014

james franco zachary quinto emma roberts chris zylkaZachary Quinto et Emma Roberts ont rejoint James Franco au casting de Michael, un drame autour d'un pasteur homophobe qui a lui-même été homosexuel dans son passé.

Selon Variety, Franco incarnera le pasteur, Quinto son ancien petit ami et Emma Roberts sa fiancée. Roberts et Franco partagent actuellement l'affiche de Palo Alto. Chris Zylka interprétera un autre ancien amour du pasteur.

Michael est adapté d'un article du New York Times Magazine, "My Ex-Gay Friend", rédigé par Benoit Denizet-Lewis. Le journaliste s'est intéressé à Michael Glatze, pasteur chrétien du Wyoming depuis 2007. Avant de renoncer son homosexualité en 2004, suite à une frayeur sanitaire, l'homme d'église était si impliqué dans la culture gay qu'il avait créé un magazine pour les jeunes homos, Young Gay America. Il a ensuite violemment rejeté l'homosexualité, qu'il a dans un premier temps qualifié de "pornographique", puis dans une semaine plus tard, dans un article, il a avoué être "répugné à l'idée de penser à l'homosexualité", affirmant qu'il allait "faire ce qu'il faut pour la combattre".

Le projet, annoncé en avril, sera réalisé par Justin Kelly et produit par James Franco et Gus van Sant, entre autres.

Le 67e Festival de Locarno révèle ses jurys

Posté par vincy, le 14 juillet 2014

jury festival de locarno 2014

Deux jours avant la révélation de sa compétition, le 67e Festival de Locarno (6-16 août) a dévoilé ses jurys.

Lion d'or et Ours d'or dans le même jury

Le jury de la Compétition internationale sera présidé par le réalisateur italien Gianfranco Rosi, Lion d’or à Venise l’an dernier pour son documentaire Sacro GRA. Il sera entouré du réalisateur allemand Thomas Arslan (Gold, 2013), de l’actrice brésilienne Alice Braga (La Cité de Dieu de Fernando Meirelles, 2002 ; Elysium de Neill Blomkamp, 2013), de l’actrice danoise Connie Nielsen (Gladiator de Ridley Scott, 2000 ; Nymphomaniac de Lars Von Trier, 2013) et du réalisateur chinois Diao Yi’nan, Ours d’or au dernier festival de Berlin pour Black Coal.

La présidence de la Compétition Cinéastes du présent, consacré aux premiers et deuxièmes films, sera entre les mains du réalisateur syrien Ossama Mohammed, dont le film Eau argentée, Syrie autoportrait a été l’un des plus acclamés au dernier festival de Cannes. Il sera accompagné du suisse Thierry Jobin, Directeur artistique du festival de Fribourg, de l’écrivain, réalisateur et acteur canadien Don McKellar (eXistenZ de David Cronenberg, 1999 ; The Grand Seduction, 2013), de l’actrice française Clémence Poésy (Harry Potter ; Last Love de Sandra Nettelbeck, projeté en 2013 sur la Piazza Grande) et de la monteuse franco-hongkongaise Mary Stephen (Conte d’automne d’Éric Rohmer, 1998 ; Last Train Home de Lixin Fan, 2009).

Un réplicant futuriste pour le cinéaste de demain

Le jury des Léopards de demain, qui concerne les compétitions suisse et internationale de courts métrages, sera présidé par l’acteur hollandais Rutger Hauer, interprète de personnages inoubliables comme le réplicant Roy dans Blade Runner (Ridley Scott, 1982) et le clochard de La légende du saint buveur (Ermanno Olmi, 1988). Le jury sera composé du réalisateur et programmateur brésilien Helvécio Marins Jr. (Tourbillon, 2011), du réalisateur espagnol Lois Patiño (Prix du meilleur réalisateur émergent du Concorso Cineasti del presente en 2013 avec Costa da morte), du réalisateur ukrainien Myroslav Slaboshpytskiy (vainqueur de la dernière Semaine de la critique de Cannes avec The Tribe) et de la réalisatrice suisse Nicole Vögele (Nebel, 2014).

Enfin pour le prix du meilleur premier film parmi ceux présentés dans les sections Concorso internazionale, Concorso Cineasti del presente, Piazza Grande, Fuori concorso et Signs of Life sera décerné par les critiques et programmateurs Emmanuel Burdeau (France), Luciano Monteagudo (Argentine) et Andréa Picard (Canada).

Le programme des films des jurys et la sélection complète du 67° Festival del film Locarno seront dévoilés lors de la conférence de presse prévue le 16 juillet.

Box office, production : le cinéma français entre rires et larmes

Posté par vincy, le 13 juillet 2014

qqu'est-ce qu'on a fait au bon dieu?

