Elle a 16 ans à peine. La première fois que la jeune Angourie Rice frappe les yeux du grand public, c'est à Cannes, l'an dernier pour le film The Nice Guys de Shane Black aux côtés de Ryan Gosling et Russell Crowe. Sa prestance sur le tapis rouge est si douce qu'on a été facilement conquis par ses yeux limpides. Son émotion habite l'actrice à l'écran. Mais là c'était nous qui étions émus de voir cette adolescente parmi les grands du cinéma. Angourie Rice, actrice australienne née en 2001 à Melbourne, fait ainsi une entrée fracassante en incarnant la fille de Ryan Gosling.
Angourie Rice tourne pourtant depuis qu'elle est enfant. A 12 ans, elle est au générique du thriller apocalyptique australien de Zak Hilditch, These Final Hours, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2014 (mais inédit en salles). La même année, elle joue dans les séquences live du film d'animation Sur la terre des dinosaures. On la croise ensuite dans Nowhere Boys : Le Livre des Ombres de David Caesar. Autant dire qu'elle débute.
Du haut de son mètre cinquante-sept, fille de cinéaste et d'actrice et écrivaine, connue dans son pays pour sa participation à des pubs, et formée par une série de courts métrages, c'est une enfant de la balle.
Cette année, elle va littéralement être sous les feux des projecteurs. D'abord sur la Croisette avec Les Proies (en compétition) de Sofia Coppola aux côtés de Nicole Kidman, Kristen Dunst et Elle Fanning (rien que ça) avant de séduire le grand public dans le prochain Spider-man: Spider-man: Homecoming, qui sort en juillet. De quoi aussi se faire connaître du grand public tout en tapant dans l'œil des producteurs internationaux. Angourie Rice n'a pas fini de faire parler d'elle puisqu'elle est aussi à l'affiche d'un film australien, Jasper Jones, aux côtés de Hugo Weaving et Toni Collette.
Cannes et sa Croisette ce n'est pas que le glamour, les strass et les films mais c'est aussi les célébrités et leur franc parlé. Ne dit-on pas que les paroles s'envole et les écrits restent? Que nenni les cinéphiles! À Cannes toute parole est éternelle et si vous avez fait les sourds d'oreilles, voici le top 10 des phrases à retenir...
10) Elle de Paul Verhoeven
Anne Consigny citant Virginie Efira: "Ah mais moi Isabelle [Huppert] elle peut me demander ce qu'elle veut!" (Qui a dit qu'il n'y a que le bleu qui est une couleur chaude? Le rouge aussi...)
9) The Last Face de Sean Penn
Sean Penn : "Je pense que ce film avait tous les ingrédients nécessaires…" (La confiance en soi...voilà la clef du succès!)
Mal de Pierres de Nicole Garcia
Marion Cotillard: "J'ai mis deux mois avant de dire Oui [à Nicole Garcia]. J'avais pas envie de dire Non mais j'avais pas envie de lui dire Oui." (Ou Marion Cotillard l'indécise... si vous avez prévu de l'inviter en soirée, la prévenir deux mois à l'avance...).
7) Café Society de Woody Allen
Woody Allen: "Pourquoi je ne suis jamais en compétition? Parce que je ne crois pas à la compétition dans le domaine artistique!" (C'est vrai Woody les Oscars, les Golden Globes, tout ça on s'en fiche...).
6) The Nice Guys de Shane Black
Ryan Gosling: "Je suis Batman et [en regardant Russell Crowe] il est Robin!"
5) Personal Shopper d'Olivier Assayas
Kristen Stewart: "Ce serait plus facile pour moi de vous écrire un mail pour expliquer ce que je suis en train de vous dire!" (On te comprend Kristen, les conférences de presse sont souvent effrayantes! Trop de monde, trop de question!)
4) Money Monster de Jodie Foster
Jodie Foster: "Le choix du casting est la chose la plus importante pour un film!" (Au vu du casting de ton film on peut te dire Jodie que tu as fait du bon travail!)
3)Paterson de Jim Jarmusch
Golshifteh Farahani: "Je disais à chaque fois à Jim [Jarmusch] mais pourquoi tu m'as choisie? Il y a des milliers d'actrices formidables..." (Ah magnifique et talentueuse Golshifteh! Toi, tu as fais l'école de la vie *private joke*)
2) Ma loute de Bruno Dumont
Fabrice Luchini et sa voix haut perchée: "Il [Bruno Dumont] m'a même demandé d'être heureux face à l'apéritif... JE HAIS les apéritifs! Moi ça me fout le bourdon les apéros! Je déteste les apéritifs car ça déplace le moment du dîner! Moi j'aime bien dîner direct!!" (Fabrice va au McDo tu manges "direct"!)