Le cinéma français peut pousser un grand cocorico national à la veille du 14 juillet. Le premier semestre a rassuré tout le monde : les spectateurs sont revenus, après une année 2013 décevante. Juin n'a pas été un bon mois (soleil et mondial ont été fatals): les blockbusters américains n'ont pas répondu aux attentes, les gros films français n'étaient pas vraiment bons et les films d'art et essai ont de plus en plus de mal à séduire un large public. Pourtant, 106,2 millions de spectateurs sont venus voir un film durant les six premiers mois de l'année. C'est une progression de 11,4% par rapport au premier semestre 2013.

Un spectateur sur deux est allé voir un film français

Mieux, la part de marché des films français est passée de 33,8% pour l'année 2013 à 48,5% pour le premier semestre 2014, surclassant ainsi un faible cinéma américain. 11 des 27 films ayant séduit plus d'un million de spectateurs sont nationaux. Un a dépassé les 10 millions d'entrées il y a quelques jours (Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu?, 8ème film français le plus populaire depuis la seconde guerre mondiale) et un autre les 5 millions d'entrées (Supercondriaque). Les comédies françaises ont le vent en poupe. Le Top 10 provisoire de l'année en compte 5 : outre les deux cités auparavant, on compte aussi Les 3 frères : le retour, Babysitting et Fiston. Un sixième film français se classe dans ce Top 10, La belle et la bête. Côté comédies, ajoutons les beaux scores de Barbecue, du Crocodile du Botswanga et de Sous les jupes des filles.

Les franchises, valeurs sûres américaines

Les films américains semblent bien en retrait. Même s'il ne faut pas oublier les cartons en janvier de films sortis à la fin 2013 (La Reine des neiges, Le Loup de Wall Street, Le Hobbit 2), Hollywood n'a eu que deux films franchissant les 3 millions de spectateurs (Rio 2 et X-Men : Days of Future Past, qui a réalisé un score supérieur à tous les épisodes de la franchise). Deux autres films, des produits Marvel, se classent dans le Top 10 : Amazing Spider-Man 2 et Captain America 2. Dans les semaines à venir, Dragons 2, et sans doute Transformers 4 et la suite de la Planète des singes devraient rééquilibrer le rapport de force France/USA.

La diversité de l'offre, facteur dynamique

En fait, les Américains ont surtout fait des étincelles avec des films d'auteur comme The Grand Budapest Hotel, 12 Years a Slave et Monuments Men qui ont compensé des grosses déceptions et des fiascos.

Tout comme l'animation reste une valeur sûre avec des succès comme La grande aventure Lego, M. Peabody ou Clochette et la fée pirate. N'oublions pas le film français Minuscule ou les succès japonais Le vent se lève et Albator, sorti à Noël. La diversité continue de payer : des films comme Yves Saint-Laurent, Philomena ou Deux jours, une nuit ont trouvé écho auprès d'un large public, qui, hélas n'a pas effacé les nombreuses déconvenues...

Le cinéma français, industrie "low cost"

Pourtant, des risques d'inquiétude pointent. Contre-coup de la crise économique, des mauvais résultats de l'année 2013 qui ont fragilisé les distributeurs, les investissements sont en chute libre au cours de ce premier semestre. -13%, ce n'est pas rien. Même s'il est trop tôt pour faire un bilan, on note qu'à nombre de films quasiment égal (114 en 2014 versus 133 en 2013), les budgets sont en baisse. Le devis moyen est ainsi passé de 4,37M€ au premier semestre 2013 à 3,08M€ au premier semestre 2014. Un seul film (contre quatre l'an dernier) dépasse les 15M€ de budget, Taken 3.

Alors que le gouvernement menace une fois de plus de ponctionner de l'argent dans les caisses du CNC, ces chiffres ne rassurent pas pour l'avenir du cinéma français, qui vire à l'économie low cost. L'an dernier, les deux tiers des projets déposés affichaient un budget de moins de 4 millions d'euros : désormais cette proportion est passée aux trois quarts. Certains évoquent la nouvelle convention collective avec un régime dérogatoire qui "profite" aux très petits films. Mais peu importe les causes. Si les producteurs n'investissent que dans des petits films destinés au festival ou des comédies populaires avec des stars de la scène ou de la télé, c'est bien la qualité française qui y perdra. Et au final, l'embellie du premier semestre ne sera alors qu'un chant du cygne pour un cinéma schizophrénique entre les films d'auteurs acclamés par la critique et les films que vont voir les français dans les salles de cinéma.

On en revient toujours aux "films du milieu", qui ont de plus en plus de mal à exister dans ce panorama entre fanfare et déprime.