1) The Nice Guys de Shane Black
Ryan Gosling, Russell Crowe et Joel Silver à propos des questions légèrement idiotes de certains journalistes:
Russell Crowe: - "Nous ne sommes pas vraiment des policiers!
Ryan Gosling: - Vous êtes au courant que c'est un film?
Joel Silver: - Je crois que la Police est différente dans ce pays!"
Oyé oyé cinéphiles, cinquième jour du festival de Cannes et on peut dire que nos organes vitaux en ont pris un coup. Après avoir dansé comme des petits fous avec l'équipe (sexy) du film American Honey (apparemment il y avait plus d'énergie dans leurs trois minutes sur le tapis que durant les 2h42 de leur film), notre froc a explosé! Mais avant d'évoquer notre libido bouillante mettons-nous en bouche avec l'équipe du film de Nicole Garcia, Mal de Pierres. Marion Cotillard est arrivée vêtue d'une longue robe (sublime) de couleur or. Sa robe devait être difficile à porter tant elle était près du corps. Non seulement la Cotillard semblait rentrer le ventre (Marion je compatis...j'ai connu la même chose à la soirée de la Saint-Sylvestre) mais en plus ses tétons criaient au désespoir en pointant telle une épée! Le froid sans doute! Outre sa tenue vestimentaire, la jolie brune semblait quelque peu perdue sur le tapis. En effet, Louis Garrel, son partenaire à l'écran, l'a retenu plus d'une fois sur le red carpet afin qu'elle pose pour les photographes "Marion, Marion revient, il reste encore une photo à faire avant d'emprunter les marches!" En parlant de marche elle a failli en rater une car elle regardait derrière elle, à croire que c'était son premier festival. Mais qu'est-ce qui s'est passé Marion? Tu as tout oublié depuis l'an dernier?
Autre habitué à fouler le tapis rouge, Jean-Paul Gaultier qui était accompagné d'un ex-taulard...ah non excusez-moi ce n'était que Tonie Marshall. Aishwarya Rai (magnifique) affichait un rouge à lèvres bleu violet mauve... bref indéfinissable! En tout cas vue la couleur, soit elle avait froid, soit elle avait embrassé un avatar.
Vanessa Paradis vêtue de dentelle a également été de la partie, pendant que Lily Rose s'éclatait ailleurs loin de sa surveillance.
Plus tard en fin de soirée alors que Geena Davis fusionnait avec le tapis grâce à sa robe vermillon, les gens étaient en ébullition et hurlaient. Pourquoi hurlaient-ils encore? Mes oreilles ont saigné. RYAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! OMG! Ryan! Ryan SEXling est arrivé vêtu d'une veste de costume blanche et arborant son célèbre sourire, si charmeur. Ma culotte pointe officiellement au chômage et pauvre chose, elle ne trouvera pas un emploi de sitôt tant elle trempée de plaisir *l'effet Ryan Gosling*! Me voici aussi chaude que Cotillard dans son film.
L'acteur aux yeux de braise, venu présenter The Nice Guys, a fait explosé le baromètre du sexy aux côtés de Russell Crowe, car, oui il est sexy lui aussi, en plus d'être drôle! Alors que Ryan Gosling répondait aux questions, Russell Crowe faisait des grimaces derrière lui tandis qu'un autre mâle bandant sur pattes foulait le tapis: Matt Boomer.
Bon récapitulons... Matt Boomer, Russell Crowe, RYAN GOSLING sur le même tapis... ah oui reprendre la ligne 4 au retour du Festival, ça va nous faire mal au cœur! Mais ne pensons pas à cela! Il reste encore pas mal de tapis rouge à savourer. Mais bon sans Ryan, je ne vois pas comment ils vont pouvoir faire mieux.
Il suffit de prononcer son nom pour se sentir envahi par la nostalgie. Kim Basinger a incarné, durant une grosse décennie, le revival d’un glamour made in Hollywood dont on avait cru qu’il était définitivement enterré. Sublime, sexy, magnétique, les qualificatifs n’ont jamais manqué pour décrire celle qui fut révélée en 1983 dans Jamais plus jamais, atteignit le sommet de sa carrière en 1989 dans Batman, et connut un sursaut magnifique en 1997 avec L.A. confidential, en compétition à Cannes cette année-là.
Dans l’intervalle, elle a donné de sa personne dans 9 semaines et demi et joué avec son image dans Boires et déboires, mais a surtout fait quelques mauvais choix (elle refuse Basic Instinct, se désengage de Boxing Elena). Probablement trop souvent réduite à son physique et ne parvenant pas à se défaire des rôles iconiques que l’on voudrait lui faire endosser en boucle, l’actrice vacille et s’éloigne peu à peu d’Hollywood. On l’adore malgré tout dans Wayne’s World II, Prêt-à-porter ou encore 8 mile.
La suite des années 2000 ressemble à une traversée du désert. Les vrais fans continuent de guetter ses (trop rares) apparitions, parfois récompensés par une composition habitée (elle est extrêmement touchante dans le pourtant raté Loin de la terre brûlée), parfois déçu par le manque d’imagination des réalisateurs qui lui font jouer les utilités… On finit par la ranger dans la case "actrices à la retraite", voire l’oublier un peu.
Et voilà qu’elle réapparaît à Cannes, par le tapis rouge, pour une séance hors compétition où elle sera entourée de Russell Crowe, Ryan Gosling et Matt Bomer. Comme elle, on attend forcément beaucoup de The nice guys de Shane Blake, réalisateur connu pour avoir ressuscité Robert Downey jr en 2005 avec Kiss kiss Bang bang, et qui a lui aussi bien besoin de relancer une carrière en dents de scie. A à peine plus de soixante ans, l’actrice n’a rien à perdre à s’offrir enfin un vrai grand retour, avant de la revoir dans Cinquante nuances plus sombres l'an prochain.
A 38 ans, Matt Bomer a presque déjà tout fait. On le découvrait en 2001 dans le plus long soap opera de l'histoire de la télévision américaine, Guilding Light. Trop beau pour être pris au sérieux, il lui faudra attendre quelques temps avant d'exploser, d'enchaîner les rôles et d'être de tous les projets qui comptent à Hollywood.
On vous le dit, Matt Bomer a presque déjà tout fait : le soap opera niaiseux (All My Children), la série trop vite annulée (True Calling), la série de vacances (North Shore), la série de nerds (Chuck), la comédie policière (White Collar) la série populaire à souhait (Glee), le film de stripteaseurs (Magic Mike), un passage à Broadway ("8" de Dustin Lance Blake), la comédie SF (Space Station 76), la comédie romantique (Winter's Tale) ou bien la série d'épouvante (American Horror Story). Matt Bomer est partout et cela n'est pas pour nous déranger.
Mais il va de soi que son plus grand fait d'armes, c'est son rôle de jeune homosexuel atteint du sida dans The Normal Heart, l'un des plus beaux films jamais produits par HBO. Aux côtés de Mark Ruffalo, Taylor Kitsch, Jim Parsons et Julia Roberts, ce beau gosse né dans le Missouri a eu le plaisir de prouver qu'il était autre chose qu'un beau gosse. Et cela semble avoir marché puisqu'en 2015, il finissait une certaine soirée de janvier avec le Golden Globe du meilleur second rôle dans un téléfilm. Rien que ça !
Mais en attendant de le retrouver dans le prochain film d'Antoine Fuqua, The Magnificent Seven, Matt Bomer fera sans doute une apparition à Cannes, histoire de présenter hors compétition la comédie The Nice Guys. Réalisée par Shane Black (le papa d'Iron Man 3), on retrouve dedans Russell Crowe, Ryan Gosling et Kim Basinger. A en voir la bande annonce, s'il y a un film qui devrait détendre les milliers de critiques venus sur la Croisette, c'est bien celui-là ! Avec ou sans chemise, il affolera même le tapis rouge...
Qu'on se le dise, l'année 2015 n'a pas été si extraordinaire que cela pour la Warner. Bon, certes le studio finit à la 4e place des distributeurs français, mais n'affiche que 7,2% de parts de marché avec 22 films sortis (loin des scores de Universal et Disney, à égalité avec Mars distribution). Aux Etats-Unis, le studio est 3e, avec 37 films en salles: le plus gros line up de l'année ne l'empêche pas d'être distancé par Universal et Buena Cista. En moyenne par film, la Fox fait même mieux. Et finalement, les dirigeants du studio se consoleront avec une année à peu près similaire à celle de l'an dernier.