Marion Cotillard chez Nicole Garcia

Posté par vincy, le 12 juillet 2014

Quelques mois après la sortie d'Un beau dimanche (qui vient de sortir en DVD), Nicole Garcia finalise la préparation de son prochain film, Mal de Pierres. Marion Cotillard tiendra le rôle principal de cette adaptation du roman de Milena Agus.

Coécrit avec son fidèle acolyte Jacques Fieschi, Garcia tournera le film en mai 2015.  Ce premier roman de Milena Agus, paru il y a 7 ans, se déroule sur quinze ans aux alentours de la première guerre mondiale. Une jeune femme, à la recherche d'un amour absolu, entourée de jeunes hommes qui pourraient lui demander sa main, a du mal à trouver un mari. En Sardaigne, à 30 ans, on est déjà considérée comme une vieille fille...

Marion Cotillard est actuellement à l'affiche du film des frères Dardenne, Deux jours, une nuit, qui vient de franchir le cap des 500 000 spectateurs en France. Elle a terminé le tournage de Macbeth, où elle incarne la redoutable Lady Macbeth, aux côtés de Michael Fassbender. Elle prêtera sa voix au long métrage animé adapté du Petit Prince de Saint-Exupéry, prévu en salles fin 2015 et à un autre film d'animation, Un monde truqué.

Ryan Gosling et Russell Crowe jouent les Nice Guys

Posté par vincy, le 12 juillet 2014

ryan gosling russell croweRussell Crowe et Ryan Gosling vont faire équipe ensemble. Avouons-le, c'est un des duos les plus excitants qu'Hollywood a annoncé ces derniers temps. Ils seront à l'affiche d'un film policier, The Nice Guys, réalisé par Shane Black (Kiss Kiss Bang Bang, Iron Man 3).

Ce drame que Warner Bros distribuera aux Etats-Unis, produit par Joel Silver (L'Arme fatale) est en développement depuis 3 ans. Le scénario de Shane Black et Anthony Bagarozzi se déroule à Los Angeles dans les années 70. Un duo de détectives privés - un ancien alcoolo et un alcoolo encore en vigueur - enquête sur ce qui semble être le suicide d'une star féminine du porno dont la carrière était en déclin. Mais tout cela mènera à un complot criminel bien plus vaste...

A 33 ans, Ryan Gosling (récemment vu dans Gangster Squad, The Place Beyond the Pines, Only God Forgives) a fait ses débuts de réalisateurs avec Lost River, présenté au dernier Festival de Cannes. Tout juste 50 ans, Russell Crowe (à l'affiche de Noé cette année) est lui aussi passé derrière la caméra : il a montré les premières images de The Water Diviner sur la Croisette. Il vient également de terminer le tournage de Fathers and Daughters de Gabriele Muccino.

Shane Black ne s'est engagé que sur un film : le reboot de Predator, dont il coécrit le scénario avec Fred Dekker.

Robert Redford et Cate Blanchett au coeur du Rathergate

Posté par vincy, le 11 juillet 2014

cate blanchett robert redfordRobert Redford et Cate Blanchett seront les stars d'un film basé sur le scandale appelé le "Rathergate", intitulé provisoirement Truth. Survenu en 2004, et hautement médiatisé à l'époque, le Rathergate porte le nom du journaliste Dan Rather, qui a révélé que le président de l'époque, George W. Bush avait reçu un traitement de faveur quand il était engagé dans la garde nationale de l'armée de l'air durant la Guerre du Vietnam. Malheureusement, la réputation de Rather en pris un sérieux coups quand on lui demanda d'authentifier certains documents étayant cette révélation.

Redford incarnera le journaliste vedette de CBS Dan Rather tandis que Cate Blanchett interprétera la productrice de CBS News Mary Mapes, selon les informations du Hollywood Reporter. Le scénario sera adapté des mémoires de Mary Mapes, paru en 2005 - Truth and Duty : The Press, The President, and the Privilege of Power, paru en 2005 et inédit en France. James Vanderbilt (Amazing Spider-Man 2, White House Down, Zodiac) a été engagé pour écrire le film. Pour la première fois, il passera également derrière la caméra pour le réaliser.

Redford a déjà été un très célèbre journaliste à l'origine d'un scandale, le "Watergate", qui coûta le poste de président à Richard Nixon. C'était en 1976. Il incarnait Bob Woodward dans Les hommes du président. Comme acteur, on l'a récemment vu dans l'impressionnant All is Lost et le succès Captain America : Le soldat de l'hiver. Il tourne actuellement A Walk in the Woods, de Ken Kwapis.

Cate Blanchett, tout juste oscarisée pour Blue Jasmine, donne sa voix à Valka dans Dragons 2. On l'a également vue dans Monuments Men. Elle sera à l'affiche de plusieurs films d'ici un an : le dernier épisode de la trilogie du Hobbit, Knights of Cups, un Terrence Malick, Carol et Cendrillon.