Alors oui, il y a eu des succès évidents tels que San Andreas (473M$ de recettes mondiales), Mad Max : Fury Road (375M$, blockbuster de l'année), Creed (100M$ et pas encore sorti dans le monde entier) ou encore Strictly Criminal (94M$, mais de bonnes critiques), mais les déconvenues ont été nombreuses. Bien trop nombreuses ! A commencer par Jupiter Acending, le dernier film des Wachowski qui a coûté 176M$ à produire mais n'en a rapporté que 183M au total. La suite de Magic Mike, Magic Mike XXL, n'a pas brillé autant que prévu et cela ne compense pas les débâcles qu'ont connu Agents très spéciaux - Code U.N.CL.E., Au Cœur de l'Océan, Entourage ou encore We Are Your Friends. Bref, vous l'aurez compris, en 2015, les films produits par Warner Bros. n'ont rien fait péter niveau box office. Seulement trois films au dessus des 100M$ cette année (contre six l'an dernier dont 3 au dessus des 200M$). Et il est certain que, comparé aux succès que sont Jurassic World et Le Réveil de la Force, le constat est encore plus grave. Ses deux plus gros hits, San Andreas et Mad Max Fury Road sont tout juste classés dans le Top 20 annuel, à la 19e et 20e place, quand l'année dernière elle plaçait 3 films dans le top 10 (et le champion de l'année, American Sniper).
Que faire pour l'année 2016 ? Le studio va-t-il sortir les bons films au bon moment ? Eléments de réponse.
Alors que le secteur n'a jamais été autant polarisé entre deux types de films (les blockbusters bourrés d'effets spéciaux et les comédies), la Warner mise sur l'éclectisme et opte pour la prise de risque calculée. Du moins, nous supposons qu'elle l'est ! Dès le mois de février, le studio sort Comment être célibataireen même temps que Deadpool (Fox) et Zoolander 2 (Paramount). Est-ce une bonne idée ? La comédie potache portée par Rebel Wilson, Dakota Johnson et Leslie Mann va-t-elle tenir le choc face aux blagues graveleuses de Ryan Reynolds ? Possible
En mars, sortie de Me Before You. Adapté du roman de Jojo Moyes, ce drame romantique devra son succès à son casting. On y retrouve pour le coup : Emilia Clarke (Game of Thrones), Sam Claflin (The Riot Club), Jenna Coleman (Captain America), Matthew Lewis (Neville Londubat dans Harry Potter) et Ben Lloyd Hughes (Divergent). Mais si les ados américains ne sont pas réceptifs à ce casting, il va sans dire que ce sera à cause de la sortie de La Chute de Londres, soit la suite de La Chute de la Maison Blanche ! Cela dit, outre la sortie de Divergente 3 (Lionsgate), le box office mondial de ce mois-ci devrait être dynamisé et dynamité par le choc des titans promis dans Batman vs Superman : L'Aube de la Justice. Avec un budget de production record (410M$), il va sans dire que le nouveau bébé de Zack Snyder ne doit pas se rater. Et c'est tout le mal qu'on lui souhaite tant les différentes bandes annonces en mettent plein la vue. le milliard de $ dans le monde est presque obligatoire et devrait permettre au studio de lancer la course aux phénomènes de l'année. Pour le prestige, Warner peut compter sur le film de Jeff Nichols, Midnight Special, en compétition à Berlin.
En mai, le studio espère faire la nique à Nos pires voisins 2 (Universal), avec la comédie policière The Nice Guys. Dans les rôles titres : Ryan Gosling, Russell Crowe et Kim Bassinger... Bref, les abdos de Zac Efron et les poignées d'amour de Seth Rogen ne vont en faire qu'une bouchée. Voilà qui est réglé, sauf si la critique s'emballe et que le public adulte revient dans les salles. Mais les choses pourraient s'améliorer en juin. J'insiste sur le "pourraient" car même si la sortie de Conjuring 2 est une bonne nouvelle pour la Warner (film peu coûteux et donc forcément rentable), son affrontement avec Insaisissables 2 (Lionsgate) et l'adaptation de Warcraft (Universal) n'en est pas une du tout ! Il ne serait ainsi pas étonnant que le combat vire au cauchemar pour les trois studios… En juillet, c'est Tarzan que voudra faire revivre le studio, après l'échec de Pan, le pari est risqué. D'autant qu'en face, Disney a prévu un Spielberg familial, Le Bon gros géant. Une guerre des familles est à prévoir à moins que les ados trippent pour le roi de la jungle. Il faudra quand même compter sur la suite de Independence Day (Fox), sortie une semaine avant. Central intelligence, avec DwayneJohnson et Kevin Hart a plus de chance de rencontrer son public dans le genre comédie de flics.
Mais outre Batman vs Superman : L'Aube de la Justice, Warner Bros. peut également compter en août sur un autre blockbuster ultra méga attendu les fans de comics. Il s'agit bien évidemment de Suicide Squad ! Réalisé par David Ayer (Fury), le film peut compter sur la présence de Will Smith (After Earth), Margot Robbie (Le Loup de Wall Street), Jared Leto (Dallas Buyers Club), Jai Courtney (Terminator Genisys), Common (Selma), Viola Davis (HTGAWM), Cara Delevingne (Pan) et les apparitions de Ben Affleck (Argo) et Scott Eastwood (Snowden). Bref, voilà une distribution qui pèse lourd mais devrait donner au film un goût d'Avengers en plus badass !
En septembre, on joue la sécurité avec le pilote héroïque Sully, incarné par Tom Hanks, dans un film de Clint Eastwood.
En octobre, le studio qui a produit la trilogie The Dark Knight dévoilera The Accoutant. Le film dirigé par Gavin O'Connor (Brothers) raconte comment un expert-comptable incarné par Ben Affleck (!) bosse en parallèle pour des organisations mafieuses. Face à Gambit, le huitième film estampillé X-Men porté Channing Tatum, Warner Bros. devra sérieusement jouer des coudes. Cela étant, connaissant l'ex-mari de Jennifer Garner, il se pourrait bien que sa performance soit 'Oscar-worthy' et donc peu destinée au grand public. Affaire à suivre.
En novembre, la comédie Bastards qui n'inspire pas plus que cela verra s'opposer Glenn Close (Damages) à Ed Helms (Les Millers) et Owen Wilson (No Escape)… Juste après, le préquel de Harry Potter prendra le relais. J'ai nommé Les Animaux fantastiques ! Réalisé par David Yates (Harry Potter 5, 6, 7 et 8) compte dans ses rangs Eddie Redmayne (The Danish Girl), Ezra Miller (We Need to Talk About Kevin) et Colin Farrell (True Detective). Le public aura-t-il déjà envie de replonger dans l'univers magique de Harry ? Le prequel vaudra-t-il vraiment le détour ? Il n'en fait aucun doute. Le marketing sera là pour ramener les fans d'Harry Potter dans les salles. Ce qui fera au moins trois blockbusters de première catégorie dans le programme 2016 du studio. Assurément 2016 sera meilleure que 2015.
Une chose est sûre, l'agenda de la Warner Bros. est donc plus que jamais optimisé autour de ces trois films majeurs : Batman vs Superman : L'Aube de la Justice, Suicide Squadet Les Animaux fantastiques. Chacun d'eux devant donner lieu à une suite déjà programmée, la marge d'erreur est faible voire carrément inexistante. Et si aujourd'hui le marché mondial permet de rentabiliser même les plus gros bides (merci la Chine), un succès public dans les salles américaines est toujours apprécié.
Russell Crowe et Ryan Gosling vont faire équipe ensemble. Avouons-le, c'est un des duos les plus excitants qu'Hollywood a annoncé ces derniers temps. Ils seront à l'affiche d'un film policier, The Nice Guys, réalisé par Shane Black (Kiss Kiss Bang Bang, Iron Man 3).
Ce drame que Warner Bros distribuera aux Etats-Unis, produit par Joel Silver (L'Arme fatale) est en développement depuis 3 ans. Le scénario de Shane Black et Anthony Bagarozzi se déroule à Los Angeles dans les années 70. Un duo de détectives privés - un ancien alcoolo et un alcoolo encore en vigueur - enquête sur ce qui semble être le suicide d'une star féminine du porno dont la carrière était en déclin. Mais tout cela mènera à un complot criminel bien plus vaste...
A 33 ans, Ryan Gosling (récemment vu dans Gangster Squad, The Place Beyond the Pines, Only God Forgives) a fait ses débuts de réalisateurs avec Lost River, présenté au dernier Festival de Cannes. Tout juste 50 ans, Russell Crowe (à l'affiche de Noé cette année) est lui aussi passé derrière la caméra : il a montré les premières images de The Water Diviner sur la Croisette. Il vient également de terminer le tournage de Fathers and Daughters de Gabriele Muccino.
Shane Black ne s'est engagé que sur un film : le reboot de Predator, dont il coécrit le scénario avec Fred Dekker.